Détail de l'auteur
Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (116)


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Les filets prometteurs contre les punaises
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes producteurs de pommes et de poires connaissent bien les dégâts provoqués par les punaises. La punaise est considérée comme un ravageur secondaire, mais elle peut engendrer des déformations importantes si elle pique de jeunes fruits, juste après la floraison. En plus des punaises habituellement présentes sur le territoire français, il faut ajouter, depuis quelques années, la problématique liée à la punaise diabolique. Cette dernière a été observée pour la première fois en France en 2012 et elle a provoqué dimportants dégâts en Savoie en 2019. Comme la stratégie de lutte insecticide contre ce ravageur est très limitée, en production fruitière intégrée comme en bio, le projet Supor teste différents moyens de protection : filets insect-proof (depuis 2020), plantes pièges et ennemis naturels (à partir de 2021). La première année du projet a permis de montrer lintérêt des filets insect-proof Altcarpo (mono-rang ou mono-parcelle) sur les pommiers. La pression en punaises a, en revanche, été trop faible pour conclure sur poiriers. Cet article détaille les résultats obtenus sur différents sites expérimentaux basés dans lHérault, en Val de Loire, en Savoie et en Provence.
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Podium : Des PPAM polonaises et bulgares
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, la surface européenne des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) bio était estimée à 98 500 ha, soit 17 % de plus quen 2017. La Pologne est le premier producteur européen, suivi par la Bulgarie, puis lEspagne et la France. Le marché des huiles essentielles est très concurrentiel. En France, la production dhuiles essentielles (lavandin, lavande, sauge sclarée, immortelle, camomille ) a globalement été assez bonne sur lensemble du territoire. En revanche, en 2020, la sécheresse et la canicule ont perturbé la production, entraînant des résultats mitigés suivant les régions.
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Autorisation des paillages biodégradables en AB
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes paillages plastiques biodégradables, qui répondent aux exigences de la norme NF EN 17033 et non issus dOGM, sont autorisés en agriculture biologique, selon la nouvelle édition du Guide de lecture du RCE n°834/2007 et du RCE n°889/2008. Selon le Comité des Plastiques en Agriculture (CPA), ces paillages présentent lavantage dêtre bio-assimilés par les micro-organismes du sol, sans risque de toxicité pour la faune, la flore ou lenvironnement.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Des chauves-souris et des hommes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre dun « groupe 30 000 » du plan Ecophyto II, neuf arboriculteurs drômois, accompagnés par la Chambre dagriculture départementale, ont mis en place 180 nichoirs pour mésanges et gîtes pour chauves-souris. Ces infrastructures permettent de palier le manque de cavités dans les vergers, pour ces prédateurs insectivores. Les chauves-souris, par exemple, sont capables de manger jusquà 3 000 insectes par nuit.
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Biocontrôle : Vocabulaire des produits alternatifs
Les produits alternatifs dépendent principalement de deux réglementations : celle des produits phytopharmaceutiques et celle des matières fertilisantes et supports de culture. Cette double page revient sur les définitions réglementaires des produits de biocontrôle : - les préparations naturelles peu préoccupantes, comprenant, dune part, les substances de base et, dautre part, les substances naturelles à usage biostimulant ; - les stimulateurs de défense des plantes ; - les substances à faible risque : - les biostimulants. En agriculture biologique, tous les produits de biocontrôle ne sont pas forcément autorisés (comme par exemple herbicides dorigine naturelle) car, en plus de disposer d'une autorisation de mise sur le marché, ils doivent être inscrits à l'annexe II du règlement européen relatif à la production biologique.
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La consommation bio en Europe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2018, les consommateurs de lUnion Européenne ont dépensé plus de 42 milliards deuros pour des produits biologiques. Les pays aux cinq plus gros marchés (Allemagne, France, Italie, Suède et Royaume-Uni) représentent à eux seuls 33 milliards. Pour chacun de ces pays, plusieurs données sont fournies, concernant le marché bio national, les dépenses en bio par habitant et par an, ainsi que la répartition entre les différents circuits de distribution.
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Un nouveau règlement européen élargi pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes produits phytosanitaires utilisables en bio doivent être conformes à la réglementation européenne et détenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Lagriculture bio est encadrée par deux règlements européens : un règlement cadre, qui édicte les principes, et un règlement dapplication, qui énonce les règles concrètes. Ce dernier comporte une annexe qui répertorie les substances actives utilisables en bio. En plus de cela, la France sest dotée dun Guide de lecture, dun guide des produits de protection des cultures et dune liste des substances de base utilisables en bio. En 2018, un nouveau règlement bio a été adopté, qui entrera en application au 1er janvier 2022 (il devait initialement sappliquer au 1er janvier 2021). Peu de modifications concernent la protection des fruits et légumes (les principaux produits phytosanitaires pouvant être utilisés sont présentés dans larticle), si ce n'est que le nouveau règlement élargit la liste des substances utilisables (cette dernière est également fournie).
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Pour mieux connaître les adventices
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe thématique « Gestion des flores adventices » du Gis PICleg a élaboré deux bases documentaires, Infloweb et Geco, sur la gestion des adventices en cultures légumières. Infloweb permet deffectuer une entrée par adventice. Elle contient ainsi différentes informations sur les adventices jugées problématiques en cultures légumières : cycle biologique, sensibilité aux techniques culturales, cartographie de leur fréquence et de leur abondance dans les principales zones de cultures légumières La base Geco procure, quant à elle, une entrée par technique de gestion des adventices (technique préventive ou curative).
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Qui peut être ou ne peut pas être en bio ? : Dossier fraise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCet article est extrait dun dossier dédié à la fraise. Il porte plus spécifiquement sur les plants de fraisiers pouvant être utilisés en bio. Le guide de lecture de « Production de plants de fraisiers et framboisiers biologiques » (RCE n°834/2007 et RCE n°889/2008 version de décembre 2018, annexe 5) distingue lapprovisionnement en plants de fraisiers certifiés AB et la production de fraises certifiées AB. Ainsi, pour produire des fraises bio, il faut que les plants soient mis en terre et cultivés selon le cahier des charges AB au moins trois mois avant les premières récoltes. Un tableau synthétique permet de préciser les caractéristiques des grands types de plants (plants frigo, plants frais, plants en motte, trayplants et plants waiting bed), leur disponibilité ou non en AB, ainsi que les conditions dutilisation pour que leurs fruits puissent être certifiés.
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Bretagne : Du trèfle dans les artichauts
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre du projet Breizhlégumeau, piloté par la Chambre dAgriculture de Bretagne, plusieurs essais de semis de trèfle sous couvert dartichauts ont été réalisés. Les premiers résultats 2018 ont montré que le trèfle dAlexandrie, semé entre fin juillet et début août, na impacté ni la récolte ni le rendement de la culture dartichauts. En revanche, sur la moitié des parcelles, le semis de trèfle a réduit le reliquat dazote début drainage de 20 unités/ha (couvert riche en azote de 1 à 2,3 t MS/ha) et, sur une des parcelles, il a entraîné une diminution par 16 de la pression des adventices. Toutefois, cette technique nest adaptée quaux parcelles propres, puisquil nest plus possible dintervenir avec une bineuse après le semis du trèfle. Des essais se poursuivent en 2019 avec pour objectifs de suivre la destruction mécanique du trèfle au printemps et de mesurer les rendements de la récolte l'été suivant.
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Un programme de protection en Corse
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur« ProtectAgrumes et autres productions végétales en Corse » est un programme de recherche qui vise à trouver des solutions alternatives aux pesticides pour la protection des cultures en Corse. Lobjectif est de mettre au point des systèmes bas intrants, en favorisant la lutte biologique, les biostimulants et des biocides innovants issus de végétaux. Il a été initié par luniversité de Corse et le CNRS, avec laide de plusieurs partenaires, et a commencé en 2018. Deux ravageurs sont plus particulièrement ciblés par ce programme : la tapinoma (Tapinoma nigerrimum), une petite fourmis noire locale qui cause dimportant dégâts sur les fruits et légumes, et la mineuse des agrumes (Phyllocnistis citrella) dont la larve sattaque aux jeunes pousses des arbustes dagrumes.
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Provence-Alpes-Côte dAzur : Le Grab co-construit l'avenir
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), basé à Avignon, célèbre ses 40 ans de recherches. Celles-ci sont menées sur trois niveaux différents : des approches directes, localisées et avec des effets à court terme (ex : tester lefficacité de produits naturels compatibles avec le cahier des charges bio, tester lefficacité des filets AltCarpo ) ; des approches indirectes avec des effets à moyen terme (ex : tester différents types de fertilisants, dengrais verts, de semis sous couverts végétaux, daménagements paysagers pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ) ; des approches « système », cest-à-dire des approches plus globales, qui ne se positionnent pas à léchelle de la parcelle mais à léchelle de lexploitation, voire dun paysage (ex : redéfinir des itinéraires techniques pour éviter les nématodes à galles en maraîchage bio sous abris, établir des références sur lagroforesterie ). Le Grab se donne sept mois pour co-construire son prochain programme de recherche bio et débattre des besoins, en termes de recherche, avec des agriculteurs et avec ses partenaires.
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Les variétés résistantes à la tavelure se multiplient
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans les vergers de pommiers, la part des variétés résistantes à la tavelure saccroît et représente aujourdhui un quart des surfaces plantées depuis 2015. Trois quarts de ces variétés résistantes possèdent un gène de résistance majeur. Pour rendre cette résistance plus durable, certains programmes de sélection souhaitent introduire des caractères de résistance combinant gène majeur et QTL qui apporte de la résistance. Un éventail des dernières variétés, notamment utilisables en bio, et leurs descriptions sont présentés : Mandy® Inolov ; Swing® Xeleven, Pixie® Coop 33, Zouk 31, Ladina, Daliclass, Regalyou Candine® ; Natyra (Magic star®).
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Les chrysopes protègent la salade
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes pucerons sont des ravageurs importants sur salades, en particulier Nasonovia ribisnigri qui se développe au cur des plantes, rendant difficiles nombre de stratégies de lutte. En Provence, une stratégie de protection biologique, s'appuyant sur des larves de chrysopes et destinée aux agriculteurs biologiques et conventionnels, a été développée. Le point fort de cette méthode est le lâcher régulier de chrysopes tout le temps de la culture de salades, permettant ainsi une action préventive et non pas seulement curative. Les conditions optimales de lâchers, en lien avec les interventions d'irrigation et de traitement, sont détaillées, notamment en ce qui concerne les délais à respecter avant et après un lâcher. Si cette stratégie reste coûteuse (entre 0,18 et 0,24 euro/m²), elle a fait ses preuves et se développe de plus en plus chez les maraîchers conventionnels qui font de la vente directe.
