Détail de l'auteur
Auteur Michel DURU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (13)


![]()
![]()
Afterres2050 : La place de l'élevage face aux enjeux actuels : Eléments de réflexion
Christian COUTURIER, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; Antoine COUTURIER, Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2021Selon les auteurs de cette note, le débat sur lélevage doit sémanciper des postures pro/anti et retrouver de la nuance. Pour cela, le débat devrait se focaliser sur la comparaison de scénarios contrastés de réduction de lélevage dans une large plage, par exemple de -30 %, -50 % ou -70 %. Par ailleurs, il est indispensable de distinguer systématiquement les différents types de productions (lait/viande, ruminants/monogastriques) et les formes délevage (extensif/intensif), et de ne pas simplifier la réalité de manière outrancière, car chaque système présente ses avantages et ses inconvénients. En outre, il existe un continuum entre les différents systèmes. De plus, le débat ne doit pas être centré sur un seul enjeu. Il doit intégrer lensemble des problématiques, notamment le climat, la biodiversité, les enjeux déconomie rurale et déquilibre des territoires. Sur la question climatique, la discussion ne doit pas porter uniquement sur les questions datténuation, mais aussi sur la vulnérabilité, ladaptation et la résilience des agricultures. Ainsi, le document aborde différentes questions sur lesquelles les auteurs apportent des chiffres et des éléments de réflexion : Les animaux sont-ils indispensables au maintien de la fertilité des sols ? ; Produire bio sans élevage est-il possible ? ; Consommations de viande et de lait : Peut-on réduire l'une sans l'autre ? ; etc.
![]()
Quels systèmes alimentaires durables demain ? Analyse de 16 scénarios du "secteur des terres" compatibles avec l'objectif de neutralité climatique : Rapport final
Christian COUTURIER, Auteur ; Pierre-Marie AUBERT, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 01 (20 Avenue du Grésillé, BP 90406, 49 004, FRANCE) : ADEME - Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie | 2021Les enjeux auxquels doit faire face, pour l'avenir, "le secteur des terres" - c'est-à-dire ce qui concerne l'agriculture, l'alimentation, la forêt, l'usage des terres et de la biomasse - sont cruciaux et touchent à des aspects environnementaux, sociaux et économiques. Afin de mieux les appréhender et d'imaginer les différentes options de transformation de ce secteur, de nombreux exercices et scénarios prospectifs ont été réalisés ces dernières années, par différentes structures, avec des objectifs divers et à différentes échelles. Dans ce rapport, est présentée l'analyse comparative de 16 d'entre eux qui explore les types d'enjeux pris en compte, l'influence de ces enjeux sur les options proposées pour l'avenir, les convergences et divergences qui se dégagent. Deux grandes familles de scénarios ont pu être identifiées : la première est essentiellement climato-centrée et basée sur des paris technologiques, la seconde aborde des approches plus systémiques, multifonctionnelles et reposant sur des dynamiques avant tout sociétales. In fine, les grands enseignements de cette étude montrent notamment que, dans la majorité des scénarios, la diminution de la consommation de protéines animales, et donc la réduction de l'élevage, apparaissent comme une voie pour la transition. En revanche, les hypothèses sur les rendements, l'utilisation des intrants et la prise en compte de la biodiversité sont contrastées. De manière générale, la faisabilité socio-technique de ces scénarios est peu abordée.
![]()
![]()
Importance des produits issus de bovins au pâturage sur les apports nutritionnels et la santé du consommateur
Michel DURU, Auteur ; Didier BASTIEN, Auteur ; Eric FROIDMONT, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 230 - Le pâturage au coeur des systèmes d'élevage de demain (II) Juin 2017) / p. 131-140 (10)Le lait et la viande contribuent à la santé du consommateur en lui fournissant des acides gras essentiels (omégas-3), des polyphénols, des vitamines... Les produits animaux sont des sources d'apport significatives de certains de ces nutriments, en particulier lorsque les ruminants sont dans un système maximisant le pâturage. Par rapport à un régime plus énergétique à base de maïs et/ou de céréales, une alimentation à l'herbe du ruminant (d'autant plus qu'elle est riche en légumineuses) fournit un lait ou une viande plus riche en omégas-3, en vitamines A, E, B2, B9, en caroténoïdes et en dérivés phénoliques, mais plus pauvres en vitamine B12. Pour la viande, cette alimentation doit être poursuivie dans les trois mois précédant l'abattage. Tous systèmes confondus, 45 % du lait et 25 % de la viande proviendraient d'une alimentation à l'herbe (première estimation, à confirmer), mais la consommation de tels produits ne suffit pas pour atteindre les valeurs recommandées en alimentation humaine.
