Détail de l'auteur
Auteur L'ATOUT TREFLE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (38)


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L'agriculture durable : lenjeu
L'ATOUT TREFLE, AuteurA loccasion du centième numéro de la revue « Latout Trèfle », la rédaction a choisi de (re)publier un article sur lagriculture durable. Ce dernier avait été rédigé à loccasion de la sortie de Latout Trèfle n°1, en janvier 1999. Bien quécrit il y a une vingtaine dannées, cet article est toujours dactualité. Il tente déclaircir ce quest réellement lagriculture durable en apportant des éléments de réflexion aux questions suivantes : Quelles idées se cachent derrière cette notion ? Comment est-elle née ? A quels enjeux répond-elle à court et à long terme ? Pour cela, larticle retrace un historique du développement durable et de lagriculture durable, en partant de 1987 (année où le concept de « développement durable » a fait son apparition officielle dans un rapport établi par le Premier Ministre norvégien) et en allant jusquau contexte et aux enjeux de la fin des années 90.
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Le colza bio : faisable en bonne compagnie ; Colza dhiver bio sans labour : « 80 % de la réussite, cest le démarrage »
L'ATOUT TREFLE, Auteur ; Tiphaine TERRES, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, AuteurLe colza est connu pour être une culture consommatrice de pesticides. Il trouve néanmoins sa place dans les systèmes biologiques en polyculture-élevage diversifiés de Vendée. Le GAEC des Rocs a, par exemple, développé une association de cultures (colza sarrasin - trèfle nain blanc) qui permet de réaliser trois récoltes en deux ans. Tout est semé à la mi-mai, à 1 cm de profondeur, avec un semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC surveillent ensuite la bonne levée du colza (objectif de 15 pieds/ha en début dhiver), et réalisent, si besoin, un ou deux passages dorthophosphate de fer pour lutter contre les limaces. Le sarrasin est ensuite récolté au mois de septembre. Le colza peut alors se développer et le trèfle nain blanc couvre le sol. Le colza est ensuite récolté lannée suivante (fin juin). Le trèfle peut alors soit être pâturé, soit servir dengrais vert. Le GAEC Ursule implante, quant à lui, son colza derrière un méteil blé-féverole. Un faux semis est réalisé 48 h après que le méteil soit récolté (fin juillet), puis du lisier (60 unités dazote) est apporté avant le semis de colza. Le semis est réalisé autour du 15 août, 24 heures après le passage dune herse rotative. Le GAEC utilise des semences fermières, ce qui lui permet de réaliser des économies. Le sol nest pas labouré afin de conserver sa fraîcheur. Si la culture du colza nest pas assez belle au mois de novembre, les associés sèment de lorge à la volée, puis le tout est récolté à la même période.
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Lélevage associé aux grandes cultures : GAEC lOuche du Puits
L'ATOUT TREFLE, AuteurA lautomne 2019, le GRAPEA et le CIVAM Haut Bocage ont organisé une journée technique à destination déleveurs ovins vendéens. Cette journée avait notamment pour objectif de lancer une dynamique déchanges, afin d'améliorer la gestion du pâturage et celle du parasitisme. Cet article décrit le système de production du GAEC lOuche du Puits, lune des fermes qui participent au groupe déchanges. Il a mis en place un système herbager économe en intrants et autonome. Les deux associés du GAEC conduisent ,sans labour, 250 ha (50 ha de prairies, 65 ha de céréales/protéagineux dautomne et 135 ha de cultures de printemps irriguées). Latelier ovin a pour rôle daméliorer la gestion des cultures bio : il valorise les prairies et les couverts végétaux. Le troupeau est composé de 400 brebis et il est conduit selon le modèle néozélandais, cest-à-dire sans bâtiments ni stocks fourragers. Pour cela, les deux associés ont choisi une race adaptée à cette conduite, la Charmoise, une brebis rustique de petit gabarit, facile à manipuler, qui tasse moins le sol et dont les besoins nutritionnels sont assez faibles, comparée à une brebis de plus gros gabarit.
