Détail de l'auteur
Auteur Agnès CATHALA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (48)


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Un abattoir mobile pour les bovins
Agnès CATHALA, AuteurÉmilie Jeannin, éleveuse en Côte dOr, a vu son projet dabattoir mobile se concrétiser en septembre 2021. Cette agricultrice sest installée sur la ferme familiale. Avec son frère, elle élève 240 bovins allaitants en agriculture biologique. La ferme pratique la vente directe depuis 1996 et cherche la meilleure qualité de viande possible, à la fois dun point de vue gustatif, nutritionnel et environnemental. Emilie Jeannin sest très vite aperçue de limpact du stress sur la qualité de la viande, notamment lorsquelle conduisait ses animaux à labattoir. En 2016, elle découvre le principe de labattoir mobile, en Suède, et souhaite développer ce principe en France. Ce type dabattoir est composé de trois camions semi-remorques qui se déplacent de ferme en ferme. Emilie Jeannin a ainsi créé la SAS « Le Buf Ethique » avec plusieurs associés. Cette entreprise a pu acheter un abattoir mobile à une entreprise finlandaise spécialisée, non sans mal (ce projet a rencontré beaucoup dobstacles administratifs et financiers). La viande issue de cet abattoir est commercialisée sous le nom « Le Buf Éthique » auprès de bouchers, de restaurateurs, de collectivités locales, de la restauration collective, de magasins et directement auprès de consommateurs. Cette initiative permet ainsi non seulement déviter du stress aux animaux, mais aussi de réduire les intermédiaires.
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Le dossier du mois : Climat : Adapter les pratiques agricoles
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; INRAE, Auteur ; ET AL., AuteurSelon Jean-Marc Touzard, directeur de recherche à INRAE, « le changement climatique nest pas quune augmentation de la température et une modification de la pluviométrie : cest aussi et surtout une accentuation de la variabilité, de linstabilité et de lintensité des évènements extrêmes. Cest donc aussi une question de cumul et denchaînement de risques sur une année. ». En arboriculture et en viticulture, ladaptation des pratiques agricoles passe majoritairement par la question des variétés/cépages, lorganisation de lespace, laccès à leau et des aléas climatiques. Le conseil et laccompagnement professionnels sont également importants. Ce dossier est composé de trois articles. Le premier, dédié à la production fruitière, retranscrit une interview de Jean-Michel Legave, ancien directeur de recherche à INRAE. Ce dernier aborde les questions suivantes : Quels sont les effets du changement climatique sur la production fruitière ? Comment anticiper ces changements et quelles sont les possibilités dadaptation ? Le deuxième article porte sur la viticulture. Il sappuie sur les principaux enseignements du projet LACCAVE (clôturé en 2021) sur ladaptation de la viticulture au changement climatique. Le dernier article, basé sur le projet AP3C, est consacré à laccompagnement des agriculteurs en collectif pour faire face au changement climatique. Ce projet était animé par le Sidam (service interdépartemental pour l'animation du Massif Central) et avait pour objectif dobtenir des informations localisées (sur le Massif Central) permettant danalyser les impacts du changement climatique. En 2020, AP3C a travaillé sur une trame daccompagnement et a impliqué les BTS du Lycée des Vaseix (Limoges) dans cette démarche. Marine Leschiutta, chargée de mission Agro-Climat au Sidam, est interviewée à ce sujet.
