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Auteur Elodie MERABTINE |
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Circuits courts : L'épicier du village a choisi la bio locale
Elodie MERABTINE, AuteurA Ercé-près-Liffré (24 km de Rennes (35), 1750 habitants), l'épicier du village a fait le pari de valoriser les produits bio des agriculteurs locaux. Après 6 ans de fonctionnement, ce petit commerce rural est devenu une référence en matière de circuits courts. Olivier, l'épicier, est un passionné. Grâce aux partenariats qu'il a su créer avec les producteurs, il propose des fruits et légumes bio toute l'année, une crèmerie à 50 % bio locale, la boucherie à 25 %. Mais, surtout, il y a une "ambiance" dans son épicerie : ici, les clients croisent les producteurs les jours de livraison, les enfants ont leur coin lecture, parfois on écoute la BBC... Olivier utilise les réseaux sociaux pour communiquer sur la bio, sur l'actualité du magasin, pour proposer des recettes... Il a également développé un service de commandes de paniers en ligne qui lui permet de compléter son activité (environ 40 paniers/semaine). L'article aborde les questions d'approvisionnement, de logistique, de contraintes qui peuvent le guider dans son choix des produits, de gestion administrative... Au-delà de l'épicerie d'Olivier, la situation reste difficile pour les épiceries de village, même si les commerces de proximité se portent globalement plutôt bien en Bretagne. Certains ont fait le choix d'un commerce mixte ou multi-activités, comme le Champ Commun, à Augan (56). Pour faciliter la logistique et les commandes groupées, développer des partenariats reste une piste privilégiée. Il serait également souhaitable que ces petites structures, pour lesquelles les aides existantes sont peu adaptées, alors qu'elles participent au développement des circuits courts, puissent bénéficier d'un soutien en termes de communication, de formation et d'information.
La Bio accessible à tous : Relevons le défi !
Elodie MERABTINE, AuteurIl existe aujourd'hui, en France, de nombreuses expériences qui permettent à des publics dits "défavorisés" ou moins fortunés de consommer des produits bio et locaux. La FNAB (Fédération Nationale d' Agriculture Biologique) essaie d'identifier des actions possibles pour développer des circuits de proximité à dimension sociale. L'article se compose de plusieurs parties : - Pour une bio accessible à tous : les freins et les leviers ; - Quelles actions mettre en œuvre ? ; - Le don et le glanage, des pratiques méconnues ; - Le Défi Familles à alimentation positive sur le Pays des Vallons de Vilaine en pratique.
Farandole Végétale - Traiteur : "Je recherche des produits de très haute qualité"
Elodie MERABTINE, AuteurNatacha Brière a créé "Farandole Végétale" en 2011, après une reconversion professionnelle. Elle développe une offre de traiteur bio dans un rayon de 15 km autour de Rennes (35) et une activité de conseil culinaire. En perpétuelle recherche de produits de très haute qualité pour confectionner ses plats, elle travaille avec des agriculteurs et artisans bio locaux, se fournit directement sur les marchés ou dans les magasins de producteurs bio. Elle apprécie énormément de pouvoir rencontrer ses partenaires et d'en découvrir de nouveaux. Son témoignage montre un véritable engagement pour maintenir une offre originale et de qualité, mais aussi pour expliquer sa démarche à ses clients, contribuer à sensibiliser à la bio, gérer au mieux la concurrence avec les traiteurs conventionnels, etc. Et même si les contraintes et les difficultés sont nombreuses, elle souligne à quel point elle apprécie d'évoluer dans un milieu où l'entraide est très présente.
Innovabio : L'Ouest, Terre de renouveau
Elodie MERABTINE, AuteurAgrobio 35 organise, chaque année, un concours de création d'entreprises innovantes dans la filière bio du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Normandie). L'édition 2015 du concours Innovabio a décerné le 1er prix à "Invitation à la ferme", réseau de fermes laitières bio ayant créé une marque en commun. D'autres initiatives se sont démarquées par leur créativité et leur engagement pour un approvisionnement local, entre autres : le projet "MASSAI" (Majeure Alternative Simple au Soja Actuellement Importé) qui produit des équipements et procédés pour produire localement des protéines pour l'alimentation animale, "Le verger perdu", paysan glacier et cidrier.