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Les légumes bio à grande échelle
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurInstallés depuis 2009 dans la Sarthe, Hélène et François Prieur cultivent des légumes de plein champ en agriculture biologique, essentiellement des carottes (15 ha) et des poireaux (4-5 ha). La rotation est assurée avec des céréales et des prairies. Le couple d'agriculteurs attache une importance toute particulière à la fertilité des sols et à la biodiversité et a conçu le système d'exploitation en fonction : engrais verts, compost de déchets verts et engrais organiques, non-labour, travail du sol avec des outils à dents non animés, mise en place de haies et arbres têtards... La stratégie de désherbage combine outils thermiques et mécaniques, guidés par GPS-RTK et/ou caméra. L'essentiel de la production est commercialisé en circuits longs, mais Hélène et François Prieur souhaitent diversifier leurs débouchés via la vente directe et la restauration collective.
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"La diversification des espèces au sein d'une parcelle permet d'augmenter la biodiversité"
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans la Drôme, la plate-forme TAB, pour techniques alternatives et biologiques, a été mise en place en 2012 afin de produire des références sur les systèmes bio et en bas intrants. Neuf systèmes et dix-sept cultures font aussi l'objet d'observations, en arboriculture (pêchers), en grandes cultures et production de semences, et en agroforesterie. Comme l'explique Laurie Castel, responsable de la plate-forme TAB à la Chambre d'agriculture de la Drôme, un important travail autour de la biodiversité dans ces systèmes agricoles a permis d'identifier des pratiques favorables à celle-ci. Ces pratiques sont essentiellement liées à la diversification des cultures et des aménagements autour des parcelles : introduction de légumes de plein champ et de plantes aromatiques dans les rotations de grandes cultures, implantation d'arbustes dans les vergers (sur les rangs), mise en place de bandes enherbées et de haies, installation de nichoirs pour différents oiseaux et chauve-souris, etc. Ainsi, entre 2011 et 2016, le nombre d'espèces d'oiseaux et de papillons présentes sur le site a augmenté.
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Des plantes relais contre la mouche de l'olive
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurFrançois Warlop, du Grab (Groupe de recherche en AB), présente lintérêt des plantes relais dans la lutte contre la mouche de lolive. En effet, plusieurs parasitoïdes naturels de la famille des Eupelmus pondent dans les larves ou pupes des mouches de lolive, mais sattaquent aussi à des ravageurs dautres plantes naturellement présentes dans les oliveraies. Cest le cas dEupelmus urozonus, qui sattaque à des ravageurs de linule visqueuse (Dittrichia viscosa). Dautres parasitoïdes sattaquent à des ravageurs de la laitue des vignes (Lactuca viminea), de lasphodèle rameux (Asphodelus ramosus) et de la molène à feuilles sinueuses (Verbascum sinutum). Le maintien, voire la réintroduction de ces plantes souvent arrachées car considérées comme des mauvaises herbes est à envisager dans le cadre de la protection des oliviers. Les plantes en fleurs ne doivent pas être fauchées car ce sont elles qui abritent les mouches parasitées. Le travail est en cours pour fournir des plants de ces espèces particulières. En attendant, il est nécessaire pour les producteurs intéressés de se procurer des graines de plantes sauvages.
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Booster la vigueur des vergers de pêchers en AB
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans cet article, quelques conseils sont donnés par Yannick Montrognon, responsable du programme pêche à la Sefra, pour optimiser la vigueur des pêchers conduits en agriculture biologique. Les arboriculteurs peuvent ainsi jouer sur : la densité de plantation, le choix de porte-greffes vigoureux, la conduite avec deux charpentières, l'irrigation, voire la ferti-irrigation (avec des fertilisants organiques), la gestion de la floribondité.
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Chauffer pour réduire les pertes sur châtaignes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre du projet Casdar D2Biofruits (2014-2016), des méthodes non-chimiques de désinsectisation des lots de châtaignes en post-récolte pour éliminer les larves de carpocapses et de balanins sont testées. Dans une enceinte sans oxygène, la température est augmentée pour tuer les larves sur des durées courtes (quelques dizaines de minutes). Sébastien Lurol, responsable du pôle Itinéraires techniques en commercialisation au Ctifl, explique ce procédé et fait part des points qu'il reste encore à vérifier avant d'envisager un développement industriel.
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Comment neutraliser Tuta ?
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa lutte contre Tuta absoluta, petit lépidoptère qui affecte notamment les tomates, est basée sur la prévention et la détection précoce du ravageur. Le projet TutaPI, piloté de 2011 à 2014 par lITAB et lINRA, a eu pour objectif de concevoir, dévaluer et doptimiser des stratégies de protection biologique. Ces stratégies découleront généralement dun état des lieux préalable sur labri et les équipements en place (étanchéité, présence et homogénéité de chauffage, entretien des abords, environnement), ainsi que sur les conditions de culture. Différents scénarios sont exposés. Dans tous les cas, les stratégies sont basées sur la prophylaxie et la détection précoce du ravageur par des observations régulières dès limplantation de la culture. Les auxiliaires y sont mis en évidence car ils jouent un rôle essentiel dans la protection contre Tuta. Par exemple, Macrolophus pygmaeus est un prédateur déjà largement utilisé dans les stratégies de lutte contre les aleurodes, et qui se montre aussi efficace sur les ufs et les larves de Tuta. Des essais en serre montrent que lapport de Trichogramma achaeae en complément de Macrolophus permet de fiabiliser la stratégie de protection vis-à-vis de Tuta.
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Dossier : Abricot : Peu de variétés pour les bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour pallier le manque de références sur le comportement des variétés d'abricots conduites en AB, le GRAB a planté, en 2007, dix variétés d'abricotiers chez des producteurs. Il s'agissait en particulier d'évaluer leur sensibilité aux principaux bio-agresseurs (monilioses). En 2016, deux nouveaux dispositifs d'évaluation de variétés ont été plantés au Ctifl de Balandran (30) et à la Sefra (26). Parmi les résultats, deux variétés sont au final peu recommandées par les producteurs alors qu'elles figurent parmi les plus plantées en AB. Pour de nombreuses variétés, les avis divergent, notamment en fonction de leur adaptation au terroir. Les résultats tendent également à montrer qu'il existe, globalement, un décalage entre le comportement des variétés en bio et en conventionnel, chez un producteur et en centre d'expérimentation.
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Le melon actionne le levier variétal
Véronique BARGAIN, Auteur ; Alexandra SCHOENY, Auteur ; RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa sélection variétale est un levier pour réduire limpact des maladies et parasites sur les cultures. Ce dossier, consacré au melon de manière générale, présente les recherches conduites par les semenciers pour proposer des variétés résistantes, notamment à la fusariose, mais aussi au puceron et à loïdium. Le but de ces recherches est de proposer des variétés résistantes ayant de bonnes caractéristiques culturales et commerciales. Pour la lutte contre les pucerons, dautres modes de protection doivent être réfléchis (auxiliaires, abords de cultures). Dans les Bouches-du-Rhône, un groupe Ferme Dephy, regroupant des agriculteurs bio et conventionnels, suivi par la Chambre dagriculture, a pour but détudier les solutions naturelles de lutte contre les maladies et ravageurs. Un agriculteur, en bio, pratique notamment les lâchers dauxiliaires dans ses cultures de melon, associés avec des traitements naturels et il obtient de bons résultats. Cet agriculteur travaille également sur la gestion du sol pour lutter contre les maladies en inoculant son sol avec une préparation à base d'un champignon, et en gérant la fertilisation organique.
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VITALIS : Une stratégie pour les semences bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis (Hollande) est la filiale de production (sélection ou multiplication) de semences maraîchères bio dEnza Zaden. Elle travaille avec ses propres variétés. Les deux entreprises sont impliquées dans les discussions réglementaires et développent leur gamme dans le but daugmenter loffre de semences bio disponibles sur le marché européen et déviter la nécessité de faire appel à des dérogations.
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Bio-identification
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDes chercheurs du Cirad ont mis au point une méthode d'analyse permettant d'identifier les produits issus de l'agriculture biologique. Cette méthode, élaborée à partir d'essais comparés de fruits issus de l'agriculture conventionnelle et de l'agriculture biologique, repose sur l'analyse de la flore microbienne de ces fruits. L'analyse moléculaire globale de l'ADN des communautés microbiennes a montré qu'il est possible de distinguer les fruits selon leur mode de production en comparant statistiquement leurs profils microbiens. Les traitements chimiques, selon cette équipe de chercheurs, en particulier les fongicides, appliqués en agriculture conventionnelle, modifient la flore microbienne des produits. Ces travaux devraient déboucher sur la création d'un outil d'analyse à la fois fiable, rapide et peu coûteux, destiné aux professionnels de la chaîne alimentaire pour assurer la traçabilité et la sûreté des produits.
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Des coccinelles contre la cochenille sur cassis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa cochenille blanche du mûrier, Pseudaulacaspsis pentagona, cause des dégâts économiques qui s'accentuent sur le cassis depuis 15 ans. Sur les principales zones de production que sont le Val de Loire, la Bourgogne et le Sud-Est, la moitié des vergers est atteinte. Les piqûres de ce ravageur provoquent un dessèchement des branches et la mort de la totalité ou d'une partie du plant. Face à cette situation préoccupante, la station expérimentale de la Morinière (37) a mis en place des essais de lâchers de coccinelles Rhizobius lophantae sur des micro-parcelles. Les observations vont devoir répondre, notamment, à des questions telles que : À quelle hauteur les lâchers sont-ils efficaces ? Quand doit-on les effectuer ? En quelle quantité ? À quelle fréquence ? Le second axe de recherche concerne le choix variétal, car les variétés Blackdown et Noir de Bourgogne, les deux variétés les plus importantes plantées en Val de Loire, sont très sensibles au ravageur incriminé. Pour le moment, la variété Andega apparaît comme la moins sensible parmi les variétés implantées.
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Les pertes observées à la loupe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe projet D2Biofruits, coordonné par le Ctifl, a pour objectif de développer des méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et d'étudier l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique pour désinfecter et désinsectiser les fruits. La châtaigne, le raisin de table, la pêche et la mangue sont les produits pilotes. Ce projet devrait produire, à terme, des références statistiques utiles à toute la filière fruits.
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La thermothérapie sur oignon
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurD'après Claire Gouez, de la Chambre d'agriculture du Finistère, la thermothérapie permet de lutter efficacement contre le Botrytis allii, champignon qui altère la conservation des oignons et des échalotes. Cette méthode, utilisée le plus tôt possible après la récolte, consiste à chauffer les oignons à plus de 30° pendant sept jours. Les lésions de Botrytis allii au niveau du plateau racinaire ou au niveau de la queue sont stoppées, et le bulbe peut se conserver. Une des réticences des producteurs d'oignons repose sur leur crainte de voir les queues d'oignons fragilisées par ce traitement, alors que celles-ci doivent permettre une préparation manuelle pour la commercialisation, notamment le tressage dans le cadre de l'appellation d'origine Oignon de Roscoff. Une expérience en 2014 a permis de vérifier la bonne tenue des queues d'oignon soumises à la thermothérapie à condition de respecter quelques principes.
