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Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (119)


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Première plate-forme bio Vitalis
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPrès d'une centaine de maraîchers, techniciens et producteurs de plants se sont rendus en Loire-Atlantique, sur l'exploitation du maraîcher Jean Dureau, pour découvrir la gamme du semencier spécialisé en semences biologiques, Vitalis. 60 variétés de salades, légumes, fruits et radis adaptés au créneau printemps été automne ont été présentées. A noter dans les nouveautés : Bonaly et E 15 9950, variétés de batavias blondes ouvertes, tolérantes à la montaison et aux nécroses ; pour les romaines : Totana, destinée à remplacer Corbana, car résistante à la race 28 du Brémia, et E 01C.6444, feuille de chêne rouge aux mêmes résistances et qui devrait remplacer Lunix. Côté courgettes, Kopana F1 est tolérante à l'oïdium et, côté radis, E 6296 est un demi long hybride homogène de couleur rouge vif. Pour les courges, trois variétés de courges hybrides, deux hybrides de courge Butternut ont été présentés. En aubergine, E 83.1690 F1 est une variété qui se distingue par sa productivité et sa tolérance au botrytis, alors qu'en poivron, Vitalis a présenté une variété destinée à remplacer Fiesta car résistante aux races 0 à 3 de la mosaïque du tabac.
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Recherche : Des pistes pour faire évoluer des systèmes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPlusieurs voies sont étudiées par les scientifiques et les professionnels afin de faire évoluer les systèmes de cultures vers un meilleur contrôle des pathogènes. La première voie consiste à optimiser les successions de culture en introduisant des plantes pièges et des plantes peu sensibles. Une autre voie consiste à réfléchir à l'agencement temporel des opérations culturales et des espèces ou à réfléchir aux conséquences des différents actes techniques sur les populations de ravageurs et à mieux gérer leurs effets. Certaines conduites entraînent une augmentation de la sensibilité de la culture à un agresseur, mais pourraient être compensées par des actes techniques. Ces conduites peuvent également permettre de mieux maîtriser la distribution horizontale d'azote minéral dans le sol qui n'est pas seulement dépendante de la fertilisation. Pour le pilotage de l'azote ou le contrôle des pathogènes, les méthodologies multicritères ou des outils d'évaluation peuvent permettre d'évaluer les systèmes de culture. Ces modèles sont actuellement testés sur des systèmes de culture alternatifs et un groupe d'experts constitué de conseillers techniques et d'expérimentateurs a été sollicité dans cet objectif (Aprel, Grab, CA13, CA84, Ceta des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse). L'outil DEXi est utilisé dans ce cadre pour évaluer la résistance-résilience des systèmes de culture aux ravageurs et pathogènes. Cependant, les innovations proviennent aussi des agriculteurs qui testent à leur échelle des combinaisons alternatives.
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Les régions s'engagent pour la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour la première fois, la filière bio d'Aquitaine, à travers son association interprofessionnelle régionale, Arbio Aquitaine, s'est engagée dans un accord de meilleure valorisation de la production bio avec la région d'Emilie Romagne en Italie. Ces deux régions ont mis en place un programme d'échange. Le déplacement de la délégation aquitaine s'est conclu par la signature du protocole d'accord prévoyant la promotion d'activités et de projets communs dans l'agriculture biologique, la valorisation et le développement des filières qui atteignent le consommateur avec le moins d'étapes possibles, la promotion de la restauration bio, la réalisation d'initiatives culturelles et informatives...
