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Auteur Elsa EBRARD |
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Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
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Agroforesterie : des parcours arborés pour les volailles
Elsa EBRARD, AuteurLa France est actuellement le premier producteur européen de volailles sur parcours. Et la plupart des labels demandent de conduire les élevages en systèmes agroforestiers, soit des systèmes où existent des arbres, des cultures et/ou de l'élevage. Les avantages sont nombreux : abri du vent, de la pluie, du soleil pour les volailles, diminution de la pression de piétinement sur la parcelle, frein aux courants d'air près de bâtiments, meilleure occupation du parcours (donc de la répartition des déjections)... A ces avantages, s'ajoutent ceux liés à l'écologie de l'arbre : recyclage des éléments minéraux, protection contre l'érosion (grâce entre autres à la litière de feuilles), stockage du carbone... Mais aussi, avantages économiques liés à l'arbre : essence précieuse, production de bois ou de fruits... Et les avantages liés aux synergies de ces systèmes : par exemple, les volailles peuvent lutter avantageusement contre certains ravageurs des arbres. Dans les coopératives " Les poulets fermiers de Loué ", les parcours sont généralement arborés et un aménagement minimum a été défini dans le cahier des charges.
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Analyser la plus-value dun collectif
Elsa EBRARD, AuteurDans le cadre du projet COLLAGRO (le réseau des collectifs dagriculteurs pour la transition agro-écologique 2015 à 2018), a été construite et testée, via enquête, une méthode dévaluation chiffrée des bénéfices que tirent les agriculteurs adhérents dun collectif. Le questionnaire mobilisé, pouvant être rempli en dix minutes via internet, compte 32 questions en quatre thèmes : i) les bénéfices économiques et environnementaux pour lexploitation, ii) la gestion et les prises de décision, iii) le bien-être et la convivialité, iv) les connaissances agricoles et louverture desprit. Lanalyse des résultats se fait à léchelle de lindividu et du groupe (intra ou inter-groupe). Elle permet notamment à un agriculteur de prendre du recul sur ce quil retire du collectif et sur son investissement dans ce dernier. Elle peut aussi aider un collectif à identifier des évolutions ou à faire valoir ses apports auprès de nouveaux agriculteurs, de partenaires ou de financeurs. Utilisable pour tous les groupes, cette enquête peut être mobilisée en contactant TRAME pour sa mise en uvre (www.trame.org ).
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Avis dexpert : « La transition agro-écologique, une dynamique entre acteurs dun même territoire »
Elsa EBRARD, AuteurFrançois Léger est ingénieur agronome, docteur en écologie et enseignant-chercheur en agro-écologie à AgroParisTech. Dans cette interview, il explique comment les acteurs du territoire peuvent contribuer à une transition agro-écologique. Pour cela, il sattarde notamment sur la nécessité de gérer (durablement) les biens communs à léchelle dun territoire, ce qui implique de devoir négocier avec ses voisins, et pas seulement avec des pairs choisis. Il explique également le rôle que peuvent jouer les collectifs agricoles. François Léger illustre ensuite ses propos en sappuyant sur un exemple concret : celui de la problématique de lérosion dans les pays de Caux, en Normandie. Par la suite, il apporte des éléments de réflexion sur les échelles les plus pertinentes sur lesquelles se baser pour préserver un bien agro-environnemental commun et cite quelques outils permettant daider à la mise en place de synergies territoriales, notamment ceux dassistance à la projection établis dans le cadre de la démarche ComMod (Modélisation daccompagnement), débutée en 1996.
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Ça chauffe en Boischaut Sud grâce au bois déchiqueté !
