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Auteur Séverine CHASTAING |
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L'amandier en bio : Pourquoi pas dans le Sud-Ouest ?
Séverine CHASTAING, AuteurLes amandes sont une production de niche en France : 5 000 ha, dont 295 en bio. Outre la sensibilité de lamandier aux conditions climatiques (gel et luminosité), il présente, comme tous les arbres de fruits à noyau, une sensibilité face aux maladies cryptogamiques qui sont difficiles à maîtriser en bio. Cet article présente les principaux éléments à connaître pour conduire un verger damandiers bio. Il commence par apporter des données chiffrées sur la production française et sur les importations. Il décrit ensuite les conditions pédoclimatiques dans lesquelles cet arbre peut être implanté (température, lumière, type de sol). La conduite du verger (en gobelet, 250 à 300 arbres/ha) est également détaillée, ainsi que la formation des amandiers (4 à 6 charpentières). Le choix variétal est également évoqué à laide de deux tableaux : lun présente les caractéristiques de quatre variétés de porte-greffes et lautre celles de six variétés damandes à greffer. Les maladies (monilia fleur et rameau, fusicoccum) et les ravageurs (guêpe de lamande, carpocapse des prunes, tordeuse orientale du pêcher, puceron) sont également évoqués, ainsi que les moyens de lutte utilisables en bio. Les investissements pour le matériel nécessaire à la récolte et au séchage sont également évoqués.
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Apiculture : Guide de conversion en agriculture biologique en Aquitaine
Ce document a été réalisé par les Chambres d'Agriculture d'Aquitaine avec la participation de l'ADAAQ (Association de Développement de l'Apiculture en Aquitaine). Ce guide est destiné aux apiculteurs et porteurs de projets à l'installation. Il résume les principales dispositions réglementaires liées à la certification biologique, les itinéraires techniques, les produits autorisés et les démarches administratives spécifiques à la production apicole. Des annexes indiquent les fournisseurs opérant en Aquitaine, ainsi que les principales plantes mellifères et leurs qualités comparées pour les productions de nectar, miellat, pollen et propolis.
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Ardèche/Haute-Loire : Les petits fruits rouges à lhonneur
Séverine CHASTAING, Auteur ; Myriam CARMENTRAN DELIAS, Auteur ; Karine BARRIERE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agents des Chambres dagriculture de Nouvelle-Aquitaine sont allés visiter trois exploitations produisant des petits fruits bio, en Ardèche et en Haute-Loire. Leur objectif était dacquérir plus de connaissances sur les itinéraires techniques mis en uvre par ces producteurs aguerris. Christophe Frances est installé depuis 1989. Il élève des bovins et produit des petits fruits sur 2,5 ha, dont 1,2 ha de framboises, fraises et myrtilles (les itinéraires techniques quil applique à ces trois productions sont présentés). Valérie Courbon est installée depuis 2012. Elle loue 6,5 ha de terre sur lesquels elle cultive 1,9 ha de petits fruits : framboises, myrtilles, cassis, groseilles (litinéraire technique des myrtilles et celui des cassis sont donnés). Enfin, Christophe Hemar sest installé en ovin et en petits fruits (framboises) en 1996. Il a arrêté lélevage en 2003 et cultive actuellement 5 ha darbres fruitiers, 6 ha de châtaigniers (avec un atelier de transformation) et 0,58 ha de framboisiers. Litinéraire technique des framboises est précisé et des informations sont apportées sur le GIE des Monts du Velay (Christophe Hemar commercialise la totalité de ses petits fruits via ce Groupement dIntérêt Économique).
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Conduite du châtaignier en agriculture biologique dans le sud-ouest
Ce travail de synthèse des connaissances actuelles sur la production en agriculture biologique du châtaignier a été réalisé par les Chambres dagriculture dAquitaine en partenariat avec Invenio, centre de recherche et d'expérimentation de la filière fruits et légumes d'Aquitaine. Production typique du Périgord et de son pourtour, la culture de la châtaigne nécessite information et technicité pour être menée à bien en agriculture bio. La demande progresse régulièrement et la filière châtaigne bio se développe également avec plusieurs entreprises qui valorisent ce produit. Ce document propose tout dabord les chiffres clés de la filière bio dans le Sud-Ouest, puis aborde : la conversion en bio dun verger, la conduite du châtaignier en AB, le choix des variétés et des porte-greffes, les maladies et les ravageurs Un portrait dagriculteurs bio présente une complémentarité poulets et châtaigniers.
