Détail de l'auteur
Auteur Kurt MOLLER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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RELACS: Deliverables & reports: Fertilisers
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Jakob MAGID, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation deffluents issus délevages non bio comme matière fertilisante en cultures bio. Trois livrables ont été publiés à ce sujet : 1 - un livrable décrit les avantages, à court et à long terme, des engrais à base de déchets urbains sur lévolution de la qualité du sol (ces déchets sont aussi appelés engrais « recyclés » puisquils permettraient de fermer le cycle des nutriments) ; 2 un autre livrable porte sur un outil de planification pour faire correspondre les besoins en azote, phosphore et potassium des productions végétales et les ressources en nutriments dune zone géographique donnée (outil en ligne - nutrigap.fibl.org - nommé NutriGap) ; 3 le dernier livrable réalise une synthèse et apporte des recommandations générales sur la manière de remplacer les effluents provenant délevages non bio dans la fertilisation des systèmes conduits en agriculture biologique.
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Meta-analysis of nutrient budgets in organic farms across Europe
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, AuteurLa fertilisation des exploitations biologiques est un sujet très discuté en Europe, en raison de la disponibilité limitée de fertilisants externes aux exploitations et de l'utilisation d'intrants controversés (ex : matière organique conventionnelle). Pour optimiser la fertilisation, il est nécessaire d'obtenir des données valides sur les besoins et les excédents en éléments minéraux à laide de bilans de fertilisation. Afin détablir une vue d'ensemble de ces besoins et de ces excédents à léchelle européenne, une méta-analyse a été réalisée à partir de 56 études indépendantes. Ces dernières portaient sur des bilans de fertilisation de fermes bio réalisés à léchelle de lexploitation ou de la parcelle. La méta-analyse a montré un déséquilibre pour la plupart des éléments minéraux : un surplus en azote (45 kg N/ha/an), en magnésium (16 kg Mg/ha/an) et en soufre (45 kg S/ha/an) ; un bilan équilibré pour le phosphore (0 kg P/ha/1 an) ; un déficit en potassium (- 12 kg K/ha/ an). De grandes différences ont été observées entre les exploitations. Elles pourraient en partie être expliquées par le type de ferme et la méthode de bilan utilisée. Les exploitations mixtes et spécialisées en grandes cultures affichent des bilans en N, P, Mg et S inférieurs à ceux des exploitations bovines ou en productions fruitières et légumières. En revanche, tous les types d'exploitations, exceptées les exploitations bovines, présentent des bilans déficitaires en K. Par ailleurs, les bilans de fertilisation menés à léchelle des exploitations sont plus élevés que ceux réalisés sur des parcelles. Des variations entre les pays pourraient également être mises en avant, mais les données entre pays sont peu comparables (types de fermes et méthodes de bilan de fertilisation différents).
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Reliance on Biological Nitrogen Fixation Depletes Soil Phosphorus and Potassium Reserves
Marie REIMER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; ET AL., AuteurLa disponibilité limitée des éléments nutritifs dans les sols est l'un des principaux défis auxquels l'agriculture biologique doit faire face. Cette étude a cherché à évaluer le statut nutritif des sols de vingt fermes bio allemandes. Des bilans nutritifs ont également été réalisés, à léchelle de lexploitation, en matière d'azote (N), de phosphore (P), de potassium (K), de magnésium (Mg) et de soufre (S). En moyenne, ces bilans affichent un surplus en N (19 kg/ha), K (5 kg kg/ha), S (12 kg/ha) et Mg (7 kg/ha), mais un déficit en P (- 3 kg/ha). Une forte variabilité a toutefois été observée entre les fermes : lécart-type des bilans azotés est, par exemple, de plus ou moins 36 kg/ha. Ces variations s'expliquent, en grande partie, par la source dazote utilisée et, notamment, par le degré de dépendance de la ferme à la fixation biologique de diazote. Les exploitations qui obtiennent plus de 60 % de leur apport en azote par le biais de la fixation biologique de N2 présentent des déficits en P (- 8 kg/ha) et en K (- 18 kg/ha). Quant aux statuts nutritifs de la plupart des sols, ils se situent dans les normes, excepté pour le P, le K et le Mg : 10 à 15 % des parcelles étaient inférieures aux normes, tandis que 45 à 63 % des parcelles étaient supérieures à ces normes. Par ailleurs, les teneurs en nutriments facilement assimilables n'étaient pas corrélées aux résultats des bilans. Il faut également noter que les exploitations qui pratiquent depuis longtemps lagriculture biologique ont peu de P facilement assimilable dans leurs sols, ce qui présente un risque de carence. Cette étude a ainsi révélé certains déséquilibres en éléments nutritifs au sein des exploitations bio allemandes. Elle a également démontré que la pénurie de P et de K représente un défi majeur pour les exploitations bio qui dépendent fortement des fixations biologiques de N2.
