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Tomates sous abri : Du nouveau dans la lutte biologique contre le Botrytis et le Mildiou
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La pourriture grise et l'oïdium sont deux maladies aériennes importantes sur tomates sous abri. Grâce aux travaux de l'INRA et du CTIFL, les études sur les possibilités de lutte biologique s'affinent : utilisation de microorganismes antagonistes et d'extraits de plantes. Ainsi un extrait de la plante Reynountria sachalinensis a montré une efficacité équivalente à un fongicide contre l'oïdium sur tomate. Concernant la pourriture grise, les travaux menés ont mis en évidence l'efficacité de la souche L13 de Microdochium dimerum pour la protection du feuillage contre Botrytis cinerea. Par ailleurs, une compatibilité complète a été observée entre M. dimerum et l'extrait de Reynountria, l'efficacité de l'un n'étant pas altérée pas une co-application avec l'autre sur le feuillage. La compatibilité de ces deux agents de contrôle biologique avec le cuivre et le soufre rend tout à fait envisageable leur utilisation en production biologique de tomates.
BIO PACA : sortir de la grande famille de la marginalité
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Les Bouches du Rhône sont un des premiers départements français pour l'agriculture biologique, en termes de nombre de producteurs, de surface et de chiffre d'affaires. Pourtant l'OP fruits et légumes biologiques du Sud-Est a été dissoute, et il y a un manque syndical, technique et associatif. Il reste toutefois des purs et durs qui revendiquent un statut, une clarification institutionnelle et qui créent de nouveaux outils. Ils souhaitent ainsi faire entendre leur voix et se constituer de manière autonome.
Le compostage, source de matières organiques
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Depuis le 1er juillet, il est interdit de mettre en décharge, sauvage ou traditionnelle, de stocker ou brûler les déchets de cultures. Cette législation tend au développement du recyclage des déchets de culture. Ces déchets sont variés, des productions de fruits et légumes mais également les résidus de cultures non enfouis ou encore les substrats organiques après culture. Avec l'épandage, le compostage est une solution.
Cultures sous abri : La lutte intégrée se développe encore
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Depuis plus de dix ans, les Services de la Protection des Végétaux de Bretagne réalisent une enquête pour suivre le développement de la lutte intégrée en cultures sous abri. En 2001, 1750 ha de cultures sous abri ont été conduits en Production biologique Intégrée contre 1604 ha en 2000. C'est toujours en culture de tomate que la lutte intégrée est la plus développée, avec 1172 ha en 2001. Avec une gamme de plus de 20 auxiliaires, il est aujourd'hui possible de lutter contre les aleurodes, les pucerons, les thrips, les acariens, les noctuelles, les mouches mineuses et les cicadelles. Efficace et économique, la lutte intégrée en culture sous abri continue à se développer. Sa bonne maîtrise permet une réduction importante des coûts.
Expérimentation : Paillage de couleur
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Depuis 1997, des travaux sur des paillages jaunes et bleus, en analogie avec les pièges chromatiques de couleur identique utilisés en culture sous serres pour la mouche blanche et le thrips, sont menés à la station de recherche de Sint-Katelijne Waver en Belgique. Ces essais montrent l'impact des paillages de couleur sur la production (grossissement de fût, prise de poids) et la maîtrise des attaques des thrips.
Traitement des eaux : L'épuration verte
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L'effet dépolluant des plantes aquatiques est bien connu. Après quelques années de mise au point, le procédé d'épuration des eaux usées par des roseaux est aujourd'hui utilisé en France, dans une cinquantaine de stations d'épuration de petites collectivités. Dans le cadre d'un programme d'expérimentation de 5 ans établi en liaison avec le GIE Fleurs et Plantes du sud-ouest, ce procédé sera testé, dès cette année, sur une plate-forme de l'Hortipôle des Deux-Sèvres. Principes et intérêts d'un tel dispositif pour les horticulteurs et maraîchers.
