Détail de l'auteur
Auteur Aurélie BELLEIL |
Documents disponibles écrits par cet auteur (36)


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Gestion de la santé animale dans les élevages de ruminants biologiques du Massif Central
Le projet BioRéférences, piloté par le Pôle Bio Massif Central, suit, depuis 2016, un réseau de 70 fermes d'élevage biologiques du Massif Central (en bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande et caprins). Dans le cadre de ce projet, une enquête spécifique dédiée à la gestion de la santé animale a été réalisée dans 16 de ces 70 élevages. Les principaux résultats sont présentés dans cette synthèse. L'indicateur NIVEA, qui permet de mesurer le niveau d'exposition des troupeaux aux antibiotiques, a été utilisé et adapté pour les anti-parasitaires et les anti-inflammatoires. Selon les filières, les recours à ces différents produits sont logiquement variables : les bovins lait sont les plus gros utilisateurs d'antibiotiques, les ovins viande sont ceux qui ont le plus recours aux antiparasitaires, etc. La mise en place de pratiques préventives ou le recours à des médecines alternatives sont encore assez faibles, reflétant le besoin d'accompagnement des éleveurs pour mobiliser ces alternatives aux traitements vétérinaires plus traditionnels.
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Fiches Leviers : Pour développer l'autonomie en élevages bovins biologiques
Amandine GUIMAS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet Casdar Optialibio, piloté par l'Institut de lÉlevage et associant divers partenaires du développement, de la recherche et de l'enseignement, a développé divers outils visant à optimiser l'autonomie et la résistance aux aléas climatiques des systèmes alimentaires en élevage de bovins biologiques. Parmi ces outils, un jeu de fiches présentant différents leviers actionnables par éleveurs a été construit. Il compte huit fiches techniques et quatre fiches-liens qui renvoient vers d'autres ressources existantes. Les leviers présentés sont : - introduire de la chicorée dans les prairies multi-espèces à pâturer ; - introduire du colza fourrager en interculture ; - semer des prairies sous couvert de protéagineux ensilés ; - les associations céréales et protéagineux récoltées en grain ; - produire du lait sans concentrés ; - sélectionner par croisements pour adapter son troupeau à la ressource en herbe ; - intérêt des prairies à flore variée ; - adapter la période de vêlage à la ressource en herbe ; - conduire des cultures à double fin ou à double production ; - entretenir ses prairies (à flore variée) ; - exploiter des prairies à flore variée ; - gestion du pâturage.
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Le milieu biophysique dans la production de références technico-économiques sur les élevages ruminants bio
Noëlle GUIX, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; Véronique GENEVOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE BIO MASSIF CENTRAL | 2017Dans le cadre du projet BioRéférences (2015-2020), porté par le collectif du même nom, une étude a été réalisée par VetAgro Sup sur la prise en compte du milieu biophysique (contextes pédoclimatique, topographique ) dans la production de références technico-économiques pour les élevages bio. Si les caractéristiques de lenvironnement de lexploitation sont généralement prises en compte de manière informelle, les outils actuellement à disposition des acteurs de terrain ne les intègrent pas ou trop peu. Ainsi, un arbre de classification visant à caractériser chaque parcelle a été construit à partir de quatre indicateurs : laltitude, la pente, la géologie et le sol. Il devrait permettre de mieux contextualiser les références technico-économiques, mais aussi de donner une indication dusage de la parcelle concernée (fauche, pâture, culture ). Le travail réalisé et décrit dans ce document va être approfondi en 2018 afin de valider cet outil pour lensemble des milieux biophysiques présents sur le Massif Central.