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Vers un verger autonome en intrants
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn verger biologique, la gestion de la fertilité du sol, en lien avec la nutrition des arbres, ainsi que le contrôle des adventices sont deux leviers majeurs. En 2013, le Ctifl de Balandran, dans le Gard, a planté un verger d'abricotiers conduit en agriculture biologique sur une parcelle préparée préalablement pendant deux ans. L'objectif : fournir suffisamment d'azote pour les trois premières années du verger sans apport extérieur. Pour cela, plusieurs étapes se sont succédées et différentes modalités ont été testées : semis de mélanges prairiaux avec des légumineuses pendant deux ans, épandage de BRF, déport de la fauche des inter-rangs sur les rangs, paillage de paille ou de BRF, amendements de compost de déchets verts avec ou sans biochar L'ensemble du protocole, ainsi que les résultats, sont présentés dans cet article.
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Les différents visages de la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'agriculture biologique a besoin de références techniques, mais aussi économiques pour maintenir son développement et assurer sa durabilité. Lors des dernières rencontres techniques " Agriculture biologique légumes " organisées par le Ctifl et l'ITAB, au centre Ctifl de Balandran (31), les caractéristiques des structures de production de légumes biologiques dans différentes régions françaises ont été présentées. La Bretagne se place en première position pour la surface cultivée en légumes bio, avec 400 exploitations qui produisent 35 000 tonnes de légumes bio, dont 4 500 tonnes qui sont distribués en circuits courts. La Région PACA occupe le troisième rang pour une production sur 600 exploitations. La Région Centre, quant à elle, se démarque par sa grande diversité des typologies d'exploitations, tandis qu'en Rhône-Alpes, les exploitations en légumes proposent essentiellement un maraîchage diversifié avec prédominance de ventes en circuits courts. Les attentes côté distribution sont ensuite examinées dans l'article. En effet, le marché de la bio est en croissance avec des attentes de massification et de montée en gamme de la part de la distribution. Celle-ci attend des améliorations sur quatre axes : développement des volumes de l'offre, montée en gamme, accompagnement auprès des chefs de rayon et renforcement de la communication auprès des consommateurs. Un encadré propose un point sur les références en matière de revenu pour l'exploitant en agriculture biologique, avec un revenu en euros/heure de travail effectué de 7,40 euros, soit l'équivalent du Smic, mais avec un engagement de travail de 60h/semaine.
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Un espace pour le maraîchage bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCréée en 2012 en Loire-Atlantique, la Coopérative d'Installation en Agriculture Paysanne (CIAP) a pour objectif d'accompagner les porteurs de projets atypiques, notamment pour des installations hors cadre familial. Les principaux outils d'accompagnement qu'elle propose sont des stages de formation à l'entrepreneuriat (incluant 1620 heures de stage pratique chez un paysan référent et sur le futur site d'installation), et le portage temporaire du projet (hébergement juridique, administratif et commercial, apport de 40 000 euros remboursables à l'installation...). Depuis peu, elle propose aussi un espace test en maraîchage bio. Ce sont près de 3 ha, situés sur le site du lycée agricole de Saint-Herblain, qui peuvent accueillir trois porteurs de projets exploitant chacun 4200 m2 de plein champ irrigables et 600 m2 de tunnels. Comme l'explique Claire Lavaur, de la CIAP, l'idée est de permettre à des porteurs de projets d'expérimenter grandeur réelle la gestion des productions en maraîchage bio, de se tester sur le choix des cultures, des variétés, la gestion des plannings de travaux, la commercialisation...
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L'intérêt des légumineuses
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) d'Avignon a présenté, en juillet dernier, des résultats d'expérimentations en maraîchage bio sur l'impact nutritionnel des engrais verts de légumineuses. Ces plantes permettent d'améliorer la disponibilité de l'azote du sol. Le pois fourrager est intéressant sous serre, ainsi que certaines espèces tropicales, comme le Lablab et le Niébé. Un encart présente un test de variétés population de tomates par le GRAB.
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La SECL devient Terre d'essais
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa Station d'essais en cultures légumières de Pleumeur-Gautier, en Bretagne, change de nom pour devenir Terre d'essais, et affirme sa spécialisation en expérimentation agrobiologique (en conservant néanmoins un volet conventionnel). Elle est ainsi devenue site pilote régional de 11 ha en expérimentation AB (plein champ et sous abri). Les expérimentations répondent à trois objectifs : améliorer la compétitivité et la durabilité des systèmes de production légumiers, maintenir et améliorer la qualité des produits, et réduire l'impact environnemental des productions. Dans un esprit de complémentarité bio-conventionnelle, les co-présidents de la station d'essais rappellent leur engagement à travailler en étroite collaboration avec les organismes de la filière pour relever les défis de demain.
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Tomate et concombre font face aux pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa Station expérimentale horticole de Bretagne Sud a travaillé, en 2013, sur les associations culturales sous abri en agriculture biologique. Elle a testé, en particulier, la cohabitation de plants de concombres et de plants de tomates sous tunnel, afin de mesurer l'intérêt dans la lutte contre le puceron noir Aphis gossypii, et l'acarien Tetranychus urticae. La conduite culturale simultanée de concombre et de tomate s'avère possible, avec des résultats agronomiques corrects, et l'association semble pertinente du point de vue de la protection contre les ravageurs.
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Alt'Carpo élargit son application
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2009 et 2010, des expérimentations ont été conduites sur poirier pour lutter contre la Tordeuse Orientale (Chambre d'Agriculture du Vaucluse et Station La Pugère). Sur un même site, ont été comparés un verger en protection chimique, un en confusion sexuelle et des vergers en protection Alt'Carpo mono-Rang. L'efficacité des filets a également été expérimentée sur la mouche de la cerise en 2008 et 2009 (Chambre d'agriculture du Vaucluse et stations expérimentales La Tapy, Sefra et Grab).
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Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
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La bio a de l'ambition
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'agriculture biologique est en pleine expansion, avec des ventes toujours en croissance chez les opérateurs de fruits et légumes biologiques, malgré un contexte économique difficile. Pour le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, l'enjeu n'est pas seulement le développement de la production, mais aussi de la transformation, de la commercialisation et de la consommation. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles au bio local et de saison. En conséquence, la part des produits bio importés dans les produits bio consommés se réduit. La consommation et les volumes continuent à augmenter ; l'entrée du bio dans les grandes surfaces entraîne plutôt une baisse des prix. Cependant, on peut s'interroger sur l'avenir de l'équilibre entre l'offre et la demande : l'offre va continuer à augmenter au vu des surfaces actuelles en conversion, tandis que la croissance de la demande ralentit. L'APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) insiste sur les besoins de recherche et d'aide pour l'agriculture biologique. La restauration collective est un moteur important de consommation de produits bio. Les principaux résultats du baromètre Agence Bio / CSA sur la consommation bio sont donnés. Au niveau européen, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont les principaux consommateurs de produits biologiques, alors que l'Espagne, forte exportatrice, consomme peu.
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Biophyto sur le long terme
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa station expérimentale maraîchère Biophyto, située dans les Pyrénées Orientales, fête ses vingt ans, l'occasion d'ouvrir ses portes et de tirer un bilan de vingt ans d'expérimentation. Patrick Marcotte, directeur du Civam bio des Pyrénées-Orientales et chargé de mission Sud&Bio Languedoc-Roussillon, explique que les dix premières années ont été consacrées à la comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, pour convaincre. Il y a eu ensuite de plus en plus d'essais sur les adaptations variétales et les itinéraires techniques afin de produire plus précocement sans chauffage, un défi relevé par la station : une technique de plantation sur couches chaudes de fumier a permis d'avancer de trois semaines la date de récolte des aubergines. Enfin, le programme d'expérimentation évolue maintenant vers une meilleure prise en compte des problématiques de la filière. L'enjeu est d'élargir la gamme tout en assurant les volumes de production. Un programme informatique de planification des cultures pour la vente directe a été mis au point. La station a répondu à un appel d'offre d'expérimentation sur la gestion de la biodiversité en arboriculture et maraîchage. L'objectif maintenant est de participer à la structuration des filières et de mettre au point des systèmes économiquement et écologiquement durables.
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Des méthodes alternatives qui font leurs preuves
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurTous les ans, environ 3 500 tonnes de salades sont commercialisées sous la charte Sud&Bio. Pour répondre aux attentes du marché, l'un des objectifs est d'allonger la période de production le plus possible. Pour les salades bio produites sous abri, celle-ci peut s'étendre de mi-octobre à mi-avril, notamment dans le Languedoc-Roussillon. Une technicité est alors nécessaire, en particulier sur les débuts et fins de campagne, pour faire face au mieux à des conditions climatiques pas toujours idéales. Parmi les méthodes alternatives aux pesticides, la récolte précoce des salades (à partir de 250 g) permet de lutter contre le Bremia, et la mise en place de rotations sous les serres permet de mieux prévenir les maladies du sol.
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Pour optimiser les résistances variétales
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUn modèle mathématique a été conçu pour mieux gérer les résistances variétales. En s'appuyant sur ce modèle, une parcelle d'un verger a été plantée avec un mélange de variétés en janvier 2012, en partenariat avec l'IFPC (Institut français des productions cidricoles). Le mélange s'effectue soit entre les rangs, soit sur le rang avec 3 ou 6 variétés. Les modalités ont été indiquées par le modèle et prennent en compte le niveau de résistance et les périodes de floraison et cueillette. Les variétés ainsi retenues ont été Judor, Dabinett et Douce de l'Avant pour les mélanges à trois variétés, complétées par Keramère, Bisquet et Avrolles pour les mélanges à six variétés. Les conclusions de l'étude sont attendues en 2015. Parallèlement, des travaux de recherche sur la sensibilité à la tavelure de deux mélanges de variétés sont en cours à l'INRA. Si les différentes études sont concluantes, l'IFPC envisage de proposer aux agriculteurs des mélanges variétaux moins sensibles à la tavelure et aux qualités organoleptiques reconnues.
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Circuits courts : les clés pour réussir
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUne étude a été réalisée par l'INRA auprès de 72 exploitations maraîchères en circuits-courts en Bourgogne, Bretagne et Languedoc-Roussillon. Cette étude a permis d'identifier six modèles d'exploitations selon le mode de commercialisation, la construction de l'offre et l'organisation du travail. Mais l'analyse montre également une grande diversité des performances au sein de chaque modèle et notamment des différences importantes de productivité/hectare. La date d'installation explique pour partie cette variabilité, avec une période difficile les 5 premières années. Un autre facteur clé est l'utilisation d'outils de gestion et de planification des cultures qui améliore les performances. Enfin, l'insertion dans les démarches collectives en production et surtout commercialisation est déterminante (chiffre d'affaires supérieur de 20 %). La charge de travail est un élément important dans la pérennité de l'exploitation.
