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Auteur Guillaume MICHEL |
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Aléas climatiques en élevage laitier : Des leviers pour plus de résistance et dautonomie
Elisa DUBOIS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Loïc MADELINE, AuteurLes aléas climatiques peuvent remettre en cause lautonomie alimentaire dune exploitation. Dans le cadre du projet CasDar Optialibio (2014-2018) dont lobjet est de travailler sur loptimisation de lautonomie alimentaire et la résistance des élevages bovins biologiques face à ces aléas, une enquête a été menée auprès de 24 élevages bovins lait en Bretagne, caractérisés par une forte autonomie. Son but était détudier les pratiques mises en place pour conserver/renforcer cette autonomie. Certains éléments communs à ces exploitations ont été identifiés : un système fourrager centré sur lherbe (en moyenne 87 % de la SAU en herbe et un pâturage de 9.6 mois/an), une réflexion globale du système pour un optimum entre besoins et potentiel et la mise en place par anticipation de leviers pour faire face aux aléas. Cependant, trois grands groupes ont pu être identifiés parmi ces fermes, selon trois grandes stratégies : un système basé sur les prairies temporaires (PT) pour plus de performances techniques, un système centré sur les prairies permanentes (PP) pour diminuer les charges opérationnelles et mieux résister aux aléas et, enfin, un système basé sur la diversité de conduite des prairies, associant PT et PP. Par ailleurs, divers leviers jouant sur lautonomie ont été identifiés, que lon peut regrouper en 3 grandes logiques : augmenter ses ressources, diminuer ses besoins ou encore adapter son troupeau aux ressources présentes. Parmi ces leviers, jouant selon les cas sur la voie végétale ou sur la voie animale, on peut citer limplantation despèces résistantes aux aléas, lintroduction de mélanges céréales/protéagineux, la production de lait sans concentré, la mise en place de la monotraite en cas de besoin, la diminution du taux de renouvellement ou encore l'introduction de croisements de races.
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Aléas climatiques et lait bio : Lautonomie alimentaire comme principale réponse
Guillaume MICHEL, Auteur ; Niels BIZE, AuteurLe changement climatique, avec une prévision dun réchauffement moyen de 1 à 3 °C en Bretagne à lhorizon 2070-2100, a et aura des incidences sur les principales cultures. Ainsi, sur cette région, daprès le projet Climalait, la courbe de croissance des prairies sera modifiée, avec une pousse de printemps plus précoce et des creux plus marqués en été. Les rendements moyens seront en hausse mais avec une forte variabilité (majorité de la matière sèche produite au printemps et une pousse automnale incertaine). Le maïs verra son cycle raccourci, un atout possible face à la sécheresse estivale, mais la pluviométrie très variable deviendra un facteur de production prépondérant. Quelles réponses techniques apporter ? Le projet Casdar Optialibio a montré lintérêt dun bon niveau dautonomie alimentaire face aux aléas climatiques. Ainsi, si les fermes les plus autonomes présentent globalement un revenu supérieur, cela se vérifie aussi en années de sécheresse comme 2003, 2010 et 2011. Ce projet a aussi permis didentifier certains déterminants importants du niveau dautonomie, comme la diversité de lassolement ou la précocité de la mise à lherbe, exemples déléments favorables. Les éleveurs mobilisent divers leviers pour plus dautonomie, certains mis en place de façon anticipée (ex. diminuer le taux de renouvellement), dautres en réaction à un aléa, comme lanticipation des réformes. Ces leviers peuvent être classés en trois grandes catégories : augmenter les ressources, diminuer les besoins ou encore adapter son troupeau aux ressources. Ces résultats montrent limportance du travail sur la cohérence de son système (adéquation sol-troupeau).
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Des animaux peu infestés, sur des pâtures peu infestées
Guillaume MICHEL, AuteurCet article rapporte les principaux points abordés par Jacques Cabaret, chercheur à l'Inra de Tours, lors d'une journée de formation organisée par le GAB 22 et le Cedapa sur la problématique du parasitisme en élevages de petits ruminants. Selon le chercheur, la clé du maintien d'un niveau de parasitisme convenable, notamment en agriculture biologique, est la prévention : connaissance des cycles des parasites, identification des parasites présents, utilisation raisonnée des prairies notamment au pâturage Il existe aussi des méthodes de diagnostic pour aider les éleveurs dans leurs prises de décision, comme la coproscopie qui consiste à compter les ufs de parasites présents dans les matières fécales des animaux. Si un traitement est nécessaire, les éleveurs doivent privilégier une stratégie sélective et ciblée, les niveaux d'infestation entre animaux pouvant être très variables. Selon Jacques Cabaret, les traitements homéopathiques et phytothérapiques actuellement disponibles ne sont pas suffisamment efficaces. En encart, les principaux parasites des ovins et caprins et leur cycle de développement sont brièvement présentés (strongles digestifs, protostrongles ou strongles pulmonaires, moniezia, petite douve, grande douve).
