Détail de l'auteur
Auteur Florence LETAILLEUR |
Documents disponibles écrits par cet auteur (26)


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Dossier : La bio au Sival 2022
Bertille MATRAY, Auteur ; Louise PAILLAT, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; ET AL., AuteurLédition 2022 du Sival (salon des filières du végétal spécialisé) a accordé une large place aux productions biologiques. Le premier article de ce dossier revient sur lune des conférences organisées dans le cadre de ce salon. Intitulée « Conversion à la viticulture bio : quels impacts sur mon domaine ? » et organisée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, elle a proposé une réflexion sur la conversion à léchelle de lexploitation. Pour cela, elle sest appuyée sur des références issues des réseaux DEPHY et INOSYS, ainsi que sur des témoignages de viticulteurs. Le deuxième article porte aussi sur une conférence en lien avec la conversion, mais, cette fois-ci, en arboriculture. Après une présentation des points-clefs du cahier des charges biologique, un focus a été réalisé sur les leviers techniques permettant de bien réussir la conversion dun verger, en abordant notamment la gestion de la charge en fruits et de lalternance, la gestion des bio-agresseurs et linstallation des auxiliaires de culture, la fertilisation Cette conférence a aussi été loccasion deffectuer un point sur le marché des fruits biologiques. Le troisième article porte sur une table ronde consacrée à la filière légumes secs, qui est en plein développement. Après avoir apporté des chiffres sur cette filière, une présentation du collectif LEGGO (Légumineuses à Graines du Grand Ouest) a été réalisée. Ce collectif a pour objectif de structurer la filière légumineuses pour lalimentation humaine, de lamont à laval. La société Agro Logic, qui donne accès à du stockage collectif et à du matériel, a également été présentée. Les deux derniers articles sont dédiés au biocontrôle (le SIVAL a créé « un village du biocontrôle » lors son édition 2022) et à litinéraire technique de la patate douce (à travers les résultats dessais réalisés par la Station dExpérimentation de Bretagne Sud).
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Des nouvelles de la parcelle d'essai système de Conlie
Florence LETAILLEUR, AuteurA Conlie, dans la Sarthe, un essai système en grandes cultures a été mis en place, en 2020, chez un agriculteur (agri-chercheur), en partenariat avec la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire et d'autres agriculteurs. L'objectif est de comparer, pour une même rotation de neuf ans, quatre systèmes de cultures : - avec labour et en lien avec un éleveur ; - avec labour mais sans lien avec un éleveur ; - en agriculture biologique de conservation (donc sans labour) en lien avec un éleveur ; - en AB de conservation sans lien avec un éleveur. Les premiers résultats obtenus sur la gestion des adventices, après deux campagnes, sont présentés dans cet article. L'implantation de luzerne en même temps que l'orge a permis de maîtriser complètement le chardon sur cette culture. Ce n'est, par contre, pas le cas pour le rumex. D'autres observations porteront sur la fertilité des sols.
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Sarthe : Un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurDans la Sarthe, à l'initiative d'un paysan boulanger en agriculture biologique qui souhaitait mettre l'une de ses parcelles à disposition de la recherche, un collectif de 8 agriculteurs-chercheurs s'est constitué. Accompagnés, entre autres, par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ils ont conçu ensemble un essai système en grandes cultures biologiques dans le but d'observer, sur la durée d'une rotation de neuf ans, les effets de différents itinéraires techniques. Ainsi, quatre systèmes de cultures vont être comparés : les deux premiers autorisent le labour et reçoivent ou non des effluents d'origine animale, les deux autres sont en agriculture biologique de conservation, là encore avec ou sans effluents d'élevage. Les références produites concerneront la pression en adventices, la fertilité du sol, les résultats économiques et le temps de travail. Cet essai a été implanté au printemps 2020, avec de la luzerne qui restera en place trois ans. Viendront ensuite du maïs grain, du chanvre, du blé, du colza, du triticale et enfin de l'orge brassicole. Ce projet pourra être mobilisé pour fédérer les acteurs du territoire, mais aussi pour servir de support pédagogique et de réflexion.
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Actualité technique : Sarthe : un essai système en grandes cultures bio
Florence LETAILLEUR, AuteurUn essai système en grandes cultures bio a été implanté, en avril 2020, dans une parcelle de Guy Blanche, un paysan-boulanger sarthois, en bio depuis plus de 25 ans. Cet essai a été mis en place suite à des réflexions menées par des agriculteurs du groupe 30 000 grandes cultures bio sarthois (dont fait partie Guy Blanche). Lobjectif de ce groupe est déchanger sur la gestion des adventices et le maintien de la fertilité des sols en AB. Ses membres souhaitent travailler sur des "essais systèmes" pour évaluer les effets de certaines pratiques à léchelle dune rotation. La conception de lessai installé chez Guy Blanche a débuté en 2018, avec lappui de Vincent Lefèvre (agri-chercheur). Deux ans de co-conception (incluant des chercheurs, des agriculteurs et des experts) ont été nécessaires pour mettre au point cette expérimentation. Quatre systèmes de cultures vont être testés : système céréalier pur (sans apport de matière organique animale), système effectuant des échanges avec des éleveurs et deux systèmes identiques aux précédents mais sans labour. Ils seront basés sur une même rotation de 9 ans (trois ans de luzerne, maïs, chanvre, blé, colza, triticale, orge brassicole) et vont devoir répondre à quatre principales attentes (gérer les adventices pour quelles nimpactent pas la culture, augmenter la fertilité du sol, obtenir des marges intéressantes et diminuer le temps de travail).
