Détail de l'auteur
Auteur Guylaine GOULFIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (29)


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Dossier : Associations fertiles
Guylaine GOULFIER, AuteurDe plus en plus de recherches scientifiques décryptent les relations entre les végétaux et les insectes et confirment que les mélanges et les associations de plantes améliorent la résistance des végétaux. Ce dossier fait le point sur les "plantes de service", ces plantes qui aident à protéger d'autres plantes des ravageurs. Ces plantes, aussi appelées "plantes compagnes" peuvent dispenser différents types de services. On distingue : 1 - les "plantes-écrans" qui, semées à proximité de la plante cultivée, permettent de limiter la ponte dufs (confusion de la cible) ; 2 - les "plantes-auberges" qui fournissent nectar et pollen aux insectes auxiliaires adultes, abritent les pontes... (ex : bandes fleuries) ; 3 - les "plantes-banques" (aussi appelées "plantes-ressources" ou "plantes-relais") sont de véritables garde-mangers végétaux : elles supportent bien les ravageurs et attirent leurs prédateurs ; 4 - les "plantes-pièges" qui, plantées juste avant la culture à protéger, sont colonisées par les ravageurs et permettent de les isoler. L'agriculteur arrache et éloigne (ou détruit) les plants atteints avant d'installer sa culture. En parallèle, un paragraphe fait un focus sur les plantes utilisées en couvert végétal (engrais verts). L'auteure partage une méthode pas-à-pas pour aménager, au jardin, des massifs de légumes mélangés. Un calendrier de culture est proposé.
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Le lupin, plante miracle ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLa culture du lupin, plante riche en protéines, a été relancée en 2010, avec d'autres protéagineux, avec le Plan protéines. Occupant aujourd'hui 3 000 ha en France, la culture du lupin présente de nombreux avantages ; en effet, le lupin est un excellent engrais vert : il a la capacité de fixer lazote atmosphérique dans le sol et ses racines "protéoïdes" lui donnent la capacité d'extraire le phosphore du sous-sol, et de le rendre ensuite assimilable pour les autres plantes. Le lupin peut pousser dans des terres très pauvres et ne nécessite aucune fertilisation. Sil supporte bien les sols acides, le lupin tolère cependant mal les excès deau et les terres trop argileuses et limoneuses. Il faudra donc sélectionner une variété adaptée à son jardin. Pour finir, les graines de lupin présentent de nombreux atouts pour lalimentation humaine : elles sont très riches en protéines et en fibres et se conservent facilement.
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Ecolos, mes produits de jardin ?
Guylaine GOULFIER, AuteurCet article passe en revue des produits dorigine naturelle utilisés couramment aujourdhui dans les jardins. Lauteure sinterroge sur la composition et la provenance de ces produits et donne des conseils sur leur bonne utilisation dans le respect de lenvironnement, notamment pour : - le terreau ; - la vermiculite et la perlite ; - le lithothamne et la terre de diatomée ; - les insecticides naturels ; - les huiles essentielles ; - les granulés anti-limaces.
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Pommes de terre : "J'ai testé près de 500 variétés"
Guylaine GOULFIER, AuteurDans le Finistère, Raymond Caroff cultive son jardin en bio depuis 1969. Au fil des années, il a cultivé près de 500 variétés de pommes de terre, par passion pour ce tubercule et par curiosité. Il a ainsi cultivé une variété chinoise réputée pour son rendement, une variété vietnamienne résistante au mildiou... Sur ses 2 parcelles (1000 m2 et 2 500 m2), il organise ses plantations avec l'aide d'Yvonne, son épouse. Aujourd'hui, à 73 ans, il poursuit son conservatoire, contribue à la promotion du tubercule aux multiples variétés, aide les associations locales et participe à des animations autour de la pomme de terre.
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Dossier : Sol, un nouvel horizon ?
