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Auteur Maxime LEFEBVRE |
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Compagnonnage poireau-carotte en mode de production biologique
Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2012Selon les principes de l'agroécologie, les relations entre les espèces méritent d'être bien connues afin de favoriser la synergie et la complémentarité des cultures. Une étude a été réalisée au Québec afin de mettre en lumière l'impact de la carotte sur les ennemis du poireau et vice-versa. Elle a été réalisée sur trois ans et différentes régies ont été appliquées. Neuf traitements étaient à l'essai et trois régies de désherbage ont été adoptées : manuel, mécanique, témoin enherbé. Les données recueillies à la suite de ces années d'expérimentation ont permis de conclure que la carotte ne permet pas une réduction des dégâts de la teigne du poireau. La pression de la mouche de la carotte était faible, ce qui n'a pas permis de déterminer si le poireau a un potentiel répulsif sur cet insecte. Par contre, ce compagnonnage poireau-carotte a permis un meilleur contrôle des mauvaises herbes. Cette pratique mérite d'être adopté pour ses effets positifs sur le contrôle des mauvaises herbes, même s'il n'apporte pas de bénéfice majeur dans la gestion des ennemis des cultures.
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Cultiver des légumes bio en planches permanentes : de nombreux avantages!
Maryse LEBLANC, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Denis LA FRANCE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2016
Le système des planches permanentes a été étudié durant cinq ans au site de la Plateforme d'innovation en agriculture biologique à Saint-Bruno-de-Montarville. Ce projet a permis d'observer l'évolution de sols argileux compactés sous la régie des planches permanentes comparée à un itinéraire classique. Les résultats de ces trois dernières années ont démontré que le système des planches permanentes en cultures maraîchères biologiques améliore la structure du sol, favorise sa colonisation par les vers de terre, permet un désherbage efficace et l'obtention de rendements de cultures égaux ou supérieurs à l'itinéraire classique et offre des perspectives d'augmenter la rentabilité de l'entreprise.
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Évaluation de deux prédateurs aphidiphages dans le cadre d'un programme de lâchers de trichogrammes contre la pyrale du maïs en culture de poivrons
Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Francine PELLETIER, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2011La lutte biologique à l'aide de trichogrammes pourrait remplacer l'utilisation d'insecticides chimiques pour contrôler le principal ravageur du poivron : la pyrale du maïs. Il arrive qu'en l'absence d'interventions chimiques, d'autres insectes nuisibles prolifèrent, dont les pucerons qui peuvent occasionner d'importants dommages. Cette étude a permis de dresser un portrait de l'importance relative et de la dynamique des espèces de pucerons présentes dans les champs de poivrons. En 2009, sur le site de Saint-Paul-d'Abbotsford, l'espèce de puceron majoritairement observée était le puceron du nerprun, Aphis nasturtii, reconnu pour être présent dans la culture du poivron. En 2010, sur le site de l'IRDA, l'espèce la plus abondante était le puceron de la pomme de terre Macrosiphum euphorbiae (57,1 %), suivi de A. nasturtii (25,4 %), du puceron vert du pêcher, Myzus persicae (13,8 %), du puceron du haricot,A.fabae (2,0 %) puis du puceron du melon,A. gossypii (0,16 %). Étant donné les faibles niveaux d'infestations de pucerons au moment des lâchers de prédateurs, cette étude n'a pas permis de mettre en évidence l'impact de Aphidoletes aphidimyza et de Hippodamia convergens sur les populations de pucerons dans le poivron. Même en procédant à plusieurs infestations répétées de Myzus persicae, les populations de pucerons n'ont pu s'établir et se maintenir. Pour les deux années d'expérimentation, les coccinelles ont représenté le groupe de prédateurs le plus fréquemment observé. En 2009, les espèces les plus communément observées à Saint-Paul-d'Abbotsford ont été la coccinelle maculée Coleomegilla maculata et la coccinelle à 14 points Propylea quatuordecimpunctata. En 2010, la coccinelle à 14 points et la coccinelle asiatique Harmonia axyridis ont été les plus abondantes sur le site de l'IRDA à Saint-Hyacinthe. D'autres ennemis naturels tels que des diptères prédateurs, des neuroptères et des punaises prédatrices étaient également présents. Cette étude démontre un bon contrôle naturel des pucerons par la guilde des prédateurs aphidiphages. L'utilisation de filets de protection a en outre démontré qu'en l'absence d'ennemis naturels les populations aphidiennes ne sont pas sous contrôle.
