Détail de l'auteur
Auteur Gilles BILLEN |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
DinABio 2013 : Session Agriculture biologique et qualité de l'eau
Sophie ALLAIN, Auteur ; Juliette ANGLADE, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les résumés des interventions liées à la qualité de l'eau du colloque DinABio 2013 sont regroupés dans la session "Agriculture biologique et qualité de l'eau" des actes du colloque. La protection de la qualité de l'eau est un enjeu majeur, auquel l'agriculture biologique pourrait apporter des solutions. A l'échelle de la rotation, les exploitations bio limitent le risque de pollution de l'eau par l'azote grâce à une utilisation de l'azote plus efficiente. Les concentrations d'azote sous-racinaires sont plus faibles en grandes cultures biologiques qu'en agriculture conventionnelle, ce qui confirme que les conversions en AB permettent de réduire la contamination nitrique des hydrosystèmes. Le développement territorialisé de l'agriculture biologique est un levier utilisé par certaines collectivités pour protéger la qualité de l'eau. Une étude de cas montre que les aires d'alimentation de captages réunissent des facteurs favorables, mais pas toujours suffisants, à un développement territorialisé de l'AB. Ce développement territorialisé dans les zones à enjeux « eau » offre une nouvelle dimension dans l'histoire du développement de l'AB. Enfin, l'analyse des principes d'action des agriculteurs est un moyen de faciliter la transition vers l'agriculture biologique dans les zones à enjeux « eau ».
![]()
![]()
Dossier : L'agriculture regagne du terrain dans et autour des villes
LaRevueDurable, Auteur ; Nelly NIWA, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture urbaine se définit comme la culture, la transformation et la distribution de différents produits agricoles (alimentaires et non alimentaires) à l'intérieur ou à la périphérie d'une ville ou d'une métropole. A travers différentes expériences en France et dans le monde, ce dossier explore les retombées énormes de cette agriculture en termes d'emploi, de qualité de vie, d'équilibre des cycles du carbone et de l'azote, de convivialité, de solidarité, de résilience et de pacification. L'agriculture urbaine, très présente jusqu'au début du XXe siècle, connaît un regain d'intérêt depuis une dizaine d'années. Un article traite notamment de l'histoire de l'agriculture parisienne. Dans le monde, l'agriculture urbaine permet de répondre à des enjeux différents ; ainsi, à Tokyo, la synergie ville-agriculture est un pilier culturel alors qu'à Genève, elle a pour objectif l'économie d'énergie et plus particulièrement de chauffage. Cependant, l'agriculture urbaine a également un rôle social à l'image de la Suisse qui, par la mise en uvre de moyens innovants, rapproche la vie urbaine des activités agricoles. A Sevran, en Seine-Saint-Denis, les jardins servent de support à des activités pédagogiques ou permettent l'insertion. L'État et les collectivités ont, par ailleurs, un rôle important et la question agricole urbaine occupe ainsi une place de plus en plus honorable dans l'ensemble des politiques urbaines. Les communes de Lille et de Genève, par exemple, s'efforcent de réintégrer les espaces naturels au sein de leur agglomération.
![]()
Nitrogen Cycling in a hypothetical scenario of generalised organic agriculture in the Seine, Somme and Scheldt watersheds
Vincent THIEU, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; Josette GARNIER, Auteur ; ET AL., Auteur | [S.l.] : SPRINGERLINK | 2010Dans une étude menée par l'Institut National de Recherche Agronomique (INRA) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), en lien avec l'Université Pierre et Marie Curie, des chercheurs ont modélisé l'impact de différents types d'agriculture (agriculture « actuelle », respect des bonnes pratiques agricoles, et conversion généralisée à l'agriculture biologique) sur la qualité des eaux de surface et côtières dans trois bassins versants de la Seine, de la Somme et de l'Escault. Ils ont démontré que seul le scénario radical de conversion générale à l'agriculture biologique permettrait de nourrir les populations locales tout en rétablissant la qualité des eaux de surface et côtières (diminution des marées d'algues vertes). Par contre, avec la seule agriculture biologique, les bassins versants ne pourraient exporter leur production à d'autres zones moins fertiles et la production en protéines animales serait insuffisante pour satisfaire la consommation locale actuelle (des importations de l'ordre de 40 à 58 % en viande et en lait seraient à prévoir). Selon les chercheurs, ces résultats confirmeraient la nécessité de réduire la consommation de protéines d'origine animale afin de préserver l'environnement.
![]()
![]()
Relationships for estimating N2 fixation in legumes: incidence for N balance of legume-based cropping systems in Europe
Juliette ANGLADE, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; Josette GARNIER, AuteurLa gestion des intrants azotés dans les systèmes agricoles est une problématique croissante, avec certains dommages causés sur l'environnement : contaminations des eaux de surface et souterraines, eutrophisation, ou encore émissions de gaz à effet de serre. La culture de légumineuses, pure ou en association, représente une alternative durable pour apporter de l'azote dans les systèmes à faibles intrants. Afin de développer un outil permettant d'évaluer la fixation biologique de l'azote permise par l'intégration de légumineuses dans les rotations, les auteurs de cet article ont réalisé une méta-analyse de la littérature, combinée à une analyse statistique quantitative, en vue de définir une relation solide entre les variables mesurables et la fixation de diazote N2, notamment dans les différentes parties de la plante. Bien évaluer la fixation biologique de l'azote est primordial pour estimer la possibilité de diversifier les systèmes agricoles autour de la présence de légumineuses, tout en respectant les équilibres du système, et tout en assurant la productivité à court terme et la durabilité à long terme. Pour une rotation classique, en agriculture biologique, de neuf ans, dans le bassin parisien, comprenant des céréales et des légumineuses, le bilan azoté dans la partie superficielle du sol semble équilibré, avec un surplus estimé à seulement quelques kg N/ha/an. Dans ce cas précis, les légumineuses sont responsables de 86 % des apports totaux en azote.