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Auteur Stephan JAUN |
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Journée des Grandes Cultures Bio 2022
Aline LÜSCHER, Auteur ; Stephan JAUN, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; ET AL., AuteurEn juin 2022, la famille Lüscher a accueilli la Journée des Grandes Cultures Bio organisée par Bio Suisse, avec le FiBL, Sativa Rheinau et le centre agricole de Liebegg. Cette ferme est certifiée biologique depuis 1997 et elle est localisée à Holziken AG. Ces producteurs cultivent des grandes cultures et des légumes, et élèvent des bovins d'engraissement et des poulets de chair dans des poulaillers mobiles. Leur mot d'ordre : trouver l'équilibre entre les cultures et préserver la biodiversité. Parmi les thématiques abordées à l'occasion de cette journée, certaines font l'objet d'articles dans ce dossier : - la place de l'humus dans les sols cultivés, notamment en grandes cultures, et son rôle positif sur le climat ; - la production de blé panifiable en Suisse, à partir de variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques du pays, et ce, afin d'optimiser l'approvisionnement local ; - les solutions techniques à l'étude pour mieux lutter contre les adventices et contre les maladies et les ravageurs (mildiou et mouches) de la carotte et de l'oignon, cultures emblématiques du canton d'Argovie ; - la demande croissante en tournesol et en colza pour la production d'huiles végétales biologiques.
Constructions écologiques pour paysans bio ; La nouvelle « étable à deux fins » du FiBL
Stephan JAUN, AuteurCes deux articles sont consacrés aux constructions durables helvétiques. Ces dernières sont constituées de matériaux naturels (bois, paille, argile…) et permettent de diminuer l’utilisation d’intrants chimiques. En effet, selon l’IFAEPE (Institut fédéral pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux), jusqu’à 300 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année, en Suisse, dans la construction. Les constructions durables se développent, comme l’atteste le premier lotissement en balles de paille qui est en train de voir le jour à Nänikon. Le premier article présente des artisans et des particuliers qui allient à la fois savoir-faire ancestral et innovation : la société Truberholz réalise des constructions en bois, sans métal ni colle ; Agi Gehrig a extrait et mélangé elle-même l’argile utilisée dans la construction de sa maison ; Werner Schmidt (architecte) a déjà construit une cinquantaine de maisons en paille (dont des locaux de transformation, des magasins et des installations agrotouristiques pour des fermes bio). Le second article décrit la nouvelle étable de la ferme du FiBL. Cette étable répond à trois objectifs : 1 - pouvoir fournir des connaissances pratiques aux chercheurs du FiBL ; 2 – favoriser le bien-être animal ; 3 – être construite de manière durable, en utilisant notamment des matériaux locaux et en employant des artisans régionaux.
La morphologie dicte les performances
Stephan JAUN, AuteurSepp Gander est éleveur laitier bio, à Grafenort LU, en Suisse. Depuis six ans, il utilise la méthode « triple A » pour réaliser la sélection de ses vaches Brune suisse. Avec cette méthode, en observant une soixantaine de critères morphologiques, six types de base (ou groupes de qualités) sont définis : laitier, grand, ouvert, fort, large et beau. Un expert évalue à quel point l’animal tend vers chacun de ces profils. Sepp Gander explique que son idéal est une combinaison des six types de base, afin d'avoir une morphologie équilibrée, qui influencera positivement le métabolisme de la vache et donc ses performances. Ainsi, il fait saillir ses génisses par des taureaux exprimant fortement les types de base que ses génisses présentent peu.
Ici et maintenant : A la recherche d'étendues ; "Le monde a besoin d'étendues comme nous"
Stephan JAUN, AuteurAprès un historique sur l'évolution du marché des denrées alimentaires en Suisse (à partir de la deuxième moitié du siècle), l'article se penche sur : la consommation des ressources à l'échelle mondiale (le Club de Rome, en 1972, avait montré que, parmi d'autres facteurs, la surexploitation du sol et l'augmentation de la population mondiale conduiraient à l'effondrement du système actuel vers la moitié du 21ème siècle…) ; l'accaparement des terres et son ampleur (selon les estimations de l'International Food Policy Research Institute (IFPRI), des investisseurs étrangers ont acheté, entre 2006 et 2009, jusqu'à 20 millions d'hectares de terres dans les pays du Sud…) ; la citation par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, dans un rapport adressé au Conseil des droits de l'homme en 2010, de onze principes pour des investissements responsables dans les terres agricoles. Le Bioactualités a interrogé Theo Häni sur le thème de l'accaparement des terres. Celui-ci réalise, en Roumanie, du courtage de terres agricoles pour des investisseurs étrangers. Il cultive, avec sa famille, un domaine de 1 000 hectares en Roumanie (dont les surfaces sont en bio et certifiées pour Bio Suisse). Il a été motivé par la quantité de terres agricoles en jachère et abandonnées dans ce pays.
