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Auteur Anne-Françoise ROGER |
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1er congrès européen de l'apiculture : A la recherche d'espace sans pesticides
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe premier congrès européen de l'apiculture s'est tenu du 11 au 14 octobre 2012, à Agen. La mobilisation des apiculteurs a été forte, reflétant l'inquiétude au sein de la filière, mais aussi l'engouement pour celle-ci. La demande des consommateurs pour les produits mellifères biologiques reste forte et les installations suffisent pour compenser les départs. Toutefois, la filière est fragilisée par le manque d'espaces vierges de pesticides. Au vu de la difficulté à trouver des zones d'un rayon de trois kilomètres exclusivement bio, les ruchers se développent essentiellement dans des zones sauvages. Ce congrès a été l'occasion de rappeler, à partir de travaux scientifiques, l'impact des pesticides sur les abeilles. La mortalité annuelle des abeilles, en partie liée aux insecticides, est d'environ 30 % par ruche conventionnelle et de 15 à 20 % par ruche biologique. A la suite d'un rapport formulant une centaine de propositions, un plan pour l'apiculture devrait être prochainement présenté par le gouvernement. Un encart fait le point sur la menace que représentent les OGM pour l'apiculture et notamment sur les règles d'étiquetage en cas de présence d'OGM dans les miels.
Filière porc : Système U lance une gamme U Bio
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe distributeur Système U lance, en 2013, une nouvelle gamme de produits à base de viande de porc sous sa marque U bio. Tous les maillons de la filière - groupements d'éleveurs, entreprises charcutières, fournisseurs et coopératives - sont associés dans cette initiative et ont signé un partenariat à l'occasion du Salon de l'Agriculture. La gamme de produits proposée devrait permettre de valoriser l'ensemble de la carcasse, l'équilibre-matière étant essentiel pour la rémunération des producteurs. Les règles de rémunération ont d'ailleurs été négociées avant la signature du contrat. 600 tonnes de produits finis à base de viande de porc devraient être concernées chaque année. En encart, Serge Papin, PDG de Système U, exprime sa volonté de signer des partenariats similaires avec d'autres filières de l'agriculture biologique.
Interview : « Faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès »
Anne-Françoise ROGER, AuteurEn vue de la réforme du règlement européen de l'agriculture biologique, Dacian Ciolos, commissaire européen à l'agriculture, s'exprime sur le sujet. Face au développement de l'AB, cette réforme permettra surtout d'adapter la législation à la nouvelle dimension de ce marché, tout en ne faisant pas de compromis sur les principes fondateurs de l'AB. Les enjeux sont de faire en sorte que la bio ne soit pas victime de son succès et de garder la confiance des consommateurs. Un travail est alors à faire sur les dérogations et exemptions, sur les accords d'équivalence entre pays, sur les risques de fraude ou encore sur les systèmes de contrôle. La consultation du public, effectuée via une enquête en ligne début 2013, est en cours d'analyse. Les premiers résultats montrent l'importance des critères environnementaux et de durabilité de l'AB pour les consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus à la recherche d'une alimentation sans OGM et sans résidus de pesticides. Aujourd'hui, l'AB répond aux attentes des consommateurs, et elle doit continuer à le faire.
Produisons autrement : La bio, fer de lance de l'agroécologie ?
Anne-Françoise ROGER, AuteurLa journée intitulée « Produire autrement », tenue le 18 décembre 2012, a été l'occasion pour le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, de lancer son projet « agroécologique » pour la France. Ce mode de production ne correspond pas à un modèle unique mais il devrait regrouper différentes pratiques innovantes pour les exploitations agricoles dans le but de réduire l'utilisation d'intrants, de protéger la ressource en eau, de gagner en autonomie fourragère, d'économiser l'énergie Ce projet comprend six programmes, dont un spécifique à l'agriculture biologique : « Ambition 2017 ». Les deux axes de ce nouveau plan bio sont : - le développement de la production, la structuration des filières et de la consommation ; - la diffusion des connaissances et des méthodes acquises en bio au-delà de la filière. Côté budget, des aides des deux piliers de la Pac pourraient être mobilisées et accordées à certaines mesures agro-environnementales et agro-écologiques, et les agriculteurs bio pourraient en bénéficier. En encart, les réactions de la Fnab, de Nature & Progrès et de Pierre Rabhi sont rapportées.
