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Auteur Vincent BELLET |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Coût de production en élevage ovin viande bio : Résultats 2018 en circuit long
Les résultats technico-économiques 2018 de 44 élevages ovins viande biologiques ont été centralisés dans la base Diapason. La moitié des résultats de ces élevages a servi à réaliser une analyse portant sur les coûts de production des élevages en circuit long. Cette fiche en présente les principaux résultats : après avoir détaillé la diversité des systèmes de production analysés, elle apporte des références chiffrées en matière de rémunération des éleveurs, de productivité, de coûts de production et de charges. Ces références sont également comparées aux références moyennes des élevages ovins viande conventionnels (en circuit long). Cette analyse révèle un surcoût de production de 6 /kgc en bio par rapport au conventionnel. La rémunération permise du travail des exploitants est du même niveau quen conventionnel, 1,2 SMIC, pour une productivité du travail inférieure de 40%. Sur le plan technique, cette analyse met en avant une moindre intensification de la conduite des animaux et des surfaces en AB, ce qui permet aux élevages bio de minorer leurs coûts liés à lalimentation et aux intrants sur les surfaces agricoles. Cependant, la moindre productivité se traduit également par une plus faible dilution des charges de structure ou de rémunération des facteurs de production (travail, foncier et capital). Ces références permettent de fournir une première base de comparaison pour le projet Casdar ReVABio (2020-2023), axé sur le surcoût de production des itinéraires techniques permettant détaler la production dagneaux biologiques, et dalimenter les réflexions de la Commission Bio dInterBev. Elles ont été acquises grâce à INOSYS - Réseaux d'élevage et au collectif BioRéférences.
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Dossier : Des repères pour une meilleure rémunération du travail
Vincent BELLET, Auteur ; Sabine DELMOTTE, Auteur ; Carole JOUSSEINS, Auteur ; ET AL., AuteurPour que les ateliers ovins viande rémunèrent correctement le travail des éleveurs, il faut que leurs coûts de production soient maîtrisés. Dans lobjectif détablir des repères techniques et économiques à léchelle nationale, les coûts de production des fermes de référence du dispositif Inosys-Réseaux délevage (observatoire commun aux Chambres dagriculture et à lInstitut de lélevage) ont été analysés. Pour cela, les exploitations ovines ont été classées en quatre grands groupes : pastoraux (fermes pour lesquelles les parcours jouent un rôle primordial dans lalimentation des ovins) ; herbagers des zones pastorales ou de montagne (fermes pour lesquelles les parcours sont absents ou minoritaires, avec un chargement inférieur à 1,4 UGB/ha de surface fourragère) ; herbagers des zones herbagères ou de plaines (fermes avec un chargement inférieur à 1,4 UGB/ha de surface fourragère) ; fourragers (fermes avec un chargement supérieur à 1,4 UGB/ha de surface fourragère). Ce dossier apporte des références technico-économiques pour chacun de ces groupes en détaillant leurs coûts de production et leurs produits.
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Double enjeu dans les systèmes ovins biologiques : renforcer l'autonomie alimentaire et créer de la valeur ajoutée au sein de la filière (AgneauxBio)
Catherine EXPERTON, Auteur ; Vincent BELLET, Auteur ; Armelle GAC, Auteur ; ET AL., AuteurLes premières références nationales en production ovine biologique ont pu être établies via le projet Casdar « AgneauxBio, Développement concerté et durable de la production dagneaux biologiques ». Un observatoire national des productions ovines a alors été mis en place. Ce document offre une analyse de la diversité des systèmes et des pratiques des élevages ovins bio (alimentation, reproduction, répartition du travail), ainsi que de leurs impacts environnementaux. Malgré une grande hétérogénéité, les résultats montrent que la maîtrise des intrants et la bonne valorisation de lherbe sont les deux principaux leviers pour obtenir de bons résultats économiques. Une meilleure valorisation du prix est également à envisager pour que les élevages soient en adéquation avec leurs coûts de production. Dun point de vue environnemental, lélevage ovin bio a également des atouts à faire valoir en matière de biodiversité, de stockage de carbone et d'entretien des paysages ; ce qui présente un avantage pour le développement de la filière. En effet, même si la productivité dun troupeau bio est réduite par rapport aux conventionnels, son impact environnemental reste plus faible et ses contributions positives sont plus importantes. Toutefois, une concertation des différents acteurs de cette filière reste indispensable au développement de celle-ci.
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Le dossier du mois : Anne Le Brigant : Elle élève ses moutons guidée par lexpérience déleveurs bio et non bio ; Agneaux Bio : Une production en quête de références
Antoine BESNARD, Auteur ; Vincent BELLET, AuteurAnne Le Brigant, éleveuse bretonne qui sest installée en ovins viande bio en 2015, a dû faire face à un manque de références technico-économiques en ovins biologiques. Cela la gênée dans son projet (difficulté accrue à se projeter), même si elle a pu, et peut encore, sappuyer sur dautres éleveurs, bio ou non. En plus de lexpérience de ces derniers, elle lit beaucoup ou fait de nombreuses recherches sur Internet. Le projet CasDar « Agneaux Bio Développement concerté et durable de la production dagneaux biologiques » a travaillé à répondre à ce manque, notamment en constituant un réseau délevages sur dix régions en production allaitante (Lorraine, Centre, Auvergne, Limousin, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, PACA) et deux bassins laitiers (Roquefort et Pyrénées Atlantiques). Les références issues de ce réseau portent sur les résultats techniques, socio-économiques et environnementaux (ces derniers non présentés dans l'article). Les résultats ont été exposés en septembre dernier au salon La terre est notre métier. En premier lieu, il existe une forte variabilité (entre territoires, entre systèmes et entre systèmes comparables). Cependant, globalement, on peut noter des performances techniques et économiques légèrement moindres en ovins allaitants biologiques quen conventionnel, mais un temps disponible semblant plus élevé. En ovins lait, les résultats technico-économiques sont plus en faveur de la bio.