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Migros toujours plus durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurMigros est le premier distributeur de fruits et légumes en Suisse, avec plus de 50 % de part de marché Pour améliorer la qualité de ses produits, Migros a notamment misé sur le développement durable, exigeant de ses fournisseurs des garanties de qualité et durabilité. La production suisse doit répondre aux exigences de BSCI (conditions de travail), SwissGAP, Bio Suisse (avec un label propre à Migros, M-Bio) ou encore TerraSuisse pour des produits encourageant la biodiversité. Quant aux produits importés, ils doivent répondre à des standards (BSCI, GlobalGAP, Bio, certifié selon Bio Suisse ). Selon Pius Reichmuth, category manager Légumes à Migros, les ventes de produits bio et TerraSuisse progressent fortement. En fruits et légumes, ils représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires. A l'automne 2012, Migros va ouvrir un supermarché bio, en collaboration avec la chaîne allemande de supermarchés bio Alnatura. Le distributeur suit également avec intérêt le thème de la neutralité carbone, différents programmes sociaux et environnementaux menés avec les pays en voie de développement et a lancé des initiatives en Espagne et Italie pour améliorer les conditions de travail et le problème de l'eau, et il se concentre dans la région caribéenne sur son projet Nogal (qui encourage la biodiversité dans les plantations de bananiers...).
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Le Synabio et le nouveau Plan bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Synabio participe à l'élaboration du prochain Plan national bio, en lien avec les responsables du nouveau gouvernement. Il a transmis au ministère de l'Agriculture une première liste de propositions (développement et structuration des filières, agriculture biologique et développement durable...). Il prépare aussi une feuille de route mettant en exergue les besoins de soutien spécifiques aux acteurs de l'aval de la filière. En 2011, ce secteur représentait une augmentation de 16 % du nombre de PME françaises opérant en bio (par rapport à 2010). Les acteurs de la transformation et de la distribution réunis au sein du Synabio recrutent...
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Tout bio chez Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis, société spécialiste des semences bio et filiale 100 % d'Enza Zaden, a organisé sa deuxième plate-forme de présentation variétale chez M. Vlemmings, en Lot-et-Garonne. Plus d'une centaine de producteurs et de professionnels de l'agriculture biologique ont observé plus de 70 variétés de légumes de plein champ et sous abri (variétés retenues pour leur qualité agronomique, leur résistance aux parasites ou leur qualité gustative). Parmi les légumes, figurent des salades, laitues et batavias, choux rave, fenouil, courgettes, melons, tomates, poivrons Selon Hervé de Saint-Pierre, « l'évolution de la législation et le classement hors-dérogation d'usage de variétés non issues de l'agriculture biologique permettent de faire évoluer la gamme de certaines espèce comme les salades ».
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La carotte se mange bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Allemagne, 21% des ventes de carottes concernent la carotte biologique, alors que la tomate biologique ne concerne que 5% des ventes et les concombres, poivrons et oignons atteignent 2 à 3% des ventes. L'écart de prix entre la carotte issue d'agriculture conventionnelle et celle issue de l'agriculture biologique tend à diminuer. Ainsi, en août 2010, la carotte biologique était vendue au consommateur 0,18 euro/kg de plus que la carotte conventionnelle.
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L'esquisse d'un verger durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe réseau verger durable (créé en 2009, par Joël Fauriel, à l'Inra d'Avignon) se réunit régulièrement pour mettre en commun les expériences des chercheurs, producteurs ou conseillers techniques. Le groupe a ainsi organisé plusieurs rencontres sur les thèmes de la connaissance de la physiologie des arbres, l'évaluation de la valeur écologique du verger, l'autonomie vis-à-vis des intrants, la qualité des produits ou encore le mode de commercialisation. Aux rencontres du Végétal, à Angers, en janvier 2011, Marc Lateur, du Centre Wallon de Recherches Agronomiques, a dressé des pistes de travail : importance du choix variétal dans une situation où 5 variétés sensibles à la tavelure et au chancre fournissent 80 % de la production mondiale ; plusieurs variétés dans une même parcelle ; importance du porte-greffe et de la densité des arbres pour limiter le développement des bio-agresseurs. Le travail du sol est, pour le chercheur belge, la base d'un verger durable. Introduire l'élevage dans les vergers est une idée qui peut porter ses fruits sur des maladies comme la tavelure. La conduite de l'arbre a également son impact et l'aménagement de l'environnement du verger favorise les auxiliaires.
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Fertilisation et sensibilité aux maladies
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa nutrition a un effet sur la sensibilité des cultures aux maladies, mais chaque élément minéral peut avoir un ou plusieurs effets spécifiques dans la relation hôte-pathogène. La nutrition, notamment azotée, agit à plusieurs niveaux : d'une part, sur la croissance et le développement des cultures et, d'autre part, sur le métabolisme des plantes. Ainsi, la fertilisation va agir sur l'architecture de la plante et, de ce fait, sur le microclimat autour du couvert et sur la synthèse de certains composés et notamment les protéines impliquées dans les processus de défense des plantes. Les champignons se nourrissent du contenu en éléments nutritifs des plantes. La nutrition azotée influençant celui-ci, elle agit ainsi indirectement sur le métabolisme de l'agresseur. L'ensemble de ces effets peut jouer sur une culture. Il faut alors étudier l'effet de différents niveaux de fertilisation sur la pression parasitaire. Le travail d'acquisition de références est engagé depuis une vingtaine d'années en grandes cultures et est actuellement en cours pour les productions légumières.
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Filières : L'agriculture biologique dans les régions
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur 2011Les régions établissent des plans de développement du bio. Petit tour de France non exhaustif d'initiatives en faveur de l'agriculture biologique : le maraîchage dans les villes en Normandie ; une petite plate-forme d'expérimentation en Bretagne ; les paniers font pousser les serres en Val de Loire ; approvisionner la restauration collective en Poitou-Charente ; l'innovation fait revivre les châtaigneraies en Aquitaine ; des références techniques en Midi-Pyrénées ; un plan régional de développement dans le Nord-Pas-de-Calais ; 120 Amap autour de Paris en Ile-de-France ; la traction animale à l'essai en Rhône-Alpes ; le collectif moteur de la bio en Languedoc ; la région soutient la certification en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; un logiciel de planification des productions maraîchères en Roussillon.
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Le gouvernement réaffirme son engagement
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSelon les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, 84 millions d'euros accompagneront la production biologique en 2011 contre 71 millions d'euros en 2010. La dynamique de conversion constatée en 2009 s'amplifie en 2010 avec 15 conversions quotidiennes. Outre un rapide exposé sur les production de légumes et de fruits certifiés en AB en France (données 2009), l'article revient, en particulier, sur le réengagement du gouvernement en faveur de la bio. A compter de 2011 et dans le cadre du bilan de la PAC, l'ensemble de ces aides européennes pour l'agriculture biologique bascule sur le premier pilier de la PAC, sécurisant leur financement : 50 millions d'euros sont distribués en 2011 pour le maintien de l'agriculture bio et 34 millions pour l'aide à la conversion. Les exploitations continueront, par ailleurs, à bénéficier du crédit d'impôt jusqu'en 2012 inclus, à hauteur de 2 000 euros par exploitation, cumulable avec les aides européennes jusqu'à 4 000 euros au total. Le plan met également l'accent sur la structuration des filières avec le fonds Avenir bio, doté de trois millions d'euros par an.
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Juliet : marché du frais et transformation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurJuliet est une variété de pomme utilisée en agriculture biologique. L'association « Les Amis de Juliet » regroupe 88 producteurs et les pépinières Escande. Avec des volumes actuels d'environ 2 250 tonnes de fruits récoltés par ces 88 producteurs pour 2011, l'objectif est de produire 10 000 tonnes. Concernant la vente, elle est assurée par Cardell Export, à destination de la France principalement (80%), mais aussi 10% en Europe et 10% hors Europe. Les circuits de commercialisation sont les réseaux spécialisés à 50%, le reste étant vendu en GMS, RHF (Restauration hors foyer) et en transformation. Cette saison, le marché sera étendu à la transformation avec des volumes de 400-500 t qui seront transformés par les Jardins de l'Orbie et Lucien Georgelin en jus, pétillants et compotes. La mise en place de vergers dédiés à la transformation et de partenariats pour assurer une première transformation sont en réflexion.
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Le long parcours de la conversion en bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAu nord des Alpilles, l'exploitation du Mas de Florent, (famille Ayme), surtout tournée vers l'arboriculture, entame une conversion progressive en cultures bio dans les années 1990. Lorsque le fils s'installe à son tour sur Graveson (13) en 1999, l'exploitation s'adapte au marché avec des produits issus du maraîchage et notamment la salade. Le Mas de Florent exploite aujourd'hui en bio une soixantaine d'hectares (toutes cultures) dont une partie encore en conversion, compte 1,8 ha de serres tunnel, et produit environ 450 à 500 000 têtes de salades bio/an. Pour sa commercialisation de salades, l'exploitation s'est surtout tournée vers l'export et l'Allemagne en particulier. L'exploitation commercialise aussi en circuits courts et au travers du réseau Le Campanier qui travaille en flux tendus sur Paris et l'Ile-de-France. Le bassin provençal de production de salades est compétitif en bio et ce marché porteur est devenu très concurrentiel. Pour proposer des produits à ses acheteurs tout au long de l'année, la production maraîchère de la famille Ayme s'appuie aussi sur l'épinard (120 t/an).
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Marché : La bio se mondialise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurA l'appui de chiffres, l'article indique comment l'agriculture biologique se développe en Europe et dans le monde. La demande de produits biologiques au sein de l'Union européenne repose sur un marché évalué à 19 milliards d'euros et fin 2009, les surfaces bio cultivées dans les 27 Etats européens étaient de 8,6 millions d'hectares (209 000 exploitations), soit 4,7 % de la surface agricole. Mais l'intérêt pour l'agriculture biologique est mondial. En dix ans, les surfaces dans le monde ont été multipliées par trois et demi, le nombre de producteurs par neuf et le chiffre d'affaires du marché par dix. Les chiffres disponibles sur 2010 confirment cette tendance. Fin 2009, 1,8 million de fermes de par le monde (+ 31 % par rapport à 2008) cultivaient 37,5 millions d'hectares (+ 6 %) certifiés bio (en conversion ou convertis). Le chiffre d'affaires mondial des produits bio a atteint 54,9 milliards de dollars, soit 40 milliards d'euros, en 2009. En 2009, les surfaces cultivées en bio progressent en Amérique Latine, Océanie (Australie), Asie, Inde, Afrique En Amérique du Nord, les conversions s'accélèrent. Sur le pourtour de la Méditerranée, les productions biologiques se développent également, avec souvent une vocation à l'exportation, selon le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). Ce sont les pays du nord de la Méditerranée qui produisent le plus, mais la Tunisie, la Turquie et l'Egypte sont ceux qui ont le plus d'avance et font figure de concurrents sur le marché européen. Les pays des Balkans mettent leurs exigences en matière de production biologique au niveau de l'Union européenne Des encarts sont réservés à deux aspects du marché de l'agriculture biologique : France : la bio poursuit son développement ; achat de produits bio en Europe.
