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Auteur RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES |
Documents disponibles écrits par cet auteur (119)


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La bio en quête de producteurs locaux
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurAvec 220 références, la société lot-et-garonnaise Danival (55 salariés, 12 millions d'euros de chiffre d'affaires) est la première marque de conserves biologiques présente dans les magasins spécialisés. Les besoins en matières premières ne cessent d'augmenter afin de répondre à une demande en constante progression. 40% de l'approvisionnement vient de l'étranger (par exemple les tomates d'Italie), de nombreuses productions manquent à l'appel (fraises, pommes de terre, haricots blancs et rouges, oignons, pruneaux ). Danival souhaite trouver des producteurs locaux en région Aquitaine.
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Les changements climatiques n'écartent pas le risque de gel
En arboriculture comme en viticulture, le réchauffement climatique génère des situations extrêmes : des températures souvent élevées au printemps (entraînant un démarrage précoce de la végétation) n'empêchant pas des descentes d'air froid polaire jusqu'à la mi-avril à l'origine de pertes (quantitatives et qualitatives) de récoltes entières. Dans le cadre d'un projet financé par le ministère de l'Agriculture, des tests ont été réalisés en cellules climatiques pour optimiser le raisonnement anti-gel pour l'avenir et les systèmes de protection car la mise en place de ces derniers est contraignante et coûteuse. Il est important de connaître le seuil critique, défini pour chaque stade phénologique, car en deçà de cette valeur essentielle, les dégâts augmentent avec la durée du gel. Le végétal est plus sensible au gel de 0,5 à 1°C en présence d'eau (rosée ou pluie), d'où l'idée d'un outil permettant de sécher le végétal du stade B au stade chute de la collerette.
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Entreprises cherchent producteurs de légumes bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurUne journée technico-économique a été organisée sur le thème du maraîchage biologique à Mionnay dans l'Ain. En région Rhône-Alpes (www.corabio.org), on compte 350 producteurs pour 700 ha (dont 8% sous abris). D'une façon générale, le marché des légumes bio est en plein développement, la commercialisation se faisant surtout en vente directe ou par des circuits spécialisés. Lors de cette journée, ont été évoqués l'intérêt d'un approvisionnement local pour les distributeurs et l'action d'aide à la collecte de fonds privés pour acquérir des terres agricoles destinées aux candidats à l'installation en bio. Des calculs de coûts de production en légumes ont été présentés. La journée s'est terminée par la visite d'un producteur de carottes et choux destinés à un traiteur local (Kambio).
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Manger bio et local en restauration collective
Corabio vient d'intégrer 9 lycées en plus (soit 20 au total) dans le programme pilote qu'elle développe avec le soutien de la Région Rhône-Alpes pour introduire régulièrement des aliments biologiques locaux dans les repas des lycées. Elle intervient pour informer, sensibiliser et former les personnes concernées (gestionnaires, cuisiniers, enseignants, et aussi convives) et pour faciliter au maximum l'approvisionnement en produits locaux, que ce soit sur la rédaction des marchés publics ou la mise en relation avec des fournisseurs.
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Packaging : Réduire l'impact environnemental des emballages
La filière fruits et légumes a, aujourd'hui, à sa disposition, une nouvelle gamme de produits d'emballage, afin de limiter leur impact environnemental : emballages recyclables, compostables, biodégradables (carton, cellulose moulée, bois, fibres de bambous ). Les fabricants travaillent aussi à les rendre plus performants et plus attractifs. Des exemples illustrés de packaging et d'entreprises parties prenantes sont présents dans l'article.
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Tous derrière le maraîchage bio
Dans les Pyrénées-Orientales, l'agriculture bio représente 6,5% de la SAU totale du département (trois fois plus que la moyenne nationale). Le projet des responsables de la filière bio locale est d'atteindre 10% de la SAU d'ici 5 ans, le contexte actuel étant favorable. En maraîchage, les surfaces n'ont pas progressé (au contraire de l'arboriculture ou de la viticulture) : elles se sont stabilisées avec environ 110 ha dont 25 ha sous abri. Des entreprises bio bien implantées et un savoir faire technique (expérimentations du CivamBio 66, de la Centrex) sont des atouts pour le département. Des réunions professionnelles ont permis de faire un état des lieux et d'identifier les possibilités de développement en s'appuyant sur la stratégie commerciale des entreprises bio locales et la connaissance du marché : par exemple, intérêt économique des cultures de blettes, chou rave ou fenouil pour l'export en période automnale ; intérêt du brocoli bio (en pleine expansion).