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Les prairies à flore variée : Compilation bibliographique réalisée à partir de la Biobase d'ABioDoc : Références de 2012 à 2016
Cette bibliographie qui porte sur les prairies à flore variée (références de 2012 à 2016) a été réalisée à partir de la base de données documentaire Biobase, seule base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique, gérée par ABioDoc et accessible librement à ladresse suivante : http://abiodoc.docressources.fr/. ABioDoc, le Centre National de Ressources en Agriculture Biologique, service de VetAgro Sup et missionné par le ministère de lAgriculture, a effectué ce travail dans le cadre du projet de recherche Mélibio (« Comment valoriser la diversité des espèces, des variétés fourragères et des pratiques culturales en AB pour sécuriser les systèmes dalimentation des ruminants du Massif Central »), financé dans le cadre de la convention de Massif-Massif Central (CGET) et porté par le Pôle Agriculture Biologique Massif Central.
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Reine Mathilde : une « ferme-vitrine » pour l'autonomie
Initié en 2010, le projet Reine Mathilde travaille au développement de la filière laitière biologique de Basse-Normandie et à l'accompagnement des éleveurs de la région. Pour cela, le projet s'est doté d'une plateforme de démonstration, ou « ferme-vitrine », lieu d'échanges et de rencontres autour de techniques adaptées à l'AB. Des cultures visant à renforcer l'autonomie alimentaire y sont testées et évaluées. Certains résultats sont présentés dans cet article. Ils concernent : - les associations féverole-pois protéagineux récoltées en fourrage et riches en protéines ; - des prairies de fauche riches en légumineuses ; - des prairies à flore variée contenant de la chicorée et destinées au pâturage ; - les associations céréales-protéagineux destinées à la production de concentrés fermiers (triticale-vesce d'hiver, triticale-féverole d'hiver, céréales sursemées dans le lupin d'hiver).
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La biodynamie, une agriculture en synergie avec les forces de la nature
Les fondements de l'agriculture biodynamique ont été posés en 1924, par Rudolf Steiner, lors de son « Cours aux agriculteurs ». Parmi ces fondements, la notion d'organisme agricole est particulièrement importante. La ferme et son environnement sont en effet considérés comme un tout, qui prend aussi en compte les espèces sauvages présentes et l'influence des rythmes de la nature. Cet organisme doit atteindre un état tel que les apports de l'extérieur ne sont plus nécessaires. Comme en agriculture biologique, les bonnes pratiques agronomiques et biologiques sont fondamentales, et doivent être avant tout respectueuses de l'environnement. D'autres pratiques, plus spécifiques à la biodynamie, s'appliquent également. Parmi celles-ci, l'emploi de préparations biodynamiques : bouse de corne, silice de corne, préparations du compost
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Développer l'élevage laitier bio en zones de piémont et montagne
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Anne-Charlotte DOCKES, Auteur ; Simon FOURDIN, Auteur ; ET AL., AuteurLes éleveurs laitiers des zones de piémont et de montagne sont fortement concernés par les évolutions des contextes nationaux et européens (prix, politique agricole ). Leurs exploitations sont généralement de taille modeste et soumises à des conditions pédoclimatiques souvent difficiles. Dans ce contexte, l'agriculture biologique, de par sa haute valeur ajoutée, représente une voie intéressante pour le maintien de tels élevages. Le projet Casdar Montagne Bio, piloté par l'Institut de l'Élevage, visait à proposer des méthodes et outils d'accompagnement pertinents pour les acteurs de la filière. La conversion à l'AB est en effet un processus complexe, pouvant avoir des conséquences importantes sur le système des points de vue matériel, technique, économique, social et organisationnel. 41 éleveurs bio ont été enquêtés afin d'identifier les trajectoires de conversion : quatre profils types de trajectoire ont ainsi pu être décrits, de même que les freins et motivations à la conversion. L'importance de l'accompagnement des éleveurs dans cette démarche de conversion a pu être mise en évidence, et les éléments nécessaires à un bon développement des filières bio ont été identifiés. Bernard Gaubert, éleveur dans les Monts du Lyonnais, et installé en bio depuis 1989, a apporté son témoignage à l'occasion du séminaire DinABio, des 13 et 14 novembre 2013.