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Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
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Dossier Sival
Maëlle DEPRIESTER, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Cécile SALPIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier retranscrit six interventions réalisées dans le cadre du Sival 2020. La première est consacrée à lintégration de couverts dans les rotations maraîchères et explique leurs avantages agronomiques, l'intérêt des couverts multi-espèces, leurs semis et leurs destruction. La deuxième intervention relate le témoignage de Cécile Lechat, productrice de petits fruits bio en Loire-Atlantique. Elle liste différents points à prendre en considération avant de choisir le lieu où sinstaller, puis évoque la commercialisation. Le troisième article porte sur les pommes bio : la demande se développe mais loffre doit se structurer par rapport à la distribution et à la restauration. Plusieurs professionnels ont échangé sur cette thématique lors dune table ronde organisée par les INTERBIO Bretagne, Centre et Pays de la Loire. Larticle suivant reprend une présentation dINTERBIO Pays de la Loire et effectue un point sur le marché de la bio en Europe à laide de données chiffrées (chiffre daffaires, consommation et surface). Le cinquième article apporte les conseils techniques de Maxime Chabalier (conseiller maraîchage en Vendée) pour limiter la perte de calibre des tomates bio après le 4ème bouquet. Enfin, le dernier article porte sur la conservation des potimarrons en bio. Il présente les résultats des travaux menés depuis cinq ans à la Station dExpérimentation de Bretagne Sud.
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Les extraits végétaux : une solution d'avenir pour la protection du vignoble ?
Florence LETAILLEUR, AuteurLors de l'édition 2018 du Sival, une conférence consacrée à la protection des vignes par l'utilisation d'extraits végétaux a réuni près de 70 personnes. Ces extraits peuvent être, soit des produits fabriqués sur la ferme (tisane, infusion, décoction, extrait fermenté), soit des produits formulés (huiles essentielles). Les résultats de plusieurs projets de recherche sur le sujet, terminés ou en cours, et conduits en bio pour la plupart, ont été présentés. Certains des résultats obtenus sont encourageants, notamment dans l'objectif de réduire les doses de cuivre utilisées dans les vignobles mais, globalement, ils sont à renforcer ou à valider en plein champ.
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Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Robin GUILHOU, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Brigitte LAMBERT, AuteurLe 27 novembre 2016, un séminaire a été organisé à destination des enseignants et formateurs des Pays de la Loire, par la Chambre dAgriculture, autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? » Les 4 articles de ce dossier permettent de restituer la seconde partie des interventions liées à cette journée. Le premier article présente « Les grands principes de lagriculture écologiquement intensive » en se basant sur lintervention de Michel Griffon, président de lassociation internationale pour une Agriculture Écologiquement Intensive (AEI). Le deuxième article présente lintervention de Matthieu Calame, ingénieur agronome, directeur de la fondation Charles Leopold Mayer, sur le thème suivant : « Agro écologie, concepts et principes ». Le troisième article permet de « Comprendre différentes alternatives et situer la bio », thème traité lors de la table ronde n°1 regroupant M. Griffon, M. Calame, JM. Morin et F. Léger. Le dernier article se base sur la table ronde n°2 : « Comment produire mieux et autrement », regroupant un sociologue et des agriculteurs témoins.
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Lutte biologique contre les ravageurs des légumes : quoi de neuf ?
Florence LETAILLEUR, AuteurLe 18 janvier 2017, une conférence sur la thématique de la lutte biologique contre les ravageurs des légumes a été organisée par la CAB des Pays de la Loire, lors du SIVAL, dans le cadre de la restitution du programme régional dessais AGREABLE. Les luttes contre les ravageurs abordées sont : lutte contre la mineuse de la carotte avec des haies et bandes enherbées comme apport de biodiversité fonctionnelle, et des barrières de chanvre ; lutte contre les altises ; Luc Lacombe, en bio en Loire-Atlantique, témoigne sur ses pratiques (bassinage combiné à un encollage lors des passages de herse) ; lutte contre les pucerons des cucurbitacées ; les plantes relais sont efficaces, les huiles essentielles présentent des résultats peu concluants et lassociation concombre tomate semble donner de bons résultats. En fin de présentation, des questions autour de la lutte contre le taupin de la pomme de terre et de la conservation des courgettes ont été posées. Les actions sont : le tourteau de ricin à la plantation et au buttage contre le taupin, ainsi que la santé de la culture pendant la végétation ; les conditions de récolte, la ventilation et lhygrométrie pour la conservation des courgettes. Pour finir, le programme FERTIPRO est évoqué.
