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Auteur Cécile WALIGORA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (66)


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Choix de votre couvert d'interculture en quelques clics
Cécile WALIGORA, AuteurLes bénéfices apportés par les couverts végétaux, ou intercultures, sont aujourd'hui bien connus, mais pour en tirer le meilleur parti, il convient de bien choisir la ou les espèces à implanter. Pour aider les agriculteurs dans ce choix, Arvalis-Institut du végétal a développé un outil informatique, accessible gratuitement en ligne, nommé « Choix des couverts ». A partir de certains critères renseignés par l'agriculteur (climat, type de couvert recherché, période de semis, mode de destruction souhaité, fonctions du couvert implanté...), l'outil propose une liste des couverts les plus pertinents.
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Limaces : Leurs préférences alimentaires
Cécile WALIGORA, AuteurAu printemps 2016, un colloque organisé par Arvalis s'est penché sur le sujet des limaces, et notamment de leurs préférences en termes de cultures et d'intercultures. Les principaux résultats, issus entre autres du réseau expérimental sur la limace RESOLIM, sont rapportés dans cet article. Si certaines cultures sont plus sensibles (colza, blé...), le précédent de culture joue aussi un rôle, et les limaces semblent plus présentes après cultures dhiver. Concernant les intercultures, les limaces préfèreront le colza ou la féverole commune au sarrasin, à l'avoine rude, ou encore au lin. Par ailleurs, les associations d'espèces semblent permettre de limiter les dégâts. Afin de lutter au mieux contre les limaces, une stratégie de lutte globale doit être mise en place, prenant en compte la rotation, et mobilisant des associations d'espèces ou encore le travail du sol.
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Mycorhizes : Des alliées à respecter
Stéphanie SEYSEN-FOUAN, Auteur ; Cécile WALIGORA, AuteurLa mycorhization consiste en la symbiose entre un champignon et une plante, au niveau des racines de cette dernière. Bien que ce phénomène soit bénéfique pour les plantes et rende de multiples services, il est encore mal connu. Ainsi, des travaux de recherche, en agriculture conventionnelle pour ceux cités dans cet article, se penchent sur le sujet. C'est notamment le cas du projet européen EcoFinders, coordonné par l'Inra de 2010 à 2014, et visant à caractériser la diversité des micro-organismes du sol et à proposer des bioindicateurs de l'état de fonctionnement des sols. Ces travaux permettent, par ailleurs, d'améliorer la production des champignons microscopiques symbiotiques et leur inoculation. Enfin, des pratiques défavorables ou favorables à la présence des mycorhizes ont pu être identifiées : - utilisation de molécules chimiques contre des ravageurs des cultures, sols laissés nus, présence d'espèces végétales non-mycorhizées dans la rotation pour les pratiques défavorables ; - mise en place de couverts intermédiaires, choix variétal pour les pratiques favorables.
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Phyto et vers de terre : La fréquence en cause
Cécile WALIGORA, AuteurCéline Pélosi, chargée de recherche à l'Inra de Versailles, a mené plusieurs études sur les vers de terre, et plus particulièrement sur l'impact des produits phytosanitaires sur ceux-ci. Globalement, plus l'Indice de Fréquence de Traitement (IFT) augmente, plus l'abondance de vers de terre diminue, avec des effets sur leur reproduction et leur croissance. Une étude des populations de lombrics dans l'essai longue durée mené à Versailles, comparant un système SCV (semis sous couvert permanent de trèfle ou de luzerne), un système bio et un système conventionnel, a permis de mettre en évidence la rémanence des pesticides dans le système biologique plusieurs années après la conversion. En effet, 8 ans après le début de la conversion, l'abondance en vers de terre est proche dans les systèmes bio et conventionnel, alors que 14 ans après la conversion, le nombre d'individus a été multiplié par quatre dans le système bio et n'a pas évolué dans le système conventionnel.
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Semis direct sous couvert : Un effet notable sur les carabes et donc les adventices
Cécile WALIGORA, AuteurLes carabes, des insectes auxiliaires des cultures, consomment des limaces, mais aussi des graines d'adventices présentes sur le sol. Depuis plusieurs années, l'Inra de Dijon étudie ce mode de consommation, qui participe à la diminution du stock grainier. Les essais mis en place, en agriculture conventionnelle, ont notamment permis de mettre en évidence l'impact positif du semis direct sous couvert sur la diversité des espèces de carabes. Cela s'avère d'autant plus vrai que la pratique du semis direct est ancienne (à partir de 3-4 ans). La présence de bandes enherbées aux alentours des parcelles est également favorable à la présence des carabes granivores. Suite à ces observations, l'Inra de Dijon se penche désormais sur la possibilité de diminuer les traitements herbicides.
