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Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (119)


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Le Synabio et le nouveau Plan bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Synabio participe à l'élaboration du prochain Plan national bio, en lien avec les responsables du nouveau gouvernement. Il a transmis au ministère de l'Agriculture une première liste de propositions (développement et structuration des filières, agriculture biologique et développement durable...). Il prépare aussi une feuille de route mettant en exergue les besoins de soutien spécifiques aux acteurs de l'aval de la filière. En 2011, ce secteur représentait une augmentation de 16 % du nombre de PME françaises opérant en bio (par rapport à 2010). Les acteurs de la transformation et de la distribution réunis au sein du Synabio recrutent...
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Tout bio chez Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurVitalis, société spécialiste des semences bio et filiale 100 % d'Enza Zaden, a organisé sa deuxième plate-forme de présentation variétale chez M. Vlemmings, en Lot-et-Garonne. Plus d'une centaine de producteurs et de professionnels de l'agriculture biologique ont observé plus de 70 variétés de légumes de plein champ et sous abri (variétés retenues pour leur qualité agronomique, leur résistance aux parasites ou leur qualité gustative). Parmi les légumes, figurent des salades, laitues et batavias, choux rave, fenouil, courgettes, melons, tomates, poivrons Selon Hervé de Saint-Pierre, « l'évolution de la législation et le classement hors-dérogation d'usage de variétés non issues de l'agriculture biologique permettent de faire évoluer la gamme de certaines espèce comme les salades ».
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La carotte se mange bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Allemagne, 21% des ventes de carottes concernent la carotte biologique, alors que la tomate biologique ne concerne que 5% des ventes et les concombres, poivrons et oignons atteignent 2 à 3% des ventes. L'écart de prix entre la carotte issue d'agriculture conventionnelle et celle issue de l'agriculture biologique tend à diminuer. Ainsi, en août 2010, la carotte biologique était vendue au consommateur 0,18 euro/kg de plus que la carotte conventionnelle.
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L'esquisse d'un verger durable
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe réseau verger durable (créé en 2009, par Joël Fauriel, à l'Inra d'Avignon) se réunit régulièrement pour mettre en commun les expériences des chercheurs, producteurs ou conseillers techniques. Le groupe a ainsi organisé plusieurs rencontres sur les thèmes de la connaissance de la physiologie des arbres, l'évaluation de la valeur écologique du verger, l'autonomie vis-à-vis des intrants, la qualité des produits ou encore le mode de commercialisation. Aux rencontres du Végétal, à Angers, en janvier 2011, Marc Lateur, du Centre Wallon de Recherches Agronomiques, a dressé des pistes de travail : importance du choix variétal dans une situation où 5 variétés sensibles à la tavelure et au chancre fournissent 80 % de la production mondiale ; plusieurs variétés dans une même parcelle ; importance du porte-greffe et de la densité des arbres pour limiter le développement des bio-agresseurs. Le travail du sol est, pour le chercheur belge, la base d'un verger durable. Introduire l'élevage dans les vergers est une idée qui peut porter ses fruits sur des maladies comme la tavelure. La conduite de l'arbre a également son impact et l'aménagement de l'environnement du verger favorise les auxiliaires.
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Fertilisation et sensibilité aux maladies
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa nutrition a un effet sur la sensibilité des cultures aux maladies, mais chaque élément minéral peut avoir un ou plusieurs effets spécifiques dans la relation hôte-pathogène. La nutrition, notamment azotée, agit à plusieurs niveaux : d'une part, sur la croissance et le développement des cultures et, d'autre part, sur le métabolisme des plantes. Ainsi, la fertilisation va agir sur l'architecture de la plante et, de ce fait, sur le microclimat autour du couvert et sur la synthèse de certains composés et notamment les protéines impliquées dans les processus de défense des plantes. Les champignons se nourrissent du contenu en éléments nutritifs des plantes. La nutrition azotée influençant celui-ci, elle agit ainsi indirectement sur le métabolisme de l'agresseur. L'ensemble de ces effets peut jouer sur une culture. Il faut alors étudier l'effet de différents niveaux de fertilisation sur la pression parasitaire. Le travail d'acquisition de références est engagé depuis une vingtaine d'années en grandes cultures et est actuellement en cours pour les productions légumières.
