Détail de l'auteur
Auteur Elisabeth COCAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (15)


![]()
![]()
2019 : les revenus des fermes bio sont stables en Pays de la Loire, de fortes disparités entre les filières
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a analysé les résultats comptables 2019 de 740 fermes bio de cette région. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion. En moyenne, lEBE de ces fermes sélève à 47 800 /UTA (unité travail agricole). Il est stable depuis trois ans, mais les disparités sont fortes entre les différentes filières et entre les différents systèmes de production. Globalement, les fermes laitières observent une baisse de 23 % de leur résultat courant. Ce dernier sélève en moyenne à 20 900 /UTA. Les fermes en bovins viande ont des résultats légèrement en hausse, avec une meilleure maîtrise des charges. Les exploitations céréalières ont eu de très bons résultats, mais létude a été conduite sur un petit échantillon (32 fermes) : ces résultats ne peuvent donc pas être généralisés. Les fermes maraîchères ont, en moyenne, un résultat courant en hausse de 18 %. De leur côté, les domaines viticoles ont observé des résultats en baisse, avec des rendements plus faibles en 2019.
![]()
![]()
Dossier protéine
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Mélanie GOUJON, Auteur ; Didier DESARMENIEN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier regroupe cinq articles sur les protéines et lautonomie protéique en élevage bio. Le premier article présente un outil en ligne, développé par SEMAE (anciennement GNIS) pour calculer le pourcentage de légumineuses dans les prairies multi-espèces. Ce calculateur permet de convertir des kilos de semences en pourcentages de plantes présentes dans un mélange prairial. Le deuxième article apporte des informations sur un nouveau projet Casdar, VALORAGE, qui a pour objectif de valoriser les parcours et les fourrages riches en protéines dans lalimentation des porcs et des volailles biologiques. Ce projet est porté par IBB (Initiative Bio Bretagne) et la Chambre dagriculture des Pays de la Loire. Le troisième article retranscrit le témoignage de Laurent Brunet. Cet éleveur de vaches laitières a entamé sa première année de conversion et a mis en place un méteil pour sécuriser son système fourrager. Ce méteil a été implanté sous forme de culture dérobée et sera récolté au printemps suivant. Le quatrième article effectue un tour dhorizon des matières premières riches en protéines pour lalimentation des volailles : à laide dun tableau, il répertorie des alternatives au tourteau de soja, en détaillant leurs avantages et leurs inconvénients. Le dernier article présente loutil DEVAUTOP qui permet de calculer le degré dautonomie protéique dun élevage (toutes productions confondues).
![]()
![]()
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2019
Fin 2019, la région Pays de la Loire comptait 3 636 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée rassemble 741 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production, afin de permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en grandes cultures, poules pondeuses et viticulture. L'EBE moyen, stable depuis 3 ans, s'élève à 47 800 euros/UTA en moyenne en 2019, avec un résultat courant de 22 422 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (215 exploitations) ; - Bovins viande (88) ; - Poules pondeuses (35) ; - Volailles de chair (25) ; - Grandes cultures (32) ; - Maraîchage (51) ; - Viticulture (40).
![]()
![]()
Revenus Bio : stables mais de fortes disparités
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dagriculture des Pays de la Loire a compilé et analysé les résultats comptables 2018 de près de 730 exploitations bio situées dans cette région. Ce travail a été réalisé en collaboration avec quatorze centres de gestion. Le résultat courant des fermes bio s'élève à 24 000 par chef d'exploitation. LEBE moyen de ces exploitations sélève à 48 400 /UTA (Unité Travail Agricole). Il est stable par rapport à lannée précédente. Toutefois, de fortes disparités sont observées entre les différents systèmes de production. La moyenne des résultats courants des exploitations laitières sélève à 27 000 /UTA, elle est en hausse par rapport à 2017 (+ 3000 /UTA). Les systèmes alliant lherbe et le maïs obtiennent les meilleures performances économiques. En revanche, les résultats sont en baisse pour les fermes en bovins allaitants (15 900 /UTA), et ceci malgré des charges opérationnelles très faibles et très peu dachats de concentrés. De très bons résultats ont, par contre, été observés en grandes cultures, avec un résultat courant moyen de 40 500 /UTA. En maraîchage, le résultat courant sélève à 21 700 /UTA dans un contexte de hausse de la production et de la demande. En viticulture, les conditions climatiques ont permis datteindre des rendements corrects, et le résultat courant moyen est de 38 500 /UTA.