Elsa EBRARD, AuteurEntretenir les haies de ses parcelles bocagées, tout en gagnant de l'argent ? C'est possible en transformant les déchets résultant de ces ébranchages en plaquettes de bois à brûler ou en paillage litière pour animaux. C'est ce qu'ont fait cinq agriculteurs du Boischaut Sud, au sud de l'Indre et du Cher. Après une période d'étude de faisabilité, ils ont en effet créé, en 2011, la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) Berry Énergies Bocage, avec 71 adhérents aujourd'hui. Cette structure achète le bois au producteur et le revend aux clients. D'où des avantages autant économiques que sociaux : gestion durable du bocage, rémunération du coût de l'entretien des haies, autonomie énergétique des exploitations, fourniture d'une énergie renouvelable aux collectivités et à la population, renforcement des liens entre acteurs du terroir... La clientèle est locale (rayon de 20 km), pour des chaudières de petites et moyennes puissances. L'entretien contraignant des haies avait jusque-là conduit certains agriculteurs à les arracher. Aujourd'hui, ils gagnent de l'argent tout en assurant l'avenir du bocage... et ils pensent déjà à produire de la biomasse (avec du miscanthus ?). Un chiffre : 100 m3 de bois énergie équivaut à l'entretien de 200 m de haies par an et rapportent à l'agriculteur 2500 euros/an.
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Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
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Construire les transitions en COMMUN(S)
Patrick GRIMAULT, Auteur ; Antoine CARRET, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurCap Rural (Réseau Rural Auvergne-Rhône-Alpes) a organisé, en septembre 2019, la 8ème journée annuelle InnovRural. Lobjectif de cette journée était déclairer les enjeux liés aux transitions des territoires ruraux sous le prisme des communs. Les communs, ou biens communs, sont des ressources gérées collectivement par une communauté. Cette communauté établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et de pérenniser cette ressource. Il peut aussi bien sagir de ressources matérielles (ex : une ressource naturelle), quimmatérielles (ex : un savoir-faire). Alors que, dans notre société, les enjeux et les tensions autour de lappropriation des ressources et des biens sont de plus en plus importants, Cap Rural a proposé cette journée afin de décrire comment les communs peuvent réinterroger les enjeux des territoires ruraux. Trois exemples de gestion de communs sont détaillés : le premier est une gestion commune dalpages en Savoie par des éleveurs ; le second est un verger espace-test (Les Cheires), près de Clermont-Ferrand ; le troisième est une marque de territoire, « Terre de Source », qui promeut les produits agricoles issus de fermes qui se sont engagées à réduire leurs impacts sur la qualité des eaux du Bassin Rennais.
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Une couveuse d'activités agricoles pour accompagner les installations
Elsa EBRARD, AuteurDepuis quelques années, le système des AMAP a le vent en poupe. A tel point que les acheteurs parisiens de ces circuits courts de commercialisation de légumes bio ont même du mal à trouver des maraîchers proches. C'est pour pallier ce manque de maraîchers dans la banlieue parisienne que le réseau des AMAP a eu l'idée de sécuriser un parcours d'installation pour ces futurs maraîchers. Qu'ils aient ou non suivi d'abord une formation agricole (BPREA en maraîchage bio notamment), les candidats sont pris en charge depuis deux ans par l'association « Les champs du possible », administrée essentiellement par des paysans en AMAP. Cette association met à disposition non seulement des terres, du matériel, et une clientèle, mais aussi un statut juridique qui permet réellement à l'installé de « faire comme si », tout en bénéficiant de la sécurité de l'accompagnement, et parfois même des aides liées à son statut antérieur. Bref, une couveuse comme il en existe dans le monde industriel, mais transposée au monde agricole, et qui a déjà formé sept stagiaires Temps moyen du couvé : deux ans.
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Étudier la qualité écologique de sa ferme grâce aux plantes
Elsa EBRARD, AuteurCet article retranscrit une interview de Miguel Neau. Ce botaniste est spécialisé dans les plantes indicatrices. Il forme, depuis plus de 15 ans, des agriculteurs et des conseillers à diagnostiquer les qualités et le fonctionnement dun sol via les plantes bio-indicatrices qui poussent spontanément dessus. Ces formations, qui durent entre 3 et 5 jours, sont réalisées en partenariat avec lassociation « Vieilles Racines et Jeunes Pousses », basée dans la Creuse. Chaque journée comprend une partie théorique et une partie terrain. Pour effectuer ce diagnostic, le stagiaire sappuie sur une grille danalyse et un diagramme dinterprétation. Lobjectif final est quil en déduise les pratiques quil peut améliorer.
