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Auteur Régis LE MOINE |
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Alimentation en élevages porcins : Alimenter ses porcs autrement
Régis LE MOINE, AuteurLa diversité des élevages de porcs biologiques implique qu'il n'existe pas une solution unique par rapport à l'alimentation. Cet article présente diverses options. Ainsi, il est possible, selon les cas, de mobiliser un nombre plus restreint d'aliments dans un élevage naisseur-engraisseur, même si cela ne permet pas de satisfaire les exigences de hauts niveaux de performance ou de limitation des rejets. Ce qui illustre la nécessité de bien raisonner son système. L'article fournit aussi des références pour l'utilisation de diverses matières premières : céréales (blé, seigle, orge ), protéines (on peut limiter l'utilisation du soja avec les pois et féveroles), les issues et co-produits (son et remoulage issus de la meunerie), graines d'oléagineux, les aliments grossiers comme l'herbe, le lactosérum, les tubercules ou encore les châtaignes ou les glands.
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Carie du blé : Agir avant qu'il ne soit tard
Régis LE MOINE, AuteurLe programme de recherche sur la carie du blé, coordonné par l'ITAB, avait pour objectif principal d'approfondir les connaissances sur cette maladie en recrudescence, et ce, plus particulièrement en agriculture biologique. En effet, la carie du blé avait fortement diminué suite à la pratique massive de désinfection chimique des semences. En AB, l'utilisation de semences non-traitées nécessite le développement d'autres moyens de lutte, notamment préventifs, pour limiter le pouvoir de propagation important de la maladie. Les symptômes, décrits dans cet article, apparaissent souvent après l'épiaison : épi déformé (aspect ébouriffé, taille différente par rapport aux épis sains), grains plus courts et arrondis L'auteur présente quelques moyens de lutte préventive, avant et pendant la récolte, identifiés dans le programme de recherche : - utiliser des semences certifiées ; - favoriser une levée rapide ; - observer la culture ; - traiter les semences avec Cerall®, seul produit autorisé en AB (d'autres produits sont testés mais pas encore homologués) ; - bien choisir ses espèces et variétés.
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Cultiver son autonomie en bio avec le colza
Régis LE MOINE, AuteurLa culture du colza oléagineux en agriculture biologique était la thématique d'une journée organisée par le GAB d'Armor en avril 2012, avec la participation de la CUMA Innov'22. Cette dernière est équipée d'une presse pour la production d'huile et de tourteau. La culture du colza peut être difficile en bio mais présente certains intérêts pour la diversification et l'autonomie des exploitations. Yves Le Jeune, éleveur de bovins et de porcs charcutiers bio, produit ainsi lui-même son tourteau pour l'alimentation protéique de ses deux troupeaux. Concernant la culture, cet agriculteur a mis en place deux rotations afin de pouvoir mettre en place plusieurs plantes exigeantes (colza et maïs grain). Il présente, dans l'article, l'itinéraire technique et les modes de valorisation du colza.
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Désherbage mécanique : Accompagner les agriculteurs dans le choix de matériel adapté
Régis LE MOINE, AuteurLes outils de désherbage mécanique se vendent de plus en plus depuis 5 ans, notamment grâce à l'évolution des conversions à l'agriculture biologique, à l'utilisation croissante de ces outils de désherbage mécanique en agriculture conventionnelle, ou encore à la mise en place de mesures agro-environnementales encourageant le développement de telles pratiques. Pour mieux accompagner les agriculteurs qui souhaitent investir dans ce type de matériel, le Gab22 a lancé en 2011 un important travail de collecte et d'échange sur les pratiques de désherbage mécanique, sur les outils et leurs conditions d'utilisation. Ce travail a abouti à la construction de l'outil d'accompagnement Optimat, mis en application à partir du printemps 2012. Ses trois principaux objectifs sont d'informer, de guider et d'évaluer (repères technico-économiques) à travers l'analyse du volume d'utilisation de différents outils selon le système d'exploitation, le coût d'utilisation, le temps nécessaire, etc.