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Évaluation d'un porte-outil européen (Weed Master) conçu pour le désherbage des petites fermes maraîchères biologiques
Maryse LEBLANC, Auteur ; Christiane COSSETTE, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2012Le désherbage manuel est la principale méthode de désherbage utilisée par les fermes maraîchères biologiques qui cultivent à petite échelle. Cette opération est coûteuse en temps et en argent pour ces agriculteurs. Le Weed Master® est un porte-outil innovateur poussé manuellement pour semer, sarcler et pyrodésherber. Il a été conçu spécifiquement pour de petites fermes maraîchères ayant une surface cultivée pouvant atteindre deux ha. Différents équipements de désherbage peuvent être fixés sur une même barre porte-outil tels que des disques, des unités de sarcleurs à doigts, des pattes d'oie et un pyrodésherbeur utilisé en pré-levée ou en post-levée des cultures. À la Plateforme d'innovation en agriculture biologique située à St-Bruno au Québec, il a été testé dans une culture de laitue (Lactuca sativa cv. Gandhi), de chou (Brassica oleracea cv. Busoni) et de carotte (Daucus carota cv. Enterprise). À St-Anaclet-de-Lessard, l'outil a été testé dans une culture de carotte, d'oignon et de haricot.
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Impact de la biofumigation sur la levée printanière des mauvaises herbes
La gestion des adventices en agriculture biologique reste encore aujourd'hui un point sensible. Au Canada, l'IRDA, l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, a mis en place des essais pour tester l'efficacité de la biofumigation sur les levées printanières d'adventices. Cette technique consiste à permettre la diffusion dans le sol de molécules toxiques, comme les isothiocyanates, issues d'une réaction enzymatique qui se produit lors de la décomposition des plantes de la famille des brassicacées, comme la moutarde. Cinq combinaisons différentes d'engrais verts, implantés au printemps et à la fin de l'été, ont été comparées : moutarde/moutarde, moutarde/avoine, avoine/moutarde, avoine/avoine, témoin enherbé sans engrais vert. Globalement, les résultats montrent une forte variabilité, fortement dépendante des conditions de réalisation de cette pratique (conditions environnementales, variations saisonnières d'une année à l'autre, disponibilité du soufre dans les sols...). Ainsi, des conditions particulières de réalisation sont à respecter pour optimiser l'efficacité de la technique. Par ailleurs, dans un essai réalisé en parallèle en laboratoire, l'IRDA a mis en évidence une certaine capacité d'adaptation des graines d'adventices aux isothiocyanates. En effet, les graines qui survivent à une première biofumigation produisent des plantes dont les graines seront globalement plus résistantes à une nouvelle biofumigation.
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Interférence de la moutarde biofumigante avec les mauvaises herbes
La biofumigation est une technique culturale utilisée dans le cadre de la lutte contre des pathogènes du sol (nématodes notamment) mais qui peut aussi jouer un rôle dans la gestion des adventices. Elle consiste en la mise en place dun engrais vert à base de brassicacées, plantes qui sécrètent des composés allélopathiques dans le sol pendant leur culture, ainsi que des composés organiques volatils toxiques lorsquelles sont fauchées et enfouies. LInstitut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA, Canada) a évalué, de 2014 à 2016, leffet sur les adventices de différentes combinaisons dengrais verts, à base de moutarde et davoine, semés au printemps et à la fin de lété. Lobjectif était notamment de faire le lien entre le pouvoir biofumigant de telles cultures et leur capacité à entrer en compétition avec les adventices. Ce dispositif expérimental était conduit en agriculture biologique. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, montrent que la compétition avec les adventices est dautant plus forte que le potentiel biofumigant est élevé.