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La stratégie du "chasser-charmer"
Cécile WALIGORA, AuteurLa stratégie du « Chasser-charmer » (ou « Push-Pull »), utilisée majoritairement en Afrique, consiste à associer aux cultures des plantes repoussant les ravageurs et à disposer en bordure de culture des plantes les attirant. Cet article présente les associations utilisées en Afrique en culture de maïs et les recherches menées sur le riz et le coton. Il cite également des techniques similaires en France, en production de céréales, plutôt basées sur lattraction.
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L'évaluation visuelle des sols par Graham Shepherd : Une méthode simple, à la portée de tous
Cécile WALIGORA, AuteurGraham Shepherd est un pédologue néo-zélandais, directeur du Département des sciences du sol de son pays. A l'occasion d'un voyage en France, il a organisé plusieurs sessions de formation à la méthode qu'il a développée : l'évaluation visuelle de la qualité des sols (Visual Soil Assessment ou VSA en anglais). Celle-ci repose sur plusieurs indicateurs, rapides et faciles à mesurer à la ferme : nature de la surface, texture, odeur, couleur, porosité, structure, comptage et identification des vers de terre, profondeur d'enracinement, galeries de vers de terre et autres fissures Cette évaluation de la qualité du sol peut se combiner à une analyse du même type sur la culture en place. Les deux notes ainsi obtenues doivent être proches pour révéler une utilisation optimale du potentiel du sol.
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Fertilité : Le carbone est bon pour vos sols !
Catherine MILOU, Auteur ; Cécile WALIGORA, AuteurLe carbone, en tant que constituant majeur de la matière organique des sols, est un élément clé pour la fertilité de ces derniers, et donc pour la production agricole. Par ailleurs, ce stock de carbone dans le sol représente autant de CO2 en moins dans l'atmosphère. Ainsi, entretenir ce stock de carbone répond à deux enjeux majeurs. Pour ce faire, il est essentiel de connaître l'état du sol, son fonctionnement et ses dysfonctionnements, et les moyens d'action à la portée des agriculteurs. Ce dossier apporte des éléments sur la question : connaissance des matières organiques des sols, utilisation de produits résiduaires organiques, diagnostic de sols...
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Soja associé : Un désherbage à moindre coût ?
Cécile WALIGORA, AuteurLe désherbage du soja, aussi bien en agriculture biologique que conventionnelle, est un point sensible de la conduite de cette culture. Des ACistes, agriculteurs pratiquant l'agriculture de conservation, se sont alors essayés à l'association de cultures pour lever ce frein technique, à l'image de ce qui est fait sur colza. Cette technique permettrait une meilleure concurrence vis-à-vis des adventices, conduisant à un meilleur démarrage du soja. De plus, le soja est une plante qui s'associe bien, par exemple avec le sarrasin. Enfin, plusieurs techniques d'implantation sont envisageables (semis sous couvert, semis simultané...) laissant ainsi la possibilité aux agriculteurs de s'adapter.
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David Mennegaux, Haute-Saône : De l'AC à la bio
Cécile WALIGORA, AuteurCéréalier sur 200 ha en Haute-Saône, David Mennegaux a abandonné le labour il y a sept ans. Il a depuis passé deux autres étapes importantes dans le fonctionnement de son exploitation en adoptant le semis direct, en 2010, et en entamant une conversion à l'agriculture biologique au printemps 2014. L'adoption des techniques culturales simplifiées avait au départ pour objectif, pour l'agriculteur, de réduire son temps de travail, après s'être retrouvé seul sur la ferme. L'expérience étant plutôt concluante, il a poursuivi dans cette voie. Il estime par ailleurs que ses choix lui permettent de mieux protéger son sol, tout en soulignant l'importance d'une bonne gestion agronomique, et de réduire considérablement ses charges (diminution de moitié des charges de carburant). Même si les rendements sont moins élevés que précédemment, ils sont plus réguliers. Si le céréalier n'avait pas réduit son poste lié aux herbicides avec le passage à une agriculture de conservation, ça sera chose faite avec la conversion à l'agriculture bio (un encart présente la conduite d'un couvert permanent de trèfles avant cette conversion).
