Détail de l'auteur
Auteur Lisa GIACHINO |
Documents disponibles écrits par cet auteur (12)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Dossier : De la terre à la bouteille
Lisa GIACHINO, AuteurDans ce dossier, l'auteur s'intéresse à des initiatives de viticulteurs qui ont une démarche de production différente par rapport à un système de production conventionnel. Si certains sujets font l'objet d'une approche parfois polémique, le dossier aborde un ensemble de questions importantes pour cerner les enjeux d'un vin respectueux des valeurs de la bio. Après un rapide tour d'horizon des étapes de la fabrication du vin, les différents articles sont : - "Sur les pesticides, la parole des salariés n'est pas libre" ; - Ce que cachent les étiquettes ; - "Je fais des vins qui parlent pour moi" ; - Sarriette, origan et sucre au secours des vignerons ? ; - Quand le vin est tiré, il faut le donner ; - L'étonnante histoire des cépages interdits.
Voyage en Biodynamie
Lisa GIACHINO, AuteurPatrick est vigneron, Raphaël fait du pain. Tous deux chérissent leurs vaches, qui fournissent cornes et bouses aux préparations appliquées sur les plantes. Entre Hérault et Drôme, le reportage, à l'origine de l'article, va à la rencontre de ces deux agriculteurs qui ont fait le choix de la biodynamie. Ils témoignent de leur parcours, de leurs réflexions, et décrivent les différentes préparations à la base de leurs pratiques. L'auteur revient sur les principes de la biodynamie énoncés par Rudolph Steiner, qui a décrit les relations biologiques, mais aussi psychiques et spirituelles, entre les règnes minéral, végétal et animal.
Comprendre : "C'est toute notre agriculture qui doit faire cette révolution"
Lisa GIACHINO, AuteurLe gouvernement a lancé un projet agroécologique, présenté en décembre 2012. Dans un entretien, Marc Dufumier, agronome, donne une définition de l'agroécologie (qu'il définit d'abord comme une discipline scientifique) ; énonce les liens et les différences entre agroécologie et agriculture biologique (la vraie question reposant sur la biodiversité) ; commente le Plan agroécologique pour la France (nécessité d'une révolution technique progressive) et indique comment l'agroécologie pourrait produire assez pour répondre aux besoins, en protéines végétales notamment. Il évoque, par ailleurs, le moyen de mettre en place un usage intensif des ressources naturelles renouvelables - énergie solaire, gaz carbonique, azote de l'air, etc. - et une utilisation la plus intelligente possible de l'eau. Selon Marc Dufumier, le projet semble proposer des mesures correctives, non systémiques. Toutefois, sa crainte est que ne soit pas remis « en cause le modèle technique et social de l'agriculture » Un encart "L'agroécologie vue par le gouvernement" fait le point sur le projet.
Comprendre : Aux sources du commerce équitable ; Au-delà du slogan, une démarche exigeante
Lisa GIACHINO, AuteurEn France, le commerce équitable doit ses origines au réseau Artisans du monde, et à la coopérative Andines. Aujourd'hui, les deux structures partagent un même refus de "monter dans le train de la grande distribution" A l'écart des supermarchés, des entreprises et des associations cherchent, non sans débats et questionnements, à construire une économie plus juste. Tour d'horizon avec Michel Besson, cofondateur de la coopérative Andines et du réseau Minga (qui réunit des professionnels et des citoyens autour d'un objectif de « transformation sociale »), et Jean Huet, coprésident de la fédération Artisans du monde : Quel commerce équitable ? Equitable sur toute la filière ? Du commerce équitable Nord/Nord ? Bénévoles ou professionnels ? Quelles relations avec les producteurs du Sud ? La division internationale du travail ; Quelles garanties ?
Les dossiers de l'Âge de faire : Quelle gestion publique pour l'eau ?
Lisa GIACHINO, Auteur ; Nicole GELLOT, Auteur ; Faissoili ABDOU, Auteur ; ET AL., AuteurBasé sur le recours aux multinationales, le "modèle français" de l'eau est aujourd'hui remis en cause et les communes se réapproprient la gestion de l'eau. Présentation d'un état des lieux : multinationales de l'eau en France (Veolia, Suez, la Saur) ; recours massif de la France au traitement des eaux par les compagnies privées (dès les années 50) ; renforcement des normes (dans les années 80) ; expertise technique, potentiel de recherche et « ingénierie financière » des sociétés privées Présentation, par ailleurs, de témoignages attestant la reprise en main, par des communes, de la gestion de l'eau : - Grenoble : La longue lutte pour la remunicipalisation ; - Paris : La capitale renoue avec la gestion directe ; - Lacs de l'Essonne : Une régie pour impliquer les usagers ; - Niort (Deux-Sèvres) : Tarification progressive et « bouclier social » de l'eau ; - Varages (Var) : « Nous avons fait sauter un tabou » ; - Ukraine (Europe de l'Est) : Les Mamas 86 défendent l'accès à l'eau.