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Miimosa : le financement participatif au service de l'agriculture et de l'alimentation
Florence LETAILLEUR, Auteur ; Marion LAUMONIER, AuteurMiimosa est une plate-forme de financement participatif qui accompagne les porteurs de projets dans le domaine agricole et agro-alimentaire, en France et en Belgique. A travers son site internet, la structure organise des collectes de dons avec contrepartie en nature, et prodigue des conseils pour la campagne (communication, aide à la rédaction des contreparties, estimation d'objectifs réalisables). Elle tisse également des liens avec les acteurs agricoles (APCA, JA...) et les banques. Créée en 2014 par Florian Breton, elle comporte aujourd'hui 16 personnes et comptabilise 800 projets suivis avec un taux de réussite de 79 %, soit une collecte de fonds atteignant 3 500 000 euros. 65 % des projets sont en lien avec l'agriculture biologique. Quelques chiffres propres aux Pays de la Loire sont précisés : 34 projets ont été accompagnés, dont plus de la moitié en bio. Parmi eux, deux exemples de projets financés avec succès sont cités : « les deux Eves », une bergerie fromagerie montée par Nicolas et Aurélie Fleurance, dans la Sarthe ; et la mise en place d'un système agroforestier à la ferme auberge de l'Herberie, par Bernadette Brunet, en Maine et Loire.
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SIVAL : Stratégies de protection contre les ravageurs des cultures maraîchères en AB : les cultures associées
Florence LETAILLEUR, AuteurDans le Morbihan, la station expérimentale Bretagne Sud a mis en place un essai sur les associations de cultures maraîchères dans le but de trouver des méthodes de lutte alternatives contre les pucerons noirs des cucurbitacées et les acariens tétranyques. Les associations, testées de 2013 à 2015, étaient tomate/concombre et aubergine/poivron. Si certains résultats sont encourageants, des améliorations sont encore à apporter. Il reste une année d'essai, 2016, pour cela.
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Sol : Peut-on cultiver en Bio sur tous les sols ?
Florence LETAILLEUR, Auteur ; Marjorie TROUSSARD, Auteur ; Elisabeth COCAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLe 27 novembre 2014, à Angers, les enseignants agricoles de la région ont été conviés à une journée dédiée aux sols. Les intervenants, experts et agriculteurs, ont apporté leurs éclairages sur les services écosystémiques fournis par le sol, l'état des sols dans le monde, l'impact des pratiques sur leur structure et leur fertilité, le rôle des vers de terre ou encore les techniques culturales simplifiées. L'objectif était d'apporter des réponses à cette question : peut-on cultiver en bio sur tous les sols ? Il semblerait que oui, si l'on s'en donne les moyens.
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Actualité technique SIVAL 2014 : Conférence : quels résultats scientifiques pour la viticulture biodynamique ?
Florence LETAILLEUR, AuteurA l'occasion du Sival 2014, 200 personnes ont suivi une conférence sur la viticulture biodynamique. Parmi les intervenants, Olivier Lecomte, vigneron dans le Layon (Maine-et-Loire), a présenté son vignoble, conduit en agriculture biologique depuis 1998 et en biodynamie depuis 2011. Anne Duval Chaboussou a présenté l'essai Biodynaviti, mené depuis 2011 par l'Association technique viticole du Maine-et-Loire (ATV 49). Ce projet doit étudier pendant cinq ans l'effet des préparations biodynamiques sur le fonctionnement de la vigne et sur la qualité des raisins. Georg Meissner, de l'Institut de recherche de Geisenheim (Allemagne), a présenté les essais comparatifs entre systèmes intégré, biologique et biodynamique.
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Focus sur le nouveau contrat « Grains de terroir bio »
Florence LETAILLEUR, AuteurDans l'objectif de fournir des céréales locales pour l'alimentation des volailles biologiques de Loué, un contrat quadripartite est mis en place entre le producteur, les organismes de collecte, les fabricants d'aliments et le groupement d'éleveurs CAFEL (qui gère les volailles de Loué) sur les départements suivants : Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, leurs départements limitrophes, l'Eure et le Loiret. Le contrat est signé pour 5 ans et comporte un engagement sur les volumes et sur des prix planchers et plafonds. Les principales cultures recherchées sont le maïs et le blé, mais les mélanges céréaliers sont aussi acceptés (tricitale+pois) en bio ou deuxième année de conversion.
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Le marché de la viande bovine biologique : un marché en expansion
Florence LETAILLEUR, Auteur21,7 % du cheptel allaitant biologique français se trouve en région Pays de la Loire, mais le marché de la viande biologique est aussi fortement alimenté par les animaux laitiers. Les deux principales filières sont l'Unebio et la Socopa-Charal-Bigard, tandis que la vente directe permet de valoriser 22 % du cheptel allaitant.