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Le Maroc s'ouvre à la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSignée lors du dernier Sifel Maroc (Salon international professionnel de la filière fruits et légumes), la déclaration d'intention sur la coopération entre le ministère de l'Agriculture allemand et celui du Maroc dans le domaine de l'agriculture biologique est révélatrice des orientations prises par le Royaume. Inscrite au plan Maroc Vert adopté en 2008, l'agriculture biologique est notamment perçue par les responsables marocains comme une agriculture diversifiée et durable. Actuellement, la production biologique marocaine cultivée représente 3 800 ha (légumes, olives, agrumes). Le pays dispose, par ailleurs, d'une importante surface naturelle, transposable en production biologique, dont ses 400 000 ha de forêt d'arganiers, et 200 000 ha de plantes aromatiques et médicinales A cela, se confronte l'absence de cadre législatif marocain définissant l'agriculture biologique, actuellement régie par la règlementation européenne. Toutefois, la nouvelle association marocaine de la filière des productions biologiques, Amabio, créée en avril 2010, souhaite organiser et structurer cette filière en développant les marchés d'exportation mais aussi en approvisionnant un marché national en construction. Ces efforts pourraient être soutenus par le Crédit Agricole marocain qui met en place un financement spécifique à la bio en 2011. En 2009, le Maroc a exporté 9 000 tonnes de fruits et légumes et 800 tonnes de produits transformés. L'Allemagne a importé pour près de 150 millions d'euros de produits biologiques marocains dont 50 millions de tomates bio. Alors que la totalité de produits bio importés en Allemagne représente deux milliards d'euros et qu'il s'agit essentiellement de fruits, de légumes et de fruits exotiques, le Maroc voit ainsi les énormes possibilités qui s'offrent à lui...
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Mieux prendre en compte les besoins de l'agriculture biologique
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe développement de l'agriculture biologique devra passer par une meilleure prise en compte des attentes spécifiques de la filière fruits et légumes. C'est l'un des messages forts des Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques, organisées par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, qui se sont tenues, en décembre 2010, en Maine-et-Loire. L'article revient sur quelques-unes de ces attentes : sélection de semences de fruits et légumes spécifiques à l'agriculture biologique (mais prenant en compte des critères gustatifs en plus de critères d'adaptation à l'agriculture biologique) ; nécessité d'une meilleure prise en compte des spécificités de la production biologique dans le domaine de la protection des cultures (évolution générale de la règlementation, tant communautaire que nationale) ; ajustements nécessaires pour pallier la dyssimétrie qui existe entre le dispositif de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et la règlementation "agriculture biologique" ; nécessité d'outils d'aide à la décision dans le choix des intrants (le ministère de l'Agriculture a ainsi décidé de créer un guide des intrants utilisables en agriculture biologique).
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Un nouveau plan pour l'agriculture biologique
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais vient de lancer son nouveau plan régional de développement de l'agriculture biologique pour les deux prochaines années. La volonté de la région est de doubler les surfaces cultivées en bio d'ici à 2012. C'est-à-dire faire passer les surfaces consacrées à la bio de 4 280 ha à environ 10 000 ha en deux ans. Jean-Louis Robillard, vice-président du Conseil régional, précise les efforts d'accompagnement technique que le Conseil régional va consentir auprès des producteurs concernés (le Conseil régional, qui a consenti 370 000 euros pour la bio en 2009, est prêt à mettre beaucoup plus si les demandes sont là). Le plan s'appuie notamment sur une meilleure structuration des filières et l'implication d'entreprises, ainsi que sur le développement des produits bio en restauration collective, et s'accompagne de l'engagement de dix opérateurs, dont deux en fruits et légumes (les coopératives NoraBio et Marché de Phalempin). Ces opérateurs viennent de signer une charte d'engagement avec le Conseil régional pour s'approvisionner en bio local... Par ailleurs, André Tondeur, président de la coopérative Marché de Phalempin, insiste sur la nécessité de sécurisation des producteurs.
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Pastis modélise la minéralisation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe modèle Pastis, mis au point par François Lafolie à l'unité de sciences du sol de l'Inra d'Avignon, est un modèle qui simule les flux d'eau, de soluté et de chaleur dans le sol. Ce modèle a été utilisé pour évaluer les risques de lessivage lors de l'incorporation d'engrais verts et de l'apport d'engrais organique. Lors de l'incorporation de matières organiques, une partie importante de ces matières est rapidement minéralisée, ce qui conduit à libérer des nitrates dans le sol. Pour hiérarchiser les sources de variabilité de ce processus, six cent quarante-huit situations de production de laitues sous abris ont été simulées. Les résultats montrent que la minéralisation est variable en fonction de la nature des résidus, des caractéristiques du milieu et des techniques culturales. La minéralisation est très importante dans les 30 premiers jours qui suivent l'enfouissement. Si cette période correspond à de faibles besoins en azote de la culture, les risques de lessivage nitrique sont importants. Ces risques de lessivage sont donc accrus dans la première partie de la culture. Si les engrais verts présentent de nombreux atouts (effet sur la structure donc l'enracinement, activité des micro-organismes du sol...), ils ont également tendance à augmenter notamment les épidémies de Sclérotinia. Si cet effet est encore inexpliqué, l'article conclut que les caractéristiques de l'engrais vert à implanter sont à réfléchir au cas par cas.
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A la pêche aux sensibilités variétales pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa production de pêches serait une des plus difficiles à conduire en agriculture biologique. La connaissance et la sélection du matériel végétal jouent un rôle majeur dans la réussite de la culture, les critères de sélection principaux étant la vigueur, la rusticité et le potentiel agronomique. Différents organismes de recherche ont mis en place des essais. La Serfel (Station d'experimentation fruits à noyau de la facade méditerrannée) notamment travaille sur l'acquisition de références technico-économiques et a pu établir une liste des variétés selon leur niveau d'intérêt pour une culture en bio. Un autre essai, dont les premiers résultats seront connus en 2012, étudie différents systèmes de culture à faibles niveaux d'intrants. Enfin, le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) et l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) ont mis en place un programme destiné à établir une liste des variétés les mieux adaptées à l'agriculture biologique, notamment en ce qui concerne leur sensibilité aux maladies et ravageurs.
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Première plate-forme bio Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPrès d'une centaine de maraîchers, techniciens et producteurs de plants se sont rendus en Loire-Atlantique, sur l'exploitation du maraîcher Jean Dureau, pour découvrir la gamme du semencier spécialisé en semences biologiques, Vitalis. 60 variétés de salades, légumes, fruits et radis adaptés au créneau printemps été automne ont été présentées. A noter dans les nouveautés : Bonaly et E 15 9950, variétés de batavias blondes ouvertes, tolérantes à la montaison et aux nécroses ; pour les romaines : Totana, destinée à remplacer Corbana, car résistante à la race 28 du Brémia, et E 01C.6444, feuille de chêne rouge aux mêmes résistances et qui devrait remplacer Lunix. Côté courgettes, Kopana F1 est tolérante à l'oïdium et, côté radis, E 6296 est un demi long hybride homogène de couleur rouge vif. Pour les courges, trois variétés de courges hybrides, deux hybrides de courge Butternut ont été présentés. En aubergine, E 83.1690 F1 est une variété qui se distingue par sa productivité et sa tolérance au botrytis, alors qu'en poivron, Vitalis a présenté une variété destinée à remplacer Fiesta car résistante aux races 0 à 3 de la mosaïque du tabac.
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Recherche : Des pistes pour faire évoluer des systèmes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPlusieurs voies sont étudiées par les scientifiques et les professionnels afin de faire évoluer les systèmes de cultures vers un meilleur contrôle des pathogènes. La première voie consiste à optimiser les successions de culture en introduisant des plantes pièges et des plantes peu sensibles. Une autre voie consiste à réfléchir à l'agencement temporel des opérations culturales et des espèces ou à réfléchir aux conséquences des différents actes techniques sur les populations de ravageurs et à mieux gérer leurs effets. Certaines conduites entraînent une augmentation de la sensibilité de la culture à un agresseur, mais pourraient être compensées par des actes techniques. Ces conduites peuvent également permettre de mieux maîtriser la distribution horizontale d'azote minéral dans le sol qui n'est pas seulement dépendante de la fertilisation. Pour le pilotage de l'azote ou le contrôle des pathogènes, les méthodologies multicritères ou des outils d'évaluation peuvent permettre d'évaluer les systèmes de culture. Ces modèles sont actuellement testés sur des systèmes de culture alternatifs et un groupe d'experts constitué de conseillers techniques et d'expérimentateurs a été sollicité dans cet objectif (Aprel, Grab, CA13, CA84, Ceta des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse). L'outil DEXi est utilisé dans ce cadre pour évaluer la résistance-résilience des systèmes de culture aux ravageurs et pathogènes. Cependant, les innovations proviennent aussi des agriculteurs qui testent à leur échelle des combinaisons alternatives.
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Les régions s'engagent pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour la première fois, la filière bio d'Aquitaine, à travers son association interprofessionnelle régionale, Arbio Aquitaine, s'est engagée dans un accord de meilleure valorisation de la production bio avec la région d'Emilie Romagne en Italie. Ces deux régions ont mis en place un programme d'échange. Le déplacement de la délégation aquitaine s'est conclu par la signature du protocole d'accord prévoyant la promotion d'activités et de projets communs dans l'agriculture biologique, la valorisation et le développement des filières qui atteignent le consommateur avec le moins d'étapes possibles, la promotion de la restauration bio, la réalisation d'initiatives culturelles et informatives...
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Se protéger des pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurIl existe plus de 4 000 espèces de pucerons, dont 600 en France, parmi lesquelles 50 font des dégâts en cultures légumières. Leur maîtrise est complexe en agriculture biologique et passe par la combinaison de différents moyens de lutte. Après une présentation des dégâts provoqués par les pucerons, l'article expose les techniques à mettre en uvre pour les contrôler. Tout d'abord, la résistance variétale doit être prise en compte lors de l'installation des cultures. Par ailleurs, l'aménagement des abords de parcelles permet d'accueillir ou de conserver des prédateurs naturels. L'association de cultures peut également limiter l'impact des pucerons (par exemple, légumineuse brassicacée). En cas d'insuffisance de faune auxiliaire présente, des lâchers de prédateurs ou de parasitoïdes peuvent être réalisés. Par contre, si les prédateurs se nourrissent de pucerons à l'état larvaire et sont donc directement efficaces après leur introduction dans la parcelle, les parasitoïdes doivent être apportés en préventif, car 10 à 12 jours sont nécessaires avant l'émergence des adultes. Pour finir, l'utilisation d'insecticides naturels peut s'avérer nécessaire. Depuis l'interdiction de la roténone en 2009, les produits autorisés en agriculture biologique sont à base de pipéronyl butoxyde et pyréthrines. 17 produits ont été testés par la FREDON Nord Pas de Calais. Parmi eux, seul le Pyrevert (pyréthrines naturelles) a montré une efficacité satisfaisante.
