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Auteur GÉNÉRATIONS FUTURES
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Documents disponibles écrits par cet auteur (18)


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Comparaison de la toxicité et de l'écotoxicité des pesticides utilisés en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle
En mai 2023, en réponse à des polémiques autour des substances utilisables et utilisées en agriculture biologique, visant à minimiser les bienfaits de ce type d'agriculture pour l'environnement et la santé humaine, Générations Futures a publié un rapport comparant la dangerosité des pesticides autorisés et employés en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique, dans le but d'objectiver la situation. Les résultats, obtenus à partir de des bases de données publiques officielles, montrent que sur 231 substances conventionnelles et 33 substances biologiques ayant une AMM : - 224 substances conventionnelles sont classées dangereuses, contre 17 substances biologiques ; - 31 % (71/231) des substances conventionnelles autorisées en France sont classées CMR (cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction), alors que 6 % (soit 2/33) des substances biologiques (spinosad et azadirachtine) sont classées, de manière non officielle jusqu'à validation par l'Europe, « toxiques pour la reproduction ». Le rapport conclut que les substances homologues et utilisées par agriculture biologique sont globalement bien moins toxiques pour les milieux aquatiques et pour la santé humaine que celles autorisées en agriculture conventionnelle.
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Pesticides : Cest dans lair ! : Episode 2 : Focus sur deux zones viticoles
Après deux rapports sur les pesticides dans lair en zone agricole, publiés en novembre 2021 et en février 2022 (dans un contexte de grandes cultures pour ce dernier), Générations Futures a réalisé une nouvelle enquête sur les pesticides dans lair, cette fois dans des zones spécialisées en viticulture, dans les départements de la Gironde et du Rhône. Cette publication présente les résultats de ces analyses, conduites en 2021 et en 2022, et montre que les Zones non traitées (ZNT) actuelles ne protègent pas suffisamment les riverains. Suite à ces résultats, lassociation demande au gouvernement français linterdiction immédiate de deux substances pesticides dangereuses (folpel et spiroxamine), très présentes dans ces analyses dair. Générations Futures demande également lélargissement des ZNT en bordure des vignes et des autres cultures à hauteur de 100 mètres au minimum, afin de protéger les populations vivant à proximité des zones exposées aux pesticides.
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Recommandations pour une Loi d'Orientation et d'Avenir Agricoles ambitieuse
Face à un changement climatique rapide et à un déclin de la biodiversité sans précédent, le modèle agricole productiviste, dont les conséquences sont désastreuses pour la nature, doit laisser place, pour Générations Futures, à une nouvelle organisation reposant sur lagronomie et la protection du vivant. La concertation sur la Loi dOrientation et dAvenir Agricoles a été lancée, en décembre 2022, autour de trois axes de travail : - lorientation et la formation ; - la transmission et linstallation des jeunes agriculteurs ; - la transition et ladaptation face au climat. Dans ce document, Générations Futures formule des recommandations et des alternatives afin de répondre aux enjeux alimentaires, sanitaires, climatiques, sociétaux et environnementaux actuels.
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Rapport : Le vrai chiffre des résidus de pesticides dans les denrées végétales non bio enfin dévoilé par Générations Futures
Dans ce rapport, l'association Générations Futures présente de nouveaux éléments au sujet des pesticides contenus dans les aliments végétaux non bio. Les données officielles des plans de surveillance de la présence de résidus de pesticides ont été actualisées, grâce une nouvelle méthode d'analyse plus représentative. Les résultats révèlent que la présence de ces résidus était jusque-là sous-estimée. Pour finir, Générations Futures rappelle que s'orienter vers une intensification de la production serait synonyme d'une utilisation accrue de pesticides et que cela remettrait en cause, de façon inquiétante, les objectifs du Pacte vert pour l'Europe, qui prévoit, notamment, de réduire l'usage des pesticides de 50 % d'ici 2030.
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Recommandations en santé environnementale : Focus sur les produits chimiques dangereux Octobre 2022
Face à la publication de nouveaux rapports faisant état de la pollution de l'environnement par les pesticides, Générations Futures formule des recommandations, à l'attention des député·es, afin qu'ils et elles agissent pour la santé environnementale et pour la transition agricole. Ce document présente 10 mesures phares pour lesquelles un positionnement et une action concrète sont attendus. Dans une seconde partie, un programme d'actions, plus complet, est proposé. Certaines de ces propositions sont fortement liées au niveau européen.
