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Auteur Adeline CADILLON |
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3 agriculteurs européens testent la couverture du sol
Adeline CADILLON, Auteur ; Daniel JAMAR, AuteurA l'occasion d'un voyage d'étude organisé par le réseau BASE-ABC (Biodiversité Agriculture Sol et Environnement – Agriculture Biologique de Conservation), les participants ont rencontré un agriculteur anglais et deux agriculteurs belges. Tous les trois ont choisi des pratiques innovantes en termes de couverture du sol.
Dossier - L'agroforesterie en France : panorama
Adeline CADILLON, Auteur ; Aubin LAFON, Auteur ; Yves BACHEVILLIER, Auteur ; ET AL., AuteurL'agriculture biologique s'appuie, entre autres, sur la diversification de ses systèmes de production. Parmi les voies de diversification, l'agroforesterie connaît un essor important, que ce soit en bordure des parcelles ou en plein champ, avec un objectif de production ou non, en association avec des cultures ou de l'élevage… Ce dossier dresse un panorama des dynamiques de développement de l'agroforesterie en France. Ces dynamiques sont ensuite illustrées par la présentation de trois projets de recherche sur les systèmes maraîchers-agroforestiers, sur des systèmes innovants en agroforesterie, et sur la place des arbres dans les parcours de volailles. La fermoscopie d'une exploitation de vergers-maraîchers, située dans le Vaucluse, apporte un autre exemple concret d'application de l'agroforesterie.
Observer la structure du sol grâce au test bêche
Flora LORIDAT, Auteur ; Adeline CADILLON, Auteur ; Aude COULOMBEL, Auteur ; ET AL., AuteurPour étudier la structure du sol, en perpétuelle évolution sous l'influence du climat, de la faune et de la flore du sol, ainsi que de l'activité agricole, un « test bêche » a été mis au point dans le cadre du projet SolAB (www.itab.asso.fr/programmes/solab.php). Il s'agit, dans un premier temps, d'observer la surface du sol, pour évaluer les éventuels obstacles à la germination. Sur un carré de 30 cm sur 30 cm, on estime le recouvrement végétal, le pourcentage de cailloux, la croûte de battance, la forme et la taille des mottes de surface. Puis, étape 2, dans un sol ressuyé (ni trop humide ni pas assez, et en ayant laissé passer du temps après le travail du sol), on extrait un bloc de terre avec la bêche d'en gros 20 cm x 20 cm sur 20 à 40 cm de profondeur. On observe ensuite la tenue du sol sur la bêche, puis sur une bâche, en déterminant le type de fragmentation du bloc, avec comme critères la surface de ces blocs, leur porosité (pores et racines) et les arrêtes : depuis des mottes tassées et compactes (appelées delta), jusqu'à des mottes grumeleuses et poreuses (appelées gamma), en passant par l'intermédiaire de mottes moins compactées (appelées delta zéro) (un schéma explicatif résume cette observation). On observe également les racines et le pourcentage de cailloux.
Panorama et dynamique de développement de l'agroforesterie
Si produire sous les arbres n'a rien d'innovant, les politiques agricoles d'après-guerre ont peu à peu engendré une relative disparition des arbres des systèmes agricoles. Aujourd'hui, ils font l'objet d'un nouvel engouement. Plusieurs travaux de recherche et expériences ont en effet permis de démontrer ou valider les intérêts de leur présence dans et autour des parcelles cultivées : économiques, environnementaux, territoriales, agronomiques et en termes de productivité…
Comment les agriculteurs gèrent-ils la fertilité des sols ?
En 2014, une enquête a été menée auprès d'une dizaine de producteurs biologiques afin d'évaluer leur mode de gestion de la fertilité des sols. Deux types de stratégies sont distingués dans cet article : l'une est basée sur le travail du sol, notamment le labour, afin de garantir une lutte efficace contre les adventices ; l'autre cherche à réduire le travail du sol en utilisant les techniques culturales simplifiées ou les planches permanentes en maraîchage, le semis direct et/ou la couverture permanente du sol. Dans ces grandes catégories, l'article distingue les mesures directes (qui ont un impact immédiat sur le fonctionnement du sol), les mesures indirectes qui modifient la structure du sol à moyen terme (engrais verts, travail superficiel) mais pas la conception du système de culture, et les mesures systémiques qui nécessitent de repenser l'agrosystème (agroforesterie, non labour).