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Se protéger des pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurIl existe plus de 4 000 espèces de pucerons, dont 600 en France, parmi lesquelles 50 font des dégâts en cultures légumières. Leur maîtrise est complexe en agriculture biologique et passe par la combinaison de différents moyens de lutte. Après une présentation des dégâts provoqués par les pucerons, l'article expose les techniques à mettre en uvre pour les contrôler. Tout d'abord, la résistance variétale doit être prise en compte lors de l'installation des cultures. Par ailleurs, l'aménagement des abords de parcelles permet d'accueillir ou de conserver des prédateurs naturels. L'association de cultures peut également limiter l'impact des pucerons (par exemple, légumineuse brassicacée). En cas d'insuffisance de faune auxiliaire présente, des lâchers de prédateurs ou de parasitoïdes peuvent être réalisés. Par contre, si les prédateurs se nourrissent de pucerons à l'état larvaire et sont donc directement efficaces après leur introduction dans la parcelle, les parasitoïdes doivent être apportés en préventif, car 10 à 12 jours sont nécessaires avant l'émergence des adultes. Pour finir, l'utilisation d'insecticides naturels peut s'avérer nécessaire. Depuis l'interdiction de la roténone en 2009, les produits autorisés en agriculture biologique sont à base de pipéronyl butoxyde et pyréthrines. 17 produits ont été testés par la FREDON Nord Pas de Calais. Parmi eux, seul le Pyrevert (pyréthrines naturelles) a montré une efficacité satisfaisante.
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Siad, le salon d'une ère nouvelle
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurPour sa deuxième édition à Agen, les 29 et 30 juin 2011, le salon international du bio et de l'agriculture durable (Siad) se veut pragmatique et, à cet effet, se resserre sur deux journées. "... Cette année, l'agronomie et l'énergie seront les thèmes centraux au travers des ateliers techniques et conférences", précise Anne-Laure Pachoud-Rey, commissaire du salon. A ce titre, l'Inra sera, pour cette édition, un partenaire privilégié du Siad. Par ailleurs, des ateliers : "Couverts végétaux", "Fabrication d'un engrais de ferme de qualité", "Conduite économique"..., seront proposés au public professionnel. La thématique de l'eau, déjà abordée en 2010, fera l'objet d'un atelier technique, animé par la Chambre d'Agriculture 47 et le SDCI (Syndicat départemental des collectivités irrigantes), sur les économies d'eau et d'énergie en collectif et particulier. Des guides techniques seront également mis en place : installation, transmission...
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Agriculture biologique : La recherche évolue
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa journée technique Agriculture biologique légumes organisée par l'Itab et le Ctifl, qui s'est déroulée le 18 mars à Carquefou (44), a fait le point sur l'évolution des thématiques de recherche. En effet, pour répondre à la demande et aux objectifs du Grenelle de l'Environnement, la production de légumes en agriculture biologique se développe, amenant de nouveaux besoins en recherche. Ces travaux intéressent aussi désormais la production conventionnelle, amenée à réduire son utilisation de produits phytosanitaires. Les travaux de recherche portent sur différentes problématiques : fourniture de semences et plants biologiques et possibilité de faire appel à la culture in vitro (comme l'imagine Aval Douar Beo, fournisseur de plants de pommes de terre bio), redécouverte de variétés anciennes (pour répondre aux attentes spécifiques de l'agriculture biologique), produits alternatifs de protection des plantes de type SDN...
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En attente de fiabilité
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa station expérimentale horticole de Bretagne Sud teste, depuis plusieurs années, les nouveaux matériaux dits biodégradables utilisés en paillage du sol et pour le palissage (ficelle et clip) en culture sous abri de tomate. Ces matériaux permettent aux producteurs de broyer en fin de cycle toute la culture (végétation, ficelles et clips). Les films sont, eux, enfouis dans le sol. Cependant, ces matériaux doivent encore gagner en fiabilité avant d'être adoptés par les producteurs. La performance des paillages biodégradables dépend avant tout de leur résistance aux aléas climatiques. Mais une trop grande résistance des films compromet leur broyage. Les rendements des cultures sont plus faibles avec le film biodégradable, car celui-ci ne réchauffe pas aussi bien le sol que le polyéthylène. Quand au matériel de palissage biodégradable, il doit encore être amélioré. Des problèmes de rigidité et de rétractation après humidification sont notés. Cependant, il est important de noter que le surcoût à l'achat de ce petit matériel est largement compensé par le gain en main d'uvre lié à l'enlèvement des ficelles et clips plastiques. Ce marché devrait évoluer rapidement.