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ESCA et BDA, quelle gestion en bio des maladies du bois ?
Christine RIVES, Auteur ; Séverine CHASTAING, AuteurL'ESCA et le BDA sont deux maladies complexes de dépérissement du bois, associées à différents champignons et liées à une multitude de facteurs. L'article décrit les symptômes et les conséquences de ces deux maladies : dessèchement lent du cep, avec coloration internervaire et en général, retard de maturation ou flétrissement des baies ou encore dessèchement très rapide du cep. Les facteurs de contamination et de développement (plaies de taille, ceps malades ou morts, rapport C/N déséquilibré ), ainsi que les moyens de lutte prophylactiques possibles (porte-greffe vigoureux, apports d'azote raisonnés, taille en période sèche, grosses plaies à éviter ) sont également décrits.
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Fertilisation organique en verger bio : Les paramètres à connaître
Séverine CHASTAING, AuteurRaisonner sa fertilisation organique demande dintégrer un grand nombre de paramètres. Cet article pose les grands principes de la fertilisation organique en verger bio. Il convient dabord destimer les besoins des arbres fruitiers (liés à la croissance de larbre et aux exportations de fruits produits). Ensuite, il faut réfléchir son apport de fertilisants (principalement des engrais de ferme) en fonction du type dengrais organique (teneur variable en N, P2O2 et K2O) et de son coefficient déquivalence (Keq permettant détablir la fraction dN, P2O2, K2O potentiellement disponibles pour la plante). Les propos sont illustrés de tableaux de valeurs et de schémas explicatifs et sont accompagnés dun exemple concret de raisonnement des apports en verger de pommiers bio.
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Guide technique : Conduite du Pommier pommes à couteau et pommes transfo en agriculture biologique dans le sud-ouest
Sébastien CAVAIGNAC, Auteur ; Séverine CHASTAING, Auteur ; Magali COLOMBET, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2017Le développement des surfaces en agriculture biologique a relancé la sélection dun matériel végétal adapté aux conditions de production en agrobiologie. Le triptyque sol/porte-greffe/variété est déterminant en bio, et ce, notamment si lon soriente vers un verger dédié à la pomme bio pour la transformation. Le porte-greffe permet de gérer en particulier la vigueur de larbre, ce qui est essentiel en bio. Compte-tenu de la fertilisation organique, il ne faudra pas un porte-greffe trop faible sauf dans des cas très spécifiques de sol poussant ou de stratégies de fertilisation très soutenues. Le choix dune variété repose sur plusieurs critères : ladaptation au marché et au mode de commercialisation choisi, le système de verger envisagé, la régularité de production, la sensibilité aux ravageurs et aux maladies et, enfin, le potentiel de conservation. Deux éléments paraissent déterminants dans la réussite de la culture du pommier en agriculture biologique : le niveau de sensibilité de la variété vis-à-vis de la tavelure et du puceron cendré. Tout au long du guide, sont présentés des tableaux de synthèse reprenant les informations issues des observations réalisées sur lantenne d'Invenio à Prayssas (47), auprès de différents organismes régionaux français, ou européens, et complétées par les observations d'arboriculteurs en AB et de techniciens spécialisés. Au sommaire : - Le matériel végétal ; - Conversion, plantation, surgreffage ; - La nutrition organique ; - L'entretien de la ligne de plantation ; - Maîtrise de la charge ; - Gestion du carpocapse et autres tordeuses ; - Gestion des pucerons ; - Ravageurs secondaires : anthonome, hoplocampe, tigre du poirier ; - Gestion des maladies cryptogamiques ; - Les maladies de conservation ; - Modèle de verger pour de la pomme dédiée à la transformation ; - Marchés et filières en AB.
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Guide technique : Conduite du vignoble en agriculture biologique en région ALPC
Séverine CHASTAING, Auteur ; François BALLOUHEY, Auteur ; Stéphane BECQUET, Auteur ; ET AL., Auteur | LIMOGES CEDEX 2 (Boulevard des Arcades, 87 060) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AQUITAINE LIMOUSIN POITOU-CHARENTES | 2016Ce guide a été réalisé par les Chambres d'agriculture d'Aquitaine avec la participation du Syndicat des vignerons bio d'Aquitaine. Il présente la viticulture bio de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, puis fait un point sur la réglementation de lAB, la période de conversion et les démarches de certification. Il aborde ensuite les points clés de la conduite du vignoble en bio, concernant la gestion des sols, de lenherbement, de la protection du vignoble Une liste de quelques points de vigilance permet dattirer lattention sur les conséquences que peut avoir la conversion sur lexploitation, notamment en termes dorganisation, de temps de travail, etc.