Reportage : A la Réunion : Le chouchou sauvé par la bio
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe chouchou (chayotte ou christophine) est une plante tropicale cultivée sur treille. Au centre de l'île de La Réunion, Salazie est un lieu stratégique de production de légumes, mais les chouchous notamment y sont, depuis une quinzaine d'années, attaqués par les mouches des légumes. En 2009, le Centre de recherche agronomique pour le développement (Cirad) a proposé à plusieurs associations de producteurs de suivre un programme nommé Gamour (Gestion agroécologique des mouches des légumes de La Réunion). Sergio Victoire a suivi un programme expérimental, de 2009 à 2011, qui combine des actions de lutte sans recours aux pesticides mais impose de modifier les méthodes de culture. Le programme préconisait plusieurs actions pour protéger le chouchou : micro-guêpes, prédatrices naturelles des mouches des légumes ; pièges à phéromones ; plantes attractives ; enherbement. Sergio Victoire constate aujourd'hui avoir réussi à éliminer 95 % des mouches qui piquent les légumes (pour y pondre leurs ufs). Il accueille de nombreux producteurs des environs qui prennent exemple... Désormais, Sergio Victoire a décidé de faire labelliser sa production en bio.
Cotisations volontaires obligatoires : La bataille continue dans le Bordelais
Anne-Françoise ROGER, AuteurA partir du témoignage d'un vigneron biologique, président du comité d'action des vignerons du Bordelais (CAVB), cet article présente diverses procédures récentes ou en cours relatives aux cotisations volontaires obligatoires. Ces CVO sont perçues par les interprofessions agricoles, pour un montant estimé à l'échelle nationale à plus de 30 millions d'euros en 2008. Ces fonds ont pour objet de financer des actions pour mieux connaître l'offre et la demande, pour adapter et réguler l'offre, développer la qualité des produits ou soutenir la recherche. Face aux crises à répétition que vit, ces dernières années, le monde agricole, toutes productions confondues, divers producteurs, souvent regroupés en comité, protestent face à ces cotisations et ont lancé des procédures devant la justice. 2013 devrait voir les choses avancer suite à la réponse attendue de la Cour de Justice de l'Union Européenne sur la nature de ces cotisations au regard du droit européen (taxe, cotisation, impôts ).
Gilles-Eric Séralini, chercheur biologiste : Le maïs OGM NK 603 et le Roundup sont tumorigènes
Anne-Françoise ROGER, AuteurLe 19 septembre 2012, le chercheur biologiste Gilles-Eric Séralini a publié, dans la revue Food and Chemical Toxicology, les résultats d'une étude de deux ans réalisée sur le maïs OGM NK 603 et le Roundup qui lui est généralement associé. Dans cette interview, le biologiste explique pourquoi il a mené cette étude et décrit les éléments qui la distingue de celles menées par ailleurs sur la même thématique. Un encart présente le film « Tous cobayes ! » de Jean-Paul Jaud, qui a suivi Gilles-Eric Séralini pendant les deux ans de l'étude, caméra au poing.
Ile-de-France : A Flins, Elior fait son marché aux champs
Anne-Françoise ROGER, AuteurInstallé à Flins dans les Yvelines sur 113 hectares, Xavier Dupuis, céréalier bio, s'est lancé dans la production de carottes sur 2 ha en 2011. Sa récolte a été achetée par le groupe de restauration collective Elior et consommée dans 700 cantines d'Ile-de-France. Le groupe Elior intègre des produits bio dans les repas des cantines depuis 1998. Sa stratégie est d'intégrer progressivement ce type de produits dans la restauration collective, où ils représentent aujourd'hui 4,5 % des produits distribués. A Saint-Etienne notamment, 60 % des produits distribués par Elior dans les cantines sont bio et 70 % sont produits localement. Le producteur des Yvelines est satisfait du prix d'achat proposé par Elior, dont le but est également de favoriser l'installation et la conversion d'agriculteurs en production biologique.