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Auteur Didier DESARMENIEN |
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Dossier protéine
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles sur les protéines et l’autonomie protéique en élevage bio. Le premier article présente un outil en ligne, développé par SEMAE (anciennement GNIS) pour calculer le pourcentage de légumineuses dans les prairies multi-espèces. Ce calculateur permet de convertir des kilos de semences en pourcentages de plantes présentes dans un mélange prairial. Le deuxième article apporte des informations sur un nouveau projet Casdar, VALORAGE, qui a pour objectif de valoriser les parcours et les fourrages riches en protéines dans l’alimentation des porcs et des volailles biologiques. Ce projet est porté par IBB (Initiative Bio Bretagne) et la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Le troisième article retranscrit le témoignage de Laurent Brunet. Cet éleveur de vaches laitières a entamé sa première année de conversion et a mis en place un méteil pour sécuriser son système fourrager. Ce méteil a été implanté sous forme de culture dérobée et sera récolté au printemps suivant. Le quatrième article effectue un tour d’horizon des matières premières riches en protéines pour l’alimentation des volailles : à l’aide d’un tableau, il répertorie des alternatives au tourteau de soja, en détaillant leurs avantages et leurs inconvénients. Le dernier article présente l’outil DEVAUTOP qui permet de calculer le degré d’autonomie protéique d’un élevage (toutes productions confondues).
Actualité économique : Cours des principaux légumes de saison ; Prix du lait payé aux producteurs ; Cours de la viande ; Cours des céréales et oléo-protéagineux
Vincent HOUBEN, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; Aude CHARMASSON, Auteur ; ET AL., AuteurCet article présente les cours des principales productions agricoles biologiques pour le premier trimestre 2016 : légumes, lait, viande, céréales et oléo-protéagineux. Pour les légumes, les cours sont relativement stables, exceptés pour l'échalote (en progression) et pour le chou-fleur (courbe en « yoyo »). Le prix du lait en 2015 est légèrement inférieur à celui payé en 2014, mais la production reste en adéquation avec la demande, ce qui permet de garder un certain niveau de prix. Concernant la viande, les acteurs de la filière travaillent actuellement à l'ouverture de nouveaux débouchés, qui permettront de commercialiser les produits des éleveurs en conversion. Enfin, pour ce qui est des grandes cultures, les nouveaux volumes (1/3 des nouveaux ha convertis en bio en 2015) semblent nécessaires pour une filière qui est à ce jour importatrice. Globalement, avec un nombre de conversions important en 2015 et 2016, les acteurs mettent en garde quant à la nécessité d'être vigilants pour un développement cohérent et pérenne de ces filières.
Bovin lait : tenir compte d'un été-automne secs et ajuster son système fourrager
Didier DESARMENIEN, AuteurSuite à un été sec, et dans l'attente de précipitations pour lancer les repousses d'automne, comme ce fut le cas en 2016 en Pays-de-la-Loire, les éleveurs se doivent de prendre soin de leurs prairies, tout en assurant les besoins du troupeau. Pour ce faire, cet article apporte quelques conseils : - ne pas sur-pâturer les prairies ; - faire un bilan fourrager prévisionnel sur un an ; - gérer un déficit à court terme ; - réajuster à moyen terme.
Conversion en lait Bio : dernière étape ou grand écart ?
Didier DESARMENIEN, AuteurEn 2016/2017, une vague importante de conversions à l'agriculture biologique est prévue. Pour les candidats à l'AB, il convient d'avoir bien conscience de ce qu'implique une conversion. Dans les Pays-de-la-Loire notamment, les systèmes laitiers conventionnels, fortement axés sur le maïs ensilage, sont plus éloignés des systèmes laitiers bio que ce que certains agriculteurs imaginent. Cet article revient sur quelques grandes disparités entre ces deux types de systèmes, à connaître et accepter avant une démarche de conversion en AB : système d'alimentation basé sur l'herbe pâturée, plus faible part du maïs ensilage dans l'assolement et la ration, production laitière inférieure, etc.