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Cahier technique "Produire des Agneaux en AB" en 9 fiches complémentaires
Claire TOURET, Auteur ; Vincent BELLET, Auteur ; Gabriel LAIGNEL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En vue de conforter les conversions, les installations et le développement des exploitations en agrobiologie, un projet de recherche action (Casdar) multi-partenariale, coordonné par l'ITAB, le Projet Casdar AgneauxBio, vise à acquérir des références concertées et durables sur l'ensemble de la filière d'agneaux biologiques. Dans ce cadre, un Cahier Technique "Produire des Agneaux en AB" a été réalisé en 9 fiches complémentaires (2 de ces fiches étant en cours de rédaction) : Fiche 1 - Principes et cahier des charges de l'élevage biologique ; Fiche 2 - Les systèmes de production ovins viandes ; Fiche 3 - Optimiser l'autonomie alimentaire est essentiel ; Fiche 4 - Méthode de gestion de la reproduction / désaisonnement ; Fiche 5 - Gérer le parasitisme en ovin bio : toujours le même challenge (en cours) ; Fiche 6 - Les coûts de production en ovins viande biologiques ; Fiche 7 - La vente directe d'agneaux en agriculture biologique ; Fiche 8 - État des lieux de la filière ovins bio ; Fiche 9 - Impact environnemental et services rendus (en cours).
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Les BioThémas : Outils, références et témoignages : Ovins et monogastriques bio ; Conception de prairies
Vincent BELLET, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; Tom LASINA, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2014A l'occasion du Sommet de l'élevage à Cournon (63), en octobre 2014, les conférences BioThémas ont permis de présenter notamment : les premiers résultats du programme CasDar Agneaux Bio (avec la mise en place d'un réseau de fermes de références en ovin bio) ; l'outil d'aide à la décision en production ovine allaitante, Ostral ; l'observatoire des viandes bio (données Interbev 2013, ovins bio) ; la conception participative d'un outil de préconisation de mélanges prairiaux conduisant à l'émergence d'une communauté d'utilisateurs. Les 49 élevages ovins suivis par le programme CasDar Agneaux Bio se caractérisent par une bonne maîtrise de la consommation de concentré, une part importante de vente directe, mais aussi une forte diversité (en termes de revenus, de place dans le système de production ). L'outil Ostral, qui vise à simuler et étudier les nouveaux équilibres et performances du système de production (technique, économique, environnemental avec énergie et GES, travail, commercialisation ), a été testé dans deux exploitations. L'observatoire a montré que les ventes de viande ovine bio ont progressé d'environ 20% depuis 2010. La vente directe représente 21 % des débouchés (en tonnes). Quant aux ovins laitiers, le nombre d'exploitations a augmenté de 5% en 2013.
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Pratiques sanitaires dans des ateliers ovins-viande biologiques ou conventionnels en Pays de la Loire
Vincent BELLET, Auteur ; Gilles CLENET, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Ce document a été réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011). Il rapporte les résultats d'un suivi des pratiques sanitaires de 21 ateliers ovins viande, dont 6 en AB, mené pendant quatre ans. Ce suivi concernait la gestion du parasitisme interne et la prévention vaccinale. En ce qui concerne le deuxième point, il existe une différence nette entre les systèmes bio et conventionnels puisque les bio ne pratiquent pas la prévention vaccinale. En revanche, en ce qui concerne le nombre de traitements antihelminthiques classiques, la différence est plus modérée entre les deux types de systèmes. Toutefois, en agriculture biologique, les produits utilisés sont plus polyvalents et non-rémanents. Le recours à des techniques alternatives est encore peu développé, même dans les six systèmes bio étudiés ici.
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Convertibilité comparée des systèmes ovins viande français : Etude réalisée pour l'Agence Bio, à partir des données 2007 des Réseaux d'Elevage
L'harmonisation européenne du cahier des charges a changé la donne en matière de production d'agneaux en agriculture biologique : les traitements antiparasitaires ne sont plus limités, alors que l'engraissement en bergerie est proscrit lorsque les conditions météorologiques permettent le pâturage. Ce nouveau règlement favorise donc la production d'agneaux d'herbe, et donne un avantage aux régions où ce type d'agneau est traditionnellement produit. La proximité des principaux systèmes ovins viande français vis-à-vis de ce nouveau cahier des charges a été analysée à partir des fermes de références des Réseaux d'Elevage, dont les résultats et les pratiques sont stockés dans la base de données Diapason (campagne 2007). Les "zones herbagères Centrale et de l'Est" bénéficient d'avantages certains en matière de conduite des surfaces, peu intensifiées, et de tradition de production d'agneaux d'herbe. Leur principal handicap est la fréquence du recours aux traitements hormonaux, utilisés pour "désaisonner" les races herbagères. Les atouts et points faibles des zones pastorales sont les opposés de ceux des zones herbagères, avec une quasi-absence des traitements hormonaux, mais aussi une production marginale d'agneaux d'herbe. Une approche rapide du surcoût généré par la conversion en production biologique a été tentée pour le sous-groupe des spécialisés des "zones herbagères Centrale et de l'Est" avec culture de céréales (meilleure autonomie). Elle fait apparaître une augmentation de l'ordre de 1,7 /kg, soit 15% du coût initial et plus de 30% du prix de vente. Ce surcoût est lié à l'augmentation du coût des concentrés achetés, ainsi qu'à la moindre dilution des charges de structure liée à la réduction de la production.