![]()
![]()
Les omégas 3 et 6, un enjeu de santé publique : quels rôles de l'agriculture, de l'élevage et de l'agroalimentaire
Michel DURU, AuteurMichel Duru, chercheur à lINRA, montre que les oméga-3 et les oméga-6 constituent un enjeu de santé publique. Il existe un fort déficit en oméga-3 et un important déséquilibre entre ces deux acides gras polyinsaturés (AGPI) dans notre régime alimentaire, dont les principales sources sont les huiles végétales et les produits animaux. Michel Duru et son équipe ont évalué lévolution de la composition de notre assiette en AGPI au cours des 50 dernières années et notamment la corrélation avec lalimentation animale (la diminution des surfaces en prairies et en légumineuses, riches en oméga-3 ; et l'augmentation du maïs et du tourteau de soja, sources doméga-6). En sinterrogeant sur les politiques publiques et sur les aliments à choisir pour une alimentation équilibrée en acides gras, un ensemble de leviers ont été identifiés, à actionner aux différents maillons du système agricole et agroalimentaire, depuis les pratiques agricoles, la collecte et la transformation jusquà la communication auprès des consommateurs.
![]()
![]()
Quelle place pour lélevage, les prairies et les produits animaux dans les transitions agricoles et alimentaires ?
Michel DURU, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; C. DONNARS, Auteur ; ET AL., AuteurLes enjeux d'environnement et de santé sont encore trop souvent examinés séparément. Cet article présente une analyse conjointe des impacts positifs et négatifs de l'élevage (principalement de ruminants) et de la consommation de protéines animales sur l'environnement et la santé humaine. La réduction de la part des protéines animales dans le régime alimentaire des Européens est une option de plus en plus privilégiée par les scientifiques pour améliorer à la fois lempreinte environnementale et la santé humaine. Les systèmes herbagers permettent de maximiser les bénéfices environnementaux et de santé et leurs conséquences. Plusieurs pistes de changement sont examinées : réduire les protéines animales consommées (de 22 %, en cohérence avec la consommation de protéines totales recommandées, ou de 34 %, en équilibrant protéines animales et végétales) ou utiliser, pour lélevage, exclusivement des ressources non alimentaires pour lhomme. Les principaux verrous à la mise en uvre de telles propositions sont étudiés et des pistes concrètes sont proposées.
![]()
![]()
Quand les acides gras questionnent le système agricole et agro-alimentaire : propositions pour une analyse intégrée de notre chaîne alimentaire
Michel DURU, Auteur ; Marie-Benoît MAGRINI, AuteurDans les pays occidentaux, malgré des recommandations nutritionnelles aujourd'hui bien établies sur la nécessité d'un bon équilibre entre les différents acides gras polyinsaturés, la composition lipidique moyenne de notre assiette est dans la réalité de plus en plus déséquilibrée, tout particulièrement au regard du ratio des acides gras omégas-6 et -3, ce qui n'est pas sans conséquences sur la santé (obésité abdominale, hypertension ). La composition de la ration des ruminants influe sur la composition en acides gras du lait, de la viande et des ufs (composition notamment plus équilibrée pour les herbivores nourris à l'herbe). Les huiles végétales peuvent être équilibrantes (colza) ou très déséquilibrantes (tournesol non oléique, arachide, palme). Les auteurs proposent un régime alimentaire alternatif où seuls ont été changés le mode d'alimentation des animaux et le type d'huiles, puis étudient comment une dynamique de changement pourrait s'enclencher (politiques publiques, comportement des consommateurs, innovation dans la chaîne agroalimentaire, verrous ) en insistant sur la nécessité d'une analyse globale de l'ensemble des filières.
![]()
![]()
L'agroécologie : quelles voies d'action pour la modernisation écologique de l'agriculture ?