Actualité économique : Evolution du prix du lait Bio payé aux producteurs, janvier 2013/janvier 2015 ; E BIO-UNEBIO, la filière des éleveurs bio prend de l'ampleur ! ; Cours des légumes d'hiver ; Cours des céréales et oléo protéagineux
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Blandine MASSOT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; ET AL., AuteurCet article fait le point sur les filières et les cours agricoles en France et en Pays de la Loire en présentant : - le prix du lait payé aux producteurs bio et conventionnels entre janvier 2013 et janvier 2015 ; - les filières viande en bovins, ovins et porcins biologiques sur les années 2014 et 2015 ; - les cours des légumes d'hiver de référence (pomme de terre, poireau, carotte, choux et navet) pour l'année 2015 ; - les cours des céréales (blé tendre, maïs, triticale) et oléoprotéagineux (féverole et tournesol) biologiques de septembre 2013 à septembre 2015.
Élevages laitiers "bio" : des repères pour se situer et rechercher des voies d'adaptation
Didier DESARMENIEN, AuteurChaque année, les conseillers lait des Chambres d'agriculture des Pays de la Loire publient des repères technico-économiques en élevage laitier bio et conventionnel issus des fermes de référence des réseaux d'élevage. Ces repères permettent de vérifier la cohérence entre la productivité des surfaces fourragères et la productivité animale, et donc la valorisation des fourrages. Ils permettent aussi d'évaluer l'incidence de différentes conjonctures et d'éventuels changements de conduite. Quatre systèmes fourragers sont décrits (dont le bio). Dans l'article, un tableau présente, pour chaque système, les résultats moyens des élevages suivis et les écarts entre élevages, un autre propose une analyse des coûts alimentaires, et un troisième une analyse de la marge brute. Tous les chiffres 2013 et 2014 sont disponibles sur le site de la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire.
Actualité économique : "Evolution du cours du lait, Janvier 2012 / Décembre 2013" ; Evolution des cours de la viande bio 2009-2013 ; Cours des céréales et oléo-protéagineux ; Cours de fruits et légumes, épicerie
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Brigitte LAMBERT, Auteur ; Boris JEANNE, Auteur ; ET AL., AuteurL'article présente l'évolution du cours du lait de janvier 2012 à décembre 2013 (autosuffisance atteinte sur le marché du lait bio en France, prix du lait de 426€/1000l en 2012 et 435€/1000l en 2013 en Pays de la Loire) ; l'évolution des cours de la viande bio 2009-2013 (prix bio déconnectés du conventionnel depuis 10 ans, mais chahutés en 2013) ; les cours des céréales et oléo-protéagineux (en tendance octobre 2011 – mars 2014 car les prix peuvent être différents selon les opérateurs) ; les cours de fruits et légumes, épicerie (2012-2014), issus de 3 principaux grossistes du MIN de Nantes (semaine 12 : 1,77€ les 6 œufs, 1,18€/l lait UHT ½ écrémé).
Sensibilité des élevages laitiers bio aux déficits fourragers
Didier DESARMENIEN, AuteurDans les systèmes laitiers biologiques des Pays de la Loire, l'herbe pâturée ou récoltée est le principal fourrage. Ces systèmes sont donc très sensibles aux variations de pousse de l'herbe lors des printemps et étés secs. L'article illustre les conséquences de quatre grandes stratégies simulées pour faire face à un déficit fourrager : 1) Faire des stocks de sécurité au cours des années normales ; 2) Ensiler des céréales ou des couverts et complémenter ; 3) Acheter des fourrages (foin et paille) ; 4) Décapitaliser. La simulation montre que pour faire face à une perte de fourrages de 1,2 tMS/UGB, les achats de foin et de paille occasionnent le moins de perte de revenu, suivis de près par l'ensilage des céréales et complémentation en luzerne déshydratée. Selon les situations, les pertes en stockant à l'avance sont faibles ou plus importantes que les achats, tandis que la décapitalisation est toujours coûteuse.