Contrats Territoriaux d'Exploitation : Les fruits et légumes encore dans le flou
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Les Contrats Territoriaux d'Exploitation se mettent progressivement en place. Malgré tout, le cas particulier du secteur fruits et légumes révèle peu à peu les lacunes du dispositif. Démarche individuelle pour certains, le CTE peut également s'intégrer dans une démarche collective. Dans ce cas, le porteur du projet est alors une structure locale, un Comité de Bassin, une station d'expérimentation, une coopérative voire une Organisation de Producteurs. Les démarches collectives semblent les mieux adaptées au secteur des cultures spécialisées, ainsi ses spécificités sont prises en compte (absence d'aides directes à la production, petite taille des structures d'exploitation, gros besoin de main d'oeuvre).
Gare au virus du melon
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Comme sur la tomate, la pression virale menace la culture du melon. Aux virus déjà connus s'ajoutent de nouveaux venus, encore non identifiés en France. Les symptômes sont variables selon les virus : mosaïques ou déformations des feuilles, marbrures ou boursouflures sur les fruits. Ces virus sont transmis par des pucerons : Aphis gossypii est le plus courant, mais il existe d'autres espèces de pucerons vecteurs de virus.
Les auxiliaires
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Pour connaître les auxiliaires utilisés en arboriculture et en particulier les acariens phytoséïdes (=typhlodromes) : quelques élements de biologie, les caractéristiques et leur sensibilité aux familles chimiques.
Chancre et lutte bio
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Le chancre est la principale maladie du châtaigner. Un champignon, Cryphonectria parasitica, est à l'origine de cette maladie. La lutte biologique qui s'appuie sur l'utilisation de souches hypovirulentes du champignon, permet la cicatrisation et la guérison des arbres. Cette méthode est la seule utilisée actuellement et une étude de l'INRA de Bordeaux met en évidence que le développement de l'hypovirulence conduit à une réduction de la diversité des souches actives.
Dossier tomate : Comment définir la qualité de la tomate ?
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En interrogeant les ingénieurs du CTIFL, qui publient un article sur les critères de qualité de la tomate dans Infos CTIFL, il ressort que des composants du goût de la tomate comme les sucres et acides sont facilement quantifiables et peuvent servir de moyens partiels d'évaluation de la flaveur. En revanche, les composés aromatiques sont plus difficilement identifiables. Seule l'analyse sensorielle par des dégustateurs permet de caractériser et quantifier leur niveau d'expression. Quant à la texture, premier critère qualitatif perçu par le consommateur, elle est délicate à apprécier sur ce fruit hétérogène composé de parois charnues et de loges occupées par les graines entourées de gel.
Produire sous abris
Outil de sécurisation de la production, les abris sont à la base de la mise en oeuvre de stratégies commerciales axées sur la continuité d'approvisionnement du marché. Ils deviennent le maillon indispensable de la chaîne formée par les productions des serres et de celles de plein champ. Les abris sont une des grandes orientations du secteur légumier. Néanmoins, leur évolution doit gérer les problèmes d'intensification de la production et d'intégration environnementale. Dossier pratique réalisé par Fruits et Légumes pour aider à la création et à la gestion d'une entreprise ou d'une activité spécialisée dans la production légumière sous abris.
Les salades d'automne-hiver sous abri-froid
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Laitue, Batavia, Feuille de Chêne ou Lollo. De la production du plant en pépinière à la récolte, la conduite en agriculture biologique des salades peut être réalisée désormais avec cette fiche technique détaillée de quatre pages.
Spécial Agro-fourniture
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Supplément au Réussir fruits et légumes n°178, ce numéro dresse un état des lieux de l'agro-fourniture et de ses activités dans les différents domaines : protection phytosanitaire, emballage, plants et semences, amendements, conservation, irrigation, traction, calibrage, serre, etc. Environ 400 sociétés sont présentées par ordre alphabétique mais aussi par secteur d'activité.
Dossier : filets paragrêle
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Les filets paragrêle continuent de mobiliser la profession arboricole. Leur évolution est constante même si elle marque aujourd'hui légèrement le pas. Les différents systèmes adoptés semblent donner satisfaction. Cependant rien n'est figé et la filière continue de chercher en respectant la voie du compromis coût/efficacité. Une solution se dessine avec la création du Comité Français des Agrotextiles et Apparentés à usage Agricole, qui permettra aux filets paragrêle de s'inscrire dans une logique de normalisation.
