Détail de l'auteur
Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (116)


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Un espace pour le maraîchage bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurCréée en 2012 en Loire-Atlantique, la Coopérative d'Installation en Agriculture Paysanne (CIAP) a pour objectif d'accompagner les porteurs de projets atypiques, notamment pour des installations hors cadre familial. Les principaux outils d'accompagnement qu'elle propose sont des stages de formation à l'entrepreneuriat (incluant 1620 heures de stage pratique chez un paysan référent et sur le futur site d'installation), et le portage temporaire du projet (hébergement juridique, administratif et commercial, apport de 40 000 euros remboursables à l'installation...). Depuis peu, elle propose aussi un espace test en maraîchage bio. Ce sont près de 3 ha, situés sur le site du lycée agricole de Saint-Herblain, qui peuvent accueillir trois porteurs de projets exploitant chacun 4200 m2 de plein champ irrigables et 600 m2 de tunnels. Comme l'explique Claire Lavaur, de la CIAP, l'idée est de permettre à des porteurs de projets d'expérimenter grandeur réelle la gestion des productions en maraîchage bio, de se tester sur le choix des cultures, des variétés, la gestion des plannings de travaux, la commercialisation...
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L'intérêt des légumineuses
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) d'Avignon a présenté, en juillet dernier, des résultats d'expérimentations en maraîchage bio sur l'impact nutritionnel des engrais verts de légumineuses. Ces plantes permettent d'améliorer la disponibilité de l'azote du sol. Le pois fourrager est intéressant sous serre, ainsi que certaines espèces tropicales, comme le Lablab et le Niébé. Un encart présente un test de variétés population de tomates par le GRAB.
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La SECL devient Terre d'essais
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa Station d'essais en cultures légumières de Pleumeur-Gautier, en Bretagne, change de nom pour devenir Terre d'essais, et affirme sa spécialisation en expérimentation agrobiologique (en conservant néanmoins un volet conventionnel). Elle est ainsi devenue site pilote régional de 11 ha en expérimentation AB (plein champ et sous abri). Les expérimentations répondent à trois objectifs : améliorer la compétitivité et la durabilité des systèmes de production légumiers, maintenir et améliorer la qualité des produits, et réduire l'impact environnemental des productions. Dans un esprit de complémentarité bio-conventionnelle, les co-présidents de la station d'essais rappellent leur engagement à travailler en étroite collaboration avec les organismes de la filière pour relever les défis de demain.
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Tomate et concombre font face aux pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa Station expérimentale horticole de Bretagne Sud a travaillé, en 2013, sur les associations culturales sous abri en agriculture biologique. Elle a testé, en particulier, la cohabitation de plants de concombres et de plants de tomates sous tunnel, afin de mesurer l'intérêt dans la lutte contre le puceron noir Aphis gossypii, et l'acarien Tetranychus urticae. La conduite culturale simultanée de concombre et de tomate s'avère possible, avec des résultats agronomiques corrects, et l'association semble pertinente du point de vue de la protection contre les ravageurs.
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Alt'Carpo élargit son application
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2009 et 2010, des expérimentations ont été conduites sur poirier pour lutter contre la Tordeuse Orientale (Chambre d'Agriculture du Vaucluse et Station La Pugère). Sur un même site, ont été comparés un verger en protection chimique, un en confusion sexuelle et des vergers en protection Alt'Carpo mono-Rang. L'efficacité des filets a également été expérimentée sur la mouche de la cerise en 2008 et 2009 (Chambre d'agriculture du Vaucluse et stations expérimentales La Tapy, Sefra et Grab).
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Une alternative au soufre et au cuivre
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLes sucres sont expérimentés comme alternative au soufre et au cuivre dans différentes situations : pyrale du maïs et du melon, carpocapse de la pomme, mildiou de la vigne, etc. En pommier, les essais menés pendant cinq ans dans différents pays montrent une efficacité du D-fructose ou du saccharose allant de 20 à 60% par rapport au témoin traité. Le sucre peut aussi être utilisé pour améliorer l'efficacité d'insecticides biologiques ou chimiques, avec un gain d'efficacité moyen de 30%. En laboratoire, de bons résultats ont été obtenus avec du glucose et du tréhalose contre les nématodes et l'oïdium. L'efficacité des sucres serait due à leur rôle d'éliciteur, induisant des mécanismes de protection des plantes avant, pendant et après l'attaque. Le transfert de cette technique aux agriculteurs est étudié par une équipe de sociologues dans le cadre du projet Usage.