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Sinstaller en système herbager au GAEC la Niro
L'ATOUT TREFLE, AuteurNicolas Blanchard et Vincent Arnaud sont deux associés du GAEC la Niro, en Vendée. Cette ferme laitière, qui est en bio depuis 2018, repose sur un système polyculture-élevage autonome et économe. Le GAEC sest également diversifié en 2020 en cultivant des légumes de plein champ. Cette même année, Nicolas et Vincent ont accueilli un troisième associé : Olivier Arnaud. Toutes les conditions étaient réunies pour que son installation ait lieu : le système de production avait fait ses preuves, le nouvel associé était connu des deux premiers et tous les trois partageaient la même vision de lagriculture. Plusieurs éléments ont également permis de pérenniser linstallation dOlivier : 1 lautonomie du système na cessé de croître depuis la création de la ferme ; 2 le passage en bio a permis de mieux valoriser le lait ; 3 Vincent et Nicolas avaient acquis 15 ha supplémentaires en 2019 ; 4 en sinstallant, Olivier a apporté 100 000 , ce qui va permettre dautofinancer la construction dun étang dirrigation ; 5 les trois associés portent une attention particulière à la commercialisation de leurs produits afin dobtenir de bons prix de vente. Lors de leur première année à trois, ils se sont dégagés 1 200 /mois chacun, ont travaillé un week-end sur trois et ont pris quatre semaines de congés par an.
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Une unité dabattage à la ferme en projet en Vendée et en Loire Atlantique
L'ATOUT TREFLE, AuteurDepuis plusieurs années, des éleveurs se mobilisent au sein de lAALVie (Abattage des Animaux sur leur Lieu de Vie) pour développer une unité pilote dabattage de proximité, qui sera basée à Machecoul, en Loire Atlantique. Le processus général compte 3 temps : i) lanimal à abattre, qui a fait lobjet dune visite vétérinaire dans les 48 h précédentes, une fois dans un espace de contention présent sur lexploitation, est étourdi par un opérateur dépendant de lunité dabattage, puis levé par un appareil de levage fixé à un tracteur au-dessus dun caisson mobile, afin dêtre saigné, puis déposé dans ce même caisson (le sang étant stocké dans un double fond du caisson) ; ii) lanimal saigné est acheminé à lunité de mise en carcasse où iii) il va être dépouillé, éviscéré, mis en quartier, contrôlé par les services vétérinaires, puis mis en chambre froide. Jusquà ce dernier stade, lanimal reste la propriété de léleveur qui décide ensuite du devenir de la viande. Autre point-clé : une unité dabattage ne peut desservir que des fermes situées dans un rayon dune heure de transport. LAALVie, après une phase de travail avec notamment les autorités sanitaires, a pu réaliser un premier test suite à lachat dun caisson mobile en septembre 2019. Le test réalisé sest avéré concluant et, à ce jour, le travail se poursuit pour finaliser la mise en place de lunité dabattage de proximité, avec une étude complémentaire, visant en particulier à finaliser le modèle économique, avec une réflexion sur un possible label pour les animaux abattus à la ferme ou encore le « recrutement » de nouveaux élevages adhérents (200 sont prévus pour cette première unité). Dautres démarches comparables sont en cours sur dautres territoires.
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Focus : Estimer ses stocks sur pieds
L'ATOUT TREFLE, AuteurLes estimations de stocks dherbe sur pied se font en 2 étapes. La première étape consiste à estimer la quantité d'herbe disponible dans le paddock (en fonction de la hauteur d'herbe, des normes de quantité et de la surface). La 2ème étape correspond au calcul de la consommation journalière du troupeau à l'herbe, comparée à la quantité disponible dans le paddock afin de déterminer le nombre de jours de présence des animaux sur ce paddock. Les chiffres clés concernant ces calculs sont fournis dans l'article.
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L'Echo du pâturage
Patrick ROBIN, Auteur ; L'ATOUT TREFLE, AuteurPatrick Robin, éleveur laitier bio à Maillerais (85), propose de suivre au fur et à mesure le déroulé de sa saison de pâturage. Cette dernière a commencé le 11 mars avec la mise à lherbe. Le pâturage a été complémenté jusquà début avril par du maïs, puis lherbe a suffi pour nourrir les vaches laitières.
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Alerte au ver plat prédateur des lombrics !