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Echanger et partager ses résultats entre groupes de maraîchers ; Le Tour de Provence des collectifs maraîchers
Agnès CATHALA, AuteurLe Groupement régional des Civam de Provence-Alpes-Côte dAzur anime un programme déchanges de pratiques entre collectifs de maraîchers en transition agroécologique (AB, Groupe Dephy ). Il pilote le projet « Systèmes maraîchers agroécologiques en Méditerranée » (SMAEM), en lien avec la fédération régionale des Civam dOccitanie qui pilote une action similaire. Le projet SMAEM compte 3 objectifs : favoriser léchange entre collectifs de maraîchers engagés dans une démarche agroécologique, faire connaître ces collectifs et leurs résultats auprès des producteurs en zone méditerranéenne, et compléter un outil de diagnostic de durabilité adapté au maraîchage. Une brochure a été diffusée suite à un recensement conduit en 2020, en interrégional, sur les collectifs existants et leurs objectifs. Ainsi, 23 groupes de maraîchers ont été identifiés, travaillant sur trois grands thèmes : les pratiques agroécologiques, lévaluation de la durabilité et la coopération entre maraîchers. Des rencontres intergroupes ont été réalisées : un séminaire interrégional en distanciel en 2021 et une série de 4 journées de rencontre, « le Tour de Provence des collectifs Maraîchers », toutes organisées dans une exploitation et dans un département différents, au sein de la région PACA. Ces journées permettent de mettre en avant le collectif « local » et ses résultats. Organisées en invitant à chaque fois une classe de BPREA, ces journées permettent aussi de faire le lien avec lenseignement. Ces temps de partage, bien accueillis, ont été riches en échanges et les maraîchers en redemandent : un bon augure pour la suite du projet.
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Ferme de Merval : "Un système autonome et économe, avec l'humain au coeur du projet"
Agnès CATHALA, Auteur ; Bertrand CAILLY, AuteurBertrand Cailly a pris les rênes de l'exploitation du Lycée agricole du Pays de Bray, en Normandie, en 2017, alors que celle-ci finalisait sa période de conversion à l'agriculture biologique. Avec son équipe de neuf salariés, il a alors engagé de profonds changements dans le fonctionnement de la ferme, avec l'objectif, tout d'abord, de redresser la situation économique délicate dans laquelle se trouvait l'exploitation. Il a ainsi favorisé la diversification, une meilleure cohésion entre les ateliers et une forte recherche d'autonomie : outre le troupeau laitier dont 83 % du lait est transformé à la ferme, l'exploitation compte 12 hectares de pommiers (avec atelier de transformation) et 17 hectares en agro-arbo-api-foresterie, associant pommiers, arbres mellifères, céréales, ruches et pâturage. L'alimentation du troupeau est en tout herbe, le bois de taille est broyé et utilisé comme litière pour les vaches, le lactosérum est utilisé pour lutter contre les maladies cryptogamiques sur fruitiers... Autant d'exemples d'une transformation réussie, qui s'est de plus traduite par une augmentation des salaires et de bons résultats économiques.
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Agroforesterie : atouts et mise en uvre
Agnès CATHALA, AuteurLe 24 juin 2021, dans le cadre de son projet Osaé (Osez lagroécologie), lassociation Solagro a organisé un webinaire sur lagroforesterie qui s'intitulait : « Comment intégrer larbre au sein de son système ? ». Ce webinaire avait pour objectif de mettre en évidence les avantages de lagroforesterie et les points de vigilance à prendre en compte pour bien penser son projet dimplantation. Deux intervenants ont été invités à débattre sur ce sujet : Jack De Lozzo, un agriculteur bio gersois qui pratique lagroforesterie, depuis 2007 sur son exploitation en polyculture-élevage ; et Frédéric Coulon, chargé de projets Agroforesteries Paysage Agriculture à Solagro. Cet article reprend les différents points évoqués lors de ce webinaire : les multiples services agroécologiques de lagroforesterie (augmentation de la fertilité des sols, protection de la qualité de leau, amélioration de la biodiversité, protection des cultures et des animaux, atténuation et adaptation au changement climatique) ; les conditions à respecter pour produire correctement ; les différentes étapes pour mettre en place un projet dagroforesterie.