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Hoplocampes en vergers de pruniers dEnte : Une recrudescence prévisible
Maud DELAVAUD, Auteur ; Séverine CHASTAING, Auteur ; Rémi MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurAujourd'hui, avec les changements de règlementation, plus aucun produit ne permet de réguler lhoplocampe, ni en conventionnel, ni en bio (où c'était déjà le cas avant). Suite à laugmentation des attaques, le service verger du BIP (Bureau Interprofessionnel du Pruneau) a mené des enquêtes en 2018 et 2019 auprès des producteurs de prunes dEnte pour quantifier cette progression. Le nombre de réponses a doublé entre 2018 et 2019, signe de laugmentation des problèmes. Les résultats montrent bel et bien une recrudescence des hoplocampes, non seulement en termes de fréquence (part des surfaces touchées), mais également en termes dincidence économique (pourcentage de dégâts). Ils révèlent également que les producteurs bio sont les plus touchés. Le cycle de développement de ce ravageur est présenté, ainsi que les méthodes de lutte utilisables en bio : mesures prophylactiques (travail du sol) et moyens de lutte curatifs (piégeage).
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Maïs bio : Limpact de la fertilisation azotée sur les rendements
Aude CARRERA, Auteur ; Bertrand DUCELLIER, Auteur ; Séverine CHASTAING, Auteur ; ET AL., AuteurArvalis - Institut du Végétal, en partenariat avec les Chambres dAgriculture de Dordogne et du Lot-et-Garonne, a mis en place un essai fertilisation sur maïs bio. Lobjectif est de tester différentes modalités de fertilisation et den apprécier limpact sur les rendements. Pour cela, trois produits ont été testés (Kerazote 10-2-2 ; Diamic 10-4-0 ; bouchons de luzerne) suivant 13 modalités (variation des quantités apportées et des périodes dapplication) et une modalité témoin. Le dispositif expérimental est constitué de blocs randomisés avec quatre répétitions. La parcelle est conduite en AB depuis 2009 et avait pour précédent des haricots secs suivis dun couvert de féverole (elle détenait donc un reliquat azoté important au semis de 70 unités). Le suivi de lessai a été assuré via des pesées de maïs et par des mesures de quantités dazote absorbées au stade floraison et avant récolte. Les rendements moyens obtenus pour les différentes modalités oscillent entre 56,17 et 73,71 qx/ha. Chaque modalité présente une forte variabilité, ce qui ne permet pas de déceler des différences significatives, mais seulement de dégager certaines tendances : lapport de fertilisant a permis de gagner en rendement (+ 17 qx) et lengrais bio 10-4-0, surtout sil est fractionné, paraît donner de meilleurs rendements que le Kerazote. Le rendement des maïs témoins (57.53 qx/ha) met en valeur lintérêt des légumineuses dans une rotation.
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Pollinisation : Le vrai du faux, entre mythe et réalité
Séverine CHASTAING, AuteurEn arboriculture bio, tout comme en conventionnel, la récolte est en partie assurée par une bonne pollinisation. Le pollen nest pas mobile et, mise à part lautopollinisation passive chez certaines espèces, ses vecteurs sont le vent et les insectes pollinisateurs. Outre labeille domestique, la pollinisation peut être assurée par les abeilles sauvages, les hyménoptères, les coléoptères, les diptères et les lépidoptères. Chaque espèce est plus ou moins spécifique de certains types de fleurs. Labeille domestique est une grande généraliste, tout comme le bourdon terrestre, qui arrive en plus à butiner des fleurs spécifiques grâce à sa longue trompe. Les abeilles sauvages sont plus spécialistes (ex : le genre Osmia préfère les rosacées fruitières et les crucifères). Toutes ces espèces iront prioritairement sur les fleurs les plus disponibles et les plus appétentes pour elles, ce qui nest pas toujours le cas des fleurs des espèces fruitières. Il est possible de mettre des ruches dans un verger, à condition que les ressources soient disponibles toute lannée pour les abeilles, que larboriculteur utilise des produits avec la mention abeille et éviter la pause de filets paragrêle. Il est également possible dintroduire des abeilles solitaires de type Osmia. Une page de larticle est réservée aux abeilles sauvages présentes dans le Lot-et-Garonne. Un dispositif de nichoirs a été mis en place dans diverses parcelles afin de pouvoir caractériser les abeilles via lobservation de leur opercule. Les principaux résultats obtenus sont présentés.
