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Auteur Jean-Michel LHOTE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Composts et composts : Intérêts et intérêts
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe compost est principalement utilisé dans un objectif de fertilisation des cultures, mais il peut également présenter un intérêt pour le contrôle de pathogènes telluriques. En attendant la finalisation du projet Casdar Synergies (Maîtriser les fusarioses dans les systèmes légumiers selon la diversité des sols), qui étudie entre autres leffet suppressif de plusieurs composts pour lutter contre les Fusarium de lail et du melon, cet article reprend différentes données issues de travaux menés par le FiBL, ainsi que différents éléments bibliographiques portant sur cette thématique. Des apports importants de compost peuvent en effet contribuer à lactivité suppressive des sols via différents mécanismes : la compétition, lantibiose, lhyperparasitisme et linduction dune résistance systémique sur la plante (chacun de ces mécanismes est détaillé). Pour optimiser cet effet suppressif, il est nécessaire dapporter un compost de qualité (la réalisation dun compost exige des savoir-faire), en grande quantité, et daccompagner ces apports de pratiques culturales adaptées.
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Dossier travail du sol : Cultiver sans labourer en maraîchage biologique de plein champ : Quels résultats sur planches permanentes ?
Hélène VEDIE, Auteur ; Fabrice CLERC, Auteur ; Jean-Michel LHOTE, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis 2001, plusieurs essais de travail du sol en maraîchage bio ont été mis en place sur des stations expérimentales ou chez des producteurs. Les suivis ont permis de comparer l'effet de différentes techniques de travail du sol sur les résultats culturaux, sur les indicateurs de fertilité physique, biologique et chimique du sol, et sur l'organisation du travail. Il ressort que les planches permanentes (PP) génèrent des rendements globalement comparables à ceux de l'itinéraire de référence. On note toutefois que les adventices sont plus nombreux sur les planches permanentes, ce qui peut engendrer une surcharge de travail. Sur la majorité des sites, la structure du sol est légèrement plus favorable pour les planches permanentes, mais la structure du sol est nettement plus compacte sous le passage des roues et peut se répercuter un peu latéralement. On ne note pas d'effet notable sur l'activité biologique selon les modalités choisies mais la structuration des communautés diffère entre les modalités, avec une proportion de vers endogés plus importante sur les PP. Le gain de temps peut être important si l'itinéraire de départ est intensif mais les essais montrent que le gain n'est pas systématique. Par contre, des avantages d'organisation de travail sont soulignés par les producteurs pour les PP : plus grande souplesse de calendrier d'intervention, meilleure organisation des assolements Ainsi, les PP sont une alternative possible au labour. Les résultats sont fortement dépendants du contexte (type de sol, cultures, outils utilisés etc). Le facteur type de sol semble un facteur de réussite crucial.
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Maraîchage : SolAB, quelles données acquises sur les aspects agronomiques et la fertilité des sols en maraîchage ?
Jean-Michel LHOTE, AuteurLe programme CASDAR SolAB sur la fertilité des sols a impliqué plusieurs filières (céréales, arboriculture...) et intervenants de différentes régions. En maraichage, 4 stations sont concernées. Cet article présente les résultats de l'ACPEL, en Poitou-Charentes (un site sableux, l'autre argilo calcaire). L'étude vise, d'une part, à étudier les conséquences sur la productivité et sur la fertilité des sols de la pratique en planches permanentes (PP) par rapport aux pratiques classiques (labour, rotobêche) et, d'autre part, à perfectionner les méthodes d'observations simplifiées de la fertilité des sols (test d'infiltration beer kan et test bêche ou d'observation de structure). Le suivi des critères de productivité montre une minéralisation azotée plus précoce et plus importante avec PP en situation sableuse. Concernant les comptages d'adventices, l'étude ne met pas en évidence de différences significatives selon les modalités. Les rendements sur PP sont (sauf exception) équivalents voire supérieurs à ceux en situation classique. Les PP permettent une meilleure organisation de l'assolement mais nécessitent des outils particuliers et une bonne connaissance de son sol. Quant à la fertilité des sols, plusieurs analyses ont été réalisées : biologique (Célesta), physique (via des profils culturaux et les méthodes simplifiées) ainsi que chimique (analyses sous différentes approches : classique, Hérody). Les différentes analyses et observations montrent que, sur les 4 ans de la durée de l'étude, la pratique de PP ne modifie pas radicalement les équilibres au niveau des sols. Par ailleurs, deux nouveaux outils d'appréciation de la fertilité de sols ont été testés : le test bêche et l'infiltrométrie de type beer kan. Les essais ont permis d'attester de leur facilité de mise en uvre et de mettre en avant certaines limites (temps passé et conditions de terrain pour le test beer kan, interprétation des résultats dans les deux cas...).
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Dossier Maraîchage
ACPEL, Auteur ; L'AUXILIAIRE BIO, Auteur ; Jean-Michel LHOTE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente les outils et les actions développés en Poitou-Charentes en expérimentation en maraîchage bio. Ainsi, un article présente l'ACPEL, structure de promotion et de coordination des actions d'expérimentation et de recherche en faveur de la production légumière, bio ou non, dans cette région. Un autre article relate les actions de recherche menées (dans le cadre d'un projet CASDAR national) sur le travail du sol en planches permanentes et dont les résultats seront diffusés à partir de fin 2011. Mais dès à présent, cet article souligne les avantages de cette technique qui repose sur le passage des roues du tracteur au même endroit et sur le non labour. La lutte contre le doryphore est un autre point abordé dans ce dossier : les divers outils de lutte sont présentés ici et il est particulièrement souligné l'intérêt de tenir compte du cycle de ce ravageur, en particulier de la phase où les adultes sortant du sol après l'hiver ne peuvent pas voler pendant plusieurs jours, rendant alors pertinents comme moyens de régulation la rotation des cultures, les pièges fosse, les cultures pièges, voire le ramassage. Deux articles, l'un sur un essai teigne du poireau et l'autre sur le piégeage de la mouche de la carotte, concluent ce dossier.
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Maraîchage : Le suivi sanitaire des végétaux : Une priorité pour tous
Jean-Michel LHOTE, Auteur ; Benoît VOELTZEL, AuteurLa description de la situation sanitaire des cultures et l'évaluation des risques constituent des outils forts utiles pour les agriculteurs et le raisonnement de leurs itinéraires techniques. Les avertissements agricoles issus du Service Régional de l'Alimentation ne sont plus édités depuis fin 2009. Un nouveau système d'information a été mis en place en Poitou-Charentes : le comité régional de Surveillance Biologique du Territoire. Il regroupe les Chambres d'agriculture de la région, la DRAAF (Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la Forêt), la FREDON (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles), les instituts techniques, coopératives, négociants et interprofessions, et a pour missions d'organiser un réseau d'observation pour toutes les filières régionales et de veiller au respect de la charte nationale par tous les partenaires. Basé sur des enregistrements du terrain, un bulletin de santé du végétal est rédigé par filière, au minimum chaque quinzaine, et est consultable sur le site Internet de la DRAAF Poitou-Charentes. Un appel est lancé aux producteurs pour étoffer le réseau d'observateurs.