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Assessment of Recycled Phosphorus Fertilizers for Organic Farming: Chars, Ashes and Slags
En agriculture biologique, il est nécessaire de trouver des fertilisants alternatifs riches, notamment en phosphore. Ainsi, les partenaires du projet européen Improve-P se sont penchés sur ce sujet et présentent, à travers cette fiche, différents types de biochars, cendres et scories, ainsi que les méthodes possibles d'obtention (combustion, gazéification, etc.). Ils donnent aussi quelques éléments visant à améliorer l'utilisation de tels produits en agriculture biologique. Ce document a été coédité par les partenaires du projet Improve-P : l'Université d'Hohenheim (Allemagne), le groupe Nutrition des plantes de l'ETH Zurich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie appliquées de Vienne et l'Institut de l'agriculture biologique (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
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Assessment of Alternative Phosphorus Fertilizers for Organic Farming : Sewage Precipitation Products
Iris WOLLMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur | STUTTGART (70593, ALLEMAGNE) : UNIVERSITÉ D' HOHENHEIM | 2015L'utilisation des boues d'épuration est actuellement interdite en agriculture biologique, à cause des risques de contamination du sol (métaux lourds, pathogènes, résidus de médicaments ). Pourtant, certains procédés technologiques, comme la précipitation ou la cristallisation, pourraient permettre de récupérer le phosphore présent dans les eaux usées et boues d'épuration, deux déchets dont le traitement (incinération ou mise en décharge) est coûteux, émetteur de gaz à effet de serre, et qui ne permet pas de valoriser les nutriments. Ce dossier présente divers éléments permettant d'évaluer la pertinence des produits issus de précipitation des eaux usées et des boues d'épuration pour une utilisation en agriculture biologique : procédés technologiques, concentration et caractéristiques du produit obtenu, contenu en éléments polluants. Il est co-édité par l'Université d'Hohenheim (Allemagne), l'ETH de Zürich (Suisse), le FiBL (Suisse), Bioforsk (Norvège), l'Université des ressources naturelles et des sciences de la vie de Vienne (Autriche), l'Université de Newcastle (Royaume-Uni) et l'Université de Copenhague (Danemark).
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Wie können die Erträge im ökologischen Kartoffelbau gesi-chert werden ?
L'article traite du mildiou de la pomme de terre comme le facteur le plus important dans la variation du rendement. Le problème est donc de garantir ce rendement. On a constaté une relation de cause à effet entre l'absorption d'azote et l'accroissement du tubercule. Les résultats sont traités dans cet article. Ensuite, l'importance du mildiou de la pomme de terre est mise en relation avec d'autres facteurs de croissance et les conséquences pour la pratique culturales sont citées en concluant par la problématique de l'application du cuivre.
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Wie können die Erträge im ökologischen Kartoffelbau gesichert werden ?
Les rendements des cultures de pommes de terre sont influencés par la teneur d'azote dans le sol. Le cuivre qui est efficace contre le mildiou, peut aussi augmenter les rendements mais cela dépend du cycle de l'azote. Une réduction des quantités de cuivre pourrait être réalisée en agriculture biologique.