Ici et maintenant : Sécher avec de la chaleur résiduelle
Stephan JAUN, AuteurL'ingénieur en électricité et en protection de l'environnement, Thomas Wieland, utilise la chaleur résiduelle d'une installation solaire pour sécher des fruits et des légumes sur une ferme de Thörishaus BE (Suisse). Son collègue ingénieur mécanicien, Thomas Utzinger, a, pour cela, relié un séchoir courant au réservoir d'eau chaude d'une installation solaire après l'avoir muni d'un système de régulation de la température et de l'humidité de l'air. Présentation de l'appareillage, de ses avantages et inconvénients, et de l'engagement de Thomas Wieland qui conçoit aussi la force musculaire comme une ressource énergétique (par exemple, il moud ses produits avec un vieux moulin couplé à un vélo).
« Le Bio est un élément important pour l'avenir »
Stephan JAUN, AuteurBernard Lehmann, directeur de l'Office fédéral de l'agriculture en Suisse, présente son point de vue sur l'avenir de l'agriculture biologique, notamment dans le contexte de la politique agricole 2014-2017. Pour lui, l'AB est particulièrement importante pour la gestion des ressources naturelles, même si elle n'est pas la seule solution imaginable. Il émet d'ailleurs certains bémols aux bienfaits de la bio et estime que des améliorations sont possibles, par exemple sur l'épuisement de certains sols dans les systèmes bio sans élevage. Cette problématique de l'utilisation efficiente des ressources sera particulièrement importante dans le contexte de la politique agricole qui va être mise en place. Bernard Lehmann aborde aussi le remaniement du cadre financier des paiements directs suisses, qui dépendront notamment de l'implication des agriculteurs dans des programmes environnementaux.
La demande pour le soja Bourgeon suisse augmente grâce au tofu
Bernhard GRAF, Auteur ; Stephan JAUN, AuteurAvec les produits alimentaires alternatifs et l'alimentation végétarienne de plus en plus appréciés, la demande pour le soja bio augmente. En Suisse, le soja vient particulièrement bien dans les régions viticoles et dans celles où on produit du soja grain (climat chaud et pas trop sec, terrains situés à plus de 550 mètres d'altitude, sols mi-lourds et profonds avec un pH entre 6,5 et 7). Dans la rotation des cultures, le soja peut être précédé ou suivi par des céréales, des pommes de terre ou du maïs. Les variétés recommandées pour la Suisse sont Gallec, Aveline, Opaline, Protéix et Amphor. Parmi les conseils de culture et de récolte, il est à noter que cette plante est sensible à la concurrence des adventices. Un faux semis est recommandé avant le semis du soja… Le sarclage régule les mauvaises herbes et améliore l'aération du sol (favorisant le développement des bactéries des nodosités et donc la fixation de l'azote de l'air). La morelle noire (Solanum nigrum) est une mauvaise herbe à enlever à la main sur les lignes, pour éviter que ses graines salissent les grains de soja, au moment de la récolte. Un rendement de 30 qt/ha peut être atteint. Une fois nettoyés, les grains de soja bio sont transformés, selon un processus précis, en tofu bio Bourgeon suisse de haute valeur par des tofuries suisses (Noppa, à Rüti ZH, Futur Naturprodukte, à Frutigen BE).
"Les gens doutent que le marché puisse couvrir leurs besoins"
Stephan JAUN, AuteurMirjam Hauser a réalisé une étude "Consumer Value Monitor Food" permettant d'analyser l'attitude des consommateurs à l'égard du secteur agroalimentaire. Un entretien avec elle permet de revenir sur plusieurs des résultats de son enquête (100 consommateurs interrogés) : comment, selon le consommateur, ce qui est « bon » à manger (bio, régional et saisonnier) peut être mis à disposition de chacun ; question de la transparence des prix et du contenu réel du produit ; importance du prix dans le marketing depuis l'arrivée des discounters allemands sur le marché suisse et interrogations concernant les prix ; réactions de l'industrie et du commerce aux résultats de l'étude (question de l'authenticité, vente de produits locaux et de saison, retour de petits magasins de quartier avec un assortiment axé sur la durabilité, concurrence et commerces bio) ; subdivision, par l'étude, de l'alimentation en deux axes "Love Food" et "Right Food" qui ont, chacun, deux directions (l'un concerne le temps à investir, l'autre relie l'action rationnelle et l'action intuitive) ; besoin pour le consommateur de participer plus à la fabrication (formules coopératives, variantes virtuelles comme « le verdure del mio orto » en Italie, le jeu « Farmville » sur Facebook et intérêt, pour l'agriculture, d'exploiter ce potentiel où les gens se confronteraient à la production alimentaire). Un encart est réservé aux tendances et potentiels dans la transformation bio (dans le cadre du congrès annuel de la transformation bio).
