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Questions à : Burkhard Schaer consultant Ecozept, spécialiste des marchés bio en France et Allemagne
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurBurkhard Schaer, consultant Ecozept, donne son analyse du marché bio actuel en France. La part de marché du bio est en ralentissement en France, représentant 6,5%, contre 11% en Suisse et 13% au Danemark. Les GMS ne facilitent pas la vente de produits bio, notamment à cause de la gestion des marges. L’expert estime que la part de marché va réaugmenter, notamment grâce aux 30% de consommateurs (principalement des jeunes) qui sont prêts à consommer plus de bio.
Questions à : Emmanuel Eichner, corapporteur du comité bio d’Interfel
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEmmanuel Eichner est corapporteur du comité bio d’Interfel. Il présente un état des lieux du marché des fruits et légumes bio en France. La baisse des ventes en 2022 (-11 à -12% en volume et en valeur) s’est ralentie en 2023 : -4% en valeur et -9% en volume. En légumes, le volume de production a baissé, entraînant un déficit d’offre et une diminution des déclassements, avec des disparités suivant les produits. Emmanuel Eichner souligne le besoin de suivi du marché bio, pour équilibrer au mieux l’offre et la demande. Il met en avant la campagne de communication « Prenez en main la bio », menée par Interfel et par le Cniel, qui vise à sensibiliser les professionnels (restauration collective, grossistes, etc.) aux produits bio.
La cerise travaille sa protection
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Auvergne-Rhône-Alpes, le projet SysABC, lancé en 2022 pour une durée de trois ans, vise à mettre en place des systèmes de conduite de cerisiers bio correspondant à des stratégies de protection contre les ravageurs de la cerise, notamment la drosophile du cerisier (Drosphila suzukii). Pour cela, des essais sont réalisés sur le verger du Lycée du Valentin et sur celui de la Sefra, afin de définir des stratégies de protection rentables, à partir de données recueillies auprès des producteurs de la région. Ces données, ainsi que les résultats des essais, serviront ensuite de références technico-économiques.
Conduite en AB dans les Pyrénées-Orientales
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans les Pyrénées-Orientales, le dispositif expérimental Capred de la Sica Centrex travaille en étroite collaboration avec les arboriculteurs locaux engagés dans le réseau de fermes Déphy, notamment en mettant en place des essais à même de répondre à leurs besoins et à leurs interrogations. En production d'abricots, un dispositif compare un témoin conventionnel, un système Zéro résidu de pesticides, un système en agriculture biologique et un système dit Eco+ qui n'utilise que des produits de biocontrôle. Les principaux résultats obtenus entre 2014 et 2020, en matière de gestion des maladies et des ravageurs, de rendements et de marges brutes sont présentés dans cet article.
Prendre le temps du double sorgho
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes maraîchers sont parfois confrontés à une présence trop importante de nématodes à galles, entraînant des baisses de rendement. La méthode du double sorgho - plante-piège pour les nématodes - consiste à implanter, en été, deux cultures successives de sorgho sur les parcelles infestées, soit deux cycles de 21 jours entre le semis et la destruction de la culture. Magali Girard et Édouard Aymard, maraîchers bio de l'EARL Bioval dans les Bouches-du-Rhône, sont pleinement satisfaits de cette pratique. La lutte contre les nématodes à galles sera d'autant plus efficace si elle est associée à d'autres méthodes.
Blue Whale mise sur le raisin apyrène
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2020, l'entreprise Blue Whale, dans le cadre de sa filière Élément Terre Bio, a lancé son projet de raisin bio sous abri climatique. Afin de sécuriser et de pérenniser l'activité de ses 30 viticulteurs, Blue Whale mise sur trois variétés de raisins apyrènes (rouge, rose et blanche), qui se caractérisent, notamment, par une bonne capacité de conservation.
Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué d’importants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer l’intérêt des filets insect-proof Alt’carpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans l’Hérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.
Podium : Des PPAM polonaises et bulgares
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, la surface européenne des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) bio était estimée à 98 500 ha, soit 17 % de plus qu’en 2017. La Pologne est le premier producteur européen, suivi par la Bulgarie, puis l’Espagne et la France. Le marché des huiles essentielles est très concurrentiel. En France, la production d’huiles essentielles (lavandin, lavande, sauge sclarée, immortelle, camomille…) a globalement été assez bonne sur l’ensemble du territoire. En revanche, en 2020, la sécheresse et la canicule ont perturbé la production, entraînant des résultats mitigés suivant les régions.