Le concept d'agroécologie est aujourd'hui au cur d'un vaste ensemble de mesures visant à moderniser les agricultures. Ce focus, réalisé au sein de l'UMR AGIR Inra/INP-ENSAT, se propose de clarifier ce concept, en examinant ce qu'il sous-tend en matière d'évolution des pratiques, mais aussi d'accompagnement des producteurs fortement incités à innover pour développer une agriculture durable. Au-delà de la fonction productive, les pratiques agro-écologiques peuvent être distinguées en fonction de leurs objectifs environnementaux : limiter l'utilisation des intrants et leurs impacts sur l'environnement ; développer l'intensité des services rendus par l'(agro)biodiversité et leur résilience. Il s'agit de développer des systèmes de production diversifiés permettant une forte expression de ces services et ainsi une réduction de l'utilisation des intrants de synthèse. La cohérence de ces systèmes est à examiner du point de vue agronomique, mais aussi économique et social. Le document présente les deux voies de modernisation écologique de l'agriculture, la faible (à minima) et la forte qui, d'un point de vue social et des politiques publiques, nécessite un processus de (re)territorialisation et qui interpelle tous les acteurs. La dernière page présente les recherches en agro-écologie en Midi-Pyrenées.
![]()
![]()
Caractérisation du changement et de la variabilité climatiques en vue de l'adaptation des systèmes fourragers à base d'herbe
M. SAUTIER, Auteur ; R. MARTIN-CLOUAIRE, Auteur ; Michel DURU, AuteurAfin d'adapter les systèmes d'élevage herbagers au changement climatique, des indicateurs ont été mis au point pour caractériser l'exposition de l'exploitation. Ces indicateurs sont basés sur la temporalité et la durée des saisons fourragères et sur le bilan fourrager. La caractérisation d'années fourragères permet de compléter cette approche. A l'avenir, on s'attend à un été et une fin d'hiver plus précoces, ainsi qu'un plus grand déficit d'herbe en été. Certains types d'années climatiques fréquents dans le passé ne se produiront pas ou peu dans le futur et inversement : les trois types d'années les plus fréquentes, qui représentaient 71 à 77% des cas dans le passé, ne représenteront plus que 20 à 53% des cas dans le futur. Il sera donc nécessaire de réajuster profondément les systèmes d'élevage. La représentation graphique des années fourragères est un outil pour faciliter l'adaptation des systèmes d'élevage, car elle permet de visualiser l'ampleur des adaptations nécessaires.
![]()
![]()
L'écologie fonctionnelle pour évaluer et prédire l'aptitude des prairies permanentes à rendre des services
Michel DURU, Auteur ; Claire JOUANY, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; ET AL., AuteurA partir de l'analyse de 1283 prairies réparties sur 8 sites, 13 types de végétation fonctionnels correspondant à différentes plantes ont pu être décrits. Ces derniers sont influencés par les pratiques et les caractéristiques du milieu qui jouent un rôle de filtre pour favoriser, ou au contraire défavoriser, telle ou telle espèce végétale. Par ailleurs, chacun des types fonctionnels décrits ont eux-mêmes des effets sur les services fourragers (productivité et qualité, temporalité et saisonnalité de la production, souplesse d'utilisation) et permettent donc de les évaluer. Cette approche par l'écologie fonctionnelle permet d'évaluer et parfois d'anticiper les services rendus par des prairies permanentes. Toutefois, des travaux d'observation et d'expérimentation restent à mener. La démarche présentée ici peut également permettre d'examiner les services intrants, visant à une meilleure valorisation des ressources, ou de favoriser le stockage de carbone.
![]()
![]()
Des outils pour caractériser et gérer la diversité floristique
Michel DURU, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; Claire JOUANY, Auteur ; ET AL., AuteurL'article présente le résultat d'une recherche de dix années qui, après avoir observé les pratiques des éleveurs, mis au point des outils de diagnostics par des allers-retours avec ces mêmes éleveurs, confirme le bienfondé desdits outils en les appliquant dans les fermes... Il s'agit de diagnostiquer, par des outils simples, la valeur agronomique d'une prairie. En effet, les chercheurs ont caractérisé cinq grands types de graminées, en fonction de leur stratégie de développement (de la capture rapide des éléments nutritifs à la conservation). En découle un classement des prairies qui indiquera les meilleures dates de pâtures, fauchages, etc. En général, l'application de ces outils aux cas réels confirme la pratique des éleveurs, mais dans certains cas, elle aide aussi à les optimiser.
