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Auteur Laurent FICHET |
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Cahiers techniques 2023
Nicole BOSSIS, Auteur ; Alexandra COURTY, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture, 9 Avenue Georges V, 75 008, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE FRANCE | 2023Ce document compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres d’agriculture à l’occasion du salon Tech&Bio 2023. Quatre articles composent le cahier Élevage : 1 - Caprins bio : Le coût de production des élevages passé à la loupe ; 2 - Ovins viande : L'intérêt économique d'une conversion bio questionné ; 3 - Bovins lait : Un pari gagnant du croisement en système herbager breton ; 4 - Sobriété énergétique : La production bovine laitière comme voie d'adaptation ?. Le cahier Grandes cultures comporte les articles suivants : 1 - Houblon : Bilan de 3 années de travail sur la culture du houblon et sa filière ; 2 - Désherbage du lin : Possible dès le stade « cotylédons + 1 cm » ! ; 3 - Betteraves sucrières : Du nouveau dans les itinéraires techniques ; 4 : Dégâts d'oiseaux : Les cultures d'été ont-elles du plomb dans l'aile ?. Le cahier Maraîchage inclut les articles suivants : 1 - Irrigation : Le goutte-à-goutte en cultures maraîchères de plein champ ; 2 - Maraîchage bio sur petites surfaces : Projets d'acquisition de références technico-économiques ; 3 - Films de paillage à base de cellulose : Quel bilan en faire en maraîchage sous abri ? ; 4 - Gestion de l'enherbement : Utilisation de paillage papier en culture de salade. Le cahier Viticulture comporte 5 articles : 1 - Biodiversité au vignoble : Toutes les clés pour la connaître, la conserver, l'enrichir ; 2 - Biodiversité cultivée : Association de cultures et diversité viticole en zone méridionale ; 3 - Couverts végétaux en vigne : Quelle stratégie adopter pour préserver ses rendements ? ; 4 - Projet Alter Cuivre : Accompagner pour réduire le cuivre en viticulture ; 5 - Le centre de ressource Cuivre : Réduire l'usage de cuivre grâce à la diffusion des connaissances. Le dernier cahier technique est consacré à la Biodiversité et Agroforesterie : 1 - Observatoire agricole de la biodiversité : Observez l'évolution de la biodiversité de vos parcelles agricoles ; 2 - Auxiliaires et pollinisateurs : Comment les intégrer dans les pratiques agricoles ? ; 3 - Biodiversité fonctionnelle : Un site web dédié aux auxiliaires et pollinisateurs ; 4 - Partenariat entre agriculteurs et apiculteurs : Pour un environnement favorable aux abeilles ; 5 - Agro-écologie : Deux concours pour valoriser les pratiques des agriculteurs ; 6 - Réaliser vos projets en faveur de la biodiversité et de l'agroforesterie : Le réseau des Chambres d'agriculture vous accompagne.
Conversion en bio de systèmes ovins viande en Pays de la Loire : Simulations de conversion de cas-types conventionnels
Afin de mieux accompagner les conversions à l'agriculture biologique d'élevages ovins allaitants des Pays de la Loire, les partenaires du projet SECURIBIOV ont réalisé deux simulations de conversion à partir de cas-types conventionnels : l'une sur un système spécialisé, l'autre sur un système ovins-grandes cultures. Les scénarios de conversion imaginés (évolutions du troupeau et de sa conduite, modification de l'assolement) sont décrits : calendriers de conversion de l'année C1 à C4 (conversions sur quatre années), surface et cheptel, caractéristiques techniques, résultats économiques. Pour le système spécialisé, déjà herbager, il est nécessaire de réduire la taille du troupeau de 500 à 400 brebis pour atteindre le niveau de chargement autorisé en AB et permettre une production suffisante de concentrés. Sans aides spécifiques bio, et suite aux investissements nécessaires (herse étrille), le revenu passe de 21 000 € initialement à 17 000 € en quatrième année de conversion. Pour le système ovins-cultures, une partie des surfaces est réattribuée aux prairies. La reproduction du troupeau est gérée avec le désaisonnement lumineux, en remplacement des traitements hormonaux. Ici aussi, sans aides bio en régime de croisière, le revenu diminue : de 33 000 € à 25 000 €.