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La pomme cultive le bio dans le Sud-Ouest
Séverine CHASTAING, Auteur ; Nathalie RIVIERE, Auteur ; Didier POUZOULET, AuteurEn Aquitaine, les surfaces en arboriculture fruitière converties en agriculture biologique évoluent lentement. La production de pommes bio ne concerne que 200 ha. L'un des freins techniques est le choix de la variété. Le contexte économique favorable au développement de l'agriculture biologique (demande, objectifs du Grenelle de l'environnement) a relancé la sélection de matériel végétal adapté aux conditions de production en agrobiologie. Cet article présente les caractéristiques de 14 variétés (Corail Pinova, Dalinip, Dalirène, Dalinette...) qui ont un intérêt du point de vue technique pour la culture biologique du pommier dans le Sud-Ouest (faible sensibilité ou résistance à la tavelure, à l'oïdium, au puceron).
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La segmentation du marché des vins bio
Daniel NOEL, Auteur ; Séverine CHASTAING, AuteurEn 2008, le nombre d'exploitations en viticulture bio a augmenté de 20,7%, soit une progression de 25,5% des surfaces. Face à cette progression, il est intéressant de se pencher sur les spécificités du marché des vins bio. Cet article présente les résultats d'une étude conduite par l'INRA SAD APT Paris et l'Université de Toulouse le Mirail et intitulée : « La viticulture biologique : de la recherche d'un monde nouveau au renouvellement du goût du terroir ». Elle distingue trois types de producteurs bio moteurs de la qualité environnementale des vins : le bio pionnier, le bio label, le vigneron de terroir. Le premier se caractérise par une approche militante, une commercialisation de niche via des réseaux de confiance tels que foires, salons et marchés bio. Le deuxième est apparu avec le label AB et le premier règlement européen de 1991 et a bénéficié des aides à la conversion. Il a également profité de la forte demande de vins bio à l'export, qui a contribué à allonger les réseaux de distribution. Le troisième utilise des techniques bio au niveau de la viticulture et de la vinification afin d'obtenir une qualité de terroir. Parallèlement à cette catégorisation des producteurs, une typologie des consommateurs a été établie : l'introverti impulsif qui achète des produits connus et sûrs, l'extraverti impulsif sensible aux effets de mode, l'introverti stable, lui, est fidèle à ses fournisseurs, et enfin, l'extraverti stable qui achète toujours les mêmes vins. En conclusion, les vignerons bio doivent mettre en place des stratégies commerciales plus offensives afin de fidéliser leur clientèle.
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Le soufre poudre, oui mais ?
Séverine CHASTAING, AuteurDans le cadre d'une réflexion sur les modalités de réduction des doses de soufre en poudrage, l'ITAB a mené une consultation nationale sur l'utilisation de ce produit, utilisé en AB notamment pour la lutte contre l'oïdium et l'excoriose. Cet article rapporte les principaux résultats de cette consultation : formes de soufre poudre utilisées, avantages et inconvénients. Ils permettent de conclure sur la possibilité de réduire les doses de soufre poudre habituellement utilisées et sur la nécessité de mener des essais pour un usage plus efficient.
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Synthèse 2019 : Suivi des adventices en agriculture biologique dans nos systèmes grandes cultures
Lobjectif du suivi réalisé est d'observer lévolution de la flore adventice dans le temps pour différents itinéraires techniques en grandes cultures biologiques. Les parcelles sélectionnées sont suivies, à léchelle dune rotation, pour mesurer, année après année, lévolution du salissement. Une moyenne de 2 parcelles a été retenue par agriculteur. Par rapport au panel 2018 (5 agriculteurs AB), deux agriculteurs en conversion depuis 2018 ont été ajoutés dans le panel 2019. Sur ce panel de 7 agriculteurs, 3 sont en terres argilo-calcaires, 3 en terres de vallées (Dropt et Garonne) et 1 en limons argileux. 3 relevés ont été effectués. Ce document présente les résultats du suivi de l'itinéraire technique sur chacune des parcelles, en proposant, à chaque fois, des éléments de discussion pour l'analyse des résultats.