Détail de l'auteur
Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (119)


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Les variétés résistantes à la tavelure se multiplient
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans les vergers de pommiers, la part des variétés résistantes à la tavelure saccroît et représente aujourdhui un quart des surfaces plantées depuis 2015. Trois quarts de ces variétés résistantes possèdent un gène de résistance majeur. Pour rendre cette résistance plus durable, certains programmes de sélection souhaitent introduire des caractères de résistance combinant gène majeur et QTL qui apporte de la résistance. Un éventail des dernières variétés, notamment utilisables en bio, et leurs descriptions sont présentés : Mandy® Inolov ; Swing® Xeleven, Pixie® Coop 33, Zouk 31, Ladina, Daliclass, Regalyou Candine® ; Natyra (Magic star®).
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Les chrysopes protègent la salade
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes pucerons sont des ravageurs importants sur salades, en particulier Nasonovia ribisnigri qui se développe au cur des plantes, rendant difficiles nombre de stratégies de lutte. En Provence, une stratégie de protection biologique, s'appuyant sur des larves de chrysopes et destinée aux agriculteurs biologiques et conventionnels, a été développée. Le point fort de cette méthode est le lâcher régulier de chrysopes tout le temps de la culture de salades, permettant ainsi une action préventive et non pas seulement curative. Les conditions optimales de lâchers, en lien avec les interventions d'irrigation et de traitement, sont détaillées, notamment en ce qui concerne les délais à respecter avant et après un lâcher. Si cette stratégie reste coûteuse (entre 0,18 et 0,24 euro/m²), elle a fait ses preuves et se développe de plus en plus chez les maraîchers conventionnels qui font de la vente directe.
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Les légumes bio à grande échelle
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurInstallés depuis 2009 dans la Sarthe, Hélène et François Prieur cultivent des légumes de plein champ en agriculture biologique, essentiellement des carottes (15 ha) et des poireaux (4-5 ha). La rotation est assurée avec des céréales et des prairies. Le couple d'agriculteurs attache une importance toute particulière à la fertilité des sols et à la biodiversité et a conçu le système d'exploitation en fonction : engrais verts, compost de déchets verts et engrais organiques, non-labour, travail du sol avec des outils à dents non animés, mise en place de haies et arbres têtards... La stratégie de désherbage combine outils thermiques et mécaniques, guidés par GPS-RTK et/ou caméra. L'essentiel de la production est commercialisé en circuits longs, mais Hélène et François Prieur souhaitent diversifier leurs débouchés via la vente directe et la restauration collective.
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"La diversification des espèces au sein d'une parcelle permet d'augmenter la biodiversité"
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans la Drôme, la plate-forme TAB, pour techniques alternatives et biologiques, a été mise en place en 2012 afin de produire des références sur les systèmes bio et en bas intrants. Neuf systèmes et dix-sept cultures font aussi l'objet d'observations, en arboriculture (pêchers), en grandes cultures et production de semences, et en agroforesterie. Comme l'explique Laurie Castel, responsable de la plate-forme TAB à la Chambre d'agriculture de la Drôme, un important travail autour de la biodiversité dans ces systèmes agricoles a permis d'identifier des pratiques favorables à celle-ci. Ces pratiques sont essentiellement liées à la diversification des cultures et des aménagements autour des parcelles : introduction de légumes de plein champ et de plantes aromatiques dans les rotations de grandes cultures, implantation d'arbustes dans les vergers (sur les rangs), mise en place de bandes enherbées et de haies, installation de nichoirs pour différents oiseaux et chauve-souris, etc. Ainsi, entre 2011 et 2016, le nombre d'espèces d'oiseaux et de papillons présentes sur le site a augmenté.
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Des plantes relais contre la mouche de l'olive
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurFrançois Warlop, du Grab (Groupe de recherche en AB), présente lintérêt des plantes relais dans la lutte contre la mouche de lolive. En effet, plusieurs parasitoïdes naturels de la famille des Eupelmus pondent dans les larves ou pupes des mouches de lolive, mais sattaquent aussi à des ravageurs dautres plantes naturellement présentes dans les oliveraies. Cest le cas dEupelmus urozonus, qui sattaque à des ravageurs de linule visqueuse (Dittrichia viscosa). Dautres parasitoïdes sattaquent à des ravageurs de la laitue des vignes (Lactuca viminea), de lasphodèle rameux (Asphodelus ramosus) et de la molène à feuilles sinueuses (Verbascum sinutum). Le maintien, voire la réintroduction de ces plantes souvent arrachées car considérées comme des mauvaises herbes est à envisager dans le cadre de la protection des oliviers. Les plantes en fleurs ne doivent pas être fauchées car ce sont elles qui abritent les mouches parasitées. Le travail est en cours pour fournir des plants de ces espèces particulières. En attendant, il est nécessaire pour les producteurs intéressés de se procurer des graines de plantes sauvages.