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Diagnostic du sol et plantes bio indicatrices : Ces plantes qui en disent long sur l'état du sol
Régis LE MOINE, AuteurUn sol qui fonctionne bien est en échange permanent avec la roche mère (eau, éléments fertilisants ) lorsque la vie microbienne aérobie est bien développée. Des plantes peuvent montrer le dysfonctionnement d'un sol : ainsi, selon l'auteur, le pissenlit est signe d'un sol gorgé en matière organique animale où la matière organique est bloquée par le froid, le rumex violon est signe de compactions des sols entraînant des asphyxies, la présence importante de rumex et chardons est signe de situation d'excès de fertilisation organique. Cet article fait le point sur ces plantes indicatrices.
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Le dossier du mois : Poules pondeuses : Ne pas laisser la filière devenir une coquille vide
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Régis LE MOINE, AuteurAujourd'hui, diverses questions sont au cur des débats sur la filière poules pondeuses biologiques. Cette filière, très structurée, représentant 3.4 millions de poules, soit 7 % du cheptel national en 2012, traverse une crise de surproduction. Les divers articles et témoignages de ce dossier illustrent certains des points clés qui font débat pour l'avenir de cette filière, à partir d'exemples bretons, la Bretagne étant la première région productrice d'ufs biologiques de France. Premier problème : la sécurisation de l'approvisionnement et le lien au sol. Avec l'important développement récent de la filière (+ 60 % de poules pondeuses bio de 2009 à 2012), la demande en aliments a augmenté ainsi que les prix. Or, beaucoup des élevages, surtout bretons, répondent à l'impératif du lien au sol par des achats d'aliments produits sur la région. A cela, s'ajoute la question de la fin normalement prévue au 31 décembre 2014 de la dérogation permettant 5 % d'aliments non bio dans la ration, notamment pour répondre au manque de protéines biologiques. Pour beaucoup, la question de l'autonomie et du lien au sol doit être mieux raisonnée, soit au niveau des exploitations, soit au niveau des régions. Un lien au sol plus fort, voire une évolution du cahier des charges limitant la taille des élevages, permettrait de ne pas tomber dans certains travers du modèle conventionnel, de maintenir un maximum d'exploitations, de taille adaptée au potentiel de leur territoire et d'arrêter la course au développement maximal de la vente d'aliments, synonyme d'achats importants de matières premières hors régions, voire hors pays, assez loin au final de l'esprit de l'agriculture biologique.
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Electronisation des troupeaux : Faut pas pousser
Régis LE MOINE, AuteurRegroupés au sein du Collectif « Faut pas pousser », divers agriculteurs s'opposent à l'identification électronique obligatoire des cheptels, en particulier des petits ruminants. Leur position est motivée par diverses raisons. En premier lieu, un tel marquage est perçu par certains éleveurs comme une remise en cause de leurs compétences professionnelles (s'occuper d'un troupeau ne doit pas être l'objet d'une technologie). Ces puces, mises au niveau des boucles d'identification, ont un impact sur la santé et le bien-être animal, d'une part du fait des ondes émises et, d'autre part, par l'alourdissement des boucles s'accompagnant de lésions au niveau du pavillon de l'oreille. Par ailleurs, la conditionnalité des aides impose la lutte contre certaines maladies, l'identification des animaux et la traçabilité mais non l'identification électronique obligatoire. Se pose aussi le problème lié au coût de l'équipement (puces et portique) : certes, des aides existent à ce jour, mais qu'en sera-t-il à l'avenir et cet argent ne pourrait pas être plus utile par ailleurs ? Se pose aussi la question du recyclage de ces puces : constituées de métaux précieux ou polluants, elles ne sont pas recyclées mais broyées avec les carcasses. De plus, le Collectif souligne des problèmes de non respect du code des marchés publics dans les procédures d'achats des puces ou encore l'absence de formation des contrôleurs, pourtant prévue par le règlement européen.
