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Auteur ECHO DU CEDAPA (L') |
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L’Oenanthe safranée, aussi mortelle que belle
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCette petite plante à ombelles, présente dans les zones humides, est comestible et appétente pour ses parties aériennes. En revanche, ses racines sont très toxiques, voire mortelles. Les animaux peuvent les consommer lorsqu’elles sont remontées à la surface, lors du ressuyage des zones humides (éviter le pâturage ras), lors de travaux de drainage ou de curage, ou aux bords de ruisseaux où les animaux s’abreuvent.
Contention des bovins, la sécurité avant tout !
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurAvant d'entreprendre la contention d'un bovin, il est nécessaire de connaître quelques principes de base sur le comportement de ces animaux, ainsi que les principales règles à respecter. Marcel Jolivel, éleveur-formateur, intervient fréquemment à ce sujet auprès d'éleveurs. Cet article présente les grands enseignements à retenir d'une de ses formations auprès du Cedapa. Après un rappel de quelques notions propres au comportement des bovins et à leurs sens (vue, ouïe, odorat) ou relatives à l'importance de la relation homme-animal, Marcel a expliqué aux éleveurs comment approcher et attacher un animal en toute sécurité, en évitant tout stress et tout traumatisme.
Un projet de trois ans sur la valorisation des espaces naturels par le pâturage en Bretagne
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurDeux groupes d’éleveurs du Civam Finistère et du Cedapa, représentant 24 fermes, se sont regroupés pour monter, en 2018, un projet commun de trois ans financé par la Région Bretagne. Ces éleveurs bovins, caprins et ovins ont pour particularité d’entretenir des milieux naturels comme les prairies permanentes, les landes, les zones humides, les sous-bois, les prés salés, notamment par le pâturage. Leur objectif est de conserver ces milieux en bon état pour obtenir une ressource alimentaire permettant de nourrir leurs troupeaux, et de favoriser la biodiversité.
Un système simplifié, tout herbe, bio
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurSébastien et Élodie Coquelin sont éleveurs de vaches laitières au Gaec de la Roussière, en Ille-et-Vilaine. Leur système, tout herbe et en agriculture biologique, est orienté vers un maximum de simplicité. Le parcellaire compte quatre parcelles pour le pâturage, réalisé de mi-mars à mi-novembre : trois parcelles de jour et une de nuit lorsque les vaches dorment dehors. Le troupeau change de parcelle chaque jour (retour de 3 jours en pleine saison), avec des hauteurs d'herbe très faibles. La ration hivernale est composée essentiellement d'ensilage d'herbe, sans complémentation. La baisse de production hivernale est alors compensée par un coût alimentaire faible (24 €/1000 L). Côté reproduction et santé animale, là encore, les coûts sont minimisés : respectivement 3 €/1000 L, grâce à la saillie naturelle, et 7 €/1000L (pas d'écornage, etc.). L'entretien des prairies, qui n'ont pas été renouvelées depuis 1997, consiste en un apport de fumier, un amendement calcaire et un passage d'aairsol, tous les ans. La gestion du pâturage fait le reste ! Le rendement en 2017 a été de 7,5 tMS/ha.
Comment se portent mes chemins en sortie d'hiver
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurLe bon état des chemins en sortie d’hiver est primordial pour la mise à l’herbe le plus tôt possible dans la saison. Quatre éleveurs ayant opté pour des matériaux différents témoignent. Ronan Guernion est éleveur de vaches laitières en bio et a réalisé des chemins en sable et graviers sur 1 km. Ces matériaux lui conviennent, sauf pour la sortie du bâtiment où le chemin s’abîme et où il conseille de mettre du bitume ou du béton. Christelle et Fabrice Charles élèvent des vaches laitières en bio et ont opté pour le goudron (sur 1,8 km), ce qui leur a permis de gagner près de 3 semaines de pâturage et d’avoir des chemins praticables toute la saison de pâturage. Jean-Charles Huon, éleveur de vaches laitières en conventionnel, a réalisé des chemins en caillebotis, construits avec des caillebotis de porcherie usagers disposés sur la partie de chemin la plus souvent bourbeuse. Au GAEC Arc en Ciel, en bio, la partie du chemin la plus utilisée (400m) est en béton, et les associés en sont très contents.