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Siad, le salon d'une ère nouvelle
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour sa deuxième édition à Agen, les 29 et 30 juin 2011, le salon international du bio et de l'agriculture durable (Siad) se veut pragmatique et, à cet effet, se resserre sur deux journées. "... Cette année, l'agronomie et l'énergie seront les thèmes centraux au travers des ateliers techniques et conférences", précise Anne-Laure Pachoud-Rey, commissaire du salon. A ce titre, l'Inra sera, pour cette édition, un partenaire privilégié du Siad. Par ailleurs, des ateliers : "Couverts végétaux", "Fabrication d'un engrais de ferme de qualité", "Conduite économique"..., seront proposés au public professionnel. La thématique de l'eau, déjà abordée en 2010, fera l'objet d'un atelier technique, animé par la Chambre d'Agriculture 47 et le SDCI (Syndicat départemental des collectivités irrigantes), sur les économies d'eau et d'énergie en collectif et particulier. Des guides techniques seront également mis en place : installation, transmission...
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Agriculture biologique : La recherche évolue
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa journée technique Agriculture biologique légumes organisée par l'Itab et le Ctifl, qui s'est déroulée le 18 mars à Carquefou (44), a fait le point sur l'évolution des thématiques de recherche. En effet, pour répondre à la demande et aux objectifs du Grenelle de l'Environnement, la production de légumes en agriculture biologique se développe, amenant de nouveaux besoins en recherche. Ces travaux intéressent aussi désormais la production conventionnelle, amenée à réduire son utilisation de produits phytosanitaires. Les travaux de recherche portent sur différentes problématiques : fourniture de semences et plants biologiques et possibilité de faire appel à la culture in vitro (comme l'imagine Aval Douar Beo, fournisseur de plants de pommes de terre bio), redécouverte de variétés anciennes (pour répondre aux attentes spécifiques de l'agriculture biologique), produits alternatifs de protection des plantes de type SDN...
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En attente de fiabilité
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa station expérimentale horticole de Bretagne Sud teste, depuis plusieurs années, les nouveaux matériaux dits biodégradables utilisés en paillage du sol et pour le palissage (ficelle et clip) en culture sous abri de tomate. Ces matériaux permettent aux producteurs de broyer en fin de cycle toute la culture (végétation, ficelles et clips). Les films sont, eux, enfouis dans le sol. Cependant, ces matériaux doivent encore gagner en fiabilité avant d'être adoptés par les producteurs. La performance des paillages biodégradables dépend avant tout de leur résistance aux aléas climatiques. Mais une trop grande résistance des films compromet leur broyage. Les rendements des cultures sont plus faibles avec le film biodégradable, car celui-ci ne réchauffe pas aussi bien le sol que le polyéthylène. Quand au matériel de palissage biodégradable, il doit encore être amélioré. Des problèmes de rigidité et de rétractation après humidification sont notés. Cependant, il est important de noter que le surcoût à l'achat de ce petit matériel est largement compensé par le gain en main d'uvre lié à l'enlèvement des ficelles et clips plastiques. Ce marché devrait évoluer rapidement.
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La bio passe au vert (Dossier : Aquitaine)
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurArbio Aquitaine, association interprofessionnelle créée en 2002, représente 75 % de la production biologique régionale issue de 1 125 exploitations certifiées bio. Elle regroupe des représentants des producteurs bio, des coopératives, groupements de producteurs, transformateurs et distributeurs développant la filière bio en Aquitaine. La commission fruits et légumes d'Arbio est composée d'une trentaine de membres. Dans ce secteur, l'action d'Arbio Aquitaine porte sur la structuration de la filière. L'association Arbio travaille notamment avec les industries agro-alimentaires bio régionales comme Biovivier, Vitagermine... "Ces entreprises ont besoin de produits de première transformation, notamment de fruits et légumes sous forme de jus ou de purées, et elles souhaitent un approvisionnement local", explique le directeur d'Arbio. Sur cette base, est né le projet "Verger bio en Sud-Ouest", dont l'objectif est de planter une centaine d'hectares de vergers bio entre Bordeaux et Toulouse. Le projet bénéficie, jusqu'en 2012, du soutien de l'Agence Bio et d'Arbio Aquitaine. Arbio, qui s'est doté également d'une commission Restauration collective, multiplie les initiatives pour regrouper les opportunités de développement de la bio dans ce secteur. L'association conduit un projet pilote régional d'accompagnement de 25 lycées aquitains vers une alimentation diversifiée, bio et durable, et envisage le développement des approvisionnements bio en restauration administrative.
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Le BRF sort du bois
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Bois Raméal Fragmenté (BRF) est actuellement expérimenté en cultures maraîchères bio dans le Morbihan, par la Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud de la Chambre d'Agriculture du Morbihan (SEHBS-CA56). Née au Canada, cette pratique vise à valoriser les résidus de l'exploitation forestière (branches inférieures à 7 cm de diamètre) en les broyant et en les incorporant aux premiers centimètres du sol. Si son intérêt sur grandes cultures est démontré, on dispose de peu de résultats sur maraîchage. Les essais montrent des résultats mitigés : le BRF entraîne une faim d'azote importante la première année, mais des rendements qui augmentent par la suite (jusqu'à dépasser les témoins). La conservation, ainsi que les qualités gustatives des produits, peuvent être modifiées, en fonction de l'espèce ou de la variété cultivée. Cette technique implique des économies d'eau, mais nécessite une main d'uvre importante pour le désherbage Cette technique n'apparaît donc pas comme « miraculeuse » en maraîchage. C'est néanmoins une très bonne alternative pour faire face à certains problèmes rencontrés par des maraîchers (baisse de fertilité des sols, terrain inaccessible pour les engins agricoles, approvisionnement en eau coûteux, zone protégée ).
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Les circuits longs et courts font bon ménage
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'INRA d'Avignon a mené une étude sur les liens entre les modes de production en maraîchage et les circuits de commercialisation sur le Sud-Est de la France (les chercheurs de l'unité SAD Eco-développement ont mené une série d'entretiens auprès de 18 maraîchers de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur). Trois circuits ont été identifiés : circuits longs, courts, et une combinaison des deux. Celle-ci permet notamment de répartir les risques sur les deux types de circuits. D'autres stratégies de répartition des risques ont été remarquées. Certains producteurs approvisionnent une seule structure, mais diversifient leurs productions. D'autres sont spécialisés dans une production, mais disposent de plusieurs débouchés, pour des segments de qualité complémentaires. Les changements de circuit de commercialisation ont lieu pendant la phase de conversion, mais aussi bien plus tard et sont essentiellement orientés vers les circuits courts. La voie intermédiaire entre circuit court et circuit long est également intéressante et permet de concilier rentabilité économique et principes écologiques.
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Le collectif moteur de la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurA l'occasion de la semaine nationale Printemps Bio, et via l'opération Manger bio en restauration collective - Gard Durable (Plan d'actions départemental de développement de l'agriculture biologique gardoise "Gard durable"), le Conseil général du Gard a souhaité valoriser le bio dans les unités de restauration collective et les mettre en relation avec les producteurs et les fournisseurs. Pour les 45 structures participantes, il s'agit notamment de réaliser un menu 100 % bio à base de produits gardois de saison. Ces 45 structures représentent un potentiel de 21 000 repas bio. L'opération a été réalisée avec le partenariat des associations comme "Un plus bio", qui accompagne les collectivités et établissements dans la mise en place de leur projet de restauration collective bio, et le Centre d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam). Elle a été aussi l'occasion de la visite de l'exploitation agricole bio Audema et de son point de vente de produits bio Aux plaisirs naturels.
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France : L'agriculture biologique se développe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAu vu des résultats annoncés par l'Agence Bio concernant le développement de l'agriculture biologique en 2009, le ministère de l'Agriculture se félicite de tendances qui témoignent "de l'efficacité du plan d'actions Agriculture biologique : horizon 2012" (mis en uvre en 2007). L'article revient sur certaines données chiffrées, concernant l'année 2009, relatives au comportement des Français face à la consommation de produits biologiques, à la conversion de nouvelles exploitations, ainsi qu'aux nouvelles aides mises en place, en 2010, dans le cadre du bilan de santé de la PAC pour soutenir l'agriculture biologique. Le ministère a également doté l'Agence Bio d'un fonds de structuration de 3 millions d'euros par an pour une durée de 5 ans jusqu'en 2012. Vingt huit projets de structuration de filières ont d'ores et déjà été aidés depuis 2007. Le cinquième appel à projets a été lancé en février 2010.
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Le maraîchage dans les villes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupement régional d'agriculture biologique de Haute-Normandie, en partenariat avec les collectivités territoriales, a pour projet d'implanter des zones de maraîchage biologique au sein de plusieurs agglomérations de la région. Des groupes de travail sont constitués pour répondre aux problématiques du foncier, des porteurs de projet et des filières de commercialisation. La première zone, de 22 ha, est en train de voir le jour sur la communauté d'agglomération Seine Eure. Elle permettra d'installer 3 à 6 jeunes agriculteurs, qui mutualiseront leurs moyens de production, de stockage, de conditionnement et de commercialisation. La phase de construction du projet a été lancée durant l'hiver 2010, pour un accompagnement efficace des maraîchers. Les conclusions de ce travail seront présentées lors du colloque « Maraîchage biologique et restauration collective en Haute Normandie » en janvier 2011.
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De nouveaux outils pour planifier ses cultures
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa planification de la production est un des problèmes majeurs auxquels les maraîchers bio sont confrontés. Un handicap qui crée bien souvent un déficit de production et ne permet pas de répondre à la demande, même sur circuits courts. De fait, Alain Arrufat, chargé de l'expérimentation et de l'appui technique en maraîchage bio à Perpignan (66), a travaillé sur des cultures légumières d'hiver et a développé un outil de type logiciel, qui permet d'apporter un conseil de mise en place pratique de cultures associées avec l'objectif d'une planification des cultures sous abri. L'intérêt d'un tel outil pour le maraîcher et la démarche d'Alain Arrufat sont exposés dans l'article.
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Objectif de 6 % de surfaces en bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2009, dix agriculteurs en moyenne par jour se sont convertis à la bio. La dynamique entre le 1er janvier et le 31 juillet 2010 s'annonce de l'ordre de 30 % plus forte que pour la même période en 2009. A mi-parcours du plan d'action "Agriculture biologique : horizon 2012", mis en place en 2008, avec l'objectif de 6 % de surfaces en bio, le bilan de l'Agence Bio est positif. Aussi, le ministre de l'Agriculture a dégagé les marges de manuvre budgétaires pour accompagner ce mouvement et permettre à chaque projet de conversion de se réaliser. L'article donne le détail du soutien financier engagé par le ministère de l'Agriculture : aide à la production biologique et aux conversions engagées cette année ; aide à la structuration des filières bio en priorisant l'accès au Fonds d'intervention stratégique des industries agroalimentaires (FISIAA)... Des actions complémentaires concernent le développement de la consommation de produits bio, ainsi que l'élaboration d'un cahier des charges sur la restauration à caractère commercial. Suite à la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche promulguée le 27 juillet 2010, le code des marchés publics sera modifié d'ici à la fin 2010 pour accorder une préférence aux productions issus de circuits courts.