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La bio a de l'ambition
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'agriculture biologique est en pleine expansion, avec des ventes toujours en croissance chez les opérateurs de fruits et légumes biologiques, malgré un contexte économique difficile. Pour le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, l'enjeu n'est pas seulement le développement de la production, mais aussi de la transformation, de la commercialisation et de la consommation. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles au bio local et de saison. En conséquence, la part des produits bio importés dans les produits bio consommés se réduit. La consommation et les volumes continuent à augmenter ; l'entrée du bio dans les grandes surfaces entraîne plutôt une baisse des prix. Cependant, on peut s'interroger sur l'avenir de l'équilibre entre l'offre et la demande : l'offre va continuer à augmenter au vu des surfaces actuelles en conversion, tandis que la croissance de la demande ralentit. L'APCA (Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture) insiste sur les besoins de recherche et d'aide pour l'agriculture biologique. La restauration collective est un moteur important de consommation de produits bio. Les principaux résultats du baromètre Agence Bio / CSA sur la consommation bio sont donnés. Au niveau européen, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni sont les principaux consommateurs de produits biologiques, alors que l'Espagne, forte exportatrice, consomme peu.
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Biophyto sur le long terme
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa station expérimentale maraîchère Biophyto, située dans les Pyrénées Orientales, fête ses vingt ans, l'occasion d'ouvrir ses portes et de tirer un bilan de vingt ans d'expérimentation. Patrick Marcotte, directeur du Civam bio des Pyrénées-Orientales et chargé de mission Sud&Bio Languedoc-Roussillon, explique que les dix premières années ont été consacrées à la comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, pour convaincre. Il y a eu ensuite de plus en plus d'essais sur les adaptations variétales et les itinéraires techniques afin de produire plus précocement sans chauffage, un défi relevé par la station : une technique de plantation sur couches chaudes de fumier a permis d'avancer de trois semaines la date de récolte des aubergines. Enfin, le programme d'expérimentation évolue maintenant vers une meilleure prise en compte des problématiques de la filière. L'enjeu est d'élargir la gamme tout en assurant les volumes de production. Un programme informatique de planification des cultures pour la vente directe a été mis au point. La station a répondu à un appel d'offre d'expérimentation sur la gestion de la biodiversité en arboriculture et maraîchage. L'objectif maintenant est de participer à la structuration des filières et de mettre au point des systèmes économiquement et écologiquement durables.
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Des méthodes alternatives qui font leurs preuves
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurTous les ans, environ 3 500 tonnes de salades sont commercialisées sous la charte Sud&Bio. Pour répondre aux attentes du marché, l'un des objectifs est d'allonger la période de production le plus possible. Pour les salades bio produites sous abri, celle-ci peut s'étendre de mi-octobre à mi-avril, notamment dans le Languedoc-Roussillon. Une technicité est alors nécessaire, en particulier sur les débuts et fins de campagne, pour faire face au mieux à des conditions climatiques pas toujours idéales. Parmi les méthodes alternatives aux pesticides, la récolte précoce des salades (à partir de 250 g) permet de lutter contre le Bremia, et la mise en place de rotations sous les serres permet de mieux prévenir les maladies du sol.
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Pour optimiser les résistances variétales
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUn modèle mathématique a été conçu pour mieux gérer les résistances variétales. En s'appuyant sur ce modèle, une parcelle d'un verger a été plantée avec un mélange de variétés en janvier 2012, en partenariat avec l'IFPC (Institut français des productions cidricoles). Le mélange s'effectue soit entre les rangs, soit sur le rang avec 3 ou 6 variétés. Les modalités ont été indiquées par le modèle et prennent en compte le niveau de résistance et les périodes de floraison et cueillette. Les variétés ainsi retenues ont été Judor, Dabinett et Douce de l'Avant pour les mélanges à trois variétés, complétées par Keramère, Bisquet et Avrolles pour les mélanges à six variétés. Les conclusions de l'étude sont attendues en 2015. Parallèlement, des travaux de recherche sur la sensibilité à la tavelure de deux mélanges de variétés sont en cours à l'INRA. Si les différentes études sont concluantes, l'IFPC envisage de proposer aux agriculteurs des mélanges variétaux moins sensibles à la tavelure et aux qualités organoleptiques reconnues.