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Recommandations en santé environnementale : Les politiques à mettre à l'oeuvre pour un quinquennat réussi au sujet des produits chimiques dangereux
Dans ce document, l'association Générations Futures, soutenue dans cette démarche par de nombreuses ONG, s'adresse aux candidats à l'élection présidentielle de 2022. Elle les interpelle sur la nécessité de définir et de mettre en place une politique de santé environnementale forte, afin d'assurer la santé des citoyens et de tout être vivant. Ainsi, 10 mesures pour lesquelles des résultats concrets sont espérés sur le quinquennat 2022-2027 sont présentées. Parmi celles-ci, figure la révision du Plan Stratégique National pour soutenir réellement l'agriculture biologique. Puis, un programme plus complet, autour de six grands axes, est exposé. Ces axes concernent : - la réduction des expositions aux polluants chimiques dangereux des populations et des milieux ; - l'évolution et la révision des réglementations ; - l'amélioration de la recherche ; - la veille sanitaire et environnementale ; - la responsabilité des industriels ; - la promotion des alternatives, notamment l'agriculture biologique.
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Biased from the outset: The EU Commissions working document on new GM techniques fails to uphold environmental and consumer protection standards
IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ce document retranscrit l'analyse critique dune soixantaine dorganisations non gouvernementales (ONG) et dassociations, suite à la publication dun document sur les nouveaux OGM par la Commission Européenne (CE). En avril 2021, la direction santé de la Commission européenne (DG SANTÉ) a publié un document de travail qui pourrait conduire à une proposition de déréglementation des nouvelles techniques de modification génétique (OGM de deuxième génération). Cette déréglementation viserait à ne plus obliger les contrôles de sécurité, ni l'étiquetage des OGM sur les produits (étiquetage visant à informer le consommateur), ni à exiger une traçabilité ou une surveillance des produits post-commercialisation. Les différentes ONG et associations qui ont signé cette réponse à la CE sopposent fermement aux propositions contenues dans ce document. Elles dénoncent le fait que ce « document de travail » est biaisé en faveur des intérêts de lindustrie des biotechnologies agricoles. Par ailleurs, elles dénoncent les impacts négatifs quaurait cette déréglementation : elle présenterait des risques inacceptables pour la santé humaine, la santé animale et l'environnement ; elle interdirait aux citoyens de savoir ce qu'ils mangent et aux agriculteurs de savoir ce qu'ils sèment ; elle soulèverait également des questions de biosécurité, de transparence de l'information et de protection des consommateurs.
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Pesticides dans leau du robinet : La réglementation fait l'impasse sur les perturbateurs endocriniens
UFC-QUE CHOISIR, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2021Depuis 2012, l'UFC-Que Choisir étudie la qualité de l'eau du robinet au regard des pollutions rencontrées les plus fréquemment en France. Pour cette 4ème étude, l'UFC-Que Choisir et Générations Futures se sont particulièrement intéressés aux pesticides, première cause de non-conformité de l'eau du robinet. Les auteurs de létude montrent que le nombre de pesticides recherchés dans les analyses officielles peut varier considérablement d'un département à l'autre avec, dans certains cas, un nombre de molécules recherchées particulièrement faible. Ainsi, des analyses jugées conformes, mais réalisées sur un très faible nombre de molécules de pesticides, pourraient passer à côté dautres pesticides présents, mais non recherchés. En dautres termes, le nombre de consommateurs qui boivent une eau non-conforme au regard de la pollution de la ressource par les pesticides serait sous-évalué. Par ailleurs, selon les auteurs, les teneurs maximales en résidus de pesticides autorisées dans leau potable par la réglementation ne prennent pas en compte le fait que de nombreux pesticides sont fortement soupçonnés dêtre des perturbateurs endocriniens (p.e.), qui ont des effets sur lorganisme à partir de doses extrêmement faibles, potentiellement inférieures aux limites autorisées.