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L'ambroisie progresse en Occitanie
Agnès CATHALA, AuteurL'ambroisie est une adventice au pollen très allergisant. Cette plante se propage très vite car elle est dotée dune forte capacité de multiplication et de survie. Il est donc nécessaire de la gérer dès son apparition et dans la durée. En Occitanie, sa présence devient préoccupante. Un projet de lutte contre lambroisie, financé par lAgence Régionale de Santé, a même été lancé en 2018. Il est piloté par la FREDON Occitanie et lUnion régionale des Centres permanents dinitiatives pour lenvironnement (CPIE). Cet article retrace linterview dAnne-Marie Ducasse-Cournac, la coordinatrice de ce projet à la FREDON Occitanie. Durant cette interview, elle liste les principales cultures à travers lesquelles lambroisie arrive à se répandre et explique ce que peuvent faire les agriculteurs pour limiter lapparition et la propagation de cette plante. Un guide de 12 pages, intitulé « Les ambroisies : un problème agricole et de santé publique qui ne fait que commencer : pourquoi faire de la lutte contre les ambroisie une priorité ? », est dailleurs disponible gratuitement en ligne. Il apporte, entre autres, des éléments de reconnaissance précoce des plants dambroisie, ainsi que des informations sur des leviers de lutte efficaces en grandes cultures.
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Approches complémentaires en santé animale ; L'acupuncture et le reiki pour le troupeau
Loan Pascale JÉRÔME, Auteur ; Agnès CATHALA, AuteurFace au développement des formations et des échanges de pratiques sur des approches complémentaires et alternatives en santé animale (ex. acupuncture, phytothérapie, homéopathie ), des questions se posent sur la diffusion de connaissances "non stabilisées" et sur le respect de la réglementation. Dans ce contexte, avec lappui de Trame et à linitiative de la FRGeda de Bourgogne-Franche-Comté, a été lancé le projet ACSA (Approches Complémentaires en Santé Animale), basé sur un large partenariat. Ce projet qui vise à favoriser linterconnaissance et le partage de visions, à réaliser un état des lieux des formations, des études, ou à mettre en place des collectifs déchanges entre éleveurs. Des enquêtes, menées dans ce cadre, ont montré que le premier gain des éleveurs formés à ces méthodes alternatives était le développement de compétences dobservation, danticipation, avec une approche globale de lanimal. Il existe notamment des demandes pour des pratiques sans usage de substances comme lostéopathie, lacupuncture ou le Reiki (soin basé sur léchange dénergie). Ainsi, en 2020, Trame et la FRGeda de Bourgogne-Franche-Comté ont organisé des visio-conférences sur ces deux dernières pratiques avec, à chaque fois, la présentation de la méthode par un praticien, des témoignages déleveurs formés et une phase déchanges. Ces éleveurs ont ainsi témoigné sur les difficultés rencontrées vis-à-vis du regard des autres, sur leurs doutes, mais aussi surtout sur leur enthousiasme à développer leur "boîte à outils" pour intervenir auprès des animaux, avec comme finalité le bien-être de ces derniers et le leur.
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Le Bokashi pour valoriser les déchets alimentaires
Agnès CATHALA, AuteurStéphane Gatti est un agriculteur du Lot-et-Garonne, en conversion bio depuis 2019. En 2011, lorsquil sest lancé dans lagroforesterie, il a eu besoin de bois raméal fragmenté (BRF) pour le paillage de ses arbres et a rencontré des difficultés pour sapprovisionner. Il a alors impulsé la création de lassociation « Cultivons une terre vivante (CTV) », qui vise à faciliter lapprovisionnement, en circuit court, en déchets végétaux. Les déchets verts sont collectés auprès de collectivités, puis broyés et mis à disposition des adhérents de lassociation. Lassociation souhaite maintenant aller encore plus loin avec son projet Bokashine, en proposant aux collectivités de valoriser les déchets organiques de leurs cantines avec la technique Bokashi. Ce procédé japonais permet de produire un amendement à partir de déchets alimentaires, via un processus de fermentation anaérobie. Des conteneurs spéciaux de 120 L sont fournis aux cantines. Les déchets sont versés dans ces conteneurs grâce à des seaux et, pour chaque seau versé, une certaine dose de microorganismes efficients (EM), sous forme solide, est déposée. Les conteneurs pleins sont récupérés tous les mois, et transportés sur une ferme basée à proximité.