Référentiel technico-économique en élevage ovin viande bio en Pays de la Loire (Conjoncture 2021) - Programme SECURIBIOV
Réalisé dans le cadre du programme Securibiov (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants), ce référentiel présente les principaux résultats technico-économiques obtenus en 2021 à partir de suivis d'élevages ovins allaitants biologiques des Pays de la Loire. Il a été construit à partir de suivis de fermes et de simulations. Selon les opérateurs, le prix moyen du kg de carcasse pour les agneaux a été, en moyenne, sur l'année, de 7,5 € en 2019 à 7,9 € en 2021, avec un écart de prix qui s'est réduit entre bio et conventionnel à partir de 2020 et de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Pour les élevages ayant une mise-bas par an, les frais d'alimentation directe s’élevaient à 30 €/brebis. Ils atteignaient 50 €/brebis dans les élevages pratiquant deux mises-bas par an. Les charges d'approvisionnement des surfaces (semences) et les frais de reproduction sont également présentés, de même que quelques références techniques, le capital mobilisé par ces ateliers d'élevage et le montant des aides allouées aux éleveurs.
Ovin viande biologique : Projet SECURIBIOV - Observatoire technique : suivi pluriannuel de 15 exploitations
Stéphane MIGNE, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; Maurane BEAUMONT, AuteurMené en Pays de la Loire, le programme Securibiov (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants) a suivi un réseau d'une quinzaine de fermes ayant un atelier ovin allaitant biologique,afin de construire des références sur cette filière. Les résultats, issus de trois années de suivi, sont présentés dans cet article. Ces élevages sont en partie diversifiés, notamment avec des ateliers volailles pour six d'entre eux. À cette diversification des productions, s'ajoute une diversité des races ovines utilisées : 9 races différentes au sein des 15 élevages. Les conduites de reproduction suivent trois grands schémas : une période de mise-bas par an au printemps, une période de mise-bas par an en hiver, ou deux périodes de mise-bas par an. Les résultats moyens de reproduction restent toutefois proches entre ces trois groupes d'élevages. Les systèmes d'alimentation sont basés sur la prairie, pâturée (avec un chargement moyen de 0,7 UGB/ha de SFP) et/ou récoltée (foin ou enrubannage). L'apport d'une complémentation en concentrés est très variable d'un élevage à l'autre : de 0 à 250 kg/brebis. Ainsi, les élevages suivis atteignent des niveaux d'autonomie en concentrés de 0 à 98 %.
Conduite de l'alimentation, de la reproduction et de la gestion du parasitisme dans les élevages ovins biologiques des Pays de Loire
Sébastien COUVREUR, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; Joannie LEROYER, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011L'agriculture biologique est en plein essor dans les Pays de Loire sauf en ce qui concerne la filière ovine, qui doit faire face à la diminution de son cheptel. Aujourd'hui, il n'existe pas dans cette région de cadre formalisé spécifique à l'appui technique des élevages bio, et les outils développés dans la filière conventionnelle ne sont pas adaptés. L'étude présentée dans ce document (tiré des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants de décembre 2011), avait pour objectif de caractériser : - les systèmes d'élevage ovin en AB ; - leur conduite et autonomie alimentaire ; - leur gestion de la reproduction ; - leur gestion du parasitisme. Les résultats montrent que les élevages ovins ligériens sont essentiellement des systèmes herbagers avec une recherche forte d'autonomie alimentaire. Les éleveurs ont globalement exprimé un besoin d'accompagnement sur les questions de parasitisme, d'autonomie alimentaire et de structuration de la filière.
Pratiques sanitaires dans des ateliers ovins-viande biologiques ou conventionnels en Pays de la Loire
Vincent BELLET, Auteur ; Gilles CLENET, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2011Ce document a été réalisé dans le cadre des 18èmes Rencontres Recherches Ruminants (décembre 2011). Il rapporte les résultats d'un suivi des pratiques sanitaires de 21 ateliers ovins viande, dont 6 en AB, mené pendant quatre ans. Ce suivi concernait la gestion du parasitisme interne et la prévention vaccinale. En ce qui concerne le deuxième point, il existe une différence nette entre les systèmes bio et conventionnels puisque les bio ne pratiquent pas la prévention vaccinale. En revanche, en ce qui concerne le nombre de traitements antihelminthiques classiques, la différence est plus modérée entre les deux types de systèmes. Toutefois, en agriculture biologique, les produits utilisés sont plus polyvalents et non-rémanents. Le recours à des techniques alternatives est encore peu développé, même dans les six systèmes bio étudiés ici.