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Auteur Robin VERGONJEANNE |
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L'agroforesterie, une association « plaine » d'avenir (Les Enjeux - Mai 2011)
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurCet article présente les intérêts de l'agroforesterie. Planter des arbres au milieu de ses cultures présente divers avantages : limitation du lessivage des sols, de l'érosion ou encore de l'évapotranspiration, apport de matière organique par les arbres, meilleur rendement, constitution d'un capital, renforcement de la biodiversité et appui à la lutte contre les bio-agresseurs Deux témoignages d'agriculteurs sont présentés ici, ainsi qu'un point sur les clés du succès à prendre en compte lors de la création d'une parcelle agroforestière, notamment sur les espèces d'arbres à privilégier.
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Denis Florès, céréalier et maraîcher : L'agroforesterie, une association "plaine" d'avenir
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurL'agroforesterie présente de nombreux avantages tant agronomiques, écologiques qu'économiques. Denis Florès, céréalier et maraîcher biologique dans le Gard (30), exploite une parcelle agroforestière de 11 ha, plantée en partenariat avec l'INRA, il y a quinze ans. Cette parcelle associe un mélange d'essences d'arbres et, pour les parcelles en maraîchage, des mélanges floraux sont semés entre les arbres pour la pollinisation. Les arbres améliorent la structure du sol et retiennent les particules de terre, limitant l'érosion. Ce système de culture permet aussi d'améliorer considérablement le taux de matière organique, un noyer pouvant apporter 250 kg de MO/an. En système agroforestier, se met en place le commensalisme. Les arbres y ont un enracinement plus profond qu'un arbre en parcelle forestière et les racines de la culture se situant plus superficiellement, cela limite la concurrence pour les éléments. La rentabilité de ces parcelles est supérieure ou égale aux systèmes agricoles classiques du fait du capital d'arbres sur pied. Un encart présente les points-clés pour créer une parcelle agroforestière. Ce système serait aussi attractif pour certaines entreprises qui y verraient le moyen de racheter leurs émissions de carbone.
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Louis Julian, viticulteur : Quand l'écosystème travaille pour nous !
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurDans les parcelles de vigne, l'enherbement permet d'améliorer la portance du sol et d'éviter l'érosion par le ruissellement, comme en témoigne Louis Julian, viticulteur bio dans le Gard (30), qui utilise cette pratique depuis 1979. Au début, il décida de n'enherber qu'un rang sur quatre, par peur de la concurrence avec la vigne pour la ressource en eau et en éléments. À présent, ses vignes de plus de dix ans sont enherbées un rang sur deux et si, au début, les rendements ont baissé, un équilibre s'est petit à petit installé et la production a retrouvé son niveau initial, soit entre 40 et 45 hectolitres/ha, la moyenne de la région étant de 47 hl/ha. L'herbe fauchée manuellement est laissée sur place, améliorant ainsi les teneurs en matières organiques et en éléments minéraux du sol. De même, toutes les sources de matière organique sont restituées au sol, des sarments aux marcs et lies. En plus d'une observation attentive de ses sols, M. Julian utilise la méthode Hérody pour évaluer l'effet de ses pratiques sur ses sols. Après 30 ans, ses sols présentent une bonne structure et une capacité de rétention bien supérieure aux parcelles menées en agriculture conventionnelle. Pour la protection sanitaire de ses vignes, il utilise de la bouillie bordelaise à demie dose (3 kg/ha), enrichie en purins de plantes, dès que des symptômes de maladies apparaissent sur son marronnier, utilisé comme alerte.
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Quand l'écosystème travaille pour nous ! (Les Enjeux - Mai 2011)
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurCet article présente le témoignage d'un viticulteur biologique du Gard qui pratique l'enherbement sur ses vignes et ce, depuis 1979. Son objectif premier était d'améliorer la portance de ses sols. Il a commencé progressivement, avec un rang enherbé sur 4. Il a ensuite progressé, adaptant ses pratiques selon ses observations. Il a atteint son objectif de portance, mais ce viticulteur note aussi que ses vignes retiennent mieux l'eau et sont moins sensibles à l'érosion et le tout avec un impact limité sur le rendement.