Ici et maintenant : Rendre les fermes bio encore plus durables : Comment développer durablement votre entreprise ; "Une aide pour la branche" ; La durabilité dans l'alimentation
Stephan JAUN, Auteur ; Karin NOWACK, AuteurLe développement durable, défini de plusieurs manières différentes, a un dénominateur commun : « Nous voulons gérer de manière à ce que nos ressources vitales soient disponibles sans restrictions pour les générations futures ». L'évaluation de cette question comprend le plus souvent l'écologie, l'économie et le social et les systèmes d'évaluation comprennent jusqu'à deux cents indicateurs. Le secteur bio doit pouvoir y répondre. Bio Suisse a mis en ligne, sur www.bio-suisse.ch, un catalogue de critères qui permet aux producteurs et aux preneurs de licences d'évaluer eux-mêmes la durabilité de leur entreprise et d'identifier les éventuels points faibles et les potentiels d'amélioration. Le catalogue est aussi une vue d'ensemble des activités de Bio Suisse. Bio actualités a rencontré Nathalie Stampfli, responsable du projet de Bio Suisse, pour savoir ce que le thème du développement durable représente pour le Bourgeon : respect du sol pour le maintien de sa fertilité et la stabilité de ses rendements, protection de la diversité de la vie... En tant que cuisinier ou consommateur, chacun peut aussi contribuer à une alimentation durable en suivant certaines règles : préférer les aliments végétaux ; les denrées alimentaires biologiques ; du pays, de la région et de saison… ; la viande en provenance d'élevages de qualité ; peu de poisson, et le cas échéant, soit du poisson avec le label MSC (pêche durable), soit du poisson bio…
"Nous devons développer le bio en direction de la durabilité"
Stephan JAUN, AuteurL'agriculture biologique suisse est championne du monde pour l'écologie, affirme Urs Niggli, le directeur du FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), en Suisse, qui pense qu'elle recèle par contre encore un potentiel de développement pour l'aspect social de la durabilité. En Suisse, la combinaison de la loi sur la protection de l'environnement, des exigences pour les paiements directs, de la mentalité suisse et des directives suisses pour l'agriculture biologique a mené à une plus grande durabilité écologique (biodiversité ou protection du sol). Urs Niggli présente les atouts de l'agriculture biologique suisse en matière de durabilité et certaines failles de la règlementation européenne. Cependant, en Suisse, il reste des choses à améliorer comme la consommation d'énergie… Urs Niggli pense également que l'agriculture biologique va toujours plus tenir compte des aspects sociaux - aussi en Suisse. Côté recherche, le FiBL va maintenant se pencher sur les cycles car la pénurie mondiale des ressources va s'aggraver rapidement (recherche notamment sur les mouches hermetia, qui transforment les déchets alimentaires en protéine fourragère pour les non-ruminants). En outre, Urs Niggli estime que la discussion sur les cahiers des charges bio suisses va devoir être relancée et que le label Bourgeon doit être exigeant aussi dans les processus de transformation.
A réussi grâce aux œufs bio
Stephan JAUN, AuteurLa société Hosberg a passé en 15 ans du "simple" domaine agricole à la transformation et au commerce international des œufs. Esther et Alfred Reinhard se sont installés, il y a une quinzaine d'années, en Suisse, sur une petite ferme bio, sur laquelle ils ont développé un atelier d'emballage d'œufs. Aujourd'hui, l'œuf est un produit phare du marché bio et le couple est devenu, avec sa société Hosberg AG, le numéro un du marché suisse de l'œuf bio. Alfred Reinhard présente son entreprise familiale, qui emploie 55 personnes. Au-delà du marché des œufs, Alfred Reinhard permet aussi aux éleveurs sous contrat avec Hosberg AG de valoriser leurs poules de réforme via un abattoir allemand.