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Fertilité des sols : La clé de voûte des fermes biologiques
Gaëtan JOHAN, Auteur ; Yann EVENAT, Auteur ; Régis LE MOINE, Auteur ; ET AL., AuteurUn des fondements de l'agriculture biologique est de « nourrir le sol avant de nourrir la plante ». Ce dossier rappelle les principes du fonctionnement du sol et de gestion des matières organiques. Il définit les grandes catégories de matières organiques en lien avec les engrais et amendements. Le contexte pédologique breton est précisé, ainsi que la technique de compostage. 9 amendements calciques sont comparés et leur coût est estimé. Une exploitation en grandes cultures biologiques d'Indre-et-Loire est présentée au travers de la description des rotations, des couverts végétaux et des itinéraires de travail du sol.
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Lutte contre les adventices : Une écimeuse adaptée à partir d'un matériel viticole
Régis LE MOINE, AuteurProducteur bio à Lamballe, Michel Méheust s'est construit une écimeuse pour lutter contre les adventices envahissant tardivement les cultures. Les passages d'écimeuse font partie des dernières interventions sur les cultures avant récolte. Ils permettent de couper les adventices avant qu'elles ne grainent, notamment la folle-avoine dans les rotations céréalières. Les règles, pour un écimage réussi, sont : - passer au ras de la culture ; ne pas avancer trop vite si la densité d'adventices est élevée ; travailler sur des tiges d'adventices rigides afin qu'elles soient sectionnées efficacement. L'écimeuse qui est présentée a été adaptée à partir d'une rogneuse viticole. L'enjeu lors de l'achat ou de la modification du matériel est d'obtenir les plus grandes largeurs possibles afin de faire peu d'allers-et-retours dans la culture.
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Lutte contre les ravageurs Le taupin en bio : où en est-on ?
Régis LE MOINE, AuteurLe taupin, insecte ravageur des cultures de pommes de terre et de maïs, pose de nombreux problèmes en agriculture biologique. Pour améliorer la lutte, une meilleure connaissance de son cycle de vie et des facteurs favorisant sa présence est nécessaire, et fait l'objet de recherches menées notamment par le GAB d'Armor et Arvalis. Le risque parcellaire s'avère élevé dans les sols riches en matière organique et ayant un précédent prairie, deux caractéristiques des systèmes polyculture-élevage bio bretons. Pour être efficaces, les moyens de lutte doivent être combinés : éviter la mise en place de cultures sensibles dans les situations à risque, travailler le sol plusieurs fois au printemps si la météo le permet, utiliser des engrais verts répulsifs (crucifères), utiliser des produits naturels répulsifs ou qui renforcent la paroi des plantes cultivées. Ces différents leviers sont encore à l'étude. En 2015, le réseau GAB breton va notamment mobiliser huit sites pour effectuer des essais sur ce thème.
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De nouveaux débouchés pour le chanvre : Le chanvre version alimentation et cosmétique
Régis LE MOINE, AuteurAu cur du Kreiz Breizh, le centre Bretagne, à Lanrivain (Côtes-d'Armor), la société L Chanvre valorise la graine de chanvre en circuits de proximité. Un entretien mené avec Christophe Latouche, l'un des associés, permet de découvrir et de comprendre l'évolution de L Chanvre (qui transforme une trentaine de tonnes de chanvre par an). Sont traitées : les grandes étapes de la création de L Chanvre ; la valorisation du chanvre (huile vierge de chanvre, farine, graine décortiquée, savon, huiles parfumées) et sa culture (nécessité de le cultiver dans le cadre d'une rotation). Par ailleurs, sont évoqués l'augmentation de la demande (en fonction des rendements et de la demande, des contrats sont passés avec des producteurs bio de la région pour leur acheter directement le chanvre), la transformation sur place, la commercialisation des produits (vente en direct sur le point de vente de la chanvrière ou dans les salons...), la filière bâtiment (suivi de chantier d'écoconstruction), ainsi que les projets pour l'avenir. Ceux-ci reposent notamment sur la poursuite de la promotion de la graine de chanvre dans l'alimentation humaine, sur l'expérimentation, par exemple, en lien avec le GAB d'Armor, sur le tourteau de chanvre dans l'alimentation des bovins laitiers...