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Système de planches permanentes en culture maraîchère
Denis LA FRANCE, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | VICTORIAVILLE (475 Notre-Dame Est, G6P 4B3, CANADA) : CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) | 2015Des essais réalisés par une équipe de l'IRDA dirigée par Maryse Leblanc, conjointement avec le CETAB+, ont fait ressortir des différences significatives dans l'impact sur les sols d'un système de culture en planches permanentes avec buteuse à disques, cultibutte et vibroplancheuse, comparé à l'utilisation du labour et d'une rotobuteuse qui servaient de témoin. Étalés sur 6 ans, d'abord dans du sable, puis sur une argile St-Urbain et un loam argileux, les essais ont fait ressortir des différences appréciables dans le comportement des sols. L'effet le plus remarquable est la structuration en profondeur en dessous de la zone travaillée à 20 cm par les pointes du cultibutte. Pourtant, le labour et la rotobuteuse entrainent la formation de semelles de travail secondaire et en profondeur. Les études de profil réalisées par Anne Weill font ressortir l'action de forces différentes sur la structuration du sol : une structuration mécanique dans le cas du témoin, une structuration issue de l'activité biologique dans le traitement planches permanentes, de même qu'une population de vers de terre plus abondante. Des effets sur l'amélioration du rendement se sont fait sentir les deux dernières années du projet pour le traitement planches permanentes.
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Utilisation de trichogramma ostriniae pour lutter contre la pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis) contre la pyrale du maïs dans le poivron
Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Geneviève RICHARD, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2011La pyrale du maïs (Ostrinia nubilalis Hübner) est le principal ravageur du poivron. La lutte biologique par les trichogrammes contre cet arthropode nuisible est efficace et bien connue dans le maïs sucré. Le présent projet visait à évaluer l'efficacité de lâchers de Trichogramma ostriniae afin de réduire la présence d'o. nubilalis dans le poivron au Québec. En 2009 et 2010, une stratégie de quatre lâchers inondatifs de 250 000 trichogrammes par hectare incluant deux cohortes d'émergences a été comparée à un traitement sans intervention phytosanitaire. Selon l'année et la date du lâcher, les trichogrammes relâchés ont eu un taux d'émergence variant de 79,0 % à 87,0 %. Moins de 5 % des individus possédaient des ailes atrophiées et le nombre d'individus femelles a été légèrement plus élevé que celui des mâles. Le pourcentage des ooplaques totalement parasitées a été de 58,8 % et 42,9 % respectivement en 2009 et 2010. En 2009, dans les parcelles où des lâchers ont été effectués, le pourcentage de fruits endommagés par la pyrale (5,7 %) a été significativement inférieur à celui dans les parcelles témoins (9,7 %). Les données de dépistage ont démontré que les pontes d'o. nubilalis peuvent débuter avant l'apparition du stade nouaison des poivrons, soit le stade déterminé pour introduire les premiers trichogrammes. Cette stratégie exposerait donc des fruits aux attaques d'o. nubilalis avant que ne soit mise en place la protection par les trichogrammes. La stratégie améliorée d'introduction des trichogrammes consisterait donc à débuter les lâchers avant le stade de nouaison. Cette étude a démontré le potentiel de T. ostriniae à réduire les dommages causés par la pyrale du maïs dans la culture du poivron au Québec. En 2009, malgré une réduction de 41,2 %, les dommages observés à la récolte (5,7 %) peuvent être jugés inacceptables dans certaines situations. C'est pourquoi des travaux supplémentaires s'avèrent nécessaires afin d'ajuster la dose de trichogrammes relâchés par hectare et de préciser le moment du début des lâchers et la disposition et le nombre des points de lâchers dans un champ.