"Un professionnel m'a montré ce que je pouvais faire en plus"
Stephan JAUN, AuteurLukas Studer produit des plantes aromatiques. Sa ferme Bourgeon, située à Attiswil BE (Suisse), compte plus d'une trentaine de sortes de plantes aromatiques et à graines. Il cherche d'autres variétés et fait aussi de l'engraissement de bovins au pâturage. Au fil des années, M. Studer a transformé sa ferme en une petite entreprise qui occupe, de mi-mars à fin octobre, neuf employés... Par ailleurs, ce producteur Bourgeon fait pousser des buissons, des haies et des arbres fruitiers haute-tige. Des abris pour les abeilles sauvages offrent aussi protection à de petits animaux. M. Studer, convaincu qu'il y avait encore beaucoup de potentiel inexploité sur sa ferme, a été conduit, du fait de sa recherche sur la biodiversité, au Programme d'encouragement de la biodiversité financé par la Coop et lancé récemment par Bio Suisse, le FiBL et l'Association Suisse pour la Protection des Oiseaux ASPO/BirdLife Suisse. Véronique Chevillat, conseillère en biodiversité du FiBL, a recensé sur place les possibilités d'amélioration comme la revalorisation du verger haute-tige pour en améliorer la qualité écologique : suspension de nichoirs, disposition d'un tas de branches, prairie extensive. Ce que Lukas Studer a pu reproduire sur d'autres surfaces de son domaine peut être, comme il le précise, plus difficile pour ceux cultivant uniquement des terres fertiles...
Races à deux fins : Meilleur bilan climatique
Stephan JAUN, AuteurL'agriculture spécialisée s'est éloignée des races à deux fins qui fournissent à la fois du lait et de la viande. Après une évocation des raisons qui éloignent l'agriculture de cette visée, et de l'intérêt, à l'abattage, des races à deux fins, l'article revient sur la modélisation de systèmes montrant que les races à deux fins ont un meilleur bilan climatique : les vaches à deux fins (rendement laitier de 5 500 kg) nécessitent au total moins de bêtes pour produire la même quantité de viande et de lait que les systèmes avec vaches purement laitières (rendement laitier de 9 000 kg) et vaches mères (est présenté un tableau "Emissions de méthane et excrétions d'azote et de phosphore de différents systèmes de production de lait et de viande (modélisation faite en Bavière)". Par rapport au système de production « races laitières et vaches mères », l'article indique que le système « races à deux fins » émet moins de méthane… Cela apparaît comme une nouvelle contribution que les paysans bio peuvent fournir pour la protection du climat.
Séchage en grange et pont roulant pour maîtriser la qualité et les coûts
Stephan JAUN, AuteurCet article porte sur l'intérêt du séchage en grange, notamment en comparaison à l'ensilage (d'herbe). Il s'appuie en particulier sur une étude comparative entre deux groupes de cent fermes suisses, l'un recourant à l'ensilage et l'autre non. Parmi les avantages liés à l'ensilage, les professionnels parlent souvent d'intérêts économiques ou organisationnels, ou encore d'une diminution des risques météorologiques. L'étude montre que ces avantages ne sont pas si évidents que cela par rapport à des exploitations avec production sans ensilage, surtout s'il y a investissement pour le séchage en grange. La productivité du travail est comparable, avec 60 kg de lait par heure de travail pour les systèmes sans ensilage, contre 61 l avec ensilage. L'article est clôturé par le témoignage d'un agriculteur Bourgeon, suisse, qui a investi dans le séchage en grange.
Toujours plus de centrales sur les toits
Stephan JAUN, AuteurEn Suisse, l'agriculteur Bourgeon Franz Zürcker a investi dans une installation solaire de 39,4 kWc posée sur sa ferme bio (290 mètres carrés de cellules photovoltaïques) à Edlibach ZG, reliée au réseau. La famille Zürcher vend son électricité solaire aux services électriques de la ville de Zurich EWZ dont la bourse de l'électricité solaire regroupe la production de 250 installations pour la revendre à des privés et à des entreprises. L'article revient sur l'intérêt des Zürcher pour les énergies renouvelables, sur les installations réalisées par l'entreprise MBR Thurgau AG (Coopérative d'utilisation de machines et matériels agricoles de Thurgovie), ainsi que sur le financement des installations solaires, notamment par la Banque Alternative Suisse (BAS) d'Olten. Des encarts sont réservés à plusieurs aspects : l'énergie solaire et la rétribution au prix coûtant ; biomasse : les cosubstrats atteignent leurs limites ; informations et contacts.