Impacts de l'introduction de mélange céréalier ensilé en élevage laitier : Exemple en zone à faible potentiel
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Jean-Claude HUCHON, Auteur ; François BATTAIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2013Dans certaines zones pédoclimatiques, les rendements en maïs ensilage peuvent être limités et très variables d'une année à l'autre. Dans ce contexte lorsque les éleveurs cherchent à sécuriser leur système fourrager, l'ensilage de mélange céréalier peut représenter une solution intéressante. Dans cette fiche technique, la culture est décrite de son implantation à la récolte, ainsi que ses valeurs nutritives et sa valorisation par le troupeau. Un exemple concret sur une exploitation laitière en Pays-de-la-Loire illustre ces informations, avec l'introduction de mélange céréalier ensilé en remplacement d'un quart du maïs ensilage dans la ration des vaches laitières et en remplacement de l'ensilage d'herbe dans la ration des génisses. Les résultats et conséquences technico-économiques sont présentés. La conduite prise en exemple est en agriculture conventionnelle mais ce mélange céréalier ne nécessite toutefois pas de traitements phytosanitaires. Seul l'apport de fertilisation minérale est à revoir pour une application en agriculture biologique.
Lait bio : Identifier ses capacités d'adaptation pour mieux se prémunir des aléas climatiques
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Mathieu MERLHE, Auteur ; Viviane SIMONIN, AuteurLes élevages laitiers biologiques de l'Ouest de la France sont majoritairement des systèmes herbagers. Ainsi, une bonne gestion et une bonne valorisation des ressources en herbe y sont primordiales. Lors d'années climatiques difficiles, comme en 2010 et 2011, ces élevages ont dû s'adapter pour limiter l'impact des aléas. L'article revient sur les adaptations mises en place et leurs conséquences, techniques et économiques, sur l'ensemble du système d'élevage. Cette analyse montre que, pour faire face au mieux aux aléas climatiques, les éleveurs en système herbager doivent anticiper et calculer, par exemple à travers des bilans fourragers réguliers.
Les revenus agricoles 2012 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire – Edition décembre 2013
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, CS 70510, 49 105, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE | 2013En 2012, les Pays de la Loire comptaient 1951 exploitations biologiques ou en conversion. L'analyse des comptabilités de 508 exploitations certifiées a permis d'établir ce référentiel des revenus agricoles. Les résultats présentés concernent le travail sur l'exploitation, les surfaces, les ateliers animaux, l'analyse financière et les résultats économiques. D'abord présentées pour l'ensemble des productions, ces références sont ensuite décrites par filière : bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage et viticulture. Cette étude, dont la méthodologie est décrite en début de document, a été coordonnée par la Chambre d'agriculture de Maine-et-Loire, en collaboration avec les autres Chambres d'agriculture et 14 associations de gestion et de comptabilité de la région. Elle permet notamment aux agriculteurs biologiques de positionner leur exploitation par rapport à une moyenne régionale, et leur fournit ainsi un outil d'analyse supplémentaire sur le fonctionnement de leur système.
Production laitière bio : Renforcer son autonomie pour sécuriser la filière
Didier DESARMENIEN, AuteurDe nombreux éleveurs laitiers s'étant engagés dans une conversion à l'agriculture biologique en 2010 et 2011 vont livrer leur lait sur le marché bio en 2012-2013. Ce supplément de volumes peut être un élément perturbateur pour le marché qui devra trouver un nouvel équilibre offre/demande. Dans ce contexte, l'auteur apporte ici quelques éléments de réflexion et arguments sur l'intérêt pour les éleveurs de diminuer leurs volumes de production. En effet, une baisse de production mesurée peut engendrer une économie de fourrages (si le cheptel diminue) et/ou de concentrés (si la production par vache diminue). Par ailleurs, une libération des surfaces fourragères peut permettre la valorisation de cultures de vente dans un contexte où le marché des céréales bio est loin d'être saturé. A travers divers calculs, l'auteur démontre qu'une baisse de 5 % de la production laitière peut avoir un impact de moins de 1000 € sur les résultats économiques de l'exploitation.
Production laitière bio : Renforcer son autonomie pour sécuriser la filière
Didier DESARMENIEN, AuteurFace à une déstabilisation temporaire de l'équilibre offre/demande à prévoir en 2013 suite aux fins des périodes de conversions initiées en nombre significatif en 2010 et 2011, la question se pose de l'intérêt pour les producteurs de réduire quelque peu leur production laitière. En effet, vouloir produire plus sous-entend, pour un grand nombre d'éleveurs laitiers biologiques, d'acheter plus de fourrages et de concentrés. Avec le coût croissant de ces matières premières, le gain final est limité (en termes économiques), phénomène qui peut s'accentuer avec l'afflux de production à prévoir prochainement et pouvant amener à une baisse du prix du litre de lait. Aussi, réduire sa production temporairement peut s'avérer une stratégie payante : produire moins sous-entend acheter moins et augmenter son autonomie, d'où une compensation partielle de la perte liée à la réduction du volume de lait vendu. Cette compensation peut être encore plus importante s'il est possible à l'agriculteur de faire plus de céréales de vente, culture intéressante vu la demande et le prix de vente des céréales biologiques.