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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Aromathérapie en élevage : Les soins alternatifs toujours prisés en bio
Guillaume MICHEL, AuteurLes médecines alternatives sont toujours aussi prisées en élevage biologique. A travers notamment des témoignages d'éleveurs laitiers des Côtes d'Armor, cet article présente divers éléments à retenir sur l'aromathérapie. Il souligne l'importance de la prévention mais montre qu'en cas de pathologies avérées, l'aromathérapie apporte des solutions, même s'il est nécessaire de renforcer l'expérience de cette pratique. Des études menées dans l'Ouest de la France ont abouti aux constats suivants : les injections intra-mammaires ne donnent pas les résultats attendus ; l'utilisation de mélanges d'huiles essentielles face à un problème bactérien n'apporte pas de plus par rapport à l'utilisation unitaire des mêmes huiles composant le mélange, ou encore, les mélanges d'huiles essentielles ne sont pas stables dans le temps. Cet article souligne aussi certains principes à retenir en aromathérapie : la nécessité de prendre en compte le métabolisme de l'animal, le besoin de bien identifier la cause du problème pathologique à soigner et aussi l'intérêt de considérer le tempérament de l'animal. Ceci montre la nécessité pour l'éleveur de bien observer et connaître son troupeau.
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Autonomie en protéines : Développer le lupin en élevage laitier ?
Guillaume MICHEL, AuteurL'autonomie en protéines est l'un des enjeux majeurs des élevages biologiques. Le réseau Gab-FRAB de Bretagne travaille sur des solutions adaptées au contexte breton, où la culture de lupin est encore peu développée. Jean-Baptiste Le Provost, éleveur laitier dans les Côtes-d'Armor, cultive depuis plus de dix ans cette légumineuse pour répondre à son principal objectif : l'autonomie alimentaire de son troupeau. Cet aliment, qu'il est nécessaire de broyer ou d'aplatir pour favoriser une dégradation progressive de cette source protéique dans le rumen, lui permet d'équilibrer la ration hivernale. Pour une meilleure conservation de sa récolte, qui est en moyenne de 10 tonnes pour 3 hectares cultivés, Jean-Baptiste Le Provost a investi dans un séchoir. Économiquement, l'éleveur est satisfait de cette culture qui lui permet d'optimiser son autonomie et dont les charges opérationnelles sont en partie compensées par les aides aux protéagineux. Selon lui, la faible utilisation de cette graine en Bretagne relève surtout d'une méconnaissance de la part des éleveurs.
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Biodynamie en élevage : Avoir une approche encore plus globale
Guillaume MICHEL, AuteurLa Biodynamie est basée sur la prise en compte complète des interactions entre les différents composants d'une ferme, considérée comme « un organisme agricole » : l'animal, le végétal, le sol, l'humain, l'environnement et même le cosmos. Ne pas prendre en compte tous ces éléments ouvre la porte à des déséquilibres. Rudolf Steiner, pionnier de cette pratique, a aussi donné les méthodes d'élaboration et d'emploi des principales préparations biodynamiques devant contribuer à l'équilibre de cet organisme agricole, dont certaines visent à augmenter la qualité du compostage. Trois piliers de l'élevage en biodynamie sont à considérer : l'autonomie alimentaire totale, le respect du troupeau (notamment des âges, des stades physiologiques ) et une sélection animale dépassant le caractère productif avec la recherche de la meilleure adéquation possible entre le troupeau et son environnement.
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La conversion à l'agriculture biologique : plus qu'un changement de pratiques
Alexandra BARON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurSuite au pic de conversions en bovins lait observé dans les années 2009 et 2010, le réseau GAB-FRAB de Bretagne s'est engagé dans le suivi pluriannuel de 15 fermes en conversion, des systèmes souvent éloignés des fermes bio « historiques ». L'article présente les grandes tendances identifiées après trois années de suivi. Tout d'abord, les systèmes étudiés sont allés globalement vers une désintensification (notamment moins de maïs). De nouvelles pratiques sont observées, comme l'ensilage (d'herbe surtout) en quantité en décembre, janvier et février. Economiquement, la majorité des fermes voient leurs résultats se maintenir, voire augmenter en fin de conversion. Cette étude s'est aussi focalisée sur des aspects sociaux, montrant, par exemple, l'importance du regard des autres (famille et voisins) au moment de la conversion, les avantages que peut trouver un agriculteur à échanger (visites, rencontres) et à prendre du recul (congés) dans la réussite de son projet bio. Au final, la conversion amène à des changements profonds, aussi bien techniques, économiques que sociaux.
