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Auteur Maëla PEDEN |
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Une bineuse électrique ergonomique
Maëla PEDEN, AuteurL'article présente une bineuse électrique mise au point par Mathieu Séné, maraîcher bio dans le Morbihan, et Alain Hamelin. Cet outil a été fabriqué à partir d'un porte-outil classique et est désormais adapté aux opérations de binage et de brûlage thermique. Certains éléments d'une assistante électrique à la récolte d'asperges complètent la machine. Le prix de fabrication, main d'uvre comprise, est évalué à 3 000 . Le binage, surtout efficace au premier désherbage, est précis et n'engendre aucune nuisance sonore ni olfactive (pas de gaz d'échappement). L'autonomie des batteries permet de biner 2 km de planches. En fin d'article, quelques améliorations sont proposées.
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La carotte bio : une culture exigeante
Maëla PEDEN, AuteurPhilippe Larboulette, maraîcher bio à Plouhinec (56), aborde, dans cet interview, les difficultés de la culture de la carotte en bio et explique comment il gère celles-ci : réussir les semis grâce à un matériel adapté (semoir avec une seule roue), bien préparer le sol, brûler l'enherbement, choisir les variétés de carottes primeur et de carottes de conservation, gérer les maladies et ravageurs... Il conseille de ne pas hésiter à investir dans le matériel adéquat comme un semoir de précision ou un brûleur. Mutualiser ce matériel est une bonne solution, à condition de bien se coordonner avec les autres propriétaires. La surveillance des cultures doit être très rigoureuse. Étaler le semis fait partie des précautions indispensables pour ne pas être débordé par le travail de désherbage. Un encart présente un focus sur la technique d'occultation et la réalisation de faux semis.
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Cerise bio : Une production adaptée au climat breton ?
Maëla PEDEN, AuteurDes projets de plantation de vergers diversifiés existent aujourd'hui en Bretagne. La cerise fait partie des cultures envisagées. En attendant de pouvoir affiner les choix de variétés et les choix techniques et de mesurer l'impact des aspects pédo-climatiques spécifiques à la Bretagne sur cette culture, il serait bon d'envisager, dans un premier temps, ces projets à petite échelle. Cet article fait le point sur les différents paramètres à prendre en compte : où planter un verger de cerises ? Comment le planter ? Quelles maladies surveiller ? Quelles variétés choisir ?...
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Endive bio : De la graine au chicon !
Maëla PEDEN, AuteurDans le Finistère, Yann Salou possède un élevage de bovins allaitants et produit des légumes (endives, choux), des céréales et des plantes aromatiques, le tout en AB. Un groupe de maraîchers du Morbihan lui a rendu visite, en janvier 2019, pour échanger avec lui sur la production d'endives bio. L'itinéraire complet de la culture a été étudié : la place dans la rotation, le semis, la gestion de l'enherbement, les méthodes de lutte contre les maladies et les ravageurs, l'arrachage des racines, le forçage et la récolte.
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Expérimentation : De l'herbe fertilisante pour les légumes
Maëla PEDEN, AuteurEn l'absence d'animaux sur leur ferme, les maraîchers sont confrontés au manque de fumure organique. La technique de fertilisation des légumes avec de l'herbe semble pertinente. Le principe consiste à utiliser des coupes de prairie que l'on exporte pour fertiliser des cultures sur les parcelles voisines. Idéalement, le type de prairie temporaire adapté dans un objectif de fertilisation contient plus de 60 % de légumineuses, mais avec 30 % de légumineuses, le mélange commence à présenter un intérêt. L'ITAB, le FiBL et la Station Expérimentale en Maraîchage de Bretagne Sud, à Auray, ont expérimenté cette technique, détaillée dans l'article. Maët Le Lan, responsable de la station d'Auray où, depuis 2015, la fertilisation des cultures maraîchères avec de la luzerne fraîche est en essai, apporte son témoignage.
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Fertilisation des légumes bio : Evolution réglementaire et premières solutions techniques
Maëla PEDEN, AuteurEn matière de fertilisation, pour la FNAB, l'objectif est que 100 % des terres bio ne reçoivent que des effluents d'élevage bio. Fin 2018, la réglementation a évolué, en précisant ce qu'il fallait entendre par "élevage industriel" (annexe I du RCE n° 889/2008), ce qui conduit à exclure, pour les terres bio, l'utilisation d'effluents d'élevages en système caillebotis ou grilles intégral et ceux des élevages en cages. Les fabricants et metteurs en marché de matière organique estiment que cette règle devrait exclure de la vente entre 80 % et 90 % des matières organiques vendues en bio... Il est donc nécessaire de réfléchir aux alternatives possibles, en cherchant à optimiser le fonctionnement du sol et à fertiliser avec de la biomasse végétale. En Bretagne, le nombre de fermes maraîchères légumières et en grandes cultures bio est en augmentation (et les besoins en fertilisants aussi), tout comme celui des élevages bio. Ce qui ouvre des perspectives, comme la mise en place d'échanges de parcelles entre fermes maraîchères et élevages bio voisins, ou encore d'échanges fumier contre paille... Ces nouvelles pratiques seront notamment accompagnées dans le cadre du programme Persyst-maraîchage.