Agir : Haute-Normandie : Quand la bio s'éveille
Lisa GIACHINO, AuteurLa Haute-Normandie, avec 156 exploitations, à peine 0,8 % de la surface agricole utile et une quarantaine de distributeurs, est au dernier rang des régions de France en matière d'agriculture biologique... L'association Aneth, organisatrice du salon E'caux bio, a porté, depuis près de quinze ans, le projet de l'E'caux centre. A la fois plateforme de distribution, lieu de production et de formation, l'E'caux centre, a inauguré, le 20 juin 2012, ses bâtiments. Installée à Yvetot (Pays de Caux), cette Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) a été soutenue par la Communauté de communes d'Yvetot (terrain à disposition), et financée par le département, la région, l'Etat, un emprunt (coût de 3,7 millions d'euros). Sept salariés travaillent déjà sur place. Les cinq hectares du site comprennent des terres de maraîchage, une boulangerie, une centrale d'achats, un bâtiment destiné à la formation, une maison bioclimatique... Denis Langlois, directeur du site, espère donner un coup de fouet au développement de la bio. Pour Matthieu Rios, chargé de mission filières à l'organisation Inter Bio Bretagne, « l'E'caux centre peut faire un appel d'air en direction des producteurs qui ne sont pas dans une dynamique de vente directe, et pourront ainsi engager une conversion ». La plateforme pourrait aussi encourager la création de filières. Dans un entretien, Denis Langlois parle de cette coopérative (origine du projet, fonctionnement du magasin, table-ronde autour de la restauration collective).
Comprendre : Le bio peut-il nourrir le monde ?
Lisa GIACHINO, AuteurLa capacité de l'AB à nourrir le monde est actuellement au cur des débats et, dans ce contexte, les baisses de rendement liées au passage à l'AB sont souvent remises en cause. Pourtant, elles ne seraient pas si importantes que ce qui est parfois imaginé ou constaté. De plus, elles ne sont pas systématiques, en particulier à long terme, comme l'a montré Jeff Moyer de l'Institut Rodale, qui a comparé en conditions expérimentales, pendant 30 ans, des cultures de céréales et légumineuses en conventionnel et en bio. Selon une équipe de chercheurs de l'Université du Michigan, l'AB permettrait même un gain de rendement dans les pays du Sud. Il faut toutefois rester prudent face à ces résultats qui dépendent de nombreux facteurs : type de culture, région, année Le temps est également un facteur clé, plusieurs années étant nécessaires pour que le système trouve son « rythme de croisière » après une conversion (changement de fonctionnement du sol, expérience de l'agriculteur ). Au-delà de la notion de rendement, l'AB présente d'autres caractéristiques intéressantes et notamment une plus grande régularité de la production, une plus forte densité énergétique des aliments, une économie d'intrants Pour Jacques Caplat et Marc Dufumier, qui ont publié récemment sur le sujet, l'AB peut être suffisamment « intensive » pour nourrir l'humanité (association de plusieurs cultures sur une même parcelle ). Dans le scénario Agrimonde, l'Inra et le Cirad font également le pari d'une « intensification écologique » de l'agriculture.
Comprendre : En France, à la recherche du juste prix
Lisa GIACHINO, AuteurAu sein du réseau des Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), des paysans, impliqués dans la vente en circuits courts, s'interrogent sur la façon de rendre accessible à tous une nourriture de qualité. Mais la question des prix, rarement débattue, n'est pas simple, comme en témoignent Jean-Claude Balbot, administrateur de la Fédération nationale des Civam, ou Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne. La question a été mise à l'ordre du jour de l'assemblée générale des Civam, le 3 avril 2012. Le coût de revient des produits agricoles diffère sur chaque exploitation et, pour fixer les prix, les paysans regardent essentiellement les tarifs pratiqués ailleurs et préfèrent souvent ne pas comparer leur rétribution avec leur temps de travail réel. Pour Philippe Collin, face à l'inexistance, pour les petits producteurs, d'une « marge de manuvre » sur les prix, c'est la part du budget consacré par les ménages à l'alimentation qui doit être questionnée , et pour Jean-Claude Balbot, les paysans doivent se réapproprier ces questions pour faire des propositions...