![]()
![]()
Diversité de la composition fonctionnelle de la végétation au sein d'une prairie et entre prairies : caractérisation et analyse dans des élevages herbagers
Michel DURU, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; L. HOSSARD, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 205 - Récolte et valorisation des fourrages conservés (I) Mars 2011) / p. 61-73 (13)Les services rendus par les prairies permanentes sont mal connus de telle sorte qu'il est difficile d'analyser leur rôle dans les élevages herbagers. Une méthode est ici proposée pour examiner les relations entre les facteurs du milieu, les pratiques et la valeur d'usage des prairies à l'échelle du système fourrager. La méthode est basée sur les contributions respectives de 5 types fonctionnels de graminées (TFG de types A, B, b, C, D) à la végétation prairiale, et plus particulièrement sur la proportion des types A+B qui s'avère être un indicateur synthétique de la productivité des prairies. Ce mode de caractérisation des prairies a été mis en uvre dans 8 élevages de l'Aubrac. L'analyse de la proportion de TFG A+B aux échelles de la parcelle et du système fourrager permet de mesurer le degré de spécialisation des végétations au sein d'une prairie (et selon son usage) et entre prairies, puis d'identifier et d'analyser les facteurs qui conditionnent cette diversité. Certains élevages présentent un faible contraste entre parcelles affectées à des usages différents mais une forte diversité intraparcellaire ; à l'opposé, d'autres élevages présentent de forts contrastes entre parcelles d'usages différents mais une faible diversité intraparcellaire.
![]()
![]()
Optimiser les services fourragers des prairies permanentes : Des outils pour caractériser et gérer la diversité floristique
Michel DURU, Auteur ; Jean-Pierre THEAU, Auteur ; Claire JOUANY, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies permanentes sont composées d'une grande diversité d'espèces végétales. Plusieurs outils ont été construits pour aider les éleveurs à gérer cette diversité et en tirer le meilleur bénéfice. Dans un premier temps, des travaux ont permis de comprendre le fonctionnement des espèces prairiales. Ainsi, les graminées ont été classées en 5 types fonctionnels s'échelonnant entre des espèces à stratégie de capture de ressources présentant une croissance rapide et les espèces à stratégie de conservation, ayant une croissante lente. Cette typologie fonctionnelle constitue la clé de voûte des outils conçus : Herb'type© et Herb'opti. Herb'type© permet de définir la valeur agronomique d'une prairie à partir d'un relevé de végétation simplifié. Il permet notamment d'estimer la valeur d'usage de la prairie (productivité, digestibilité, souplesse d'utilisation ) et peut donc être utilisé pour du conseil ou de la formation. Herb'opti a été conçu afin de mieux situer les pratiques de récolte de chaque éleveur en fonction du type de végétation dont il dispose. Cet outil permet de visualiser et d'interpréter l'écart éventuel entre le stade de développement simulé de la prairie et le type de fourrage recherché par le troupeau. Il peut servir au conseil individuel ou pour animer un groupe. Cette approche renouvelle profondément l'analyse des relations entre types de végétations et fonctions des prairies dans les systèmes d'élevage.
![]()
![]()
Conception de systèmes d'élevage adaptés au changement climatique : Application aux systèmes bovin lait et bovin allaitant des Pyrénées centrales en 2050
Benoit FELTEN, Auteur ; Michel DURU, Auteur ; Guillaume MARTIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CASTANET TOLOSAN (INRA TOULOUSE, Chemin de Borde Rouge, Auzeville, 31 320, FRANCE) : EQUIPE ORPHÉE - UMR AGIR | 2010Ce document regroupe des résultats du programme de recherche Climfourel qui visait, à travers une approche partenariale, à identifier les impacts du changement climatique sur la ressource fourragère et les systèmes d'élevage afin de proposer des adaptations structurelles. Les résultats présentés ici concernent la zone des Pyrénées centrales à l'horizon 2050 et les systèmes bovins lait et bovins allaitants. Selon cette étude, le changement climatique, avec en particulier une augmentation de la température moyenne de 2° C, axée sur l'été, amènerait une avancée de la phénologie, une augmentation des ressources fourragères disponibles au printemps, des prairies avec une croissance stoppée l'été et une repousse potentiellement importante l'automne. Divers scénarii sont alors envisagés, selon deux hypothèses : une vision globale, avec impacts forts des règles du marché dans un contexte de concurrence mondiale et une vision plus locale, où les demandes locales et sociétales sont essentielles. L'article se conclut sur la présentation de plusieurs systèmes possibles selon les hypothèses envisagées, caractérisés globalement par une augmentation de l'autonomie (en intrants, combustibles..) et une revalorisation de la ressource fourragère.