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Enseigner les systèmes alimentaires locaux et durables
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2018, la Bergerie nationale de Rambouillet pilote le projet EducLocalFOOD (2018-2021). Ce projet européen, financé par lagence Erasmus+, vise à professionnaliser et à accompagner les enseignants des lycées agricoles sur le thème des systèmes alimentaires locaux et durables. Lobjectif étant de développer des outils pédagogiques pour aider les formateurs à enseigner sur ce sujet. Il réunit quatre autres partenaires : lUniversité de Maribor (Slovénie), lUniversité de Lisbonne (Portugal), lUniversité des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche) et lObservatoire européen du paysage de lArc latin (Italie). Cet article retranscrit linterview de deux chargées de mission de la Bergerie nationale, Sarah Cohen (chargée du projet) et Marie-Laure Weber (référente coopération internationale). Elles apportent plus de précisions sur EducLocalFOOD et présentent quelques résultats.
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Médias sociaux et transition agro-éc@logique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Casdar Agor@gri (2019-2022), piloté par lActa, avait pour objectif doptimiser lutilisation des médias sociaux pour le déploiement de lagroécologie. En mars 2021, Agreenium et lActa ont organisé un webinaire pour restituer les premiers résultats de ce projet. Magali Prost, enseignante-chercheuse à lUniversité de Bretagne Occidentale, a tout dabord présenté les résultats dune enquête menée auprès de 112 agriculteurs, qui avait pour objectif de mieux appréhender le profil des utilisateurs des médias sociaux, de savoir comment ils les utilisent et pourquoi. Globalement, les agriculteurs utilisent plusieurs médias sociaux, notamment des groupes de discussions privées (Facebook, WhatsApp). Les informations recherchées sont diverses, aussi bien en matière de contenu (échanges sur le métier, échanges techniques, évènements à venir ), que sur la forme (écrits, photos, vidéos). Benoit Chorro a effectué un retour dexpérience sur le groupe WhatsApp quil animait au sein dune coopérative céréalière. Ce groupe réunissait 150 personnes sur la thématique de la réduction des pesticides. Pour lanimer, Benoit Chorro prenait régulièrement des photos et des vidéos lorsquil allait voir des fermes ou faire des tours de plaine, afin de partager des innovations, des réussites, échecs Brice Thollet (stagiaire) a analysé les données de cette conversation WhatsApp. Il a montré que, selon lapproche utilisée pour animer le groupe, il était possible de faire réagir un nombre plus ou moins important de personnes engagées dans la communauté.
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Le pouvoir dans les collectifs en circuits courts
Agnès CATHALA, AuteurMarius Chevallier et Julien Dellier, tous deux chercheurs à l'Université de Limoges, ont mené, en 2020, une étude sur les pouvoirs informels au sein des circuits courts et locaux agroalimentaires en Limousin. Ils ont ainsi pu constater, grâce à la rencontre avec 17 collectifs (associations de producteurs, magasins, coopératives, SARL ou SAS), que la démocratie était un axe fort du fonctionnement de ces structures. D'autres valeurs semblent également faire consensus, comme la transparence et la communication, malgré d'inévitables facteurs d'inégalités liés aux types de produits vendus par chacun (valeur ajoutée, rareté...), au travail (disponibilité, compétences) ou aux caractéristiques sociales (aisance, réseau...).
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Provence-Alpes-Côte dAzur : Les GIEE de la filière élevage
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2015, 53 groupements dintérêt économique et environnemental (GIEE) ont été labellisés dans la région Provence-Alpes-Côte dAzur. Quinze dentre eux portent sur lélevage. Ils concernent toutes les productions : bovins, porcins, ovins, caprins, volailles et équins. Le 11 décembre 2020, la Chambre régionale dagriculture a organisé, avec la Maison Régionale de lElevage (MRE) et la DRAAF, une matinée de présentation des résultats de ces GIEE. Deux dentre eux concernent plus spécifiquement lélevage biologique. Dans le Vaucluse, lassociation Agribio 84 porte un GIEE qui regroupe quatre éleveurs de volailles de chair et deux éleveurs de poules pondeuses. Ensemble, ils recherchent de nouvelles races, notamment des races mixtes produisant assez dufs et permettant déviter le broyage des poussins mâles. Un essai est mené sur la race « Poule noire traditionnelle ». Dans le Var, le GIEE « Vers une autonomie alimentaire territoriale et biologique des élevages de volailles de Provence Verte » est porté par le GIE Epi de Blé, qui regroupe des éleveurs de volailles et des céréaliers bio, et il est accompagné par AgribioVar. Lobjectif est que les céréaliers fournissent les éleveurs en grains et que ces derniers les transforment en aliments pour poules.