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Fertiliser les légumes avec de l'herbe
Maëla PEDEN, AuteurEn l'absence d'animaux sur leur ferme, et avec le durcissement de la règlementation sur l'utilisation d'effluents industriels, les maraîchers se tournent vers d'autres sources de fertilisation, notamment azotées, pour leurs cultures. Le FiBL (en Suisse) et la station expérimentale en maraîchage de Bretagne Sud (SEHBS - Chambre d'agriculture de Bretagne) se sont intéressés à l'utilisation d'herbe fraîche pour fertiliser les légumes. Cela consiste à exporter des coupes de prairies fraîches sur les planches prochainement mises en culture. Pour assurer la réussite d'une telle pratique, il convient, pour la gestion de l'"herbe fertilisante", de trouver le meilleur compromis biomasse/concentration en azote. Cela varie, entre autres, selon la composition de la prairie (part de légumineuses) ou de la date de fauche. Les matériels utilisés pour la fauche et l'épandage sont aussi importants pour une libération optimale de l'azote : il est conseillé de couper en brins courts et d'incorporer en surface sur la parcelle à fertiliser. Les essais menés en Bretagne avec de la luzerne ont donné des résultats plutôt intéressants, sans différences significatives avec les fertilisants du commerce, mais la technique mérite d'être affinée.
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Installation en maraîchage : Des trajectoires singulières
Maëla PEDEN, AuteurDans le cadre du projet REP'AIR (Repères pour l'Autonomie, l'Innovation et la Résilience des fermes biologiques) conduit par la FNAB, une étude a été réalisée pour comprendre, au-delà des indicateurs technico-économiques, quelles sont les trajectoires des maraîchers bio post-installation (5 à 7 années). L'étude a cherché à appréhender les évolutions de ces fermes au travers d'indicateurs tels que le nombre de jours de repos ou de vacances, le rapport entre temps passé à la commercialisation et chiffre d'affaires, le ressenti des maraîchers par rapport à leur activité et à l'évolution de celle-ci au fil des années... Les trajectoires ainsi retracées sont toutes singulières. Elles ne doivent pas être vues comme des modèles à suivre, mais plutôt comme des outils de réflexion. Il existe autant de trajectoires qu'il y a de fermes maraîchères, chaque situation est différente et doit être regardée dans sa globalité. Les chiffres observés (investissements, temps de travail, revenus...) doivent toujours être remis dans leur contexte. Deux exemples de fermes sont présentés pour illustrer les trajectoires post-installation de deux maraîchers bio, avec une analyse comparative. Le réseau FNAB a pour projet d'étendre ce travail sur l'évolution des fermes maraîchères bio en 2017.
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Kiwi bio : c'est la taille qui compte
Maëla PEDEN, AuteurLe kiwi (Actinidia chinensis) est une liane avec une croissance végétative importante, pouvant aller jusqu'à 10 mètres par an. Si on ne taille pas la plante, le développement du verger se fait de façon anarchique et menace la production de fruits. Une formation proposée au GAB 56, en 2019, a fait le point sur la taille du kiwi : taille de formation (année 1), taille d'hiver en production (sur les plants femelles), taille des plants mâles.
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Livrer en direct les magasins spécialisés
Maëla PEDEN, Auteur ; Maxime RENOU, AuteurEn maraîchage, la livraison directe des magasins bio spécialisés nest pas sans conséquences sur lorganisation du travail, que ce soit côté producteur ou côté magasin. Linterview de ces deux parties permet de mieux cerner les enjeux liés à la production et à la commercialisation. LEARL du Friche blanc (Loire-Atlantique), conduite en bio, commercialise 50 % de ses légumes en vente directe et 50 % en demi-gros en restauration collective, ainsi quauprès de quatre Biocoop. Luc Lacombe, associé de lEARL, explique ce quimplique la vente à un magasin spécialisé : il décrit la gamme livrée en magasins spécialisés, lintérêt de ce type de commercialisation, lorganisation commune avec les autres producteurs qui fournissent un même magasin, les conséquences sur la production, léquipement et lorganisation du travail et aborde la question des prix. Dans un second temps, Agathe Kermagoret, référente fruits et légumes bio de cinq Biocoop dans le Morbihan, décrit sa manière de travailler avec les 25 maraîchers qui lapprovisionnent : elle explique le choix de travailler avec des producteurs locaux, la planification de lapprovisionnement, les exigences de qualité et les améliorations quelle aimerait mettre en place.
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Maraîchage sur sol vivant : Un pas vers la fin du travail du sol ?