![]()
![]()
Pays de la Loire : des résultats stables et attractifs en agriculture biologique
Elisabeth COCAUD, AuteurLes résultats comptables de 2017 de près de 700 exploitations bio situées en Pays de la Loire ont été compilés par la Chambre dAgriculture. Ce travail a pu être réalisé grâce à la collaboration de quatorze centres de gestion et associations comptables de la région. Globalement, les résultats économiques sont bons pour les producteurs bio en 2017. LEBE moyen (toutes productions confondues) sélève à 47 800 /UTA (Unité de Travail Annuel). Il est en légère baisse par rapport à 2016 (- 4 %). Lefficacité économique moyenne (ratio EBE/produit) est de 31 % et le résultat courant est de 23 700 par chef dexploitation. Ces données économiques sont également détaillées par filière : bovins lait, bovins viande, volailles (volailles de chair et poules pondeuses), maraîchage, viticulture et grandes cultures (la taille réduite du groupe étudié pour cette production rend difficile la généralisation des résultats).
![]()
![]()
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018
Fin 2018, la région Pays de la Loire comptait 3 182 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée permet de rassembler 730 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production pour permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en poules pondeuses, grandes cultures et viticulture. L'EBE moyen s'élève à 48 400 euros/UTA en moyenne en 2018, avec un résultat courant de 25 058 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (212 exploitations) ; - Bovins viande (74) ; - Poules pondeuses (19) ; - Volailles de chair (28) ; - Grandes cultures (26) ; - Maraîchage (64) ; - Viticulture (46).
![]()
![]()
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire en 2016
Elisabeth COCAUD, AuteurLa Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec 14 centres de comptabilité gestion, a réalisé une compilation des revenus des agriculteurs bio de la région sur lannée 2016, disponible sur internet. LEBE est en hausse dans toutes les filières, malgré dimportantes disparités entre les productions. Sa moyenne régionale est de 49 670/UTA (+12% par rapport à 2015). Lexcédent dexploitation et le résultat courant rapporté par unité de main duvre non salariée sont résumés par production. En bovins lait, le résultat courant est en hausse, et reste stable en bovins viande. Le développement des ateliers volailles de chair et poules pondeuses bio continue. En grandes cultures, le marché est toujours en demande. En maraîchage, on note une hausse de la production et de la demande. Quant à la viticulture bio, les résultats sont en progression.
![]()
![]()
Actualité technique : Séminaire AB et Agroécologie
Paulette HURIEL, Auteur ; Célia BORDEAUX, Auteur ; Elisabeth COCAUD, AuteurLe 27 novembre 2016, la Chambre dagriculture des Pays de la Loire a organisé un séminaire autour de la question suivante : « Agriculture biologique, Agroécologie De quoi parle-t-on ? », à destination des enseignants et formateurs. Ce dossier regroupe 4 articles. Le premier se base sur lintervention de François Léger et permet de définir lagroécologie. Le deuxième est le témoignage de Michel Réveillère, arboriculteur bio à Bouzillé, qui présente son parcours, les difficultés quil a rencontrées et les actions quil mène en faveur de la biodiversité. Le troisième est le témoignage dÉtienne Heulin, éleveur de chèvres bio à Marigné, qui présente lintérêt de la valorisation des haies dans lalimentation des chèvres. Enfin, le dernier article présente la caractérisation des agriculteurs dits « Agro-écologues », selon une étude menée par la sociologue Bertille Thareau.
![]()
![]()
Perspectives pour le lait bio en France et concurrences étrangères, regard sur les principaux producteurs en Europe
Elisabeth COCAUD, AuteurLors du SPACE de septembre 2017, des intervenants ont présenté les chiffres de la filière lait bio, ainsi que ses perspectives. Le marché français des produits laitiers bio montre une croissance soutenue depuis 10 ans et atteint un chiffre daffaires de 700 millions deuros. La transformation et les ventes en GMS des produits laitiers bio se développent rapidement, particulièrement pour les produits ultra-frais et les fromages (+17 % et +15 % par an). Cependant, des filières de laits différenciés (avec des notions de proximité, santé) se mettent en place. A léchelle mondiale, lAmérique du Nord et lEurope sont les principaux bassins de production et de consommation de lait bio. En Europe, la collecte de lait bio atteint 5 milliards de litres (soit 3,3 % du lait total collecté), avec une augmentation de 11 % entre 2016 et 2018 qui est absorbée par la forte demande des marchés allemands et chinois. La filière lait bio allemande repart avec une augmentation de 10 % de son volume de collecte. La filière lait biologique danoise reste très tournée vers l'export (50 % de la production) avec des fermes très intensives (SAU 198 ha, 170 VL en moyenne). Quant à la filière lait bio autrichienne, composée de petites fermes de montagne (SAU 22 ha, 16 VL), elle exporte 40 % de sa production principalement vers l'Allemagne.