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Opti'Ferti, un outil proposé par le réseau GAB-FRAB de Bretagne pour optimiser la fertilisation organique de printemps sur céréales
Régis LE MOINE, AuteurEn agriculture biologique, la méthode du bilan n'est pas suffisante car il faut tenir compte de la capacité du sol à rendre disponibles les engrais organiques au printemps. L'outil d'aide à la fertilisation proposé se base sur une expérience de 7 ans de fertilisation azotée du blé tendre d'hiver biologique en Bretagne, sur la base d'une méthode développée par la Chambre d'agriculture de Seine-et-Marne. Il débute par l'identification des types de sol, de la quantité de précipitations entre octobre et février et du reliquat sortie hiver. Une grille de notation permet ensuite d'évaluer le niveau de minéralisation attendu pour l'année avec une échelle simple de 0 à 2. En fonction de ce niveau de minéralisation et du reliquat sortie hiver, le gain de rendement pour un apport de 30 ou 60 unités d'azote/ha est estimé (entre 0 et 10 q/ha). Un apport ne sera envisageable que si le gain de rendement prévisionnel est supérieur à 5 q/ha. Une matrice de gains permet ensuite d'évaluer la rentabilité économique de l'apport selon le coût de la matière fertilisante et le prix de vente du blé.
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Rotations : À chacun les siennes
Régis LE MOINE, AuteurLa rotation constitue un des éléments les plus importants en culture biologique et la clé de voûte de tout un système de production. La mise en place des rotations ne va cependant pas de soi. En effet, il faut trouver la solution qui va permettre d'obtenir des cultures propres, saines et assez productives, tout en assurant un système cohérent. Les principes de la rotation sont rappelés : Plusieurs familles de plantes ; Des plantes aux "statuts" différents ; Des périodes de semis étalées toute l'année ; Modifier les successions culturales pour "surprendre" la nature. La mise en pratique de la rotation demande également de tenir compte des contraintes financières et des débouchés. Une expérimentation sur trois ans, conduite depuis 2013 par le réseau GAB FRAB porte actuellement sur la succession de cultures innovantes.
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Santé des volailles bio : L'important c'est l'observation !
Régis LE MOINE, AuteurLa clé d'une bonne santé en élevage biologique de volailles est la prévention et donc l'observation. Pour cela, il faut agir sur divers paramètres : l'alimentation, le comportement animal, l'accès au plein air et le bâtiment. C'est ce qu'a expliqué et illustré une vétérinaire, Christine Filliat, à l'occasion d'interventions faites auprès d'éleveurs biologiques et dont les points majeurs sont repris ici. Ainsi, favoriser le comportement inné de l'animal, c'est tenir compte de l'organisation sociale, très hiérarchisée, des volailles, c'est bien concevoir les parcours qui doivent fournir de l'ombre et des repères, protéger du vent, des prédateurs, ou encore guider les volailles dans leurs déplacements. Il est aussi important de ritualiser son comportement pour limiter le stress des volailles, animaux de routine (ex : nourrissage à heures fixes). L'alimentation doit être adaptée et tenir compte des besoins physiologiques des divers stades, mais aussi de certains éléments anatomiques. Ainsi, l'aliment doit présenter la bonne granulosité pour un bon fonctionnement du gésier, par exemple. Le logement doit être sain, avec notamment une litière de bonne qualité.
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Taupin : des pistes à tester chez soi
Régis LE MOINE, AuteurLes taupins sont des ravageurs importants des cultures. Les pertes peuvent aller de 25 à 100 % selon le degré d'infestation de la parcelle. Dans le cadre d'un programme de recherche de 3 ans, le GAB d'Armor a testé diverses stratégies de lutte contre le taupin. Un essai s'est concentré sur l'utilisation d'engrais verts pouvant avoir un effet néfaste sur les populations de larves de taupin, comme la moutarde brune. En effet, celle-ci libère du glucosinate, substance aux propriétés répulsives contre les ravageurs du sol. Une autre hypothèse testée a conduit à réaliser plusieurs travaux du sol avant le semis de maïs pour ramener les larves à la surface et favoriser ainsi leur disparition (prédateurs, outils, soleil, terrain sec ). Enfin, une dernière expérience a consisté à appliquer un produit issu de la fermentation des céréales comme traitement de la semence pour éloigner les larves de taupin (pulvérisation du produit ou pralinage de la semence).