Détail de l'auteur
Auteur F. BOISSINOT |
Documents disponibles écrits par cet auteur (7)


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Evaluer les systèmes de grandes cultures biologiques : RotaLeg Thorigné
Cette brochure présente un essai du Projet RotAB mené sur la plateforme expérimentale de Thorigné d'Anjou dans le Maine-et-Loire. L'objectif est d'analyser les performances des systèmes de cultures biologiques sans élevage selon les types de successions de cultures et les types de légumineuses introduites. Cinq rotations sont mises en place, elles diffèrent selon le nombre de cultures qui se succèdent et la quantité de légumineuses. Certaines incluent de la luzerne, de la féverole, du pois et/ou des couverts végétaux. Aucun apport de fumier ou de compost n'est réalisé sur les parcelles. L'essai a été mis en place en 2011 et les résultats sont valorisés par des partenariats avec les écoles d'agriculture, la production de références technico-économiques et l'organisation de journées d'échange.
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Grandes cultures Choisir ses variétés pour l'automne
F. BOISSINOT, AuteurTous les ans, les Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire mettent en place des essais visant à évaluer différentes variétés de céréales et de protéagineux. Les résultats de ces essais permettent alors de conseiller les agriculteurs dans leurs choix pour la campagne à venir. Pour l'automne 2014, les variétés de blé tendre, triticale et féverole d'hiver conseillées sont présentées ici en fonction de différents critères de choix, comme le rendement, la teneur en protéines, ou encore le pouvoir couvrant et la facilité à biner pour le blé tendre. Dix ans d'essais ont par ailleurs permis de mettre en avant l'intérêt d'associer plusieurs variétés. Avec des rendements et des teneurs en protéines similaires, ces mélanges variétaux montrent une meilleure sécurisation du système face aux maladies. Les mélanges céréales-protéagineux, longtemps réservés à un débouché en alimentation animale, trouvent aussi peu à peu leur place pour la production de blé à forte teneur en protéines, la présence d'un protéagineux permettant d'augmenter celle-ci chez la céréale associée.
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Rouille jaune : la pression s'accentue !
Laurence FONTAINE, Auteur ; F. BOISSINOT, AuteurL'hiver 2013-2014 étant exceptionnellement doux, la rouille jaune est apparue très précocement sur les céréales à paille et bien souvent avant l'expression des résistances variétales. Les attaques ont été tellement fortes que même les glumes étaient parfois contaminées. Outre les mesures prophylactiques, la résistance variétale est la seule voie de recours puisqu'aucun fongicide autorisé en bio n'est efficace. Les associations de cultures et mélanges variétaux semblent être un frein au développement de la maladie au champ. Un tableau résume les essais variétaux sur la sensibilité à la maladie en blé et triticale, en Pays de la Loire, pour la campagne 2013-2014. On trouve, parmi les variétés de blé résistantes : Attlass, Fructidor, Skerzzo, tandis que Renan est classé assez sensible et Pireneo est très sensible.
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Maîtriser la technique du FAUX-SEMIS en Grandes Cultures
F. BOISSINOT, AuteurLe faux-semis est régulièrement utilisé par les agriculteurs biologiques. Toutefois, des questions demeurent encore sur cette technique, dont le but est de réduire le stock semencier d'adventices dans la partie superficielle du sol, et ce afin de limiter la levée de ces adventices et donc le salissement des cultures. Des études, réalisées par le CREAB (Centre Régional de Recherche et d'Expérimentation en Agriculture Biologique de Midi-Pyrénées) et la Chambre d'agriculture du Finistère, avaient pour objectif d'évaluer l'efficacité des faux-semis. Globalement, leur efficacité est réelle sur les cultures de printemps, mais limitée avant les cultures d'automne. Par ailleurs, l'utilisation d'outils qui travaillent à une profondeur inférieure à 8 cm, ou à des profondeurs décroissantes pour plusieurs passages successifs, est préconisée. Il semblerait que 2 à 3 faux-semis successifs soient nécessaires pour une bonne efficacité de la technique.