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Les valeurs durables de Sojufel
Créée en 1982 à Saint-Andiol par Marcel Bal, la société Sojufel a connu une croissance continue pour devenir la spécialiste française des jus de fruits artisanaux, dans un souci de contribution au développement durable et équitable. L'entreprise provençale travaille avec 200 producteurs bio de la région PACA (les produits bio représentant 28% du chiffre d'affaires) et 5 000 agriculteurs nationaux en conventionnel. Le marché des jus de fruits est en développement constant (6% de croissance en moyenne). La large gamme de produits (50 références de jus et nectars) est vendue à tous les stades de la distribution. Sojufel est aussi prestataire de service (prestation de pressage et de conditionnement). En 2008, elle a réalisé d'importants investissements afin d'accroître sa production de 60%. Sa réussite passe par ses capacités d'innovation et son haut niveau technologique, un service commercial bien structuré (nouveaux marchés à l'export). Elle souhaite investir dans un projet de développement d'économies mixtes où les agriculteurs, les pouvoirs locaux et les industriels seraient représentés, avec pour objectif de répondre aux besoins de la transformation bio qui ne trouve pas au niveau local les capacités d'approvisionnement nécessaires.
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Valoriser les co-produits
Un colloque, organisé à Nîmes, a permis de présenter des moyens (à partir d'exemples) de valorisation des sous-produits (ou "co-produits") issus des déchets de production des fruits et légumes et de leur tri. Actuellement, les destinations sont multiples (compostage, épandage, combustion, méthanisation, alimentation animale) mais génèrent des coûts. La valorisation est cependant possible car les co-produits peuvent entrer dans la composition des cosmétiques ou des "aliments santé", ils sont sources d'anti-oxydants, de vitamines, de protéines, de fibres alimentaires. La réussite de cette industrie à forte valeur ajoutée nécessite une maîtrise du produit, une forte caution scientifique et une organisation commerciale.
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Vers l'amélioration du haricot sous contraintes environnementales méditerranéennes
Dans le cadre d'un projet européen (projet Aquarhiz), les chercheurs de l'INRA ont identifié plus de cinquante gènes impliqués dans la capacité du haricot à produire dans des sols à faible fertilité (déficience en azote et phosphore) en zone méditerranéenne (manque d'eau, excès de sels). Les lignées sélectionnées dans le projet, obtenues après croisements entre lignées performantes (comme BAT 477 [tolérante à la sécheresse] et DOR 304 [intérêt agronomique]), seront conservées comme outil de recherche pour de nouveaux programmes internationaux concernant le haricot, source majeure de protéines pour l'alimentation humaine dans de nombreux pays du sud.
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Un appui technique pour les maraîchers bio
En Loire-Atlantique, le nombre d'installations en maraîchage biologique augmente : 44 maraîchers biologiques exploitent au total 150 ha et, chaque année, 2 à 6 installations ont lieu. Les nouveaux maraîchers bio sont issus d'un milieu non agricole et ont besoin d'un soutien technique. Ainsi, le Gab 44 a fait appel à un technicien spécialisé et plusieurs formes d'accompagnement sont proposées.
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Délisdor, la pomme pour le marché bio
Pyrénées Fruits fournit grossistes et succursalistes en pommes, poires, prunes et kiwis depuis plus de 40 ans. Le groupe a toujours accueilli quelques producteurs bio et, en 2001, il a décidé de leur proposer un projet bio. Le choix a porté sur la variété de pommes Goldrush et la première vague de production est commercialisée sous la marque Délisdor. L'ambition du groupe est de toucher la grande distribution, voire l'export.
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La distribution de légumes biologiques en mutation
La journée technico-économique, organisée par la coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique, à Valence, sur le thème "Produire et vendre des légumes biologiques" et axée sur la distribution, réunissait les témoignages de maraîchers biologiques et de dirigeants de sociétés. Benoît Soury, dirigeant de La Vie Claire, a expliqué la nouvelle stratégie qui consiste à rajeunir l'image de l'enseigne et à dynamiser le réseau des points de vente. La volonté du réseau est d'accentuer la formation des équipes de vente et d'augmenter les surfaces de vente autour de 200 m2 en généralisant les points réfrigérés avec chambre froide. Par ailleurs, à l'instar des Amap, l'enseigne a développé un système de paniers bio avec des recettes.
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L'Espagne passe en mode bio
Depuis novembre 2006, et pour une durée de quatre années, le Ministère de l'agriculture et de la pêche espagnol a initié une campagne nationale d'information et de promotion de l'agriculture biologique et de ses produits. L'objectif est de promouvoir l'alimentation bio, dont la consommation en Espagne est très basse puisque 70% de la production est destinée à l'exportation et les ménages consacrent à peine 1% de leur budget à ce type de produits. L'article donne quelques détails sur la capacité de l'Espagne à produire dans le domaine de l'agriculture biologique, sur la difficulté que rencontrent les responsables des achats pour proposer des produits biologiques auprès des consommateurs, sur l'existence et le rôle joué, depuis quinze années, par l'association CAAE, chargée du contrôle et de la certification biologique.
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"Biogarden, les jardins du Gard" accélérateur du bio
La communauté agricole de Bellegarde (30) présente une particularité : la totalité des producteurs (moins une exception ! ) travaille en bio. Au centre du dispositif, la SA Reuse créée par Nicolas et Adrienne, producteurs/expéditeurs de fruits et légumes bio.
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Juliet se fait des amis dans la filière bio
La nouvelle pomme bio s'appelle Juliet. Développée depuis plus d'un an dans le cadre des "Amis de Juliet", elle poursuit sa progression.