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Filières : L'agriculture biologique dans les régions
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur 2011Les régions établissent des plans de développement du bio. Petit tour de France non exhaustif d'initiatives en faveur de l'agriculture biologique : le maraîchage dans les villes en Normandie ; une petite plate-forme d'expérimentation en Bretagne ; les paniers font pousser les serres en Val de Loire ; approvisionner la restauration collective en Poitou-Charente ; l'innovation fait revivre les châtaigneraies en Aquitaine ; des références techniques en Midi-Pyrénées ; un plan régional de développement dans le Nord-Pas-de-Calais ; 120 Amap autour de Paris en Ile-de-France ; la traction animale à l'essai en Rhône-Alpes ; le collectif moteur de la bio en Languedoc ; la région soutient la certification en Provence-Alpes-Côte d'Azur ; un logiciel de planification des productions maraîchères en Roussillon.
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Le gouvernement réaffirme son engagement
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSelon les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, 84 millions d'euros accompagneront la production biologique en 2011 contre 71 millions d'euros en 2010. La dynamique de conversion constatée en 2009 s'amplifie en 2010 avec 15 conversions quotidiennes. Outre un rapide exposé sur les production de légumes et de fruits certifiés en AB en France (données 2009), l'article revient, en particulier, sur le réengagement du gouvernement en faveur de la bio. A compter de 2011 et dans le cadre du bilan de la PAC, l'ensemble de ces aides européennes pour l'agriculture biologique bascule sur le premier pilier de la PAC, sécurisant leur financement : 50 millions d'euros sont distribués en 2011 pour le maintien de l'agriculture bio et 34 millions pour l'aide à la conversion. Les exploitations continueront, par ailleurs, à bénéficier du crédit d'impôt jusqu'en 2012 inclus, à hauteur de 2 000 euros par exploitation, cumulable avec les aides européennes jusqu'à 4 000 euros au total. Le plan met également l'accent sur la structuration des filières avec le fonds Avenir bio, doté de trois millions d'euros par an.
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Juliet : marché du frais et transformation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurJuliet est une variété de pomme utilisée en agriculture biologique. L'association « Les Amis de Juliet » regroupe 88 producteurs et les pépinières Escande. Avec des volumes actuels d'environ 2 250 tonnes de fruits récoltés par ces 88 producteurs pour 2011, l'objectif est de produire 10 000 tonnes. Concernant la vente, elle est assurée par Cardell Export, à destination de la France principalement (80%), mais aussi 10% en Europe et 10% hors Europe. Les circuits de commercialisation sont les réseaux spécialisés à 50%, le reste étant vendu en GMS, RHF (Restauration hors foyer) et en transformation. Cette saison, le marché sera étendu à la transformation avec des volumes de 400-500 t qui seront transformés par les Jardins de l'Orbie et Lucien Georgelin en jus, pétillants et compotes. La mise en place de vergers dédiés à la transformation et de partenariats pour assurer une première transformation sont en réflexion.
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Le long parcours de la conversion en bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAu nord des Alpilles, l'exploitation du Mas de Florent, (famille Ayme), surtout tournée vers l'arboriculture, entame une conversion progressive en cultures bio dans les années 1990. Lorsque le fils s'installe à son tour sur Graveson (13) en 1999, l'exploitation s'adapte au marché avec des produits issus du maraîchage et notamment la salade. Le Mas de Florent exploite aujourd'hui en bio une soixantaine d'hectares (toutes cultures) dont une partie encore en conversion, compte 1,8 ha de serres tunnel, et produit environ 450 à 500 000 têtes de salades bio/an. Pour sa commercialisation de salades, l'exploitation s'est surtout tournée vers l'export et l'Allemagne en particulier. L'exploitation commercialise aussi en circuits courts et au travers du réseau Le Campanier qui travaille en flux tendus sur Paris et l'Ile-de-France. Le bassin provençal de production de salades est compétitif en bio et ce marché porteur est devenu très concurrentiel. Pour proposer des produits à ses acheteurs tout au long de l'année, la production maraîchère de la famille Ayme s'appuie aussi sur l'épinard (120 t/an).