Guylaine GOULFIER, AuteurLe sol est un continent encore méconnu qui réserve bien des surprises. Pour apprendre ou continuer d'apprendre comment le sol fonctionne et comment l'améliorer, ce dossier présente 5 articles : - Tous les sols sont bons ! ; Connaître la structure (compacte ou meuble) de son sol et savoir comment l'améliorer ; - Les indices sortent de l'ombre ; Gérard Ducerf explique sa méthode, aboutissement de 40 années de recherche, pour déterminer les caractéristiques d'un sol à partir des plantes qui s'y développent naturellement ; - Huit plantes bio-indicatrices ; Gérard Ducerf propose une sélection de plantes bio-indicatrices courantes pour identifier les défauts de son sol et savoir y remédier en travaillant sur les causes ; - Les astuces d'un paresseux ; Dans son jardin alsacien, "Le Potager du paresseux", Didier Helmstetter cultive des légumes sans le moindre travail du sol et en utilisant le foin comme couvre-sol permanent, dont il recharge la couche tous les 6 mois. Il explique les avantages et les limites de cette technique, mais aussi l'importance de l'observation et l'approche globale de la biodiversité dans son jardin ; - La révolution des sols ; Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et à l'université de Gdansk, présente quelques-unes de ses découvertes sur la vie microbienne des sols, à laquelle il a consacré un livre ("Jamais seul : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations"). Il explique notamment comment fonctionne la rhizosphère, cette portion du sol affectée par la présence des racines, ainsi que le rôle de captation et de stockage du CO2 des sols cultivés sans intrants chimiques.
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"Les plantes bio-indicatrices ? Des lanceuses d'alerte"
Guylaine GOULFIER, AuteurPassionnée par les travaux de Gérard Ducerf, agronome et botaniste dont les études ont porté sur le diagnostic des sols par les plantes, Céline Locqueville, après une formation à lÉcole du Paysage de Versailles, a créé le jardin des Petites Ruches, au Val-d'Ocre (89), véritable lieu de transmission sur le jardinage vivant. Elle s'intéresse particulièrement aux plantes bio-indicatrices, véritables messagères de la composition et de l'état des sols. Ainsi fait-elle parler les plantes, chardon (cirse des champs), salsifis, bouillon-blanc (molène), grâce à une bonne connaissance de la botanique. Le pissenlit, par exemple, par sa simple présence, interpelle le jardinier en lui suggérant d'arrêter d'enrichir la terre, ou d'arrêter de la pailler car elle est déjà trop riche ou trop compacte... Certaines plantes, comme l'euphorbe épurge, signalent un terrain qui a été pollué il y a plus ou moins longtemps avec des pesticides et des engrais chimiques. Céline confère aux plantes bio-indicatrices le pouvoir d'indiquer au jardinier la voie à suivre pour améliorer ses pratiques, à condition, bien sûr, qu'il en comprenne et accepte les messages.
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"Je régénère mon sol avec les EM-A"
Guylaine GOULFIER, AuteurLes micro-organismes actifs ou efficaces, en anglais "Effective Microorganisms" (EM), sont des levures, des bactéries, des moisissures... qui ont un pouvoir antioxydant ou régénérant. C'est un professeur japonais, Teruo Higa, qui a découvert, dans les années 1980, leur pouvoir et leur utilité lorsqu'ils agissent en synergie. Il a classé les micro-organismes en 3 catégories : les souches négatives, responsables de la dégradation, de loxydation, etc., les souches efficaces et les souches neutres, appelées aussi suiveurs, car elles vont devenir soit bénéfiques soit néfastes, selon la dominance dune des deux autres catégories. Pierre-Yves Stelmaszyk, jardinier amateur, partage son expérience de l'utilisation des EM-A. Après avoir lu des articles sur le bokashi, il s'est intéressé aux travaux du professeur Higa, puis a choisi d'investir dans un fermentateur qui lui permet de fabriquer lui-même ses EM-A. Pour Pierre-Yves, il ne s'agit pas d'"enrichir" le sol, mais bien de le rééquilibrer et de le régénérer. Le liquide sombre obtenu à l'issue du processus de fermentation est dilué pour obtenir une solution dont il arrose son sol régulièrement. Il a d'abord testé les EM-A sur la culture des tomates, avec des résultats étonnants sur la quantité produite et la grosseur des fruits.