Maëla PEDEN, AuteurFrançois Mulet, maraîcher dans l'Eure, est le président de l'association "Maraîchage sur sol vivant". Il promeut l'idée d'un maraîchage qui s'inspire de la nature, dans laquelle les végétaux poussent sans que le sol soit travaillé ni amendé. Cette technique, qui tient à la fois de la permaculture, de l'agriculture naturelle et de l'agriculture de conservation, a fait l'objet d'une formation à laquelle ont participé un groupe de maraîchers du Morbihan. L'article reprend, en substance, le contenu de cette formation par François Mulet. Il permet de comprendre les désavantages du travail du sol (une plus grande sensibilité des sols à l'érosion hydrique, entre autres) et de connaître les grands principes pour mettre en uvre une nouvelle approche. Quand on part d'un sol travaillé, il conviendra notamment de faire un apport important de matière organique la première année. La façon de mettre en place les cultures devra aussi être adaptée.
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L'organisation collective, gage d'efficacité
Maëla PEDEN, AuteurAgnès Gauche, ingénieur de recherche, a réalisé une enquête sur la diversité des modèles en production maraîchère en circuits courts. L'étude montre que les maraîchers impliqués dans des démarches collectives ont de meilleurs résultats économiques que les maraîchers qui ont un fonctionnement individuel. Cet article présente trois groupements de maraîchers. Le GIE Le Giraumon regroupe trois exploitations maraîchères. La production des trois fermes est commercialisée sous forme de paniers et lors d'un marché à Rennes. Le GIE emploie un salarié qui prépare et livre les paniers et assure la vente lors des marchés. Trois fermes de la presqu'île de Rhuys se sont regroupées pour commercialiser leurs légumes et la production est répartie dans les trois fermes en fonction des possibilités techniques de chacun (surfaces en abris, surfaces irrigables...). Les légumes sont commercialisés sur cinq marchés et au sein d'une AMAP. Six maraîchers de Pleine-Fougères se sont regroupés pour produire leurs légumes alors que la commercialisation reste indépendante pour chaque producteur. Le matériel est mis en commun et le collectif emploie deux salariés à temps plein via un groupement d'employeurs. Ces trois exemples montrent que l'organisation collective peut présenter plusieurs possibilités d'organisation.
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Le point technique culture : Certificats Certiphyto : Comment obtenir son certif d'ici 2014
Maëla PEDEN, AuteurEn octobre 2014, acheter ou utiliser des produits phytopharmaceutiques sur les fermes sera soumis à condition. Le Certificat Certiphyto, aujourd'hui appelé CIPP (Certificat individuel produits pharmaceutiques), deviendra obligatoire. Les agriculteurs bio seront concernés. Explications : Décideurs et opérateurs ; Qu'est-ce qu'une AMM ? ; Comment obtenir son certiphyto ; Quels sujets sont abordés en formation ?
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Le point technique maraîchage : Travail du sol : Bien connaître son sol et ses outils avant de passer à l'action
Maëla PEDEN, AuteurUn bon travail du sol en maraîchage peut éviter certains problèmes, comme un mauvais développement racinaire. Pour améliorer son sol, il faut bien le travailler et favoriser le développement de la vie microbienne. Cette dernière, non seulement permettra la minéralisation de la matière organique au bénéfice des plantes, mais permettra aussi de maintenir une bonne structure du sol (porosité). Ainsi, intervenir en hiver, alors qu'il n'y a pas d'activité microbienne, est contreproductif car la structure du sol obtenue ne sera pas conservée. De façon générale, pour définir quand travailler un sol, il faut tenir compte de sa température, du ressuyage (pas trop humide) et de sa texture. Quant à l'outil à utiliser, cela dépend du sol et de l'étape de préparation du sol concernée. Cet article, rédigé à partir d'une intervention faite en octobre dernier par André Fouchard, présente certains repères sur ces sujets et souligne l'importance de l'observation. Creuser un profil avant d'agir peut être un plus pour définir ce qu'il est nécessaire de faire (notamment vis-à-vis de la compaction). Il n'existe pas d'outil permettant de tout faire en toutes conditions. Il est donc important de réfléchir, chaque année, au choix des outils et à leurs conditions d'utilisation. On peut raisonner en termes de « rotation » du travail du sol, « comme on raisonne les rotations des cultures ».
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La production d'endives : de la graine au chicon
Maëla PEDEN, AuteurInstallé à Guissény, dans le Finistère, Yann Salou est maraîcher bio sur 50 ha. Son itinéraire complet de culture dendives est présenté. Pour le semis, il prépare le sol début avril, avec un labour, deux passages de rotalabour croisés et trois faux semis à la rotoherse. Lenherbement est géré à travers 3 binages, réalisés avec différents outils, au cours de la culture, ainsi quun brûlage au stade 1,5/2 feuilles des endives. La principale maladie rencontrée est le champignon sclérotinia. Lutilisation de Contans, un champignon antagoniste, permet de limiter la contamination par le sclérotinia. Les racines sont arrachées à maturité, lorsque le feuillage devient brun, puis stockées à 1°C ou à -2°C selon la date de forçage prévue. Elles sont ensuite placées en bac de forçage, dans une salle à 16°C et 85% dhumidité. La dernière mise au forçage est réalisée fin mars pour une dernière récolte fin avril.