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Pour un développement harmonieux du bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa commission bio d'Interfel réagit à l'engouement médiatique autour du bio. Le manque de production biologique française est à nuancer. D'une part, d'après KantarWorldPanel, en 2009, la croissance de la consommation de fruits et légumes bio était beaucoup plus réduite (+15%) qu'en 2007 et 2008 (+30%). D'autre part, le marché bio allemand, débouché important des fruits et légumes bio français a diminué de 4% pour les légumes et de 10 % pour les fruits. Dans le même temps, les surfaces converties en agriculture biologique ont augmenté. La conversion en agriculture biologique doit relever d'un vrai défi, d'une analyse agronomique approfondie, de nouveaux systèmes de production, de commercialisation et de consommation ; elle ne doit en aucun cas être envisagée comme une simple opportunité économique et comme une solution aux exploitations en difficulté.
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Premier Siad réussi
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAvec 6 000 visiteurs et 247 exposants, les organisateurs du Siad, Salon international de l'agriculture durable et bio, tirent un bilan positif de la première édition qui s'est déroulée début juin 2010, à Agen. Ce salon a réuni toutes les filières agricoles sur des thèmes novateurs : l'agri-durable, l'énergie, le bio..., et a favorisé les échanges entre agriculteurs et entreprises de l'agroalimentaire pour répondre aux demandes des consommateurs. Des passerelles ont été créées entre les agriculteurs bio et conventionnels pour se retrouver autour d'un seul concept : le métier de paysan. Le salon a été toutefois l'occasion d'échanges parfois vifs notamment sur la thématique de l'eau ; les échanges ont aussi montré les divergences entre intérêts agricoles et contraintes environnementales, jusqu'aux pratiques agricoles où le maïs irrigué tient la place principale dans l'assolement. Le comité d'organisation intensifiera ses démarches pour internationaliser le salon en 2011.
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Salades plein champ : Des idées plein la butte
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre de recherche de solutions alternatives de désherbage, des essais de culture sur buttes paillées ont été mis en place par la Sica Centrex et la Chambre d'agriculture du Roussillon, dans le cadre du programme Interreg RED BIO. L'objectif est de montrer l'influence de différentes stratégies de buttes paillées sur le rendement et l'homogénéité de cultures de salades. Deux essais, sur des cultures de scarole puis de batavia, ont été réalisés. Les résultats de l'essai sur la culture de batavia sont présentés dans l'article. Trois types de buttes sont comparés : la butte type « pomme de terre », la butte type « UDC » et la butte type « cabas ». Ces types diffèrent par la méthode d'installation de la butte. Les conformations qui permettent les meilleurs résultats pour chaque type sont présentées dans un tableau (largeur et hauteur de la butte, largeur de l'entre rang, nombre de rangs par butte ). Le type de butte à mettre en place doit être déterminé en fonction des objectifs de l'exploitation (capacités d'investissement, main d'uvre et matériels disponibles, rendement recherché ). Cette méthode permet d'éviter le désherbage de la butte. Le paillage permet aussi de limiter le lessivage des éléments minéraux, de limiter certains risques fongiques, et permet une souplesse des dates d'installation. Néanmoins, la maîtrise de la fertilisation et de l'irrigation est primordiale. Par ailleurs, les entre rangs doivent toujours être désherbés.
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Le chou-rave passe l'hiver
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le sud de la France, le chou-rave peut être cultivé en plein champ lors d'hivers peu rigoureux, mais la production sous abri permet une meilleure qualité du produit et un approvisionnement plus régulier. Après une présentation de cette culture, facile à conduire en agriculture biologique, et de ses débouchés (commercialisation à l'export, en circuit court local, large plage de récolte), l'article revient sur la fiche technique de ce produit, élaborée par le Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) bio des Pyrénées-Orientales, avec le concours du Conseil général et de FranceAgriMer. Sont particulièrement évoqués : la mise en culture, la production du chou-rave, les essais réalisés par le Civam 66 pour les variétés Eder (Rijk Zwaan), Korist (Béjo), les variétés rouges : Kolibri (Béjo), AzurStar (Voltz), les exportations en éléments fertilisants du chou-rave, l'irrigation, la récolte du chou-rave produit sous abri, le rendement, le prix payé au producteur.
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Le commerce équitable en plein développement
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2007, selon le CTA (Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU), le chiffre d'affaires du commerce équitable dans le monde s'est élevé à 2,3 milliards d'euros, soit 47% de plus qu'en 2006. Les principaux produits alimentaires commercialisés sont la banane, le cacao, le thé... Pour la banane, entre 2006 et 2007, la hausse a été de 72%, pour le sucre, la hausse a été de 111%. Si les Etats-Unis restent le plus grand marché pour les produits équitables, c'est en Europe de l'Ouest que la consommation par habitant est la plus élevée. Des organisations non conventionnelles sont à l'origine de l'importation de produits équitables et de leur distribution dans des circuits spécifiques, mais on trouve des produits équitables dans les supermarchés, sous la marque Fair Trade ou sous les sous-marques de distributeurs. En 2006, le commerce équitable s'est beaucoup développé au Royaume-Uni (+ 31% pour les bananes,...).
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Une étude pour bien positionner le problème polluants-abeilles
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUne étude, menée par le Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes de l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, se déroule actuellement en Pays-de-la-Loire pour évaluer l'impact de certains polluants sur la santé des écosystèmes au travers d'une espèce sentinelle : l'abeille domestique. L'objectif est précisé par Monique L'hostis, responsable de l'étude. Seize ruchers sont compris dans l'étude, situés à divers endroits des Pays-de-la-Loire, auxquels s'ajoutent deux ruchers témoins, considérés comme non exposés aux polluants, à l'île d'Yeu (Vendée) et à Ouessant (Finistère). Chaque année, en 2008 et 2009, des prélèvements sont faits dans chaque rucher à quatre moments de l'année. Une centaine de substances (pesticides, métaux lourds, hydrocarbures...) sont dosées dans ces prélèvements. Et sur le terrain, des enquêtes sont menées (caractéristiques paysagères des aires de butinage, pratiques des professionnels..., état de santé des ruchers).
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Le groupe Saveurs des Clos lance une gamme bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVingt-deux producteurs des coopératives "Ille Fruits" et "Plaine du Roussillon" sont entrés dans la démarche de l'AB initiée par Pierre Giovanelli, président d'Ille Fruits en 1999. "A trois ans, nous espérons atteindre notre objectif de 2 000 tonnes de fruits et légumes biologiques", explique Rémy Frissant, responsable du pôle bio, créé pour structurer la nouvelle filière fruits et légumes. Actuellement, sur 10 ha de légumes et 50 ha de fruits biologiques, le groupe Saveurs des Clos veut développer les surfaces de culture. Les missions du pôle bio reposent sur différentes sections (section reconversion et administration, section techniques biologiques maraîchage et arboriculture...). Sur le plan technique, une convention a été signée avec le Civam Bio des Pyrénées-Orientales. Par ailleurs, le groupe Saveurs des Clos a décidé d'introduire, dans sa stratégie, la notion de commerce équitable Nord/Nord.
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ProNatura, au pas cadencé
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'article revient sur la fondation de ProNatura en 1987, par Henri de Pazzis, ainsi que sur ses créations (ProNatura Maroc en 1996, ProNatura West Africa au Togo en 2005) et acquisitions (ViaBio en 2002, Les Maraîchers Bretons en 2003, Biomarché en Belgique en 2006, la société perpignanaise Bioprim en 2007). Dans le Languedoc Roussillon, la société a lancé un programme pour développer une offre régionale. Elle a renforcé sa filière espagnole et, début janvier 2007, un partenariat a été signé avec Pomona TerreAzur pour l'approvisionnement de la RHD (restauration hors domicile). Au final, ProNatura travaille avec 1 000 producteurs dans 41 pays, dessert 350 magasins spécialisés en France en moyenne "trois fois par semaine", mais aussi des grossistes en Europe. L'objectif d'Henri de Pazzis est de parvenir à un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros d'ici à trois ans.
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Roussillon : Une dynamique Bio locale
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSaveur des Clos, groupe créé en 1997 et basé à Ille-sur-Tet en Roussillon, s'engage dans l'agriculture biologique. Il dispose aujourd'hui de 600 tonnes de fruits et légumes bio (32 000 tonnes de fruits et légumes commercialisées au total en France et en Europe) issues de 10 coopérateurs. Afin de structurer cette filière, un pôle bio est créé, segmenté en 3 sections (section reconversion et administration, section techniques biologiques, section commercialisation). Saveurs des Clos a aussi décidé d'introduire des notions de "commerce équitable Nord-Nord" afin de prendre en compte les problématiques de rentabilité de la filière dans son ensemble et d'augmenter significativement les surfaces biologiques locales.
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En route vers l'agriculture biologique
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn co-financement avec l'Union européenne, la Région Paca prend en charge l'intégralité des coûts (1 000 euros/exploitation/an) de certification en agriculture biologique. Les démarches à suivre sont exposées dans l'article en ce qui concerne la demande de versement (pour ceux ayant déposé une demande en 2008), la possibilité, pour les agriculteurs n'ayant pas sollicité l'aide 2008, de pouvoir encore le faire pour 2009 (formulaire de demande et de la notice correspondante disponibles auprès du groupement AB, de la Chambre d'agriculture ou de la DDEA du département...).
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Salade : La biodésinfection à l'étude sur la laitue
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSuite à un travail de trois ans destiné à améliorer l'efficacité de la solarisation avec l'utilisation de films plastiques VIF (Virtually Impermeable Film) ou thermiques, la station d'expérimentation légumes de la Serail a étudié, en 2007, les techniques alternatives de "désinfection de sol", en particulier la biodésinfection, ou biofumigation (technique qui consiste à utiliser les effets de l'incorporation de matière organique afin de réduire l'impact des problèmes phytosanitaires telluriques). Cinq modalités ont été testées sous une serre multichapelle et les premiers essais sur laitue tendent à montrer un effet bénéfique sur l'état sanitaire de la culture. L'article fait l'analyse des principaux résultats.
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SIVAL : Des matériels dans le parcours du bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Sival et la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire ont proposé un "Répertoire Bio" des matériels à destination des productions biologiques, à l'occasion de la 24ème édition du salon des matériels et techniques viticoles, horticoles et arboricoles d'Angers. Plusieurs matériels, propres au travail du sol, sont présentés : porte-interceps PIH ASA conçu pour l'entretien du sol dans les vignobles, appareil de binage-sarclage interplants Cizo, bineuse Cizo, intercep à lame pivot adaptable facilement sur le tracteur ou en complément de l'outil "Actisol"...
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Sud-Est : Le bio sur le bon chemin
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa région PACA est la 2ème région française de production de fruits biologiques (l'olive représente la moitié des 1 000 ha de la surface totale cultivée). Malgré les difficultés économiques rencontrées par les arboriculteurs en conversion, les surfaces augmentent fortement, suite à l'arrivée sur le marché de variétés résistantes et aux appuis techniques. La région est aussi constituée de dix grossistes et sept transformateurs (jus et conserves). Parmi eux, Biogarden à Nîmes commercialise 1 000 tonnes de fruits et légumes bio (dont 40 % à l'export) auprès de GMS, grossistes ou magasins. Ozebio livre environ 400 paniers par semaine aux comités d'entreprises et aux particuliers de la région. Ils sont constitués de produits bio de saison collectés auprès de producteurs locaux, pouvant être complétés par d'autres denrées (agrumes ou bananes).