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Dossier : Le soja, matière première à risque face aux contaminations OGM
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurCe dossier porte sur la question de la matière protéique dans l'alimentation des animaux élevés en AB. Le soja, même en bio, est une source majeure de protéines, de plus en plus utilisée avec le développement, notamment, des filières de volailles biologiques. Or, le soja, étant majoritairement importé, constitue un risque de contamination par les OGM (75 % des 90 millions d'hectares de soja cultivés dans le monde seraient des OGM). Dans le cadre d'un projet en cours sur l'alimentation protéique en AB, ProtéAB, une étude a été menée sur le déficit de production de protéines bio en France. Le dossier présente ensuite ce que le cahier des charges mentionne sur ces sujets, notamment sur la responsabilité de l'éleveur qui est engagée s'il utilise des aliments contaminés par des OGM. Ainsi, la FNAB a édité un guide des bonnes pratiques concernant les OGM afin d'aider les producteurs à limiter les risques. Le dossier détaille, par ailleurs, les enjeux actuels pour les monogastriques. En effet, au 1er janvier 2015, ces derniers devront être nourris avec des aliments 100 % biologiques. Ceci aura des conséquences importantes, surtout pour les éleveurs intégrés avec un lien au sol peu important. La filière bio développe des actions pour trouver des alternatives, mais les fabricants d'aliments voient mal actuellement comment se passer de soja. Néanmoins, le dossier présente le cas de trois éleveurs, un en vaches laitières, un en volailles et un troisième en porcs, qui ont développé des stratégies (ex : l'utilisation de lupin pour le premier) pour être totalement autonomes au niveau protéique.
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Etude comparée entre bio et conventionnel : La bio plus efficiente et moins énergivore
Jenna COTON, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLe projet CEDABIO, mené de 2009 à 2011, a porté sur la durabilité (sociale, économique et écologique) des exploitations bovines biologiques. Associant études en fermes expérimentales et suivi de 96 exploitations en bovins lait et 48 en bovins viande, dont la moitié de l'ensemble en AB, ce projet a amené de nombreux résultats en cours de diffusion. Parmi les résultats les plus marquants, on peut retenir des différences significatives en faveur des élevages biologiques au niveau du bilan des minéraux, de la consommation d'énergie (moindre en AB aussi bien ramenée à l'unité de surface qu'à l'unité de produit), de l'utilisation des produits phytosanitaires et pharmaceutiques (moins de traitements allopathiques et de frais vétérinaires en AB pour des états sanitaires comparables avec les conventionnels), ou encore de l'efficience économique. Le projet ne montre pas de différence notable sur des points comme la biodiversité (l'effet région est plus important à ce niveau), le ressenti au travail, le bien-être animal ou la gestion des déchets.
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Fiches Leviers : Pour développer l'autonomie en élevages bovins biologiques
Amandine GUIMAS, Auteur ; Guillaume MICHEL, Auteur ; Aurélie BELLEIL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet Casdar Optialibio, piloté par l'Institut de lÉlevage et associant divers partenaires du développement, de la recherche et de l'enseignement, a développé divers outils visant à optimiser l'autonomie et la résistance aux aléas climatiques des systèmes alimentaires en élevage de bovins biologiques. Parmi ces outils, un jeu de fiches présentant différents leviers actionnables par éleveurs a été construit. Il compte huit fiches techniques et quatre fiches-liens qui renvoient vers d'autres ressources existantes. Les leviers présentés sont : - introduire de la chicorée dans les prairies multi-espèces à pâturer ; - introduire du colza fourrager en interculture ; - semer des prairies sous couvert de protéagineux ensilés ; - les associations céréales et protéagineux récoltées en grain ; - produire du lait sans concentrés ; - sélectionner par croisements pour adapter son troupeau à la ressource en herbe ; - intérêt des prairies à flore variée ; - adapter la période de vêlage à la ressource en herbe ; - conduire des cultures à double fin ou à double production ; - entretenir ses prairies (à flore variée) ; - exploiter des prairies à flore variée ; - gestion du pâturage.
