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Auteur Silvia IVEMEYER |
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Effect of human-animal relationship and management on udder health in Swiss dairy herds
Silvia IVEMEYER, Auteur ; U. KNIERIM, Auteur ; S. WAIBLINGER, AuteurPlusieurs facteurs peuvent causer des mammites, par exemple les conditions d'hygiène, le logement, la gestion d'élevage, ou encore le stress qui augmente la sensibilité des animaux aux maladies. La relation humain-animal peut affecter le niveau de stress de la vache de façon positive ou négative. Pour bien comprendre l'effet de cette relation sur la santé de la glande mammaire, une étude a été conduite en Suisse sur 46 troupeaux comportant différentes races de vaches. Les chercheurs ont mesuré l'effet des interactions, positives ou négatives, entre la vache et l'humain sur différents indicateurs de stress et de mammite. Selon leurs résultats, les interactions positives du trayeur durant la traite sont le facteur qui a démontré la plus forte association avec la santé du pis. D'une manière générale, les interactions positives ont permis de diminuer le stress des animaux, et semblent avoir permis d'augmenter leur résistance aux mammites. Dans un même ordre d'idée, les vaches traitées de façon aversive ont montré un nombre plus élevé de ruades, une accélération des battements cardiaques et une augmentation du lait résiduel lors de la traite en présence de la personne responsable. Le nombre de nouvelles infections, par contre, n'a pas été relié à la relation humain-animal, mais plutôt à des éléments de gestion tels que le manque d'hygiène et la contamination par des agents pathogènes. La race, les ruades, l'infiltration d'air lors de la pose de l'unité de traite et la ségrégation des vaches malades sont des facteurs influençant les nouvelles infections. Les effets des comportements positifs sur la santé du pis se sont avérés importants. Ainsi, une relation positive avec les vaches lors de la traite est donc à privilégier. On note également que les effets de la gestion du troupeau sont importants pour prévenir les nouvelles infections.
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Management factors affecting udder health and effects of a one year extension program in organic dairy herds
Silvia IVEMEYER, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; Fritz HEIL, Auteur ; ET AL., AuteurUne étude effectuée en Suisse s'est penchée sur les facteurs qui affectent la santé du système mammaire. Le projet a également évalué l'efficacité d'un suivi annuel des troupeaux biologiques dans le but d'améliorer cet aspect. Un total de 77 fermes a été sélectionné et observé durant une année. Pour valider la qualité du lait, le lait de chaque quartier a été testé au début et à la fin de l'année. L'analyse du lait a répertorié les agents pathogènes suivants : Staphylococcus aureus (35%), Staphylococcus spp. (33 %) et Streptococcus uberis (16 %). De tous les points à l'étude, cinq facteurs ont eu une grande influence sur la santé du système mammaire : la race; le pâturage en montagne; l'alimentation des veaux; la litière et la technique de fin de traite. Les conditions stressantes associées à l'alpage peuvent affaiblir certaines vaches plus performantes. Dans ces pâturages, des vaches de plusieurs troupeaux sont gardées ensemble, ce qui cause un stress en plus d'augmenter les risques de contamination croisée. Plusieurs changements, dont la personne qui effectue la traite, l'alimentation, le climat et le système de traite, influencent également le niveau de stress de l'animal et augmentent les risques de maladie. Les troupeaux dans lesquels les veaux étaient nourris avec le lait des vaches démontraient un taux de CS plus élevé. Une litière « déformable » était définie comme une litière profonde qui respecte des standards d'hygiène élevés. Une litière de plus de 1 cm d'épaisseur était associée à un taux de CS plus faible et plusieurs troupeaux avaient plus de 10 cm d'épaisseur de litière. L'égouttage en fin de traite permettrait de diminuer le lait résiduel qui peut être une source d'infection du système mammaire.
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Mieux vaut prévenir que guérir
Michael WALKENHORST, Auteur ; Silvia IVEMEYER, AuteurDes chercheurs de sept pays européens ont collaboré étroitement avec 130 producteurs environ de lait bio entre 2007 et 2010 pour mieux connaître la santé animale en production biologique ; "Minimaliser l'utilisation des médicaments dans les troupeaux laitiers biologiques grâce à la planification de la santé et du bien-être des animaux" est le titre librement traduit du projet Aniplan qui a été financé dans le cadre du programme européen de recherche CORE Organic. L'article revient sur plusieurs points : le processus de la planification de la santé animale fondé sur huit principes ; l'inventaire de la situation de départ dans toutes les fermes du projet Aniplan (Autriche, Suisse, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Norvège, Grande-Bretagne) ; les données récoltées et les conseils aux éleveurs ; les résultats suite à la mise en uvre des mesures amélioratrices prévues pour les fermes ; la réussite du projet Aniplan (avec une impressionnante diminution des traitements allopathiques tout en améliorant l'état de santé des animaux). Des tableaux présentent : la situation de départ des fermes du projet Aniplan ; les problèmes qui inquiètent le plus les éleveurs ; l'évolution de la santé des mamelles et de l'utilisation des médicaments. Un encart est réservé aux écoles pratiques d'agriculture.
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Traire les vaches et laisser les veaux téter : Ça marche ?
Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Silvia IVEMEYER, AuteurLaisser un veau téter sa mère est la façon la plus naturelle de le nourrir et certains éleveurs, notamment en agricultures biologique et biodynamique, souhaiteraient laisser leurs animaux exprimer ce comportement naturel. Mais comment faire dans un élevage laitier ? Un groupe de fermes biodynamiques a tenté l'expérience pendant quatre ans. Trois systèmes différents ont été testés : - les veaux et les vaches sont ensemble deux fois par jour avant ou après la traite (système le plus fréquent) ; - les veaux sont plusieurs heures avec leur mère ; - les veaux restent deux semaines avec leur mère puis sont élevés par des vaches nourrices. La clé de la réussite de tels systèmes est le bon contrôle du troupeau par l'éleveur afin d'adapter de façon individuelle les pratiques. Des études sur le sujet ont démontré certains avantages : - pour les veaux, un meilleur engraissement, une meilleure santé et un meilleur comportement social ; - pour les vaches, pas de nuisance pour la santé de la mamelle ; - pour l'éleveur, le sentiment de mieux respecter le comportement naturel de ses animaux. Un encart donne certains aspects juridiques sur la question. Un autre présente l'exemple de la vache Salers pour laquelle la traite ne peut se faire sans la tétée préalable du veau.