![]()
![]()
Concilier robot de traite et pâturage dans un système bio en 100 % pâturage... c'est possible ! : Retour sur la conférence tenue au TECH&BIO le 2 juin 2016
Elisabeth COCAUD, AuteurEn France, on estime qu'il y a environ 4800 robots de traite dans les élevages laitiers. Les observations faites montrent que cela s'accompagne souvent d'une baisse des surfaces pâturées. Face à ce constat, la ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère, s'est interrogée sur l'utilisation d'un robot de traite dans un système en maxi-pâturage. Ainsi, la ferme expérimentale, certifiée bio en 2015, a mis en place un robot de traite mobile depuis 2012. Après une description de l'organisation mise en place, les premières observations sur son fonctionnement et celui du système de pâturage sont rapportées dans cet article. L'un des enjeux est d'offrir suffisamment d'herbe aux vaches laitières tout en leur donnant envie de revenir au robot. Bertrand Ronceray, éleveur laitier bio en Ille-et-Vilaine, a lui aussi intégré un robot de traite dans son système pâturant.
![]()
![]()
Revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : des résultats stables en bovins lait et viande ; Focus sur les revenus en élevage bovin viande de la région
Elisabeth COCAUD, Auteur ; Bertrand GALISSON, AuteurCet article présente les résultats économiques des exploitations biologiques des Pays de la Loire, pour l'année 2014. L'EBE moyen est de 40 000 /ha, mais avec de fortes disparités entre filières. Les exploitations bovines présentent les résultats les plus stables. Un focus est fait sur la filière bovin viande.
![]()
![]()
SIVAL : Visite du domaine aux Moines à Savennières
Elisabeth COCAUD, AuteurL'AOC viticole Savennières-Roche-aux-Moines, un vin blanc sec, compte seulement 22 ha, idéalement exposés en surplomb de la Loire. Parmi les huit domaines de production, le domaine aux Moines cultive 12 ha de vignes en bio. Tessa La Roche, viticultrice sur ce domaine, a présenté ses pratiques à l'occasion d'une visite lors du SIVAL.
![]()
![]()
Sol : Peut-on cultiver en Bio sur tous les sols ?
Florence LETAILLEUR, Auteur ; Marjorie TROUSSARD, Auteur ; Elisabeth COCAUD, Auteur ; ET AL., AuteurLe 27 novembre 2014, à Angers, les enseignants agricoles de la région ont été conviés à une journée dédiée aux sols. Les intervenants, experts et agriculteurs, ont apporté leurs éclairages sur les services écosystémiques fournis par le sol, l'état des sols dans le monde, l'impact des pratiques sur leur structure et leur fertilité, le rôle des vers de terre ou encore les techniques culturales simplifiées. L'objectif était d'apporter des réponses à cette question : peut-on cultiver en bio sur tous les sols ? Il semblerait que oui, si l'on s'en donne les moyens.
![]()
![]()
« La filière viande bovine : un choix gagnant ! »
Elisabeth COCAUD, AuteurInitiative Bio Bretagne, Interbio Pays-de-la-Loire et le GRAB Basse-Normandie ont co-organisé une conférence autour de la filière viande bovine biologique, à l'occasion du salon SPACE. Une analyse économique des résultats des élevages bio des Pays-de-la-Loire a d'abord permis de montrer que les revenus en bio étaient au moins égaux à ceux en conventionnel, et ce, grâce à une bonne maîtrise des charges opérationnelles et une moindre dépendance aux intrants. Les difficultés de la filière sont liées au différentiel de prix avec la filière conventionnelle, qui se réduit et entraîne une stagnation du nombre d'animaux commercialisés dans la filière biologique. De 70 centimes/kg de carcasse en 2005, ce différentiel était de 25 centimes/kg de carcasse en avril 2013.
![]()
![]()
Actualité technique : Conférences Space "L'autonomie alimentaire des élevages bio : des atouts économiques et écologiques"
Elisabeth COCAUD, AuteurCet article reprend des extraits de la conférence Organisée par BRIO, Bio des Régions Interprofessionnellement organisées, le 15 septembre 2011, au SPACE. L'article regroupe des témoignages d'éleveurs comme Christophe Gosselin, éleveur porcin dans la Manche (en bio depuis 2011), ou Gilles Simoneau, éleveur laitier bio, en Ille-et-Vilaine. Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage, a présenté les enjeux de l'autonomie et plus particulièrement de l'autonomie alimentaire en agriculture biologique. Seules 20% des exploitations agricoles laitières sont autonomes en concentrés et 50% en fourrages. Les élevages biologiques, avec un système fourrager plus herbager, sont aussi exposés aux aléas climatiques et l'autonomie alimentaire est la première difficulté devant les problèmes sanitaires. Pour un des éleveurs qui a témoigné, le développement de l'autonomie alimentaire lui a permis de se réapproprier les formules alimentaires tandis que, pour le deuxième éleveur, produire le quota en maximisant l'alimentation produite sur la ferme est un objectif pour lui et ses associés.