L'herbe pousse timidement dans nos prairies
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurAprès un mois de mars 2016 exceptionnel pour les systèmes herbagers, le mois d’avril a été moins favorable. Les températures fraîches et le manque d’eau ont pénalisé la pousse de l’herbe : retour d’expérience au travers de quatre témoignages d’éleveurs laitiers en bio. Dominique Morvan élève 42 vaches laitières dans les Côtes d’Armor sur 43,5 ha dont 39 d’herbe ; Alexandra Pottier et Xavier Taupin élèvent des vaches laitières en Ille-et-Vilaine sur 42 ha dont 37,5 d’herbe ; Marcel, Sylvie et Thomas Tuaux ont, quant à eux, 45 VL en Ille-et-Vilaine pour 48 ha, dont 45 en herbe ; enfin, Xavier et Sylvie Le Moal ont 75 VL en Côtes d’Armor pour 91 ha, dont 77 en herbe. Pour chacun, la crainte est la même : devoir augmenter la surface de pâture et pénaliser la récolte en foin et enrubannage pour les stocks, voire devoir compléter le pâturage en entamant les stocks. Malgré tout, le bon début de saison a permis de relativiser.
Comment gérer les zones humides ?
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurSur les exploitations d'élevage, les zones humides peuvent être difficiles à gérer et à valoriser. Dans cet article, trois éleveurs de vaches laitières et un éleveur de vaches allaitantes témoignent de leurs pratiques. Deux d'entre eux sont en agriculture biologique, les deux autres entament leur conversion en 2016. Tous font pâturer une partie de l'année leurs animaux sur ces parcelles particulières, généralement des animaux à faibles besoins (vaches taries, jeunes génisses). Certains font des fauches en complément.
Quand sortir les vaches ?
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurDans cet article, quatre éleveurs laitiers bretons, en Ille-et-Vilaine et Côtes-d'Armor, témoignent de leurs pratiques en ce qui concerne la sortie des vaches à la fin de l'hiver ou au début du printemps. L'enjeu est de profiter au maximum de la période de pâturage sans compromettre l'état des prairies.
Comment prendre la décision d'arrêter les stocks au printemps ?
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurA l'arrivée du printemps, les éleveurs doivent trouver le bon moment pour remettre leurs animaux à l'herbe et ensuite pour refermer les silos. Trois d'entre eux, installés en Bretagne en vaches laitières ou allaitantes, en agriculture conventionnelle ou biologique, présentent dans cet article leurs stratégies. Celles-ci relèvent souvent de l'observation des prairies, et notamment de la pousse de l'herbe.
Implantation de prairies : les différentes périodes et méthodes
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurDans cet article, quatre agriculteurs des Côtes-d'Armor et d'Ille-et-Vilaine, en agriculture biologique ou conventionnelle, partagent leurs pratiques en termes d'implantation de prairies. Deux d'entre eux les sèment après la récolte des céréales et quelques travaux du sol, deux autres les sèment au printemps sous couvert de céréales.
Les brèves du groupe Ecophyto du Cedapa
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurA travers ces brèves, les agriculteurs du Cedapa, bio et conventionnels, partagent certaines de leurs expériences, notamment en termes de protection des végétaux. Au Gaec des trois sources, à Hillion, les agriculteurs ont fait évoluer leur méteil afin d'obtenir un produit proche d'un VL 18 pour l'alimentation animale, et ce en augmentant la proportion de protéagineux et en diminuant celle de céréales. Pierre Guernion, agriculteur bio à Hillion, a fait des essais de blé-féverole. La féverole a été semée avant le labour, le blé après, et le rendement obtenu a été de 75 quintaux. Serge Lanneshoa, agriculteur bio à Pédernec, a choisi de privilégier le blé de printemps par rapport au blé d'hiver. Le salissement et la pression maladie ont ainsi été mieux maîtrisés grâce au précédent prairie laissé en place jusqu'en février. Cet agriculteur a par ailleurs enrobé ses semences de maïs avec de l'huile de cade et un peu de cuivre. Les attaques de taupins et de corbeaux en ont été considérablement réduites, et ce à moindre coût (environ 3 euros/ha). Enfin, le Gaec des trois sources présente sa stratégie de désherbage mixte - mécanique et chimique - qui lui a permis de réduire son usage d'herbicides.