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Circuits courts : les clés pour réussir
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUne étude a été réalisée par l'INRA auprès de 72 exploitations maraîchères en circuits-courts en Bourgogne, Bretagne et Languedoc-Roussillon. Cette étude a permis d'identifier six modèles d'exploitations selon le mode de commercialisation, la construction de l'offre et l'organisation du travail. Mais l'analyse montre également une grande diversité des performances au sein de chaque modèle et notamment des différences importantes de productivité/hectare. La date d'installation explique pour partie cette variabilité, avec une période difficile les 5 premières années. Un autre facteur clé est l'utilisation d'outils de gestion et de planification des cultures qui améliore les performances. Enfin, l'insertion dans les démarches collectives en production et surtout commercialisation est déterminante (chiffre d'affaires supérieur de 20 %). La charge de travail est un élément important dans la pérennité de l'exploitation.
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Migros toujours plus durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurMigros est le premier distributeur de fruits et légumes en Suisse, avec plus de 50 % de part de marché Pour améliorer la qualité de ses produits, Migros a notamment misé sur le développement durable, exigeant de ses fournisseurs des garanties de qualité et durabilité. La production suisse doit répondre aux exigences de BSCI (conditions de travail), SwissGAP, Bio Suisse (avec un label propre à Migros, M-Bio) ou encore TerraSuisse pour des produits encourageant la biodiversité. Quant aux produits importés, ils doivent répondre à des standards (BSCI, GlobalGAP, Bio, certifié selon Bio Suisse ). Selon Pius Reichmuth, category manager Légumes à Migros, les ventes de produits bio et TerraSuisse progressent fortement. En fruits et légumes, ils représentent aujourd'hui 10 % du chiffre d'affaires. A l'automne 2012, Migros va ouvrir un supermarché bio, en collaboration avec la chaîne allemande de supermarchés bio Alnatura. Le distributeur suit également avec intérêt le thème de la neutralité carbone, différents programmes sociaux et environnementaux menés avec les pays en voie de développement et a lancé des initiatives en Espagne et Italie pour améliorer les conditions de travail et le problème de l'eau, et il se concentre dans la région caribéenne sur son projet Nogal (qui encourage la biodiversité dans les plantations de bananiers...).
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Le Synabio et le nouveau Plan bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Synabio participe à l'élaboration du prochain Plan national bio, en lien avec les responsables du nouveau gouvernement. Il a transmis au ministère de l'Agriculture une première liste de propositions (développement et structuration des filières, agriculture biologique et développement durable...). Il prépare aussi une feuille de route mettant en exergue les besoins de soutien spécifiques aux acteurs de l'aval de la filière. En 2011, ce secteur représentait une augmentation de 16 % du nombre de PME françaises opérant en bio (par rapport à 2010). Les acteurs de la transformation et de la distribution réunis au sein du Synabio recrutent...
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Tout bio chez Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis, société spécialiste des semences bio et filiale 100 % d'Enza Zaden, a organisé sa deuxième plate-forme de présentation variétale chez M. Vlemmings, en Lot-et-Garonne. Plus d'une centaine de producteurs et de professionnels de l'agriculture biologique ont observé plus de 70 variétés de légumes de plein champ et sous abri (variétés retenues pour leur qualité agronomique, leur résistance aux parasites ou leur qualité gustative). Parmi les légumes, figurent des salades, laitues et batavias, choux rave, fenouil, courgettes, melons, tomates, poivrons Selon Hervé de Saint-Pierre, « l'évolution de la législation et le classement hors-dérogation d'usage de variétés non issues de l'agriculture biologique permettent de faire évoluer la gamme de certaines espèce comme les salades ».
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La carotte se mange bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Allemagne, 21% des ventes de carottes concernent la carotte biologique, alors que la tomate biologique ne concerne que 5% des ventes et les concombres, poivrons et oignons atteignent 2 à 3% des ventes. L'écart de prix entre la carotte issue d'agriculture conventionnelle et celle issue de l'agriculture biologique tend à diminuer. Ainsi, en août 2010, la carotte biologique était vendue au consommateur 0,18 euro/kg de plus que la carotte conventionnelle.