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Evaluer lévolution agro-écologique de fermes liées à des unités de méthanisation
Stéphanie BONHOMME, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurMéthaLAE (Méthanisation Levier pour lAgro-Ecologie) est un programme, coordonné par Solagro, qui a pour objectif dapporter un regard scientifique sur les impacts de la méthanisation sur les exploitations agricoles et sur les territoires, sur les plans techniques, environnementaux, économiques et sociétaux. Pendant trois ans, 46 exploitations représentant 23 méthaniseurs (19 individuels et 4 collectifs) ont été enquêtées. Les évolutions agronomiques, environnementales et socio-économiques ont été suivies en se basant sur une méthode de recueil de données qualitatives et quantitatives mise en place par Trame. Une typologie socio-économique des exploitations a été développée selon leurs liens avec lunité de méthanisation : le lien juridique, le lien au capital de lunité, le lien au gisement et le lien au mode dexploitation de lunité. Les résultats socio-économiques diffèrent visiblement selon la typologie des exploitations. Globalement, lanalyse des données a permis de faire ressortir un certain nombre dévolutions pressenties. Par rapport aux pratiques de fertilisation, les apports en azote organique augmentent pour 30 exploitations contre 14. Ce qui nest pas seulement lié au digestat issu du processus de méthanisation mais aussi aux changements de pratiques qui sensuivent. Dautres résultats, comme une plus-value en termes dorganisation du travail, le développement du bien-être animal, la facilité daccès à linnovation, peuvent être associés à un fonctionnement en lien avec une unité de méthanisation. Par ailleurs, les projets de méthanisation contribuent à une meilleure acceptabilité des pratiques agricoles par les riverains.
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Un exemple de prospective agricole : Linstallation dans la Nièvre
Elsa EBRARD, AuteurQuel avenir pour le tissu agricole dans la Nièvre, qui se caractérise aujourdhui par des exploitations de moins en moins nombreuses, de taille importante (90 ha en moyenne, le double de la moyenne nationale), essentiellement des systèmes spécialisés en élevages bovins allaitants ou en grandes cultures ? Très souvent gérées par un exploitant seul, ces fermes sont effectivement difficiles à reprendre (fort capital, revenus limités, charges de travail importantes), et dans un contexte de vieillissement des agriculteurs, on observe plus dagrandissements des surfaces que de nouvelles installations. Face à cette situation, il a été mené, de lautomne 2013 à juin 2014, une étude prospective centrée sur linstallation et la transmission dans ce département, dont les résultats ont été communiqués en février 2015. Cette étude sest traduite par un travail collectif, regroupant Chambres dagriculture, agriculteurs, MSA, SAFER, syndicats, filières à travers des ateliers déchanges animés par un cabinet détude. Six scénarii prospectifs ont ainsi été définis, allant du maintien de la tendance actuelle, à la dérégulation des marchés, en passant par le renforcement du bio ou encore par une forte volonté politique de préservation de lenvironnement ou encore larrêt du broutard. Pour chaque scénario, ont été établies des recommandations afin de donner aux décideurs et aux élus des outils pour avancer sur la question du renouvellement en agriculture. Ce travail a aussi permis une prise de conscience collective sur lexistence de possibles modèles productifs différents. Il a aussi mis en évidence des leviers importants à prendre en compte : i) la formation et laccompagnement des porteurs de projets, et ii) la gestion du foncier.
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GECO : un wiki de lagro-écologie
Elsa EBRARD, AuteurA linitiative du RMT « Systèmes de culture innovants » et dans le cadre du Plan Ecophyto, il a été développé GECO, un site web « collaboratif déchanges, de mise à disposition et de co-construction de connaissances ». GECO porte sur la protection intégrée des cultures. Outil du portail EcophytoPIC, GECO contient deux espaces qui senrichissent lun lautre : i) une base de connaissances regroupant près de 200 fiches co-construites par près de 90 contributeurs, abordant 8 thèmes (technique, culture, bioagresseur ) et ii) un forum déchanges permettant de commenter les fiches, de partager des expériences ou encore de poser des questions. Ainsi, les fiches de la base de connaissances sont évolutives, senrichissant potentiellement du forum déchanges. Si, pour être contributeur et rédiger des fiches, il faut voir son expérience reconnue, tout le monde peut participer au forum déchanges. Pouvant rendre divers services (de la recherche dinformation à lanimation de collectifs, en passant par le partage de savoirs), GECO, aujourdhui piloté par lACTA, vise à créer autour de lui une dynamique collaborative et à devenir un bien commun pour les acteurs de lagro-écologie.