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Dossier - Agriculture biodynamique
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurInitiée il y a 90 ans par Rudolf Steiner, l'agriculture biodynamique est pratiquée aujourd'hui par environ 5000 agriculteurs et opérateurs dans le monde. Ce mode de production s'inscrit dans une démarche globale, qui relève notamment des bonnes pratiques agronomiques et biologiques. A cela, s'ajoutent des pratiques plus spécifiques : préparations biodynamiques, tisanes, respect des rythmes cosmiques et de la nature Ce dossier, après une présentation des principes de la biodynamie, se penche sur les aspects réglementaires, de recherche, et de formation. Deux agriculteurs biodynamistes, orientés vers des systèmes fortement diversifiés, témoignent.
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Dossier - Sélection variétale pour l'AB
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; Jean-Marc MEYNARD, Auteur ; ET AL., AuteurAlors que la majorité des programmes de sélection sont menés sous les conditions de l'agriculture conventionnelle, y compris pour des variétés homologuées en bio, certains acteurs de la filière Semences française s'interrogent. Ce mode de sélection indirecte pour la bio est-il suffisamment pertinent ? Ce dossier est introduit par un état des lieux de cette filière, élaboré suite à une enquête qui montre qu'il reste des attentes. Des travaux de recherche, présentés au colloque DinABio, tenu les 13 et 14 novembre 2013, à Tours, et rapportés dans ce dossier, ont étudié sélection directe (en AB) et sélection indirecte (en agriculture faibles intrants). D'autres ont mis en place une démarche de sélection participative, impliquant de façon plus importante les agriculteurs sur la phase de sélection. Enfin, une dynamique des innovations variétales est décrite.
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Les huiles essentielles en protection des cultures
Le projet Casdar Huiles essentielles, coordonné par l'Itab, a pour objectif d'identifier et de caractériser des stratégies de protection des cultures incluant des huiles essentielles. Pour cela, 32 agriculteurs bio et biodynamiques utilisant ce type d'intrant, en viticulture, maraîchage et arboriculture, ont été enquêtés sur leurs pratiques. Celles-ci sont décrites dans cet article : quelle huile essentielle pour quel usage, utilisation combinée ou non à un autre produit de protection des cultures Ces huiles essentielles sont utilisées pour leurs propriétés antibactériennes, virucides, insecticides, fongicides et/ou insecticides. Économiquement, elles présentent des coûts très variables, en fonction de l'espèce et du chémotype utilisés, de l'origine des végétaux et de la partie de la plante qui est distillée.
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De l'Ideotype au Realtype : une gestion dynamique des innovations variétales
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Dominique DESCLAUX, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Avec l'évolution du monde agricole, les principes de sélection variétale ont changé. Jusqu'au XIXe siècle, la sélection se faisait surtout par les agriculteurs eux-mêmes. Ils sélectionnaient, dans leurs parcelles, des plantes-modèles ou idéotypes, qui possédaient un ensemble d'attributs pour lesquels la plante était reconnue. Généralement, les plantes les mieux adaptées à leur milieu de culture étaient ainsi sélectionnées. Le développement de l'agriculture, après la seconde guerre mondiale, a induit une spécialisation de ses différentes activités, notamment du secteur semencier. Dès lors, les idéotypes produits sont issus de l'action directe de l'homme via les croisements, mais aussi via son action sur les milieux de culture par l'utilisation d'engrais et pesticides. Certains mouvements contestataires sont alors apparus, prônant notamment une écologisation de l'agriculture. En agriculture biologique, quatre modèles se sont développés, entraînant l'existence de quatre idéotypes contrastés : - un idéotype défini par la réglementation ; - un idéotype de marque, défini par un cahier des charges ; - un idéotype patrimonial, visant la préservation de variétés locales ; - un realtype, qui consiste à mettre l'idéotype face à la réalité de terrain et à sa diversité.