Le dossier du mois : La bio au resto : Bio et local, au resto c'est un régal
Elodie MERABTINE, Auteur ; Lise ALLAIN, AuteurLa demande en produits biologiques locaux pour la restauration commerciale augmente. Des producteurs bretons témoignent de leur démarche, ainsi que des restaurateurs ou associations de chefs cuisiniers. Le choix pour les restaurateurs d'avoir des produits biologiques locaux, voire d'être entièrement en bio, est souvent un engagement, mais aussi une démarche en lien avec le goût, la qualité de leur cuisine. Les restaurateurs sont, pour les agriculteurs, des clients à démarcher. Les volumes sont petits, mais réguliers et complémentaires d'autres débouchés comme la vente en supérettes. La logistique liée aux livraisons reste un frein pour beaucoup, plus que le surcoût ou encore la gestion des certificats des fournisseurs pour les restaurateurs. Un esprit d'entraide entre producteurs et restaurateurs permet d'apporter des réponses simples pour les difficultés liées aux livraisons. Autre frein : la législation sur la restauration biologique est récente (un an) et encore fort mal connue. Du coup, beaucoup de restaurateurs utilisant des produits bio n'y font pas référence et ne sont pas déclarés auprès de l'Agence Bio. Cette législation prévoit trois niveaux : utilisation de quelques produits bio, présence de plats ou menus bio et enfin, entièrement en bio. Ce dernier niveau est moins fréquent que le niveau 1. Enfin, cette législation encadre la communication que peut faire le restaurateur sur son utilisation de produits bio. Etant une réglementation nationale française, les restaurateurs ne peuvent utiliser que le logo « AB » et non l'Eurofeuille.
Dossier : La terre est notre métier
Antoine BESNARD, Auteur ; Elodie MERABTINE, AuteurL'édition 2013 du salon professionnel bio "La terre est notre métier", en Bretagne, était organisée autour du thème « La Bio pourquoi pas moi ? », une question qui a touché un public varié : agriculteurs, consommateurs, entrepreneurs et élus. Les agriculteurs ont suivi avec intérêt les démonstrations de matériels et ont répondu présents au carrefour des savoir-faire : le croisement entre modernité et perpétuation des savoir-faire paysans est réussi. Parmi les satisfactions du salon, on retient le village des fromagers, les conférences et le concours Innova'Bio. Ce concours a mis à l'honneur le bio local : parmi les lauréats, figurent le GIE légumes secs bio de Vendée, les Boc's et Panier local qui produit des outils pour faciliter la commercialisation et les commandes en ligne pour la restauration collective, les AMAP, etc. Des actions en faveur de l'installation en bio ont aussi été récompensées, tout comme l'ADABio auto-construction qui ouvre une antenne Grand Ouest et l'association Dinos qui facilite la valorisation des céréales à la ferme.
Du producteur au consommateur : Vente mutualisée par Internet : S'inspirer des expériences voisines
Elodie MERABTINE, Auteur"Panier des Prés" a été officiellement lancé vendredi 12 avril 2013 et concerne 15 fermes de l'Est de Rennes qui souhaitaient offrir des produits biologiques locaux aux habitants de leur territoire. Un site de commande mutualisé en ligne a été lancé. Les producteurs à l'initiative de ce projet se sont appuyés notamment sur les expériences existantes dans l'Ouest du département. Situés dans un secteur Rennes, Fougères, Vitré, certains producteurs pratiquaient déjà la vente directe, notamment en collectif, d'autres producteurs, au contraire, venaient tout juste de s'installer dans le secteur. Tous avaient la volonté de créer une dynamique sur ce territoire qui compte désormais une offre bio locale très diversifiée. Présentation : des ressources pré-existantes ; des consommateurs impliqués ; un budget à prévoir.
Portrait des AMAP en Ille-et-Vilaine
Camille BOTELLA, Auteur ; Elodie MERABTINE, AuteurL'Association des Amap (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) d'Armorique a réalisé un état des lieux détaillé et chiffré des Amap d'Ille-et-Vilaine. La première Amap en Ille-et-Vilaine a été mise en place en 2006. Aujourd'hui, il en existe 40. La majorité des Amap concerne des produits issus d'agriculture biologique, même si cela n'est pas une obligation de la charte des Amap. La moitié des Amap enquêtées ne concernent qu'un producteur (maraîcher souvent), l'autre moitié y associe plusieurs autres produits (et producteurs) : œufs, pain, viande, pommes, miel... La distribution a lieu le plus souvent à faible distance du lieu de production (sont détaillés aussi les lieux, fréquence, durée). Une moyenne de 50 paniers hebdomadaires est distribuée par Amap. La question du renouvellement des adhésions chaque année peut être problématique. Alors que certaines Amap aimeraient augmenter la distribution, d'autres souhaitent au contraire ne pas dépasser une certaine taille afin de garder un « esprit Amap ». La majorité des maraîchers ne distribuent que dans une seule Amap (contrairement aux autres produits), mais ils ont souvent d'autres circuits de distribution en parallèle. La vente en Amap représente en général plus de la moitié du chiffre d'affaires des producteurs. Enfin, si les prix de vente des produits sont censés être calculés sur les coûts de production et les volumes commercialisés, en réalité ils restent davantage fixés par les prix du marché. Deux encarts complètent cet article, l'un expliquant le principe général des Amap et leur évolution aujourd'hui, l'autre présente l'Association des Amap d'Armorique et d'autres réseaux existants.