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Le renouvellement : Un enjeu pour les collectifs agricoles
Agnès CATHALA, AuteurDans le cadre du projet Casdar Co-Agil, quatre collectifs agricoles (CUMA ou groupes de développement agricole) ont été étudiés et enquêtés en régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bretagne. L'enjeu : identifier avec eux les nouveaux besoins de tels groupes et de leurs adhérents, ainsi que des pistes pour faciliter le renouvellement des générations au sein de la gouvernance de ces collectifs. Outre la difficulté à mobiliser les nouvelles générations, ces collectifs sont confrontés à des perceptions du métier et de l'engagement différentes d'une génération à l'autre. Les pistes d'actions qui ont pu être proposées à l'issue de ces travaux concernent la sensibilisation aux bénéfices du collectif, l'interconnaissance des besoins, la création ou le maintien de lieux de convivialité, la communication sur l'intérêt de l'engagement et les missions des responsables, ou encore l'accompagnement à la mise en place du salariat.
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Travaux et Innovations Hors-série juin 2021 : Collectifs en transition agroécologique : 30 outils d'animation
Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; Elsa EBRARD, Auteur ; ET AL., AuteurGIEE, groupes 30 000, groupes DEPHY Fermes..., le projet agroécologique dans lequel le monde agricole est engagé a remis le collectif de travail entre agriculteurs au cur de lactualité, et les formes de collectifs se sont diversifiées. Aujourdhui, plusieurs caractéristiques propres à la transition agroécologique et aux dynamiques de changement impactent la façon danimer les groupes dagriculteurs. Cette situation conduit les animateurs à adopter une posture daccompagnateur bien différente de celle de lexpert ou du conseiller technique. Savoir poser le cadre de la coopération, favoriser linterconnaissance, définir un objectif commun, faciliter la production dintelligence collective, dynamiser les réunions, favoriser lautonomie du groupe, etc., figurent parmi les compétences de laccompagnateur de collectifs. Pour faciliter la professionnalisation des acteurs du développement agricole, ce hors-série de Travaux & Innovations propose une trentaine de méthodes et doutils danimation. Chaque article présente un objectif à atteindre vis-à-vis du collectif accompagné et une compétence à maîtriser pour lanimateur, avec : Une rubrique « Analyse » sur les enjeux liés à cette compétence dans le contexte de laccompagnement de ces collectifs en transition agroécologique ; La description de plusieurs « Méthodes » danimation sélectionnées pour leur efficacité et leur simplicité dusage ; Un encadré « Pour en savoir plus » qui renvoie à des articles plus détaillés de Travaux-et-Innovations pour approfondir et diversifier encore plus les méthodes danimation.
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Une conserverie mobile et solidaire
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, trois maisons de quartier, situées à Romans-sur-Isère (Drôme), ont mis en place une conserverie mobile afin de sensibiliser les habitants (en particulier ceux en situation de précarité) à léconomie locale et de les inciter à adopter une alimentation saine et locale, en transformant des fruits et légumes bio disqualifiés ou en surplus. Cette conserverie est installée dans un camion laboratoire qui comporte un atelier de nettoyage, un poste de transformation, avec un autoclave. Les recettes sont choisies en fonction des saisons et un animateur de la maison de quartier, ainsi quun cuisinier sont présents pour accompagner les habitants dans la transformation des produits. Diverses structures font appel à cette conserverie mobile pour des animations : une école, une mairie, un ESAT, une association Ce projet a vu le jour grâce à des subventions du programme européen Leader. Pour faire face à la diminution des subventions, une participation financière est maintenant demandée aux structures qui sollicitent la conserverie mobile et il est envisagé de réaliser du travail à façon pour les agriculteurs, mais le camion ne peut traiter que de petits volumes.