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Drôles de cressons
Guylaine GOULFIER, AuteurLe cresson de fontaine est parfois difficile à trouver. Mais il est possible de cultiver au jardin des variétés de cresson terrestre. Le Cresson Alénois (Lepidium sativum), par exemple, se décline en plusieurs variétés. Il peut se cultiver toute l'année et se récolte seulement 25 à 30 jours après le semis. En cuisine, sa saveur très poivrée relève les plats, en particulier les salades, et ses feuilles sont appréciées en soupe. D'autres variétés oubliées de cresson de terre sont à redécouvrir : Belle Isle, Sainte-Barbe. Elles ressemblent au cresson de fontaine. On les coupe au-dessus du collet 90 jours environ après le semis. Ces cressons se ressèment spontanément jusqu'en automne et peuvent se récolter tout l'hiver. Leur culture oblige tout de même à disposer d'eau vive au jardin. Le cresson de Para (Spilanthes oleracea), lui, est originaire d'Amérique du sud. Autrefois utilisé pour ses vertus thérapeutiques (soins bucco-dentaires), il est la base du plat national de Madagascar (roumazave). Issu de la famille des Astéracées, il apprécie les terrains frais et bien drainés.
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Le grand retour des cornichons
Guylaine GOULFIER, AuteurLa production de cornichons, en France, est en partie liée à l'histoire de la famille Jeannequin, qui a commencé à les cultiver en 1950. La petite conserverie locale d'Appoigny (89) finira par s'appeler Amora-Maille et fera travailler jusqu'à 35 producteurs. En 2012, Florent et Henry Jeannequin cultivent, sur l'ancienne exploitation, des cornichons qu'ils commercialisent en bocaux garantis sans conservateurs. Au jardin, il est tout à fait possible d'en cultiver. On trouve, dans le commerce, des variétés traditionnelles : "Vert Petit de Paris", "Vert Fin de Meaux", "De Bourbonne"... Le "P'tit Vert du Nord", cultivé en bio et en permaculture par Julien Magniez, à Landrethun-Les-Ardres, a été lauréat du concours Fermes d'avenir. Certaines variétés ont, quant à elles, disparu, comme le cornichon "Court de Midi" ou "De Toulouse", très appréciés autrefois dans le Sud-Ouest. Des conseils de culture et de cueillette guideront le jardinier et différentes recettes permettront de le préparer : confits au vinaigre, à l'aigre-douce, cornichon malossol.
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Potager : Bons plants, bon ail ; "L'ail aime bien les terres lourdes"
Guylaine GOULFIER, AuteurDans une première partie, "Bons plants, bon ail !", des conseils issus de la connaissance accumulée par Eric Potdevin, président du Syndicat des producteurs d'ail d'Arleux (59), sont donnés pour réussir la culture de l'ail. L'un des éléments importants à prendre en compte est la caractéristique du sol. L'ail préfère des sols "forts", argileux, mais, même si l'ail aime l'eau, attention toutefois à l'excès d'humidité. Il faudra se méfier aussi des apports de matière organique fraîche (fumier) et des engrais organiques azotés, qui peuvent favoriser les attaques de champignons. Les producteurs d'ail d'Arleux effectuent des apports de fleur de soufre. Des variétés d'ail d'automne et d'ail de printemps sont conseillées. Dans la deuxième partie, "L'ail aime bien les terres lourdes", Michel Isouard, maraîcher bio dans le Vaucluse, partage son expérience : variétés les plus cultivées en Provence, notamment en bio (la Messidrôme, la Thermidrôme, le Germidour), particularités et conseils de culture.
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Esprit débrouille : Pour profiter des ressources du jardin et de la nature
Jardinière passionnée et expérimentée, lauteure partage, dans ce livre, son journal de bord, rempli de notes, d'astuces et de recettes pour mieux profiter des ressources du jardin, mais aussi de la nature environnante. Au-delà de conseils très pratiques qui allient jardinage et débrouillardise en faisant appel à toutes sortes de gestes simples et dobjets du quotidien, cet agenda illustre la continuité entre le jardin et lassiette, en s'intéressant, pour chaque période de l'année, à ce qu'il est possible de faire au jardin, dans la nature, au poulailler et en cuisine. Quelques exemples de recettes : tartelettes de pousses sauvages, consommé à la violette, relish de tomates et poivrons, confit de noisette, gâteau de semoule aux fruits d'hiver, caramel au beurre salé, sirop de cynorhodon, soufflé d'ortie...