L'ATOUT TREFLE, AuteurLe muséum national d'histoire naturelle alerte sur la présence d'un Plathelminthe (ver plat) prédateur des lombrics. Ce ver, originaire de l'hémisphère sud, probablement de Nouvelle-Zélande, n'existe pas naturellement en Europe. Pourtant, il a été détecté dans trois localités françaises cet hiver. Sa présence menace les lombrics, dont il se nourrit, et qui ne sont pas adaptés à cette menace. Des espèces proches de ce ver plat ont été déjà détectées dans quelques pays, où on observe une quasi-disparition des lombrics. Étant donné le rôle fondamental des lombrics en agriculture et la place qu'ils occupent dans de nombreuses chaînes alimentaires, leur disparition serait désastreuse. Le ver plat invasif est peu aplati, noir avec deux bandes dorées et son observation doit être signalée au Professeur Jean-Lou Justine.
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Choisir et conduire un couvert pour une valorisation en fourrage
L'ATOUT TREFLE, AuteurLes couverts végétaux fournissent de nombreux avantages agronomiques et environnementaux. Ils peuvent également être utilisés comme fourrage en année sèche. Pour une valorisation en fourrage, le choix des espèces à mélanger s'appuie sur la complémentarité des espèces, l'adaptation aux techniques et dates de semis, et l'adaptation des densités de semis. Les associations graminées-légumineuses sont généralement intéressantes. Pour l'implantation, l'objectif est d'obtenir une bonne levée tout en limitant les coûts. Plusieurs techniques sont possibles, en fonction de l'humidité du sol. La technique de semis aura un impact sur l'homogénéité de levée et le coût de semis. Les couverts peuvent être pâturés ou récoltés mécaniquement, à condition de respecter les délais imposés par la réglementation. Jean-François Ménard, éleveur laitier conventionnel, implante un mélange trèfle incarnat seigle à l'automne, enrubanné avant le semis du maïs. Ce fourrage complète l'ensilage de maïs et permet de réduire la quantité de tourteau dans la ration. Le semis du couvert est fait dans les 48 h qui suivent la récolte du précédent, puis roulé pour assurer une bonne levée.
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Avec l'herbe de printemps : De 15 à 30 kg de lait !
L'ATOUT TREFLE, AuteurLa valeur alimentaire d'une prairie à base de trèfle blanc au printemps varie selon deux critères principaux : la composition du mélange (en particulier le pourcentage de trèfle blanc) et le stade d'exploitation (c'est-à-dire principalement la date d'épiaison de la graminée et la qualité des repousses). Les références présentées dans l'article peuvent permettre de mettre en place une stratégie cohérente de complémentation éventuelle au pâturage (faut-il une complémentation ? Et, si oui, quel type de concentré apporter ?). Il apparaît qu'avec un objectif de production autour de 20-25 kg de lait, la complémentation en concentré est rarement justifiée. Le dossier se termine par le témoignage d'un éleveur qui a bâti et affiné au fil des ans une série de repères et méthodes simples et carrés pour gérer la complexité des systèmes pâturés, dont celui de la mesure des hauteurs d'herbe avec un mètre-ruban.
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Pour éviter la rupture des stocks : Faire son bilan fourrager
L'ATOUT TREFLE, AuteurLa méthode du bilan fourrager permet de bien maîtriser ses stocks de fourrages. Cette méthode est basée, d'une part, sur les besoins du troupeau et, d'autre part, sur les capacités de production de sa ferme. L'objectif est de tirer des conclusions pour l'alimentation hivernale du troupeau et pour les prévisions d'assolement des années à venir. L'étude commence par l'évaluation des stocks de fourrage, puis la deuxième étape consiste à définir le nombre d'animaux et les rations distribuées. Cet article contient des références sur les capacités d'ingestion en fonction de l'animal ou les quantités en MS des fourrages en fonction du mode de stockage (silo, botte ).
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Carrefour lance l'étiquetage nourri sans OGM
L'ATOUT TREFLE, AuteurLe groupe Carrefour a lancé un étiquetage « Nourri sans OGM » sur 300 références alimentaires de produits animaux du groupe. Cela répond à la demande de 96% des consommateurs qui souhaitent connaître cette information. La viande garantie sans OGM est en moyenne 8% plus chère, mais l'enseigne annonce un surcoût de 2% sur le prix de vente. Cette démarche a suscité des réactions positives, de la part notamment de José Bové, de Greenpeace, de WWF France et d'Arnaud Apoteker, chargé de campagne OGM de Greenpeace. Au contraire, le réseau Biocoop est plus critique, puisque lui-même milite contre les OGM depuis plus de 20 ans et propose des produits 100% sans OGM, soit près de 5 000 références alimentaires.