Dossier - Fertilité des sols : la gérer maintenant pour mieux produire demain
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, AuteurL'année 2015 sera l'année internationale des sols. A cette occasion, l'Itab a lancé une enquête pour recenser les expériences et les besoins de recherche en agriculture biologique. Ce dossier débute par une description des diverses pratiques de travail du sol et de fertilisation, considérées comme faisant partie d'une stratégie de gestion globale de la fertilité. Neuf témoignages d'agriculteurs permettent d'avoir un aperçu large des pratiques dans le domaine en France. Sont ensuite décrits les travaux de recherche en cours, ainsi que les réseaux de producteurs ou les réseaux institutionnels qui travaillent sur le sujet. Un bilan des besoins de recherche et d'expérimentations est dressé. Il met l'accent sur la nécessité d'une meilleure utilisation des produits organiques, sur le débat entre partisans et opposants au labour, ainsi que sur la couverture du sol.
La fertilité vue par 9 agriculteurs
Un éleveur de porcs en plein air, deux viticulteurs, des éleveurs de chèvres, quatre cultivateurs, un arboriculteur et un maraîcher constructeur de matériel sont interrogés sur leurs pratiques, mais surtout sur leur conception de la fertilité et du travail du sol en agriculture biologique. Un éleveur pratique l'agroforesterie et un viticulteur pratique « l'agriculture du non-agir ». Les agriculteurs témoignent de la prépondérance de la rotation dans la mise en place du système de culture et de la couverture végétale du sol.
Plus de 200 travaux identifiés sur la fertilité des sols
L'article analyse 200 travaux de recherche-expérimentation menés pour améliorer les connaissances sur la gestion et l'évaluation de la fertilité des sols bio. Parmi ces travaux, 90 actions portent sur la fertilisation organique des sols. Les engrais verts font l'objet de 40 travaux de recherche. Un programme national a été mis en place en 2010 entre l'Itab et l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture afin de mutualiser les résultats d'expérimentation sur les Cipan et les techniques de couverture du sol. Parce que le machinisme fait partie intégrante de la gestion de la fertilité, l'article présente l'Atelier Paysan (ex ADABIO Autoconstruction). Cette société coopérative vise à développer de nouveaux outils et à former les agriculteurs afin qu'ils élaborent eux-mêmes les outils les plus adaptés à leurs besoins. L'article présente huit réseaux d'expérimentation et de surveillance des sols qui ne sont pas limités à l'agriculture biologique, tels le Comifer et l'Afes, mais aussi l'Observatoire des sols vivants ou l'Observatoire participatif des vers de terre...
Quels besoins sur la fertilité des sols en AB ?
Cet article résume les besoins de recherche dans le domaine de la fertilité des sols, les interrogations et les points de débat sur le lien entre travail du sol, fertilité et adventices en agriculture biologique. La difficulté pour les producteurs sans élevage de se procurer des engrais organiques utilisables en agriculture biologique doit amener à une réflexion sur la relocalisation de la fourniture d'engrais à base d'effluents d'élevage ou de coproduits divers. Les propriétés physico-chimiques et la cinétique de minéralisation de ces derniers doivent être mieux connues. Les points-clés des recherches futures sont : La gestion des engrais de ferme et les risques de sur-fertilisation, les engrais verts de légumineuses, la gestion du phosphore assimilable et des oligo-éléments dans les systèmes biologiques sans élevage, les interactions entre la microfaune du sol et les racines, l'efficacité des outils de « réensemencement » du sol, le rôle des bandes fleuries dans la fertilité, en arboriculture par exemple, les possibilités de produire en bio sur des sols pollués, par exemple à cause d'un excès de traitements phytosanitaires avant la conversion.
Couvert végétal pendant l'interculture en AB : Caractéristiques des espèces
Ce recueil, composé d'une quarantaine de fiches sur les espèces de couverts végétaux utilisés en interculture en agriculture biologique, est un complément au cahier technique "Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB", publié en juillet 2012, téléchargeable sur le site internet de l'ITAB : http://www.itab.asso.fr/dowloads/Fiches-techniques_culture/cahier-engrais-verts.pdf. Ces documents techniques sont issus de références bibliographiques et de l'expertise des membres d'un groupe de travail national sur les couverts végétaux en AB, animé par l'ITAB et le réseau technique AB des Chambres d'Agriculture, rassemblant conseillers agricoles, animateurs et professionnels de l'AB. Au sommaire : - Méthode de choix du couvert végétal (rappel) ; - Faire son mélange et quelques exemples de mélanges (rappel) ; - Liste des fiches espèces et clé de lecture (Légumineuses, Graminées, Crucifères, Composées, Hydrophyllacées, Polygonacées, Linacées) ; - Les fiches espèces ; - Quelques références pour en savoir plus...
Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB
Le couvert végétal (repousses ou espèces implantées) présent pendant l'interculture (période qui sépare la récolte d'une culture du semis de la culture suivante) peut avoir plusieurs appellations selon les objectifs qu'on lui donne. Il s'appelle CIPAN (culture intermédiaire piège à nitrates) s'il a la fonction d'éviter la lixiviation des nitrates. On parle d'engrais vert quand le couvert permet de fournir des éléments nutritifs à la culture suivante ou s'il joue le rôle d'amendement. Il s'appelle culture en dérobée si le but est une production de fourrage ou de graines. Bien gérés, les couverts végétaux ont des avantages agronomiques et environnementaux multiples. Ils permettent notamment de limiter les fuites de nitrates, d'améliorer l'autonomie en azote du système, de limiter l'érosion... Les couverts végétaux ont leur place en agriculture biologique (AB) en tant qu'outil agronomique pour gérer la fertilité des sols mais également pour lutter contre les adventices ou encore contre les bioagresseurs. La réussite du couvert passe par plusieurs étapes, de l'implantation à la destruction, mais elle débute avant tout par des choix judicieux d'espèces... Présentation du cahier : - Choisir son couvert végétal ; Les mélanges ; Réussir l'implantation ; Détruire le couvert ; La méthode de choix.
La luzerne, clé de durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurDans des systèmes biologiques spécialisés en grandes cultures, la présence de luzerne dans la rotation présente de nombreux avantages, dont l'apport d'azote, la lutte contre les adventices, des effets structurants pour le sol en lien avec le réseau racinaire de cette espèce, une contribution à la lutte contre les ravageurs ou les maladies. Malgré ces avantages, deux freins limitent le développement de cette culture. Le premier concerne le volet technique, la luzerne pouvant être « délicate » à l'implantation ou à la récolte. Le second porte sur la difficulté pour trouver un débouché, surtout en l'absence d'élevages proches, très demandeurs en foin de luzerne ou en bouchons de luzerne déshydratée, ou s'il n'existe pas à proximité d'unités de déshydratation (usines ou encore unités de déshydratation solaires en fermes ou regroupement de fermes). La possibilité d'utiliser la luzerne pour fertiliser les cultures est alors à prendre en compte, cette pratique étant porteuse de perspectives intéressantes, à développer. De façon générale, apporter des réponses concrètes à cette question des débouchés favoriserait l'insertion de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques et contribuerait à l'autonomie de ces derniers.
Système multi-espèces : Des arbres fruitiers et des PPAM pour améliorer la production légumière
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurInspiré par de nombreux voyages, contacts et lectures, Cyril Fatoux, installé en Isère sur 4,3 ha, gère sa surface agricole en trois unités : maraîchage, prairies de fauche et pâture. La rotation s'étale sur 8 ans, avec 5 ans de légumes et 2 à 3 ans de prairies de fauche. La production est valorisée par la vente de paniers, les excédents étant vendus à des magasins Biocoop ou à la restauration. La plupart des interventions culturales sont gérées en traction animale, réalisée à l'aide de trois ânes. Les parcelles sont gérées en bandes séparées par des haies composites constituées d'arbres fruitiers, de petits fruits et de plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Ces haies ont pour objectif de créer un micro-climat favorable (brise-vent…), de favoriser la biodiversité (et d'héberger des auxiliaires), de fournir des éléments fertilisants (grâce au transfert de fertilité vertical) et de fournir un revenu complémentaire à celui des légumes. Les premières haies d'arbres fruitiers sont plantées tous les 20 m, avec une seule espèce par ligne mais plusieurs variétés pour étaler la production. D'autres haies ont ensuite été intercalées entre les premières, destinées à enrichir les parcelles en azote et composées de légumineuses arborescentes (acacia, robinier, albizzia…).