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Booster la vigueur des vergers de pêchers en AB
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans cet article, quelques conseils sont donnés par Yannick Montrognon, responsable du programme pêche à la Sefra, pour optimiser la vigueur des pêchers conduits en agriculture biologique. Les arboriculteurs peuvent ainsi jouer sur : la densité de plantation, le choix de porte-greffes vigoureux, la conduite avec deux charpentières, l'irrigation, voire la ferti-irrigation (avec des fertilisants organiques), la gestion de la floribondité.
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Chauffer pour réduire les pertes sur châtaignes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDans le cadre du projet Casdar D2Biofruits (2014-2016), des méthodes non-chimiques de désinsectisation des lots de châtaignes en post-récolte pour éliminer les larves de carpocapses et de balanins sont testées. Dans une enceinte sans oxygène, la température est augmentée pour tuer les larves sur des durées courtes (quelques dizaines de minutes). Sébastien Lurol, responsable du pôle Itinéraires techniques en commercialisation au Ctifl, explique ce procédé et fait part des points qu'il reste encore à vérifier avant d'envisager un développement industriel.
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Comment neutraliser Tuta ?
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa lutte contre Tuta absoluta, petit lépidoptère qui affecte notamment les tomates, est basée sur la prévention et la détection précoce du ravageur. Le projet TutaPI, piloté de 2011 à 2014 par lITAB et lINRA, a eu pour objectif de concevoir, dévaluer et doptimiser des stratégies de protection biologique. Ces stratégies découleront généralement dun état des lieux préalable sur labri et les équipements en place (étanchéité, présence et homogénéité de chauffage, entretien des abords, environnement), ainsi que sur les conditions de culture. Différents scénarios sont exposés. Dans tous les cas, les stratégies sont basées sur la prophylaxie et la détection précoce du ravageur par des observations régulières dès limplantation de la culture. Les auxiliaires y sont mis en évidence car ils jouent un rôle essentiel dans la protection contre Tuta. Par exemple, Macrolophus pygmaeus est un prédateur déjà largement utilisé dans les stratégies de lutte contre les aleurodes, et qui se montre aussi efficace sur les ufs et les larves de Tuta. Des essais en serre montrent que lapport de Trichogramma achaeae en complément de Macrolophus permet de fiabiliser la stratégie de protection vis-à-vis de Tuta.
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Dossier : Abricot : Peu de variétés pour les bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour pallier le manque de références sur le comportement des variétés d'abricots conduites en AB, le GRAB a planté, en 2007, dix variétés d'abricotiers chez des producteurs. Il s'agissait en particulier d'évaluer leur sensibilité aux principaux bio-agresseurs (monilioses). En 2016, deux nouveaux dispositifs d'évaluation de variétés ont été plantés au Ctifl de Balandran (30) et à la Sefra (26). Parmi les résultats, deux variétés sont au final peu recommandées par les producteurs alors qu'elles figurent parmi les plus plantées en AB. Pour de nombreuses variétés, les avis divergent, notamment en fonction de leur adaptation au terroir. Les résultats tendent également à montrer qu'il existe, globalement, un décalage entre le comportement des variétés en bio et en conventionnel, chez un producteur et en centre d'expérimentation.
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Le melon actionne le levier variétal
Véronique BARGAIN, Auteur ; Alexandra SCHOENY, Auteur ; RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa sélection variétale est un levier pour réduire limpact des maladies et parasites sur les cultures. Ce dossier, consacré au melon de manière générale, présente les recherches conduites par les semenciers pour proposer des variétés résistantes, notamment à la fusariose, mais aussi au puceron et à loïdium. Le but de ces recherches est de proposer des variétés résistantes ayant de bonnes caractéristiques culturales et commerciales. Pour la lutte contre les pucerons, dautres modes de protection doivent être réfléchis (auxiliaires, abords de cultures). Dans les Bouches-du-Rhône, un groupe Ferme Dephy, regroupant des agriculteurs bio et conventionnels, suivi par la Chambre dagriculture, a pour but détudier les solutions naturelles de lutte contre les maladies et ravageurs. Un agriculteur, en bio, pratique notamment les lâchers dauxiliaires dans ses cultures de melon, associés avec des traitements naturels et il obtient de bons résultats. Cet agriculteur travaille également sur la gestion du sol pour lutter contre les maladies en inoculant son sol avec une préparation à base d'un champignon, et en gérant la fertilisation organique.
