Cette étude, menée par la station de recherche suisse ART, avait pour but d'évaluer l'impact du bruit et des vibrations lors de la traite sur le bien-être animal et humain. Trois modalités ont été comparées aux conditions initiales (70 dBA pour le bruit et 0 m/s² pour les vibrations) : 80 dBA, 0,5 m/s², et une combinaison de ces deux valeurs. Le bruit et les vibrations ont été créés de manière artificielle. Le stress des animaux, évalué grâce à des observations comportementales, n'a pas montré de différence significative entre les modalités. Une étude préalable de Nosal et al. avait montré, quant à elle, une augmentation du stress et du taux de cellules quand le bruit et les vibrations produits par la machine à traire augmentaient. La présente étude permet donc de supposer que les problèmes relevés alors étaient liés à la cause du bruit et des vibrations au niveau de la machine à traire, et non pas au bruit et aux vibrations en eux-mêmes. Concernant les trayeurs, s'ils n'ont pas particulièrement ressenti les vibrations, ils ont trouvé le bruit de 80 dBA particulièrement gênant, et nuisible à leur qualité de travail.