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Marché : La bio se mondialise
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurA l'appui de chiffres, l'article indique comment l'agriculture biologique se développe en Europe et dans le monde. La demande de produits biologiques au sein de l'Union européenne repose sur un marché évalué à 19 milliards d'euros et fin 2009, les surfaces bio cultivées dans les 27 Etats européens étaient de 8,6 millions d'hectares (209 000 exploitations), soit 4,7 % de la surface agricole. Mais l'intérêt pour l'agriculture biologique est mondial. En dix ans, les surfaces dans le monde ont été multipliées par trois et demi, le nombre de producteurs par neuf et le chiffre d'affaires du marché par dix. Les chiffres disponibles sur 2010 confirment cette tendance. Fin 2009, 1,8 million de fermes de par le monde (+ 31 % par rapport à 2008) cultivaient 37,5 millions d'hectares (+ 6 %) certifiés bio (en conversion ou convertis). Le chiffre d'affaires mondial des produits bio a atteint 54,9 milliards de dollars, soit 40 milliards d'euros, en 2009. En 2009, les surfaces cultivées en bio progressent en Amérique Latine, Océanie (Australie), Asie, Inde, Afrique En Amérique du Nord, les conversions s'accélèrent. Sur le pourtour de la Méditerranée, les productions biologiques se développent également, avec souvent une vocation à l'exportation, selon le Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes (CIHEAM). Ce sont les pays du nord de la Méditerranée qui produisent le plus, mais la Tunisie, la Turquie et l'Egypte sont ceux qui ont le plus d'avance et font figure de concurrents sur le marché européen. Les pays des Balkans mettent leurs exigences en matière de production biologique au niveau de l'Union européenne Des encarts sont réservés à deux aspects du marché de l'agriculture biologique : France : la bio poursuit son développement ; achat de produits bio en Europe.
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Le Maroc s'ouvre à la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSignée lors du dernier Sifel Maroc (Salon international professionnel de la filière fruits et légumes), la déclaration d'intention sur la coopération entre le ministère de l'Agriculture allemand et celui du Maroc dans le domaine de l'agriculture biologique est révélatrice des orientations prises par le Royaume. Inscrite au plan Maroc Vert adopté en 2008, l'agriculture biologique est notamment perçue par les responsables marocains comme une agriculture diversifiée et durable. Actuellement, la production biologique marocaine cultivée représente 3 800 ha (légumes, olives, agrumes). Le pays dispose, par ailleurs, d'une importante surface naturelle, transposable en production biologique, dont ses 400 000 ha de forêt d'arganiers, et 200 000 ha de plantes aromatiques et médicinales A cela, se confronte l'absence de cadre législatif marocain définissant l'agriculture biologique, actuellement régie par la règlementation européenne. Toutefois, la nouvelle association marocaine de la filière des productions biologiques, Amabio, créée en avril 2010, souhaite organiser et structurer cette filière en développant les marchés d'exportation mais aussi en approvisionnant un marché national en construction. Ces efforts pourraient être soutenus par le Crédit Agricole marocain qui met en place un financement spécifique à la bio en 2011. En 2009, le Maroc a exporté 9 000 tonnes de fruits et légumes et 800 tonnes de produits transformés. L'Allemagne a importé pour près de 150 millions d'euros de produits biologiques marocains dont 50 millions de tomates bio. Alors que la totalité de produits bio importés en Allemagne représente deux milliards d'euros et qu'il s'agit essentiellement de fruits, de légumes et de fruits exotiques, le Maroc voit ainsi les énormes possibilités qui s'offrent à lui...