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VITALIS : Une stratégie pour les semences bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis (Hollande) est la filiale de production (sélection ou multiplication) de semences maraîchères bio dEnza Zaden. Elle travaille avec ses propres variétés. Les deux entreprises sont impliquées dans les discussions réglementaires et développent leur gamme dans le but daugmenter loffre de semences bio disponibles sur le marché européen et déviter la nécessité de faire appel à des dérogations.
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Des ailes pour les racines !
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurLes mycorhizes s'attachent aux racines des végétaux et développent un réseau « d'hyphes fongiques » capable d'augmenter le système radicalaire des végétaux jusqu'à 700 %. Les mycorhizes offrent différents avantages : augmentation de l'absorption du phosphore, de l'azote ou de micronutriments, piégeage du carbone dans les sols, atténuation de stress abiotiques ou biotiques. Le projet Végé durable 2, programme Interreg France-Angleterre, a permis d'étudier les mycorhizes, et des essais ont également eu lieu sur la station expérimentale horticole de Bretagne Sud, en légumes biologiques. Différents essais montrent une amélioration du rendement, du calibre, de la précocité ou de la classification commerciale des cultures avec l'introduction de mycorhizes. A noter que pour certaines cultures, la mycorhization n'a pas d'effet, voire un effet dépressif. Induire une relation entre la plante et le champignon n'est pas toujours facile (notamment pour la carotte, le poireau). Différentes solutions sont testées. Les effets combinés de l'utilisation de mycorhizes et des rizobactéries bénéfiques ont aussi été testés.
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Bio-identification
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurDes chercheurs du Cirad ont mis au point une méthode d'analyse permettant d'identifier les produits issus de l'agriculture biologique. Cette méthode, élaborée à partir d'essais comparés de fruits issus de l'agriculture conventionnelle et de l'agriculture biologique, repose sur l'analyse de la flore microbienne de ces fruits. L'analyse moléculaire globale de l'ADN des communautés microbiennes a montré qu'il est possible de distinguer les fruits selon leur mode de production en comparant statistiquement leurs profils microbiens. Les traitements chimiques, selon cette équipe de chercheurs, en particulier les fongicides, appliqués en agriculture conventionnelle, modifient la flore microbienne des produits. Ces travaux devraient déboucher sur la création d'un outil d'analyse à la fois fiable, rapide et peu coûteux, destiné aux professionnels de la chaîne alimentaire pour assurer la traçabilité et la sûreté des produits.
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Des coccinelles contre la cochenille sur cassis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa cochenille blanche du mûrier, Pseudaulacaspsis pentagona, cause des dégâts économiques qui s'accentuent sur le cassis depuis 15 ans. Sur les principales zones de production que sont le Val de Loire, la Bourgogne et le Sud-Est, la moitié des vergers est atteinte. Les piqûres de ce ravageur provoquent un dessèchement des branches et la mort de la totalité ou d'une partie du plant. Face à cette situation préoccupante, la station expérimentale de la Morinière (37) a mis en place des essais de lâchers de coccinelles Rhizobius lophantae sur des micro-parcelles. Les observations vont devoir répondre, notamment, à des questions telles que : À quelle hauteur les lâchers sont-ils efficaces ? Quand doit-on les effectuer ? En quelle quantité ? À quelle fréquence ? Le second axe de recherche concerne le choix variétal, car les variétés Blackdown et Noir de Bourgogne, les deux variétés les plus importantes plantées en Val de Loire, sont très sensibles au ravageur incriminé. Pour le moment, la variété Andega apparaît comme la moins sensible parmi les variétés implantées.
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Les pertes observées à la loupe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe projet D2Biofruits, coordonné par le Ctifl, a pour objectif de développer des méthodologies d'évaluation des pertes post-récolte et d'étudier l'efficacité de procédés compatibles avec l'agriculture biologique pour désinfecter et désinsectiser les fruits. La châtaigne, le raisin de table, la pêche et la mangue sont les produits pilotes. Ce projet devrait produire, à terme, des références statistiques utiles à toute la filière fruits.