Détail de l'auteur
Auteur Patrice MARCHAND |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)


![]()
![]()
Lecithins: A Food Additive Valuable for Antifungal Crop Protection
M. JOLLY, Auteur ; Rodolphe VIDAL, Auteur ; Patrice MARCHAND, AuteurLes lécithines (terme générique) désignent un groupe de corps gras dans les tissus animaux et végétaux. Malgré sa faible solubilité dans l'eau, la lécithine est un excellent émulsifiant. Elle est utilisée comme additif alimentaire pour lisser les textures des aliments. Les lécithines sont également décrites avec une capacité phytosanitaire en tant que fongicide. Afin de confirmer cette utilité des lécithines dans la protection des cultures, l'ITAB a mis au point des expérimentations. Les essais sur le terrain ont été coordonnés en France dans le cadre du programme Casdar « HE » entre 2013 et 2016. Les propriétés antifongiques des lécithines ont été testées contre les moisissures dans des exploitations biologiques et non biologiques. Les concentrations typiques utilisées de lécithines dans l'eau vont de 75 à 200 g hl-1 et vont de 75 g à 2 kg ha-1 pour les utilisations de fongicides. Des résultats positifs ont conduit à légaliser les applications agricoles phytosanitaires. Les lécithines sont maintenant approuvées comme substance de base ayant des propriétés fongicides dans l'UE.
![]()
![]()
Novel Plant Protection Regulation: New Perspectives for Organic Production
Patrice MARCHAND, AuteurLes "substances actives" (A.S.) dites "autorisées dans la production biologique" sont régulièrement critiquées pour différentes raisons. Auparavant, bien qu'autorisées en agriculture biologique, certaines substances n'étaient pas homologuées en vertu de la réglementation générale des produits phytopharmaceutiques (PPP) de l'UE ; elles ont donc été éliminées pour leur toxicité ou leurs caractéristiques exposées (persistance, large spectre). Des approbations récentes au titre de différents nouveaux articles du règlement (CE) n° 1107/2009 ont abouti à des substances accordées sans limites maximales de résidus (LMR). L'auteur a déjà décrit la catégorie "substance de base approuvée" (article 23) comme candidat potentiel pour l'agriculture biologique ; ici sont décrites es substances à faible risque (article 22) comme de nouveaux instruments de substitution des biopesticides utilisés en AB controversés et, en conséquence, comme candidat à la substitution (article 24).
![]()
![]()
Basic and low-risk substances under European Union pesticide regulations: a new choice for biorational portfolios of small and medium-sized enterprises
Patrice MARCHAND, AuteurLa directive 2009/128/CE du Parlement européen et du Conseil du 21/10/2009 a établi un cadre pour l'action de la Communauté visant à assurer un usage des pesticides en phase avec la durabilité et à encourager le biocontrôle à faible niveau de préoccupation. Les substances de base décrites à l'article 23 du règlement phytosanitaire CE n° 1107/2009 consistent en une nouvelle catégorie opérationnelle pour les substances phytosanitaires, avec 16 substances approuvées jusqu'à présent. Un autre statut, régi par l'article 22, s'applique également à 11 substances à faible risque approuvées (voir la base de données de l'UE sur les pesticides). Aujourd'hui, les petites et moyennes entreprises (PME) ont la possibilité d'enregistrer des substances de biocontrôle au niveau de l'UE dans l'une des deux catégories. L'ITAB a déjà fourni une expertise technique sur la façon de remplir la demande de substance de base (BSA), avec une description des premiers résultats. Cependant, il est clair qu'il est nécessaire d'effectuer une enquête plus courte sur les deux procédures parallèles pour les PME. Une séquence concise des étapes nécessaires pour les PME est présentée, y compris une approche stratégique, une description rapide des étapes, un calendrier pour l'organisation globale, jusqu'à la dernière étape, après approbation du Comité permanent des végétaux, des animaux, des aliments et de l'alimentation. Les avantages et les limites des 2 lois sont présentés en détail. L'introduction de substances approuvées dans l'agriculture biologique est également discutée. Actuellement, les voies d'accès aux substances de base et à faible risque sont accessibles aux produits bio-rationnels (bio-contrôle) gérés par les PME. Par conséquent, les PME ont maintenant 2 options : la possibilité de rechercher une approbation des substances actives à faible risque avec des autorisations de mise sur le marché ou une approbation de substance de base sans revendication de produit phytopharmaceutique, selon la stratégie choisie.