Actualité technique : S'adapter aux aléas climatiques en élevage laitier bio : Quelle expérience de 2010 ?
Didier DESARMENIEN, AuteurEn Pays de la Loire, les éleveurs laitiers bio basent logiquement leur système fourrager sur l'herbe, en particulier pâturée. Les spécificités climatiques de 2010 ont déséquilibré fortement les systèmes fourragers avec des stocks réduits de 30 à 65 %. L'article propose un retour sur les pratiques mises en œuvre au sein des fermes des réseaux d'élevage en agriculture biologique suivies par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire. En 2009, les rendements valorisés en herbe ont été très variables, les facteurs de variations étant très multiples (pluviométries locales, qualité des sols…). Il apparaît que la combinaison d'espèces (plusieurs guides sont téléchargeables sur www.agrilianet.fr, notamment : "La prairie multi-espèces", mai 2007 ; "Guide pratique Grandes cultures et cultures fourragères en agrobiologie", octobre 2010 ; "Guide pratique de l'éleveur : produire avec de l'herbe - du sol à l'animal", mai 2011) à l'intérieur d'une même prairie et de différentes prairies au sein du système aide à gagner en production. Le choix du type de stockage impacte aussi sur le niveau de sécurisation des élevages. En 2010, face à la très faible pousse d'herbe de printemps, les éleveurs laitiers du réseau ont privilégié le pâturage. Les stocks ont donc été insuffisants pour passer l'hiver. Sept voies principales ont été alors mises en place dans les élevages suivis : adopter un chargement faible initialement ; acheter des fourrages ; donner de la paille aux génisses… L'impact économique en 2010, évalué par l'équipe du "Réseau lait des Pays de la Loire", révèle, quelle que soit la stratégie adoptée, un surcoût pour les éleveurs des Pays de la Loire d'environ 50 €/1 000 l de lait.
Actualité technique : Témoignage d'un éleveur du Sud Mayenne : Hyacinthe Rousselet : (A paraître dans Alter Agri n° 109 - sept/oct 2011)
Didier DESARMENIEN, AuteurHyacinthe Rousselet est producteur de lait sur la Commune de Châtelain (Sud-Est de la Mayenne). L'exploitation est conduite en bio depuis bientôt 15 ans. Avec une SAU de 57 ha, l'exploitation produit annuellement 210 à 220 000 litres de lait avec un troupeau de 40 à 42 vaches Montbéliardes et croisées Prim'Holstein x Montbéliardes. Avec les génisses de renouvellement, le cheptel représente en moyenne 65 UGB. Pour nourrir ce cheptel, la surface fourragère varie habituellement entre 45 et 50 ha selon les années, le chargement moyen étant de 1,35 UGB/ha de SFP (Surface fourragère principale). En 2010, l'exploitation a subi de plein fouet la sécheresse : le rendement en herbe a chuté au-dessous des 4 t/ha (habituellement compris entre 6,5 t/ha et 8 t/ha). Le rendement en betteraves est resté correct. Pour pallier ce manque de stocks pour l'hiver 2010/2011, Hyacinthe a utilisé plusieurs leviers : utilisation d'un peu de stocks de report (environ 10 tMS) ; achat de 37 t de foin… Sur 2011, Hyacinthe a augmenté au maximum sa surface fourragère en gardant seulement 3,7 ha de mélo (mélange céréales-protéagineux) pour les besoins en grain de l'exploitation (54 ha de surface fouragère). Cependant, la sécheresse du printemps 2011 a pénalisé les rendements d'herbe à nouveau et, malgré l'augmentation de la surface fourragère, l'éleveur va encore manquer de fourrages pour l'hiver 2011/12…