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Gilbert Vincent, le "haricoteur"
Guylaine GOULFIER, AuteurPour Gilbert Vincent, le haricot est autant un objet d'étude que de passion. Il en a amassé plus de 400 variétés dans son potager, à Bettancourt-la-Ferrée, en Haute-Marne (52). Cet article est une visite guidée des lieux : l'espace du potager au verger, la collection d'objets agricoles anciens, les sculptures de Land art, les collections de fleurs et, bien sûr, les haricots par dizaines. Depuis six ans, Gilbert les cultive, les observe, les compare...
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Histoires de fraises
Guylaine GOULFIER, AuteurL'histoire de la fraise et de sa culture remonte au Moyen Âge. Elle est ensuite liée aux voyages des explorateurs revenus du Canada et d'Amérique latine. Dès 1750, deux espèces ont été cultivées ensemble à Plougastel-Doualas (29) et un hybride est né, offrant de gros fruits savoureux, le fraisier ananas (F. ananassa), à l'origine de toutes nos variétés actuelles. Aujourd'hui, le développement de nouvelles variétés de fraises est une des missions principales du Ciref (Centre inter-régional expérimentation fraise), qui teste une dizaine de variétés par an. Philippe Chartier, responsable du programme de création variétale, en explique les objectifs.
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Un verger urbain : Essen'Ciel
Guylaine GOULFIER, AuteurCréé fin 2014 avec l'appui de la Ville de Grenoble, le jardin Essen'Ciel a pris place entre un parking relais et un groupe scolaire. La dizaine d'habitants du quartier qui s'est mobilisée autour du projet avait pour objectif de réintroduire la nature, mais aussi de créer du lien social. Avec les conseils des jardiniers de Terre Vivante, des arbres fruitiers sont plantés, ainsi que des plantes aromatiques et des petits fruits. Puis, un potager est créé dans l'ancien bassin. Le tout en suivant les principes de l'agriculture biologique. Le responsable des espaces verts à la ville vient aider le petit groupe à mettre en place une prairie fleurie... Le carnet de bord du projet décrit les différentes étapes de cette histoire collective. L'occasion de revenir sur les interrogations qui accompagnent souvent les projets d'agriculture urbaine : Comment agir ensemble lorsque l'on n'est pas des jardiniers ? Qu'en est-il de la comestibilité des récoltes qui pourraient être atteintes par les polluants des sols ou de l'air ?...
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Dossier : Le travail du sol : Pour ou contre le travail du sol ?
Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Guylaine GOULFIER, Auteur ; ET AL., AuteurAvec, notamment, l'émergence de la permaculture, le débat sur la nécessité de travailler ou non le sol est relancé. De plus en plus de jardiniers s'intéressent aux techniques de non-travail du sol, comme les buttes ou le semis sous couvert. Ce dossier donne la parole sur le sujet à des experts et à des jardiniers, puis propose des articles techniques sur le paillage, ainsi qu'un reportage chez un maraîcher bio qui a opté pour la traction animale. Au sommaire du dossier : - Le travail du sol ne doit pas être systématique (éclairages d'Emmanuel Bourguignon, fils de Lydia et Claude Bourguignon, et directeur d'un laboratoire de microbiologie des sols, sur l'entretien et la fertilisation des sols) ; - La bêche ou le paillis ? (tour d'horizon des pratiques de jardiniers en matière de travail du sol) ; - Jardiner "sol vivant" (éclairages et conseils de Gilles Domenech, pédologue, pour préserver la vie biologique du sol) ; - Pour un labour agroécologique (préconisations d'Yvan Gautronneau, agronome spécialiste des problématiques liées au travail du sol) ; - Paillage : la clé du sol ; - Un âne pour mon sol (reportage chez Maxime Teneul, maraîcher bio dans les Combrailles, en Auvergne)