![]()
![]()
Basic Substances as Renewable and Affordable Crop Protection Products
Patrice MARCHAND, AuteurEn vertu de la réglementation européenne sur les pesticides, il a été possible d'approuver et de légaliser les pratiques traditionnelles des substances phytopharmaceutiques naturelles communes d'origine minérale, végétale et animale utilisées comme « biopesticides ». L'utilisation de ces composés a été rendue possible grâce à des essais sur le terrain, la collecte et le référençage des références existantes, des publications et de la littérature grise. Les usages de ces produits de protection phytosanitaire peu préoccupants sont donc établis et sont disponibles non seulement légalement pour tous les agriculteurs européens, mais directement transférables à toute entité agricole ou agriculteur capable de disposer de ces composés pratiques.
![]()
![]()
Basic Substances under EU Pesticide Regulation: An Opportunity for Organic Production?
Patrice MARCHAND, AuteurCertaines des substances actives autorisées dans la production biologique sont maintenant approuvées comme substances de base dans le cadre de la réglementation sur les produits phytosanitaires de l'UE. Auparavant, toutes les substances actives autorisées en agriculture biologique étaient approuvées comme substances actives phytosanitaires conventionnelles. Conformément aux critères de l'article 23 du règlement (CE) n° 1107/2009 de l'UE, les substances de base sont approuvées sans limites maximales de résidus et ont une bonne perspective d'être incluses dans l'annexe II du règlement (CE) n° 889/2008 sur l'agriculture biologique. En fait, la plupart d'entre elles sont déjà autorisées en agriculture biologique. À ce stade, il semble souhaitable d'organiser des demandes afin d'éviter les dossiers en doublons et de clarifier la stratégie en Europe. Cette organisation devrait être planifiée afin d'identifier les connaissances et les données correspondantes issues des expériences de terrain, ainsi que les questions afin de constituer les plus points importants liés à la production biologique. Un travail de cette nature a d'abord été soutenu par IFOAM-EU pour la lécithine, l'hydroxyde de calcium et l'extrait de Quassia. L'Institut Technique de l'Agriculture Biologique (ITAB) était précédemment engagé dans un plan d'approbation à grande échelle, motivé par la demande continue de régularisation des composés ou substances déjà utilisés. Il a pour mandat de tester et d'approuver de nouvelles substances compatibles. Ainsi, l'extrait de prêle (Equisetum arvense) a été la première substance de base approuvée et l'ITAB a obtenu 11 des 15 substances de base approuvées au niveau de l'UE.
![]()
![]()
Basic substances under EC 1107/2009 phytochemical regulation: experience with non-biocide and food products as biorationals
Patrice MARCHAND, AuteurLes substances de base sont une nouvelle catégorie de produits phytopharmaceutiques, conformément au règlement CE n°1107/2009. La première demande approuvée pour Equisetum arvense L. a ouvert la partie C du règlement d'exécution (UE) n°540/2011, qui énumère les substances de base approuvées. Bien que E. arvense ait été décrit comme un extrait fongicide, des applications ultérieures comme le chitosan sont liées à des molécules non biocides. Par conséquent, les données sur les produits phytopharmaceutiques ont été recueillies à partir de recherches sur des méthodes alternatives ou traditionnelles de protection des cultures. Ces substances sont notamment issues ou dérivées de denrées alimentaires (plantes, sousproduits végétaux, produits dérivés de plantes, substances animales et substances dérivées d'origine animale). Des demandes sont actuellement soumises par l'ITAB, en cours dévaluation à différentes étapes du processus d'approbation ou déjà approuvées. Concrètement, les composants décrits comme «substance active» de la plupart des applications réelles sont des produits alimentaires comme les sucres ou la lécithine. Les applications en substance de base pour ces denrées alimentaires sont donc un moyen simple dapprobation. Le contexte d'approbation est décrit et les utilisations agricoles de ces produits alimentaires sont détaillées en tant qu'agents de contrôle biologique (BCA) ou biosourcés pour la protection des cultures. Pour toutes les applications en substance de base déposées ou approuvées (BSA), une preuve a été fournie que les produits non biocides et les produits alimentaires, par des effets physiques de barrière ou de leurre, peuvent être des produits de protection des cultures efficaces, avec un profil acceptable, non préoccupant et admissible pour la santé publique et celle des opérateurs agricoles.