Autorisation des paillages biodégradables en AB
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes paillages plastiques biodégradables, qui répondent aux exigences de la norme NF EN 17033 et non issus d’OGM, sont autorisés en agriculture biologique, selon la nouvelle édition du Guide de lecture du RCE n°834/2007 et du RCE n°889/2008. Selon le Comité des Plastiques en Agriculture (CPA), ces paillages présentent l’avantage d’être bio-assimilés par les micro-organismes du sol, sans risque de toxicité pour la faune, la flore ou l’environnement.
Auvergne-Rhône-Alpes : Des chauves-souris et des hommes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre d’un « groupe 30 000 » du plan Ecophyto II, neuf arboriculteurs drômois, accompagnés par la Chambre d’agriculture départementale, ont mis en place 180 nichoirs pour mésanges et gîtes pour chauves-souris. Ces infrastructures permettent de palier le manque de cavités dans les vergers, pour ces prédateurs insectivores. Les chauves-souris, par exemple, sont capables de manger jusqu’à 3 000 insectes par nuit.
Biocontrôle : Vocabulaire des produits alternatifs
Les produits alternatifs dépendent principalement de deux réglementations : celle des produits phytopharmaceutiques et celle des matières fertilisantes et supports de culture. Cette double page revient sur les définitions réglementaires des produits de biocontrôle : - les préparations naturelles peu préoccupantes, comprenant, d’une part, les substances de base et, d’autre part, les substances naturelles à usage biostimulant ; - les stimulateurs de défense des plantes ; - les substances à faible risque : - les biostimulants. En agriculture biologique, tous les produits de biocontrôle ne sont pas forcément autorisés (comme par exemple herbicides d’origine naturelle) car, en plus de disposer d'une autorisation de mise sur le marché, ils doivent être inscrits à l'annexe II du règlement européen relatif à la production biologique.
La consommation bio en Europe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, les consommateurs de l’Union Européenne ont dépensé plus de 42 milliards d’euros pour des produits biologiques. Les pays aux cinq plus gros marchés (Allemagne, France, Italie, Suède et Royaume-Uni) représentent à eux seuls 33 milliards. Pour chacun de ces pays, plusieurs données sont fournies, concernant le marché bio national, les dépenses en bio par habitant et par an, ainsi que la répartition entre les différents circuits de distribution.
Un nouveau règlement européen élargi pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes produits phytosanitaires utilisables en bio doivent être conformes à la réglementation européenne et détenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). L’agriculture bio est encadrée par deux règlements européens : un règlement cadre, qui édicte les principes, et un règlement d’application, qui énonce les règles concrètes. Ce dernier comporte une annexe qui répertorie les substances actives utilisables en bio. En plus de cela, la France s’est dotée d’un Guide de lecture, d’un guide des produits de protection des cultures et d’une liste des substances de base utilisables en bio. En 2018, un nouveau règlement bio a été adopté, qui entrera en application au 1er janvier 2022 (il devait initialement s’appliquer au 1er janvier 2021). Peu de modifications concernent la protection des fruits et légumes (les principaux produits phytosanitaires pouvant être utilisés sont présentés dans l’article), si ce n'est que le nouveau règlement élargit la liste des substances utilisables (cette dernière est également fournie).
Pour mieux connaître les adventices
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe thématique « Gestion des flores adventices » du Gis PICleg a élaboré deux bases documentaires, Infloweb et Geco, sur la gestion des adventices en cultures légumières. Infloweb permet d’effectuer une entrée par adventice. Elle contient ainsi différentes informations sur les adventices jugées problématiques en cultures légumières : cycle biologique, sensibilité aux techniques culturales, cartographie de leur fréquence et de leur abondance dans les principales zones de cultures légumières… La base Geco procure, quant à elle, une entrée par technique de gestion des adventices (technique préventive ou curative).
Qui peut être ou ne peut pas être en bio ? : Dossier fraise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCet article est extrait d’un dossier dédié à la fraise. Il porte plus spécifiquement sur les plants de fraisiers pouvant être utilisés en bio. Le guide de lecture de « Production de plants de fraisiers et framboisiers biologiques » (RCE n°834/2007 et RCE n°889/2008 – version de décembre 2018, annexe 5) distingue l’approvisionnement en plants de fraisiers certifiés AB et la production de fraises certifiées AB. Ainsi, pour produire des fraises bio, il faut que les plants soient mis en terre et cultivés selon le cahier des charges AB au moins trois mois avant les premières récoltes. Un tableau synthétique permet de préciser les caractéristiques des grands types de plants (plants frigo, plants frais, plants en motte, trayplants et plants waiting bed), leur disponibilité ou non en AB, ainsi que les conditions d’utilisation pour que leurs fruits puissent être certifiés.