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La destruction des couverts sans glyphosate : le roulage et le scalpage
L'ATOUT TREFLE, AuteurLa mise en place de couverts végétaux permet d'améliorer la structure et l'activité biologique du sol, contrarie le cycle des maladies, et limite la repousse d'adventices. Des techniques mécaniques sont performantes pour détruire ces couverts. Une interculture peut apporter 40 à 60 unités d'azote par restitution, à condition qu'elle soit détruite au moins un mois avant le semis suivant. Le roulage et le scalpage sont les deux outils les plus économes et les plus rapides. Le rouleau Cambridge ou Rolo-faca (rouleau de 90 cm avec des lames tous les 15 cm) doit être passé en période de gel. Le scalpage consiste à scalper la plante entre le collet et la racine et à tirer la végétation en surface pour l'exposer au soleil. Un tableau répertorie les outils mécaniques de désherbage par leur débit et leur coût. Les expériences de deux agriculteurs sur ces techniques de désherbage sont retranscrites par leurs témoignages.
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Efficacité économique en bovin lait : Produire économe et autonome
L'ATOUT TREFLE, AuteurIl s'agit d'une comparaison, au niveau économique et de l'autonomie, entre deux systèmes laitiers, le premier très herbager et le deuxième en zéro pâturage. Les deux exploitations ont été choisies car elles maîtrisent leur système de production et sont équivalentes au niveau du matériel et de sa vétusté. Elles travaillent différemment : la première exploitation fait du lait à moindre coût, limite les investissements, utilise toute sa SAU pour nourrir les bovins et reçoit peu d'aides PAC. La deuxième exploitation essaie d'avoir le plus de lait possible par vache laitière, intensifie ses surfaces fourragères principales pour produire des céréales et reçoit beaucoup d'aides PAC. Leur taux d'endettement, la valorisation des mâles, l'exploitation des prairies, l'achat de concentrés et leur production de lait sont différents. Le prix du lait est le même. Il est démontré que les deux exploitations ont les mêmes résultats courants, avec des charges différentes. La 1ère exploitation obtient ce même résultat avec trois fois moins de charges. Cette différence est due aux économies réalisées grâce à son autonomie maximale : moins d'engrais, de semences, et de produits phyto, moins d'achats de protéines et autre compléments, moins de frais liés au travail du sol (pérennité des prairies). Cette efficacité économique est associée à une efficacité sociale (création d'emplois), une demande d'aide publique diminuée, et un investissement moindre, ce qui est favorable au maintien de « petites » exploitations et à l'installation des jeunes. La conclusion est donc que « Produire économe et autonome ». Des tableaux détaillent les critères choisis pour cette comparaison.
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Etats-Unis : Les abeilles disparaissent massivement
L'ATOUT TREFLE, AuteurAux Etats-Unis, les chercheurs et apiculteurs se mobilisent pour trouver les raisons de la dépopulation soudaine des abeilles domestiques. Ce phénomène, appelé « Colony collapse disorder », décrit la disparition depuis 2006 de millions d'abeilles partout dans le monde. Aucune cause spécifique n'a été déterminée et cette disparition est certainement due à une combinaison de facteurs (virus, parasites, insecticides, malnutrition et autres facteurs environnementaux). Des pertes de 30 % à 50 % de ruches par an aux Etats-Unis ont été estimée par le Ministère américain de l'agriculture. Parallèlement, une augmentation de l'utilisation des pesticides a été constatée ces dernières années. En France, la perte de ruches va de 5 à 45 %. Elle est, selon les auteurs, liée en grande partie à l'utilisation de pesticides comme le Gaucho, le Régent et les néonicotinoïdes. La production de fruits, légumes et oléagineux dépend directement de la pollinisation par les abeilles. Une charte de soutien a été signée par les parlementaires et les élus franciliens.