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Spécial « Céréales et protéagineux d'hiver » (essais espèces et variétés) Récolte 2013
Ce numéro spécial du bulletin Techni Bio, réalisé par les Chambres d'agriculture des Pays-de-la-Loire, revient sur les essais effectués sur céréales et protéagineux, seuls ou en association, dans la région, et ce, pour la campagne 2012-2013. A travers quatre stations expérimentales, des variétés de blé tendre, triticale, orge, blé dur, féverole, et des associations avec des protéagineux d'hiver et de printemps, ont pu être comparées. Avec des conditions de cultures relativement difficiles, les rendements en céréales sont plutôt décevants, contrairement à ceux en protéagineux. Une fois de plus, les associations céréales-protéagineux ont montré leurs intérêts en conditions climatiques difficiles. Par ailleurs, un bilan du projet Rotaleg sur la campagne 2012-2013 est présenté. Ce projet s'intéresse à cinq rotations : - un cas-type en Pays-de-la-Loire (trois ans) ; - une rotation dans le cas d'absence de débouchés pour la luzerne (six ans) ; - une rotation dans le cas d'absence de débouchés pour la luzerne mais avec la possibilité d'apporter des engrais organiques extérieurs si besoin (six ans) ; - une rotation dans le cas de débouchés pour la luzerne (six ans) ; - une rotation mettant en avant la volonté de diversifier les cultures de vente et les sources d'azote (neuf ans).
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Recherche : Réduire l'usage des herbicides en grandes cultures
F. BOISSINOT, Auteur ; D. MEZIERE, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurD'ici 2018, l'agriculture française devra réduire de 50 % son utilisation de pesticides (Plan Ecophyto 2018). Dans ce contexte, l'INRA de Dijon et le CNRS ont mené une étude dans le sud du département des Deux-Sèvres auprès de 28 agriculteurs, 21 conventionnels et 7 biologiques, et ce afin d'identifier leurs pratiques agricoles vis-à-vis de la gestion des adventices. Il apparaît que différentes stratégies peuvent être mises en place par les agriculteurs dans le but de limiter leur utilisation d'herbicides, aussi bien en quantité qu'en fréquence de traitement. Certains, en gardant des systèmes de culture simples (rotations courtes voire monocultures), réduisent l'apport d'herbicides par la réduction des doses apportées et par la mise en place d'interventions de désherbage mécanique (binage). D'autres choisissent de complexifier leur système en y intégrant des prairies permanentes et/ou des cultures de printemps et des cultures dites zéro herbicide (luzerne, ray-grass ), et en utilisant certains leviers agronomiques. L'article présente également des éléments sur les impacts environnementaux et économiques de ces pratiques.
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Maîtriser les adventices graminées automnales sans herbicide : Quel est le poids de l'histoire culturale ? Evaluation avec un modèle de dynamique d'adventices
D. MEZIERE, Auteur ; S. GRANGER, Auteur ; F. BOISSINOT, Auteur ; ET AL., Auteur | ALFORTVILLE (42 Rue Raymond Jaclard, 94 140, FRANCE) : AFPP (Association Française de Protection des Plantes) | 2011L'étude, présentée par l'AFPP (Association française de protection des plantes), s'inscrivait dans le cadre de la quatrième conférence internationale sur les méthodes alternatives en protection des cultures (Lille - 8, 9 et 10 mars 2011). Grâce au modèle ALOMYSYS, des chercheurs de l'INRA de Dijon ont évalué l'effet de l'itinéraire technique cultural et de la rotation sur la dynamique d'infestation du vulpin des champs. Le travail est conduit en conventionnel, avec utilisation d'engrais minéraux, mais sans utilisation de produits phytosanitaires chimiques. L'objectif de l'étude est d'arriver à construire des systèmes de culture permettant une réduction significative de l'usage des herbicides dans les systèmes céréaliers (pour chacune des 6 cultures étudiées : colza, blé d'hiver, orge d'hiver, pois de printemps, orge de printemps, tournesol, les itinéraires techniques ont été construits à l'aide d'enquêtes sur les systèmes de culture réalisées en Côte d'Or, en 2007 et 2010, dans 31 exploitations conventionnelles ou bio). Le modèle ALOMYSYS a été développé pour le vulpin des champs, celui-ci a ainsi été paramétré pour tester 40 systèmes de culture, soit 8 rotations X 5 types d'itinéraires techniques. Les résultats du modèle sont alors exprimés en densités des différents stades de l'adventice au cours du temps. Si la rotation est un élément clé pour réduire le potentiel d'infestation des adventices à long terme, ces simulations montrent que deux éléments clés de l'itinéraire technique, le travail du sol et le désherbage mécanique, influent de manière tout aussi importante sur le vulpin. Les résultats montrent également des effets cultures différents selon leur place dans la rotation et l'efficacité de certaines opérations culturales varie en fonction de la culture, comme le faux-semis qui est contreproductif avant colza et après tournesol.