Comprendre : Des plateformes "tout public"
Lisa GIACHINO, AuteurLa Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) Alter Conso a été créée en 2006, avec l'idée, pour Thomas Klein et ses associés, de démocratiser l'accès aux produits alimentaires de qualité. Alter Conso, implanté à Vaulx-en-Velin et Vénissieux, a mis en place une participation aux frais de fonctionnement variable selon le quotient familial. Cependant, la clientèle n'est pas forcément celle attendue par la coopérative, puisque les adhérents d'Alter Conso sont déjà sensibilisés aux questions d'alimentation. La coopérative emploie huit salariés, rassemble 46 producteurs, s'est fixé la limite de 800 adhérents et prévoit de « bloquer 50 places pour des personnes envoyées par les services sociaux ». Le projet de la coopérative s'est étendu à d'autres villes : Lyon, Saint Etienne (association De la ferme au quartier), Grenoble (L'équytable) et l'équipe de Thomas Klein « pense créer un pôle de formation pour proposer des outils clé en main aux porteurs de projets similaires ».
Une coopérative "pour ouvrir la porte" aux nouveaux paysans
Lisa GIACHINO, AuteurEtienne Lurois s'est installé en arboriculture en Haute-Normandie, dans le pays de Bray. Les pommiers ont été plantés en 1991. Cinq ans plus tard, le couple est passé en bio et a appris à transformer les fruit et à commercialiser les produits. En Haute-Normandie, les conversions sont de plus en plus nombreuses avec le risque que les grosses exploitations, céréalières notamment, captent le marché du bio. Etienne Lurois travaille ainsi, avec ses deux salariés, sur la création d'une Coopérative d'activité et d'emploi (CAE) agricole (prévue fin 2012). La CAE permet à des personnes de développer leur activité professionnelle de façon autonome tout en bénéficiant d'une administration et de services communs, du statut de salarié, ainsi que de la sécurité et du poids apportés par une structure collective. La ferme d'Etienne Lurois, dont l'un des salariés a pris en charge les activités de maraîchage et qui possède déjà un magasin, sert de point de départ au projet qui pourrait s'ouvrir à plusieurs autres personnes... Le projet a reçu le soutien de la région Haute-Normandie.
Actualité : OGM : La recherche publique en procès
Lisa GIACHINO, AuteurL'article est extrait d'un numéro "Spécial OGM" de L'âge de faire (n° 58, novembre 2011). Le 29 septembre 2011, a eu lieu le procès des 60 faucheurs volontaires de vignes de l'essai Inra de Colmar. Au cours de ce procès, les faucheurs et leurs témoins ont questionné les priorités définies par l'Inra parmi ses axes de recherche. Christophe Bonneuil, historien des sciences au CNRS, a déclaré : « La France finance 19 fois moins de recherches agrologique et biologique que le Danemark ! ( ) nos chercheurs ne sont pas concurrentiels ». Christian Vélot a renchéri sur la dangerosité de l'essai de court noué : « Cette vigne [était] un véritable réservoir à virus recombinants ». Le verdict est tombé le 14 octobre 2011 : six faucheurs, considérés comme récidivistes, ont écopé de 1 200 euros d'amendes, et les 54 autres ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis.
Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix" ; La "guerre de l'ortie" se poursuit ; Du piquant sur nos papilles
Lisa GIACHINO, AuteurLe premier article "Ortie, neem : "Les paysans n'ont pas le choix"" reprend un entretien mené avec Monique Jonis, responsable de la commission Intrants à l'Institut technique de l'agriculture biologique. Y sont évoqués le terme de Produits naturels peu préoccupants, l'interprétation par la France de la directive européenne sur les produits phytopharmaceutiques, le purin d'ortie en France, l'utilité du neem pour l'agriculture biologique, le neem autorisé par le règlement européen de l'agriculture biologique, mais aussi soumis à la directive sur les produits phytopharmaceutiques (sans harmonisation entre les deux). Le second article "La "guerre de l'ortie" se poursuit" évoque la reprise des discussions, fin janvier 2011, de l'association AsproPNPP (Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants) avec le gouvernement (dossier suivi par Antoine Herth, député du Bas-Rhin). Le troisième article "Du piquant sur nos papilles" aborde les qualités de l'ortie, une des plantes sauvages les plus faciles à identifier (remède antihémorragique, deux espèces principales d'ortie, goût, consommation...). Un encart aborde l'utilisation du purin d'ortie. Deux recettes à base d'ortie sont également présentées.