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Flambée du prix en conventionnel : La viande bovine bio doit rester dans le circuit ; Témoignages : La stabilité à long terme est primordiale
Virginie JOURDAN, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurEn Bretagne, près de la moitié des fermes sont orientées vers l'élevage. Parmi elles, 80 % sont engagées en viande bovine et surtout en lait. Plusieurs opérateurs ont misé sur l'arrivée massive de vaches de réforme laitières. Pour assurer l'absorption des 30 % de volumes supplémentaires escomptés, ces opérateurs ont investi de nouveaux marchés Bretagne Viande Bio, opérateur breton 100 % bio, est directement concerné par le contexte de croissance du prix des animaux payé aux producteurs. Pour cette entreprise, bien que ses adhérents et fournisseurs aient augmenté ces dernières années, l'offre de viande n'est pas assez importante pour couvrir la demande. Virginie Jourdan a conduit un entretien avec René Le Courtois, président de BVB, qui déplore le fait que les prix du conventionnel ayant augmenté, certains éleveurs vendent une partie de leurs animaux hors du circuit bio, risquant de déstabiliser la filière. Michel Guillaume a rencontré 4 éleveurs spécialisés en viande ou commercialisant une partie de leurs laitières en vaches de réforme : Yannick Frezel, éleveur à Loqueffret (29) (débouchés vers BVB et vente directe), Fabien Tigeot, installé à Bohal (56) (en viande bovine depuis 2008), Jean-Luc Priol, éleveur laitier à Saint-Guen (22) (en filières longues avec Biolait et BVB), Jean-Baptiste Le Provost, éleveur à Plusquellec (22) (en filières longues avec Biolait et BVB).
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Lait bio : Des expériences de conversions mobilisatrices pour le développement de la production bretonne
Patrick GUILLERME, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurEn 2009/2010, de nombreuses conversions bio ont été réalisées en élevage laitier, dont notamment des systèmes éloignés de l'AB. Une étude a été menée en Bretagne par le réseau Gab-Frab et plusieurs partenaires sur l'évolution de ces systèmes d'exploitation bovins lait dits « plus intensifs ». Les conversions ont réussi. On note une évolution positive de la santé des troupeaux et une baisse des coûts vétérinaires, une diminution variable de la production laitière, une efficacité et une viabilité économique maintenue, voire améliorée une fois en AB, une baisse du coût alimentaire avec le développement du pâturage, et des producteurs satisfaits de leur conversion. L'étude montre également des stratégies alimentaires différentes : maximisation du pâturage et importante diminution du maïs, stratégie mixte fondée sur les stocks et le pâturage, ou encore une stratégie basée sur l'affouragement en vert. C'est la maximisation du pâturage qui induit le coût alimentaire le plus bas. Les conversions doivent être accompagnées et se faire sur des exploitations saines financièrement. La gestion de l'herbe et le pâturage sont les clés du bon fonctionnement des systèmes étudiés. Il est important d'optimiser son système pour gagner en efficacité et être résilient face aux aléas extérieurs.
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Lait biologique et pâturage : Une évidence pas toujours si accessible
Guillaume MICHEL, AuteurLatout économique de lherbe pâturée peut être important, en particulier pour les éleveurs biologiques de bovins laitiers. Aussi, la question de laccessibilité au pâturage et des moyens de l'améliorer est essentielle, en particulier au moment de la conception de son projet de conversion en AB. Cet article, après avoir fait un rappel sur le cahier des charges biologique, donne des repères et certains grands principes à respecter pour optimiser son pâturage. Des agriculteurs témoignent aussi des améliorations quils ont mises en place, en termes daménagements (ex : construction dun boviduc, réalisation de chemins ) ou de conduite du pâturage. Léchange parcellaire peut aussi être une piste à réfléchir.
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Ovins viande bio : Des perspectives intéressantes
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLe cheptel ovin viande biologique français est en augmentation (ex : + 64 % depuis 2006). De même, les tonnages abattus en 2014 ont progressé de 15 % par rapport à 2013. Si, en Bretagne, cette production ne représente que 3% du cheptel ovin bio national, les conversions augmentent aussi (+ 6 % entre 2013 et 2014), ainsi que la demande. Les élevages bretons se caractérisent par leur petite taille (en 2013, 50% des cheptels comptaient moins de 50 brebis, avec un autre atelier sur l'exploitation) et la moitié d'entre eux commercialisent en vente directe. Reste que la filière, pour se développer, doit faire face à divers freins : répondre à la demande, surtout pour Noël et Pâques, améliorer la qualité des carcasses, souvent très variable (par exemple, pour des raisons climatiques ou des problèmes de technicité ), appliquer des prix d'achat aux éleveurs compatibles avec la réalisation d'un travail sur la qualité de ces mêmes carcasses Diverses solutions sont possibles, aussi bien au niveau des éleveurs (viser la qualité et non la productivité, valoriser au mieux ses ressources fourragères, choisir ses races en fonction de ses objectifs de désaisonnement ), qu'au niveau des acteurs du développement ou de l'aval (améliorer le suivi technique, mettre en place une charte de qualité ou le triage des agneaux à l'abattage, sensibiliser le consommateur sur la saisonnalité du produit « agneau » et sur ce qu'est un agneau bio ).