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La bio passe au vert (Dossier : Aquitaine)
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurArbio Aquitaine, association interprofessionnelle créée en 2002, représente 75 % de la production biologique régionale issue de 1 125 exploitations certifiées bio. Elle regroupe des représentants des producteurs bio, des coopératives, groupements de producteurs, transformateurs et distributeurs développant la filière bio en Aquitaine. La commission fruits et légumes d'Arbio est composée d'une trentaine de membres. Dans ce secteur, l'action d'Arbio Aquitaine porte sur la structuration de la filière. L'association Arbio travaille notamment avec les industries agro-alimentaires bio régionales comme Biovivier, Vitagermine... "Ces entreprises ont besoin de produits de première transformation, notamment de fruits et légumes sous forme de jus ou de purées, et elles souhaitent un approvisionnement local", explique le directeur d'Arbio. Sur cette base, est né le projet "Verger bio en Sud-Ouest", dont l'objectif est de planter une centaine d'hectares de vergers bio entre Bordeaux et Toulouse. Le projet bénéficie, jusqu'en 2012, du soutien de l'Agence Bio et d'Arbio Aquitaine. Arbio, qui s'est doté également d'une commission Restauration collective, multiplie les initiatives pour regrouper les opportunités de développement de la bio dans ce secteur. L'association conduit un projet pilote régional d'accompagnement de 25 lycées aquitains vers une alimentation diversifiée, bio et durable, et envisage le développement des approvisionnements bio en restauration administrative.
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Le BRF sort du bois
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Bois Raméal Fragmenté (BRF) est actuellement expérimenté en cultures maraîchères bio dans le Morbihan, par la Station Expérimentale Horticole de Bretagne Sud de la Chambre d'Agriculture du Morbihan (SEHBS-CA56). Née au Canada, cette pratique vise à valoriser les résidus de l'exploitation forestière (branches inférieures à 7 cm de diamètre) en les broyant et en les incorporant aux premiers centimètres du sol. Si son intérêt sur grandes cultures est démontré, on dispose de peu de résultats sur maraîchage. Les essais montrent des résultats mitigés : le BRF entraîne une faim d'azote importante la première année, mais des rendements qui augmentent par la suite (jusqu'à dépasser les témoins). La conservation, ainsi que les qualités gustatives des produits, peuvent être modifiées, en fonction de l'espèce ou de la variété cultivée. Cette technique implique des économies d'eau, mais nécessite une main d'uvre importante pour le désherbage Cette technique n'apparaît donc pas comme « miraculeuse » en maraîchage. C'est néanmoins une très bonne alternative pour faire face à certains problèmes rencontrés par des maraîchers (baisse de fertilité des sols, terrain inaccessible pour les engins agricoles, approvisionnement en eau coûteux, zone protégée ).
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Les circuits longs et courts font bon ménage
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurL'INRA d'Avignon a mené une étude sur les liens entre les modes de production en maraîchage et les circuits de commercialisation sur le Sud-Est de la France (les chercheurs de l'unité SAD Eco-développement ont mené une série d'entretiens auprès de 18 maraîchers de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur). Trois circuits ont été identifiés : circuits longs, courts, et une combinaison des deux. Celle-ci permet notamment de répartir les risques sur les deux types de circuits. D'autres stratégies de répartition des risques ont été remarquées. Certains producteurs approvisionnent une seule structure, mais diversifient leurs productions. D'autres sont spécialisés dans une production, mais disposent de plusieurs débouchés, pour des segments de qualité complémentaires. Les changements de circuit de commercialisation ont lieu pendant la phase de conversion, mais aussi bien plus tard et sont essentiellement orientés vers les circuits courts. La voie intermédiaire entre circuit court et circuit long est également intéressante et permet de concilier rentabilité économique et principes écologiques.
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Le collectif moteur de la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurA l'occasion de la semaine nationale Printemps Bio, et via l'opération Manger bio en restauration collective - Gard Durable (Plan d'actions départemental de développement de l'agriculture biologique gardoise "Gard durable"), le Conseil général du Gard a souhaité valoriser le bio dans les unités de restauration collective et les mettre en relation avec les producteurs et les fournisseurs. Pour les 45 structures participantes, il s'agit notamment de réaliser un menu 100 % bio à base de produits gardois de saison. Ces 45 structures représentent un potentiel de 21 000 repas bio. L'opération a été réalisée avec le partenariat des associations comme "Un plus bio", qui accompagne les collectivités et établissements dans la mise en place de leur projet de restauration collective bio, et le Centre d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam). Elle a été aussi l'occasion de la visite de l'exploitation agricole bio Audema et de son point de vente de produits bio Aux plaisirs naturels.