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Rapport de synthèse EXPORIP : EXPOsition des RIverains aux Pesticides
YOOTEST, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | STRASBOURG (Science concept, 2 Rue de la Durance, 67 100, FRANCE) : YOOTEST | 2021EXPORIP - pour Exposition des riverains aux pesticides - est un projet scientifique participatif mis en place par la société YOOTEST et l'association Générations Futures dans le but de collecter des données sur la présence de résidus de pesticides chez les riverains de zones cultivées et traitées. La dérive de tels produits lors de leur application est un phénomène connu, mais les données sont peu nombreuses à ce sujet. Pour 30 produits phytosanitaires, des prélèvements ont été réalisés sur des surfaces vitrées de bâtiments proches de zones cultivées. Dans ce rapport, sont présentés la méthodologie mise en uvre, ainsi que les principaux résultats obtenus. Des résidus de pesticides ont été retrouvés sur 79,3 % des fenêtres, avec des concentrations variables, et principalement sur des bâtiments situés à une distance inférieure à 100 m des zones traitées.
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Stop à la désinformation : Vérification des faits : Episode 3 : Les aliments issus de l'agriculture biologique sont-ils bons pour la santé ?
Les médias diffusent parfois des affirmations catégoriques sur labsence supposée de bénéfices sanitaires des aliments issus de lagriculture biologique. Quen est-il vraiment ? Ce document met en évidence que de nombreuses études témoignent deffets positifs dune alimentation bio sur la santé, par exemple : moins de syndromes métaboliques (syndromes qui augmentent considérablement le risque de diabète de type 2) ; moins de maladies cardiaques et daccidents vasculaires cérébraux. Pour dautres pathologies, létude française Nutrinet démontre que les gros consommateurs de bio ont un risque de cancer globalement réduit de 25 %. Dans le détail, les réductions les plus fortes et statistiquement significatives sont observées pour le cancer du sein post ménopause (-33 %), les lymphomes (-76 %) et tout spécialement les lymphomes non hodgkiniens (-86 %). Plus dune trentaine détudes publiées au cours de ces quinze dernières années ont été consacrées aux conséquences, pour la santé, de la consommation daliments bio, avec une accumulation de résultats convergents.
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Oui, ré-autoriser les néonicotinoïdes serait un recul majeur que la France ne doit et ne peut se permettre. Explications.
FONDATION NICOLAS HULOT POUR LA NATURE ET L'HOMME, Auteur ; POLLINIS, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Le 27 octobre 2020, le Sénat devait se prononcer en assemblée plénière sur le projet de loi du gouvernement remettant en cause linterdiction dutiliser, pour les betteraves, des insecticides contenant des néonicotinoïdes. Ce document a été rédigé à lattention des sénateurs, en amont du vote, par une vingtaine dorganisations (associations environnementales, associations de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles) afin de détailler les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires quengendrerait une ré-autorisation des néonicotinoïdes en France. Ces différentes organisations rappellent que la filière betteravière souffre de difficultés économiques structurelles (dérégulation du marché) et proposent des solutions économiques et agronomiques (sans néonicotinoïdes) pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente. Elles insistent également sur les impacts causés par ces insecticides sur la santé et sur lenvironnement en se basant sur de très nombreuses études scientifiques. Ils mettent ainsi en avant la contamination et la persistance des néonicotinoïdes dans les cours deau et les sols (au-delà des parcelles traitées), les effets mortels de ces insecticides sur les pollinisateurs (dont les abeilles) et sur de nombreuses autres espèces, notamment par effet ricochet sur les chaînes alimentaires (ex : poissons, oiseaux).