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Mieux prendre en compte les besoins de l'agriculture biologique
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe développement de l'agriculture biologique devra passer par une meilleure prise en compte des attentes spécifiques de la filière fruits et légumes. C'est l'un des messages forts des Journées Techniques Fruits et Légumes Biologiques, organisées par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) et le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon, qui se sont tenues, en décembre 2010, en Maine-et-Loire. L'article revient sur quelques-unes de ces attentes : sélection de semences de fruits et légumes spécifiques à l'agriculture biologique (mais prenant en compte des critères gustatifs en plus de critères d'adaptation à l'agriculture biologique) ; nécessité d'une meilleure prise en compte des spécificités de la production biologique dans le domaine de la protection des cultures (évolution générale de la règlementation, tant communautaire que nationale) ; ajustements nécessaires pour pallier la dyssimétrie qui existe entre le dispositif de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et la règlementation "agriculture biologique" ; nécessité d'outils d'aide à la décision dans le choix des intrants (le ministère de l'Agriculture a ainsi décidé de créer un guide des intrants utilisables en agriculture biologique).
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Un nouveau plan pour l'agriculture biologique
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais vient de lancer son nouveau plan régional de développement de l'agriculture biologique pour les deux prochaines années. La volonté de la région est de doubler les surfaces cultivées en bio d'ici à 2012. C'est-à-dire faire passer les surfaces consacrées à la bio de 4 280 ha à environ 10 000 ha en deux ans. Jean-Louis Robillard, vice-président du Conseil régional, précise les efforts d'accompagnement technique que le Conseil régional va consentir auprès des producteurs concernés (le Conseil régional, qui a consenti 370 000 euros pour la bio en 2009, est prêt à mettre beaucoup plus si les demandes sont là). Le plan s'appuie notamment sur une meilleure structuration des filières et l'implication d'entreprises, ainsi que sur le développement des produits bio en restauration collective, et s'accompagne de l'engagement de dix opérateurs, dont deux en fruits et légumes (les coopératives NoraBio et Marché de Phalempin). Ces opérateurs viennent de signer une charte d'engagement avec le Conseil régional pour s'approvisionner en bio local... Par ailleurs, André Tondeur, président de la coopérative Marché de Phalempin, insiste sur la nécessité de sécurisation des producteurs.
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Pastis modélise la minéralisation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe modèle Pastis, mis au point par François Lafolie à l'unité de sciences du sol de l'Inra d'Avignon, est un modèle qui simule les flux d'eau, de soluté et de chaleur dans le sol. Ce modèle a été utilisé pour évaluer les risques de lessivage lors de l'incorporation d'engrais verts et de l'apport d'engrais organique. Lors de l'incorporation de matières organiques, une partie importante de ces matières est rapidement minéralisée, ce qui conduit à libérer des nitrates dans le sol. Pour hiérarchiser les sources de variabilité de ce processus, six cent quarante-huit situations de production de laitues sous abris ont été simulées. Les résultats montrent que la minéralisation est variable en fonction de la nature des résidus, des caractéristiques du milieu et des techniques culturales. La minéralisation est très importante dans les 30 premiers jours qui suivent l'enfouissement. Si cette période correspond à de faibles besoins en azote de la culture, les risques de lessivage nitrique sont importants. Ces risques de lessivage sont donc accrus dans la première partie de la culture. Si les engrais verts présentent de nombreux atouts (effet sur la structure donc l'enracinement, activité des micro-organismes du sol...), ils ont également tendance à augmenter notamment les épidémies de Sclérotinia. Si cet effet est encore inexpliqué, l'article conclut que les caractéristiques de l'engrais vert à implanter sont à réfléchir au cas par cas.
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A la pêche aux sensibilités variétales pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa production de pêches serait une des plus difficiles à conduire en agriculture biologique. La connaissance et la sélection du matériel végétal jouent un rôle majeur dans la réussite de la culture, les critères de sélection principaux étant la vigueur, la rusticité et le potentiel agronomique. Différents organismes de recherche ont mis en place des essais. La Serfel (Station d'experimentation fruits à noyau de la facade méditerrannée) notamment travaille sur l'acquisition de références technico-économiques et a pu établir une liste des variétés selon leur niveau d'intérêt pour une culture en bio. Un autre essai, dont les premiers résultats seront connus en 2012, étudie différents systèmes de culture à faibles niveaux d'intrants. Enfin, le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) et l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) ont mis en place un programme destiné à établir une liste des variétés les mieux adaptées à l'agriculture biologique, notamment en ce qui concerne leur sensibilité aux maladies et ravageurs.