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Méthodologie pour une sélection participative du blé tendre
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Pierre RIVIERE, Auteur ; Sophie PIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014En productions végétales, les variétés sélectionnées en stations de recherche, de manière centralisée, sont ensuite cultivées dans des conditions diverses et variées, notamment en agriculture biologique, où pesticides et engrais de synthèse ne sont pas utilisés. Des associations et paysans du Réseau Semences Paysannes (RSP) et l'équipe de recherche « Diversité, Évolution et Adaptation des Populations » (DEAP), de l'Inra du Moulon, ont travaillé sur la mise en place d'une méthode de sélection innovante du blé tendre. Celle-ci est décentralisée et participative, car menée chez une vingtaine d'agriculteurs du réseau RSP. Les agriculteurs sont alors acteurs de la sélection variétale, en partenariat avec des associations et des chercheurs. Les populations évaluées sont issues de croisements réalisés sur ces mêmes fermes. L'impact sur la biodiversité cultivée de ce mode innovant de sélection a par ailleurs été étudié.
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Préserver le foncier pour transmettre et installer
Aurélie BELLEIL, AuteurPour les candidats à l'installation en agriculture, l'accès au foncier est l'une des principales difficultés : prix élevé des terres, raréfaction de celles-ci de par l'urbanisation ou l'agrandissement d'exploitations voisines Afin de faciliter leurs démarches, des outils réglementaires ont été mis en place, notamment avec des objectifs de protection des terres agricoles. D'autres expériences, à l'initiative d'associations, d'agriculteurs, de citoyens, etc., voient également le jour un peu partout en France. Parmi celles-ci, l'achat collectif de foncier ou encore l'accompagnement des cédants et des porteurs de projets pour faciliter les transmissions sont présentés dans cet article.
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Quelle(s) sélection(s) du blé tendre pour l'agriculture bio ?
Aurélie BELLEIL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2014Actuellement, certains sélectionneurs remettent en cause une sélection dans les conditions de l'agriculture conventionnelle pour des variétés qui seront, ensuite, utilisées en agriculture biologique. Pour eux, cette sélection indirecte, réalisée dans des conditions plus homogènes que celles rencontrées en agriculture bio (utilisation de pesticides et engrais de synthèse), n'est pas adaptée. En effet, les variétés qui seront ensuite cultivées en bio seront soumises à des contextes pédoclimatiques variés et plus difficilement contrôlables. L'Inra s'est alors penché sur l'intérêt d'une sélection indirecte par une conduite à faibles intrants (FI) pour le blé tendre. Les essais comparatifs réalisés entre cette sélection indirecte et une sélection directe en AB ont permis de montrer l'intérêt de la conduite FI pour identifier précocement des génotypes potentiellement adaptés à l'AB. Toutefois, une dernière phase de sélection en AB semble nécessaire afin d'évaluer la stabilité des performances et de l'aptitude à la panification des blés, critère essentiel en termes de valorisation de la récolte, et plus variable en bio sans apport d'azote minéral.
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La recherche en biodynamie : des expériences à partager
La recherche sur l'agriculture biodynamique est menée soit par des instituts, spécialisés ou non sur ce mode de production, soit par les agriculteurs eux-mêmes. En effet, dans le cadre d'une enquête réalisée par le MABD (Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique), la moitié des agriculteurs interrogés ont déclaré faire des expérimentations sur leur ferme. Comme en témoigne Vincent Masson, conseiller et formateur, les résultats de ces recherches peinent encore à être diffusés. Parmi les essais longue durée en cours, certains ont été présentés à l'occasion des Journées Techniques Nationales fruits, légumes et viticulture bio, co-organisées par l'Itab, le Grab et l'Opaba, permettant ainsi de combler en partie ce manque de diffusion des connaissances. Certains de ces essais sont présentés dans cet article.