![]()
![]()
L'extrait d'ortie, multi-usages en protection des plantes
Laure MERRIEN, Auteur ; Patrice MARCHAND, AuteurDiverses études se sont penchées sur les propriétés de l'extrait d'ortie dans le cadre de la protection des végétaux. Ainsi, des expériences concluantes ont montré des effets répulsifs et anti-appétants vis-à-vis des acariens et de certains pucerons. Son activité antifongique a aussi été étudiée. Face à ces résultats, l'Itab a fait une demande d'approbation comme substance de base de l'extrait d'ortie, dans le cadre du règlement CE n°1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. Pour cela, il a fallu choisir la recette à approuver ; c'est le purin d'ortie qui a été choisi. Si son admissibilité a été refusée dans un premier temps, le processus d'évaluation a été relancé face à une absence de justificatif des notifiants pour ce refus.
![]()
![]()
L'huile de tournesol, un insecticide naturel !
Patrice MARCHAND, AuteurLe projet de recherche PBO (pour la molécule butoxyde de pipéronyl, utilisée dans certains insecticides) a permis de tester le caractère insecticide d'huiles végétales alimentaires (tournesol, colza et sésame). L'huile de tournesol a montré des résultats intéressants, avec une action biochimique, plus particulièrement pour faire face aux insectes prédateurs des denrées stockées (charançons du blé, capucins des grains...) ou pour la protection des cultures maraîchères. Si l'huile de tournesol est prochainement approuvée en tant que substance de base (règlement européen CE n°1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques), elle pourra être directement utilisée en agriculture biologique.
![]()
![]()
Le chitosan, un SDN multifonction
Patrice MARCHAND, AuteurCet article présente des résultats de recherche sur l'efficacité du chitosan (en cours d'évaluation pour son autorisation en AB). Le chitosan est issu de la chitine de crabe. Il est un Stimulateur Naturel de Défenses des plantes (SDN). Le chitosan peut avoir une action biochimique ou entraîner des réactions physiques et physiologiques. Quelques résultats d'essais concluants sur le chitosan sont présentés : - efficacité sur le chancre bactérien du kiwi ; - amélioration de la croissance des plantules in vitro et augmentation du rendement de mini tubercules de pommes de terre ; - effet sur la croissance de certains germes de soja ; - effet sur le virus X, la fusariose et la maladie du collet de la tomate ; - effet sur le flétrissement du pin ; - action préventive contre le bioagresseur P.expansum de la poire.
![]()
![]()
Le phosphate de diammonium, un attractant de la mouche de l'olive
Patrice MARCHAND, AuteurLe phosphate de diammonium était communément utilisé dans les vergers, et notamment les oliveraies, comme attractant des mouches de l'olive et d'autres fruits. Avec le règlement d'exécution CE n°354/2014, il a été retiré de la liste des produits autorisés en agriculture biologique (annexe II du règlement CE n°889/2008). Toutefois, il est admissible en tant que substance de base (règlement CE n°1107/2009 de mise sur le marché des produits phytosanitaires), son évaluation est en cours. Les résultats de quelques essais sur son efficacité, ainsi qu'une description du principal ravageur concerné, la mouche de l'olive, sont rapportés dans cet article.
![]()
![]()
Le saule ou osier, un SDN antifongique
Patrice MARCHAND, AuteurLa tisane de saule ou d'osier (Salix alba), et plus précisément de son écorce ou de ses tiges, présente un intérêt en protection des plantes. Elle agirait comme un stimulateur des défenses naturelles des plantes, notamment sur vignes et vergers. Elle aurait par ailleurs des propriétés fongicides. Une demande d'approbation pour l'extrait d'écorce de saule ou d'osier comme substance de base au sens du règlement européen de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques (CE n°1107/2009) est actuellement en cours, elle est envisagée pour 2015.