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Hérault : Le syndicat des vignerons des Côtes de Thongue s'intéresse à la biodiversité
Elsa EBRARD, AuteurDepuis 2011, une quarantaine de vignerons, dans les Côtes de Thongue (au Nord de Béziers), s'initient à l'auto-diagnostic de leurs parcelles et à la façon d'en augmenter la biodiversité. Au départ, en 2011, des vignerons issus de l'IGP Côte de Thongue s'inquiètent de l'état de la biodiversité dans leurs vignes et sollicitent des étudiants de Montpellier SupAgro pour une étude. L'année suivante, quatorze vignerons s'inscrivent dans une démarche de partenariat avec le Conservatoire d'Espaces Naturels (CEN) du Languedoc-Roussillon pour mettre au point des indicateurs simples de biodiversité et de qualité de l'eau dans les abords de parcelles... et identifier les travaux à effectuer pour l'augmenter. L'auto-diagnostic Biodiv&eau permet ainsi aux vignerons, pour la première fois pour certains d'entre eux, de s'intéresser aux abords de leur parcelles... mais aussi de travailler ensemble et de mieux se connaître. Suite aux auto-diagnostics, les techniciens du CEN préconisent divers travaux, à court, moyen et long termes, mais qui doivent tous être réalisables économiquement pour l'exploitation agricole : plantations de haies, creusement de mares, restauration de bandes enherbées... Le projet fonctionne (plus de 7,5 km de haies plantées, par exemple), et aujourd'hui, pas moins de trois autres IGP ont rejoint la démarche, et les Corbières s'y intéressent aussi.
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"Hommes et territoires" promeut la biodiversité en région Centre
Elsa EBRARD, AuteurEn 1994, a été créée l'association « Hommes et Territoires ». Il s'agissait à l'époque, à l'initiative de chasseurs agriculteurs, d'assurer la production agricole tout en améliorant la protection de la biodiversité sauvage et de ses habitats. Très vite, l'association a évolué dans ses objectifs (mise en réseau des acteurs de la biodiversité, compréhension des relations biodiversité/pratiques culturales, références technico-économiques de pratiques environnementales innovantes, mise au point d'outils au service de ces objectifs, information et formation...) et ses partenariats (80 adhérents dont les Chambres d'agriculture du Centre et d'Eure-et-Loir, la fédération de chasseurs, la fondation pour la protection des habitats sauvages, FARRE, l'Inra, le lycée agricole de la Saussaye...). L'article décrit quelques-unes de ces actions.
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Houblon de terroir : Une filière qui monte en Lot-et-Garonne !
Elsa EBRARD, AuteurAu vu du développement des brasseries artisanales en France, Lucie Le Bouteiller et Fanny Madrid (ingénieures agronomes) ont eu lidée de développer une filière houblon biologique français. Leur projet, initié en 2017, a déjà remporté plusieurs concours. Il est soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et par dautres partenaires, dont le lycée agricole de Sainte Livrade et la Chambre dagriculture du Lot-et-Garonne. Lucie et Fanny ont choisi, pour linstant, de commencer à développer cette filière dans le Lot-et-Garonne. Elles ont, pour cela, créé lentreprise HOPEN-Terre de Houblon, qui propose un accompagnement pour des agriculteurs en recherche de diversification (conseil agricole, vente de plants de houblon, service de transformation des récoltes, appui à la commercialisation auprès des artisans brasseurs). En 2019, une parcelle dexpérimentation dun hectare a été mise en place sur le lycée agricole de Sainte Livrade. Elle va permettre de tester 15 variétés de houblon, de mettre en place un suivi technique et dêtre un support de formation et de démonstration. Une quinzaine de professionnels se sont déjà déclarés intéressés par le projet. Lucie et Fanny espèrent que cinq agriculteurs se lanceront dans la production en 2020.