Du producteur au consommateur : Innova'bio : Produire et transformer localement : la filière bio innove à l'Ouest
Elodie MERABTINE, AuteurLa troisième édition du concours Innova'bio s'est achevée, avec la remise des prix aux finalistes, sur le salon La Terre est Notre Métier. L'innovation technologique associée à la production locale est reconnue à l'entreprise L'Chanvre (2ème prix) qui, outre une technique particulière pour le décorticage de la graine de chanvre et sa transformation (huile, graines…), envisage, pour 2013, une chanvrière artisanale ; la SARL Plurielles fabrique des desserts brassés uniquement à base de graines ; le Safran de Vauloge a procédé à la réimplantation du safran, dans la Sarthe, en bio ; la savonnerie La Dryade, de Delphine Ferrari, utilise une méthode spécifique de saponification à froid (à partir de laits bio et d'huiles végétales) ; Vanessa André s'est lancée dans la valorisation de laine mohair (chèvres angora élevées en bio). Deux projets participent à la distribution en restauration collective : Biopousses, « couveuse de maraîchers bio », est un projet multi-acteurs de la Manche (1er prix) ; « De l'assiette au champ, santés durables » est un réseau d'approvisionnement en produits paysans bio ou durables locaux (pays de Redon (35)). Des fournisseurs de biens et services ont été repérés : Terrateck, qui fabrique des outils spécifiquement adaptés au maraîchage bio pour faciliter le travail du sol, a été récompensé (3ème prix) ; Gaëlle Frémont qui a créé Ingrébio, le webzine des fournisseurs de la transformation biologique. Côté modes de distribution originaux, ont été remarqués : « Balade gourmande » (vente à domicile) ; Mam'bio (produits bio pour enfants) ; Bio2ailes (vente ambulante notamment de paniers « santé »). En nutriton et santé, ont été retenus : Tiboost, sur le segment des barres énergétiques en bio et « Une histoire bio » pour ses chocolats et pâtisseries au sarrasin (Prix Spécial du Pays des Vallons de Vilaine).
Nouvelle venue dans la filière porc bio : Viande bio d'Armorique est née
Elodie MERABTINE, AuteurEn mars 2010, des éleveurs bretons ont créé l'association Viande Bio d'Armorique. Objectif : rapprocher les producteurs bio et les consommateurs de la région Bretagne en développant la vente directe autour de leur élevage. L'association, présidée par Christophe Saffray, éleveur bio à Piré-sur-Seiche en Ille-et-Vilaine, compte actuellement une vingtaine d'éleveurs bio présents sur les 4 départements bretons. Dans un souci de qualité, de maîtrise des coûts et de traçabilité, les éleveurs ont choisi le collectif pour développer deux filières de proximité : la vente à la ferme et la restauration collective. Pour mener à bien leur projet, les éleveurs de Viande Bio d'Armorique ont mis en place un partenariat avec des structures bio déjà en place au sein desquelles des éleveurs sont également partie prenante (l'association utilise les cadres de la société ERCA Bio et de Bio Direct, ainsi que leurs organisations pour faciliter la structuration de la vente de proximité ; c'est le cas avec l'atelier collectif de transformation, SBV (Société BioValeur)). L'article revient sur l'objectif de Viande Bio d'Armorique (promouvoir et développer la vente associative en restauration collective, en approvisionnement local, avec le développement de la consommation de viande de porc biologique), sur l'atout pour les producteurs de l'acquisition de l'atelier de charcuterie BioValeur (SBV) certifié bio, en 2009, en Ille-et-Vilaine (SBV peut être un interlocuteur commercial pour le restaurant (prise de commande, suivi logistique…)), ainsi que sur la mutualisation de l'approvisionnement (préparation de la commande, pièces non valorisées en restauration collective qui rejoignent le circuit de transformation de SBV…). L'article est, par ailleurs, accompagné du témoignage de Franck et Véronique Houssais, producteurs de porcs et de lait en agriculture biologique à Domalain (35), et d'une présentation d'ERCA BIO.