![]()
![]()
Dossier - Protection des cultures en AB : Evolutions réglementaires
Julie CARRIERE, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; Patrice MARCHAND, Auteur ; ET AL., AuteurEn agriculture biologique, le contrôle des maladies et ravageurs est basé, à partir de l'observation et de méthodes prophylactiques, sur la gestion globale des agrosystèmes et le maintien des équilibres naturels. Toutefois, lorsque ces méthodes préventives ne sont pas suffisantes, les agriculteurs doivent avoir recours à des méthodes curatives, bien souvent via des produits phytopharmaceutiques. En bio, la recherche sur les produits utilisables est active, et ceux-ci font l'objet d'une réglementation nationale et européenne. Ce dossier fait le point sur un panel de solutions, et sur les réglementations qui les encadrent. Y sont abordés les techniques et produits de biocontrôle, les huiles essentielles, et le cuivre.
![]()
L'Itab, acteur majeur d'approbation de substances de base
Les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) doivent désormais être approuvées en tant que « substances de base », notion encadrée par le règlement européen sur la mise en marché des produits phytopharmaceutiques (CE n°1107/2009). Depuis 2007, l'Itab s'implique sur les dossiers d'approbation de ces substances, et ce, via l'étude de celles-ci à travers différents programmes de recherche. En mars 2014, le dossier concernant la prêle, pour un usage contre le mildiou en viticulture et la tavelure en arboriculture, a été approuvé par la Commission européenne. L'article décrit le parcours d'approbation, long et complexe, de ce premier dossier approuvé, dossier d'ailleurs considéré comme pilote en Europe. Pour être utilisable en agriculture biologique, la substance en question doit encore être intégrée au règlement relatif à ce mode de production. 14 autres dossiers, sur lesquels a notamment travaillé l'Itab, sont actuellement en attente d'approbation.
![]()
![]()
Fiche recherche - Extraits naturels : Contrôle de l'hoplocampe du pommier par l'extrait de Quassia amara
Patrice MARCHAND, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurLe Quassia amara L., petit arbuste tropical, a une écorce riche en quassine et néoquassine. Cette substance active aurait une efficacité significative sur le contrôle des larves d'hoplocampe, un ravageur du pommier. Deux études rapportées dans l'article le montrent. La première, réalisée en République Tchèque, a consisté à pulvériser un extrait de Quassia avant l'éclosion des larves. En 2009, l'efficacité obtenue était de 40 à 50 % pour l'utilisation de 3 à 4,5 kg de copeaux de Quassia pour un verger, soit une efficacité équivalente au traitement classique par l'insecticide Mospilan 20 SC. Les résultats d'une seconde étude conduite notamment en Allemagne permettent de recommander une quantité de quassine de 6g/ha/m (hauteur d'arbre). Une des conditions pour une bonne efficacité du traitement est que les larves ingèrent la solution avant d'entrer dans le fruit.
![]()
![]()
Fiche recherche - Extraits naturels : L'Ortie : Activité antifongique des extraits de plantes : l'ortie (Urtica dioica L.), la coloquinte (Citrullus colocynthis L. Schrad), le laurier rose (Nerium oleander L.) et le jujubier (Ziziphus spina-christi L.) sur des champignons pathogènes
Patrice MARCHAND, Traducteur ; I. HADIZADEH, Auteur ; B. PEIVASTEGAN, Auteur ; ET AL., AuteurCet article scientifique présente les principaux résultats d'une étude réalisée en 2009 dans trois universités iraniennes sur l'activité antifongique de différents extraits de plantes : l'ortie, la coloquinte, le laurier rose, et le jujubier. Les effets de ces extraits de plantes sur la croissance de quatre champignons pathogènes ont été mesurés. Tous ont montré la capacité de réduire ou inhiber la croissance de ces champignons. Ils pourraient donc représenter des alternatives intéressantes aux produits phytosanitaires chimiques, notamment pour une utilisation en agriculture biologique.