Santé animale : Les huiles essentielles en élevage allaitant
Jérôme LOINARD, Auteur ; Mathilde BOUTIN, Auteur ; ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurMême si certains points de la réglementation posent problème, la demande des éleveurs pour se former à l'utilisation des huiles essentielles est importante. Une enquête menée par le CEDAPA auprès de 26 agriculteurs ayant suivi une formation en Côtes d'Armor montre que ces derniers sont satisfaits à 80% des résultats obtenus sur leur troupeau. C'est ce que souligne aussi le témoignage d'un éleveur en bovins viande présenté dans cet article. Il a néanmoins dû s'adapter à certaines contraintes rencontrées dans ce type d'élevage. Les protocoles préconisés demandent parfois d'administrer les huiles plusieurs fois par jour aux animaux. Mais, les bovins allaitants se laissent parfois peu approcher. Cet éleveur a ainsi réfléchi au moyen de traiter sans trop à avoir à toucher ses animaux. Au delà des résultats positifs qu'il obtient (80% des diarrhées et problèmes respiratoires soignés avec des huiles), il souligne aussi l'importance d'une approche globale à l'échelle de son troupeau et des conditions d'élevage.
Zoom : L'alimentation minérale des vaches laitières
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurL'alimentation minérale des vaches laitières peut poser problème avec l'augmentation de la production fourragère ou du nombre de litres par animal ou encore avec la simplification des régimes alimentaires. Cet article reprend, avec l'aide de tableaux, plusieurs repères sur les besoins par vache ou les apports de minéraux par l'alimentation. Divers témoignages d'éleveurs sur leurs pratiques dans ce domaine complètent l'article. Ils montrent une forte diversité en lien avec les niveaux de production attendus, les objectifs de l'agriculteur et ses besoins de sécurité.
Elevage : Elever des taurillons à l'herbe ; Des taurillons à l'herbe en élevage laitier
ECHO DU CEDAPA (L'), Auteur ; Franck LE BRETON, AuteurDeux éleveurs, un de charolaises en Vendée et un de vaches laitières dans le Haut-Corlay, témoignent de leurs pratiques d'élevage de taurillons au maximum à l'herbe. Le premier, qui avait arrêté la production de taurillons lors de sa conversion à la bio un an auparavant, a souhaité reprendre cette activité. Il a gardé des broutards nés à l'automne, sevrés début juillet et finis en bâtiment (avec accès à une parcelle) avec de l'enrubannage de bonne qualité, du mélange triticale/pois et du correcteur azoté selon besoin. Il espère vendre ces animaux à 17-18 mois à 400 kg de carcasse. Le second produit des taurillons de 19 mois avec un poids carcasse moyen de 368 kg. Il espère faire mieux, mais voit dans cette production un complément financier intéressant revalorisant bien les veaux laitiers, surtout en utilisant peu d'intrants. Il garde avant tout des veaux de fin d'hiver, habitués au fil très tôt en fin du premier été, nourris à l'herbe au printemps suivant jusqu'à l'ouverture du silo de maïs mi-septembre, avant d'être vendus courant décembre.
Quand la diversité des milieux devient un atout pour l'élevage
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurLa diversité des milieux peut être un atout en élevage de ruminants. Cela permet de diversifier les ressources alimentaires. De plus, des études ont montré que la diversité de la végétation stimulait l'envie de manger. Cependant, pour exploiter cette diversité, il faut favoriser chez les animaux un comportement alimentaire adapté. Si vous permettez un pâturage sur milieu diversifié (avec divers fourrages et des ligneux, par exemple) pour les jeunes animaux, ils pourront développer une meilleure capacité d'ingestion d'aliments divers. Néanmoins, si valoriser des ressources naturelles diversifiées constitue un atout pour l'éleveur, les pratiques de ces derniers peuvent impacter cette diversité. Des cycles courts d'exploitation de prairies (avant fructification) limitent la reproduction des plantes et donc impactent la pérennité des prairies. Des cycles rapides de pâturage favorisent des espèces productives mais peu aptes à faire du stock sur pied (dactyle, brome, RGA), d'où une ressource fourragère moins étalée dans l'année (comparé au carex, brachypode...). Les ligneux peuvent être des sources importantes d'alimentation mais, consommés trop souvent, ils vont développer une stratégie d'évitement en croissant plus haut. Des formations se font pour que les agriculteurs apprennent à exploiter et à renforcer la diversité des ressources alimentaires de leur exploitation.