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Technique : Spécial protection intégrée
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa protection intégrée comprend des pratiques culturales, des observations, la lutte biologique et des traitements chimiques (interdits en bio). Ce dossier qui s'inscrit dans cette démarche, traite de l'utilisation d'Amblyseius swirskii, acarien prédateur de thrips et aleurodes, en culture de poivron, ainsi que d'autres insectes auxiliaires dans la protection de cultures sous abri, telles que courgettes, aubergines ou fraises. Il aborde aussi l'utilisation de filets anti-insectes pour contrôler les entrées de ravageurs dans la serre ; la lutte contre le micro-lépidoptère Tuta absoluta, nouveau ravageur des tomates ; ainsi que le projet de gestion agro-écologique contre les mouches des légumes à la Réunion.
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Accompagner la filière bio
Dans le cadre du programme régional en Midi-Pyrénées pour l'agriculture biologique, la chambre d'Agriculture du Tarn accompagne plus particulièrement les maraîchers bio au travers de conseils spécialisés de proximité, l'acquisition de références ou l'identification de pratiques innovantes dans le but de les vulgariser. Les candidats à l'installation en maraîchage biologique peuvent avoir besoin de conseils pour maîtriser les besoins en eau, adapter la mécanisation et installer des équipements spécifiques comme les abris froids. Afin d'éviter la déconversion, le regroupement de l'offre et le développement de nouveaux circuits permettent d'éviter les éventuelles difficultés de commercialisation.
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La bio en quête de producteurs locaux
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAvec 220 références, la société lot-et-garonnaise Danival (55 salariés, 12 millions d'euros de chiffre d'affaires) est la première marque de conserves biologiques présente dans les magasins spécialisés. Les besoins en matières premières ne cessent d'augmenter afin de répondre à une demande en constante progression. 40% de l'approvisionnement vient de l'étranger (par exemple les tomates d'Italie), de nombreuses productions manquent à l'appel (fraises, pommes de terre, haricots blancs et rouges, oignons, pruneaux ). Danival souhaite trouver des producteurs locaux en région Aquitaine.
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Les changements climatiques n'écartent pas le risque de gel
En arboriculture comme en viticulture, le réchauffement climatique génère des situations extrêmes : des températures souvent élevées au printemps (entraînant un démarrage précoce de la végétation) n'empêchant pas des descentes d'air froid polaire jusqu'à la mi-avril à l'origine de pertes (quantitatives et qualitatives) de récoltes entières. Dans le cadre d'un projet financé par le ministère de l'Agriculture, des tests ont été réalisés en cellules climatiques pour optimiser le raisonnement anti-gel pour l'avenir et les systèmes de protection car la mise en place de ces derniers est contraignante et coûteuse. Il est important de connaître le seuil critique, défini pour chaque stade phénologique, car en deçà de cette valeur essentielle, les dégâts augmentent avec la durée du gel. Le végétal est plus sensible au gel de 0,5 à 1°C en présence d'eau (rosée ou pluie), d'où l'idée d'un outil permettant de sécher le végétal du stade B au stade chute de la collerette.
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Entreprises cherchent producteurs de légumes bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUne journée technico-économique a été organisée sur le thème du maraîchage biologique à Mionnay dans l'Ain. En région Rhône-Alpes (www.corabio.org), on compte 350 producteurs pour 700 ha (dont 8% sous abris). D'une façon générale, le marché des légumes bio est en plein développement, la commercialisation se faisant surtout en vente directe ou par des circuits spécialisés. Lors de cette journée, ont été évoqués l'intérêt d'un approvisionnement local pour les distributeurs et l'action d'aide à la collecte de fonds privés pour acquérir des terres agricoles destinées aux candidats à l'installation en bio. Des calculs de coûts de production en légumes ont été présentés. La journée s'est terminée par la visite d'un producteur de carottes et choux destinés à un traiteur local (Kambio).
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Manger bio et local en restauration collective
Corabio vient d'intégrer 9 lycées en plus (soit 20 au total) dans le programme pilote qu'elle développe avec le soutien de la Région Rhône-Alpes pour introduire régulièrement des aliments biologiques locaux dans les repas des lycées. Elle intervient pour informer, sensibiliser et former les personnes concernées (gestionnaires, cuisiniers, enseignants, et aussi convives) et pour faciliter au maximum l'approvisionnement en produits locaux, que ce soit sur la rédaction des marchés publics ou la mise en relation avec des fournisseurs.
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Packaging : Réduire l'impact environnemental des emballages
La filière fruits et légumes a, aujourd'hui, à sa disposition, une nouvelle gamme de produits d'emballage, afin de limiter leur impact environnemental : emballages recyclables, compostables, biodégradables (carton, cellulose moulée, bois, fibres de bambous ). Les fabricants travaillent aussi à les rendre plus performants et plus attractifs. Des exemples illustrés de packaging et d'entreprises parties prenantes sont présents dans l'article.
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Tous derrière le maraîchage bio
Dans les Pyrénées-Orientales, l'agriculture bio représente 6,5% de la SAU totale du département (trois fois plus que la moyenne nationale). Le projet des responsables de la filière bio locale est d'atteindre 10% de la SAU d'ici 5 ans, le contexte actuel étant favorable. En maraîchage, les surfaces n'ont pas progressé (au contraire de l'arboriculture ou de la viticulture) : elles se sont stabilisées avec environ 110 ha dont 25 ha sous abri. Des entreprises bio bien implantées et un savoir faire technique (expérimentations du CivamBio 66, de la Centrex) sont des atouts pour le département. Des réunions professionnelles ont permis de faire un état des lieux et d'identifier les possibilités de développement en s'appuyant sur la stratégie commerciale des entreprises bio locales et la connaissance du marché : par exemple, intérêt économique des cultures de blettes, chou rave ou fenouil pour l'export en période automnale ; intérêt du brocoli bio (en pleine expansion).
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Les valeurs durables de Sojufel
Créée en 1982 à Saint-Andiol par Marcel Bal, la société Sojufel a connu une croissance continue pour devenir la spécialiste française des jus de fruits artisanaux, dans un souci de contribution au développement durable et équitable. L'entreprise provençale travaille avec 200 producteurs bio de la région PACA (les produits bio représentant 28% du chiffre d'affaires) et 5 000 agriculteurs nationaux en conventionnel. Le marché des jus de fruits est en développement constant (6% de croissance en moyenne). La large gamme de produits (50 références de jus et nectars) est vendue à tous les stades de la distribution. Sojufel est aussi prestataire de service (prestation de pressage et de conditionnement). En 2008, elle a réalisé d'importants investissements afin d'accroître sa production de 60%. Sa réussite passe par ses capacités d'innovation et son haut niveau technologique, un service commercial bien structuré (nouveaux marchés à l'export). Elle souhaite investir dans un projet de développement d'économies mixtes où les agriculteurs, les pouvoirs locaux et les industriels seraient représentés, avec pour objectif de répondre aux besoins de la transformation bio qui ne trouve pas au niveau local les capacités d'approvisionnement nécessaires.
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Valoriser les co-produits
Un colloque, organisé à Nîmes, a permis de présenter des moyens (à partir d'exemples) de valorisation des sous-produits (ou "co-produits") issus des déchets de production des fruits et légumes et de leur tri. Actuellement, les destinations sont multiples (compostage, épandage, combustion, méthanisation, alimentation animale) mais génèrent des coûts. La valorisation est cependant possible car les co-produits peuvent entrer dans la composition des cosmétiques ou des "aliments santé", ils sont sources d'anti-oxydants, de vitamines, de protéines, de fibres alimentaires. La réussite de cette industrie à forte valeur ajoutée nécessite une maîtrise du produit, une forte caution scientifique et une organisation commerciale.
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Vers l'amélioration du haricot sous contraintes environnementales méditerranéennes
Dans le cadre d'un projet européen (projet Aquarhiz), les chercheurs de l'INRA ont identifié plus de cinquante gènes impliqués dans la capacité du haricot à produire dans des sols à faible fertilité (déficience en azote et phosphore) en zone méditerranéenne (manque d'eau, excès de sels). Les lignées sélectionnées dans le projet, obtenues après croisements entre lignées performantes (comme BAT 477 [tolérante à la sécheresse] et DOR 304 [intérêt agronomique]), seront conservées comme outil de recherche pour de nouveaux programmes internationaux concernant le haricot, source majeure de protéines pour l'alimentation humaine dans de nombreux pays du sud.
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Un appui technique pour les maraîchers bio
En Loire-Atlantique, le nombre d'installations en maraîchage biologique augmente : 44 maraîchers biologiques exploitent au total 150 ha et, chaque année, 2 à 6 installations ont lieu. Les nouveaux maraîchers bio sont issus d'un milieu non agricole et ont besoin d'un soutien technique. Ainsi, le Gab 44 a fait appel à un technicien spécialisé et plusieurs formes d'accompagnement sont proposées.
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Délisdor, la pomme pour le marché bio
Pyrénées Fruits fournit grossistes et succursalistes en pommes, poires, prunes et kiwis depuis plus de 40 ans. Le groupe a toujours accueilli quelques producteurs bio et, en 2001, il a décidé de leur proposer un projet bio. Le choix a porté sur la variété de pommes Goldrush et la première vague de production est commercialisée sous la marque Délisdor. L'ambition du groupe est de toucher la grande distribution, voire l'export.
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La distribution de légumes biologiques en mutation
La journée technico-économique, organisée par la coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique, à Valence, sur le thème "Produire et vendre des légumes biologiques" et axée sur la distribution, réunissait les témoignages de maraîchers biologiques et de dirigeants de sociétés. Benoît Soury, dirigeant de La Vie Claire, a expliqué la nouvelle stratégie qui consiste à rajeunir l'image de l'enseigne et à dynamiser le réseau des points de vente. La volonté du réseau est d'accentuer la formation des équipes de vente et d'augmenter les surfaces de vente autour de 200 m2 en généralisant les points réfrigérés avec chambre froide. Par ailleurs, à l'instar des Amap, l'enseigne a développé un système de paniers bio avec des recettes.
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L'Espagne passe en mode bio
Depuis novembre 2006, et pour une durée de quatre années, le Ministère de l'agriculture et de la pêche espagnol a initié une campagne nationale d'information et de promotion de l'agriculture biologique et de ses produits. L'objectif est de promouvoir l'alimentation bio, dont la consommation en Espagne est très basse puisque 70% de la production est destinée à l'exportation et les ménages consacrent à peine 1% de leur budget à ce type de produits. L'article donne quelques détails sur la capacité de l'Espagne à produire dans le domaine de l'agriculture biologique, sur la difficulté que rencontrent les responsables des achats pour proposer des produits biologiques auprès des consommateurs, sur l'existence et le rôle joué, depuis quinze années, par l'association CAAE, chargée du contrôle et de la certification biologique.