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Projet de loi visant à réintroduire les néonicotinoïdes en France : Le vrai et le faux de la communication gouvernementale
GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur ; Unaf, Auteur ; GREENPEACE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020Ce document a été rédigé en réaction à un projet de loi visant à ré-autoriser lutilisation de néonicotinoïdes en culture de betteraves sucrières en France. A travers ce document, seize organisations paysannes, environnementales et apicoles sadressent aux députés français pour déconstruire quelques arguments favorables au retour des néonicotinoïdes. Il décrit en quoi ces insecticides présentent des risques pour les pollinisateurs, même si les betteraves sont récoltées avant leur floraison. Pour cela, il démontre la toxicité importante de ces insecticides, ainsi que leurs grandes rémanences et leurs capacités à contaminer lenvironnement. Ce document explique pourquoi le changement de pratique proposé (ne plus pulvériser de néonicotinoïdes mais enrober des semences avec ces insecticides) nest pas une solution durable et est en contradiction avec les objectifs du plan Ecophyto. Il présente aussi pourquoi la jaunisse (maladie transmise par des pucerons et contre lesquels les néonicotinoïdes sont utilisés) nest pas la principale cause de la crise que la filière betterave traverse en France. Cette crise est majoritairement due à des causes plus structurelles, telles que la dérégulation du marché et les sécheresses. Enfin, quelques chiffres, en lien avec les diminutions de rendement engendrées par linterdiction dutiliser des néonicotinoïdes et les emplois menacés au sein de la filière, sont contestés et réévalués.
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Enquête EXPPERT 10 : des pesticides perturbateurs endocriniens dans l'alimentation des Européen.nes
Après une analyse des données publiées en juillet 2018 par lEFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), Générations Futures a calculé que 66 849 résidus de pesticides perturbateurs endocriniens (PE) suspectés ont été quantifiés sur les 109 843 résidus de pesticides au total trouvés dans des aliments. Ce total de résidus de pesticides perturbateurs endocriniens suspectés représente 60,85 % de tous les résidus de pesticides quantifiés par lEFSA, soit plus de 6 sur 10. Au-delà de ces résultats, les auteurs insistent sur le fait que, pour ces perturbateurs endocriniens suspectés, il est impossible de prétendre quune dose sans effet existe, et que, par conséquent, la notion de limite maximale de résidus (LMR) na pas réellement de sens. Il conviendrait en revanche, pour eux, dabandonner une logique de conformité à la LMR pour une vraie logique de prévention qui passe par la suppression des pesticides PE avérés, probables et suspectés.
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Fiche : Cantines bio : Une multitude de ressources pour répondre à vos questions et vous aider à convaincre
Si le bio à la cantine se développe, nous sommes encore loin des 20 % en 2020 prévus par le Grenelle de lenvironnement. Demander à sa commune, son département, sa région ou directement à son établissement dintroduire des produits bio à la cantine nest pas toujours facile. Cette fiche renvoie vers des éléments permettant de proposer un projet argumenté et d'exposer aux interlocuteurs la faisabilité dune cantine avec des produits locaux et bio. Elle rassemble les ressources nécessaires (adresses de sites Internet) pour approfondir, se renseigner, sappuyer sur des outils (exemple de lettre type à adresser au maire de la commune), connaître des expériences réussies
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Quelle exposition des Français au glyphosate (herbicide le plus vendu au monde) ? : résultats exclusifs de recherche de glyphosate dans les urines en France
Le glyphosate est la matière active herbicide déclarée la plus utilisée au monde. En mars 2015, quelques mois avant que lautorisation européenne du glyphosate nexpire, des experts du Centre International de Recherche sur le Cancer ont classé le glyphosate comme « probablement cancérogène » pour les humains. Les réglementations de lUnion européenne interdisent lutilisation de pesticides lorsquils sont considérés comme cancérogènes certains ou probables. Alors que lautorisation du glyphosate arrivait à expiration, la Commission européenne proposait dautoriser sa vente pendant encore 14 ans. Mais cette proposition, qui a été très critiquée par les ONG et la société civile, na pas reçu le soutien des Etats membres. La Commission sest finalement vue obligée détendre lapprobation actuelle pendant 18 mois, lAgence européenne des produits chimiques (ECHA) devant publier un avis sur la sécurité du glyphosate ce printemps. Un résumé de cet avis a été publié le 15 mars 2017 et exonère le glyphosate du moindre risque cancérogène pour lhomme. Cest désormais la Commission européenne qui doit faire prochainement une nouvelle proposition aux Etats membres. Cest dans ce contexte que Générations Futures a voulu en savoir plus sur lexposition des Français à cet herbicide et a choisi de réaliser 30 analyses durines de personnes dâge et sexe variés, entre 8 et 60 ans, habitant en ville ou à la campagne, à lalimentation variable, biologique ou non, végétarienne ou non. Le protocole et les résultats de lenquête sont présentés. 100 % des échantillons d'urine contiennent des résidus de cet herbicide.