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France : L'agriculture biologique se développe
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAu vu des résultats annoncés par l'Agence Bio concernant le développement de l'agriculture biologique en 2009, le ministère de l'Agriculture se félicite de tendances qui témoignent "de l'efficacité du plan d'actions Agriculture biologique : horizon 2012" (mis en uvre en 2007). L'article revient sur certaines données chiffrées, concernant l'année 2009, relatives au comportement des Français face à la consommation de produits biologiques, à la conversion de nouvelles exploitations, ainsi qu'aux nouvelles aides mises en place, en 2010, dans le cadre du bilan de santé de la PAC pour soutenir l'agriculture biologique. Le ministère a également doté l'Agence Bio d'un fonds de structuration de 3 millions d'euros par an pour une durée de 5 ans jusqu'en 2012. Vingt huit projets de structuration de filières ont d'ores et déjà été aidés depuis 2007. Le cinquième appel à projets a été lancé en février 2010.
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Le maraîchage dans les villes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupement régional d'agriculture biologique de Haute-Normandie, en partenariat avec les collectivités territoriales, a pour projet d'implanter des zones de maraîchage biologique au sein de plusieurs agglomérations de la région. Des groupes de travail sont constitués pour répondre aux problématiques du foncier, des porteurs de projet et des filières de commercialisation. La première zone, de 22 ha, est en train de voir le jour sur la communauté d'agglomération Seine Eure. Elle permettra d'installer 3 à 6 jeunes agriculteurs, qui mutualiseront leurs moyens de production, de stockage, de conditionnement et de commercialisation. La phase de construction du projet a été lancée durant l'hiver 2010, pour un accompagnement efficace des maraîchers. Les conclusions de ce travail seront présentées lors du colloque « Maraîchage biologique et restauration collective en Haute Normandie » en janvier 2011.
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De nouveaux outils pour planifier ses cultures
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa planification de la production est un des problèmes majeurs auxquels les maraîchers bio sont confrontés. Un handicap qui crée bien souvent un déficit de production et ne permet pas de répondre à la demande, même sur circuits courts. De fait, Alain Arrufat, chargé de l'expérimentation et de l'appui technique en maraîchage bio à Perpignan (66), a travaillé sur des cultures légumières d'hiver et a développé un outil de type logiciel, qui permet d'apporter un conseil de mise en place pratique de cultures associées avec l'objectif d'une planification des cultures sous abri. L'intérêt d'un tel outil pour le maraîcher et la démarche d'Alain Arrufat sont exposés dans l'article.
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Objectif de 6 % de surfaces en bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2009, dix agriculteurs en moyenne par jour se sont convertis à la bio. La dynamique entre le 1er janvier et le 31 juillet 2010 s'annonce de l'ordre de 30 % plus forte que pour la même période en 2009. A mi-parcours du plan d'action "Agriculture biologique : horizon 2012", mis en place en 2008, avec l'objectif de 6 % de surfaces en bio, le bilan de l'Agence Bio est positif. Aussi, le ministre de l'Agriculture a dégagé les marges de manuvre budgétaires pour accompagner ce mouvement et permettre à chaque projet de conversion de se réaliser. L'article donne le détail du soutien financier engagé par le ministère de l'Agriculture : aide à la production biologique et aux conversions engagées cette année ; aide à la structuration des filières bio en priorisant l'accès au Fonds d'intervention stratégique des industries agroalimentaires (FISIAA)... Des actions complémentaires concernent le développement de la consommation de produits bio, ainsi que l'élaboration d'un cahier des charges sur la restauration à caractère commercial. Suite à la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche promulguée le 27 juillet 2010, le code des marchés publics sera modifié d'ici à la fin 2010 pour accorder une préférence aux productions issus de circuits courts.