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Gestion des pailles : Une gêne contournable à moindre frais
Cécile WALIGORA, AuteurLes pailles, résidus des cultures céréalières, peuvent représenter une véritable gêne dans les systèmes en techniques culturales simplifiées (TCS). Elles peuvent en effet être un frein pour le semis et la levée de la culture suivante. L'une des solutions est de les exporter, mais l'agriculteur se prive alors d'une source en matière organique importante, surtout dans les systèmes sans élevage. D'autres solutions sont envisageables : - le broyage et la répartition homogène de ces pailles sur la parcelle grâce à un système spécifique utilisé au moment de la moisson ; - l'adaptation de la rotation des cultures, par exemple, le colza étant très sensible à ces résidus de paille, on lui préfèrera un précédent autre qu'une céréale. Un encart présente le cas des menues pailles.
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Méligèthes : Un bouquet de fleurs précoces
Cécile WALIGORA, AuteurSur colza, les méligèthes sont nuisibles entre le stade boutons floraux accolés (D1) et boutons floraux séparés (E), soit jusqu'à l'apparition des premières fleurs. En agriculture conventionnelle, il existe des solutions chimiques, mais elles détruisent les auxiliaires et les risques d'apparition de résistances sont importants. Mélanger au colza une autre variété de colza plus précoce et plus haute permet d'attirer les méligèthes sur cette dernière et de préserver le colza d'intérêt pour la récolte. En effet, les méligèthes vont préférentiellement consommer le pollen des fleurs épanouies plutôt que d'endommager les boutons floraux pour y accéder. En cas de faible infestation, le semis de 10 % d'ES Alicia, variété précoce, a permis (essai du Cetiom) de concentrer les méligèthes sur cette dernière, donc de préserver la variété de production.
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OGM et non-OGM : La coexistence : dans quelles conditions ?
Cécile WALIGORA, Auteur ; Yves BERTHEAU, AuteurLes Plantes Génétiquement Modifiées sont de plus en plus répandues (5 à 10 % des terres cultivées selon les sources), notamment sur le continent américain et en Asie. Au contraire, en Europe, les PGM sont encore peu développées. La coexistence sans « contamination » entre PGM et non-PGM pose en effet question. Aussi, différents programmes de recherche ont traité cette problématique. La contamination peut se produire à toutes les étapes : production de semences, culture, aval, transport et, selon les espèces, elle peut aussi atteindre les espèces sauvages. Enfin, cette contamination reste imprévisible. Pour certains, une des solutions techniques consisterait à prévoir des zones dédiées aux PGM, mais cela nécessiterait de ré-organiser la production agricole et cela ne serait pas sans conséquences sur l'aménagement du territoire. Ceci aurait aussi un coût économique et sans doute social Enfin, permettre l'enchevêtrement d'exploitations avec OGM et sans OGM serait aussi complexe. Par ailleurs, on note des cas de plus en plus nombreux de résistances aux PGM, ce qui peut entraîner des baisses de rendements et qui s'accompagne souvent d'une augmentation d'intrants. L'intérêt des PGM est alors moins évident. C'est pour ces raisons que la France vient encore de refuser les cultures PGM sur son territoire.
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Soja en AC : Une place à prendre
Cécile WALIGORA, AuteurLa demande en soja augmente liée à un besoin d'autonomie en élevage, mais aussi à une demande croissante de protéines produites en France. En agriculture de conservation (AC), des solutions techniques sont réfléchies pour faciliter la culture de soja et la rendre moins coûteuse. Cultiver le soja en association avec d'autres plantes semble avantageux pour différentes raisons : meilleure production d'azote, augmentation du bilan carbone, meilleure gestion de l'enherbement, diversification de la rotation Un agriculteur conventionnel du Loiret a testé une association soja-sarrasin qui donne aussi de bons résultats si ce n'est la proportion des deux espèces qui n'est pas encore maîtrisée. Il a également testé l'association du soja avec l'orge de printemps. Des essais ont été menés en Suisse (en bio) ou aux États-Unis (en conventionnel) : l'association du soja avec la cameline, ou encore l'avoine et le seigle d'automne ont été concluants. En Suisse, ces résultats sont à conforter en année plus sèche.
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Festival du NLSD 2012 : Dynamiser les systèmes céréaliers avec l'élevage
Cécile WALIGORA, AuteurCet article présente les interventions de conférenciers étrangers lors de la 14ème édition du Festival NLSD (Non-Labour et Semis Direct), qui s'est tenue le 19 septembre 2012, au lycée agricole de Marmilhat (Puy-de-Dôme). Jay Fuhrer, agronome américain, a notamment rappelé les principes permettant de favoriser un système sol-plante dynamique : couvert végétal, diversité des cultures, présence d'élevage Concernant ce dernier point, il a notamment présenté le mob grazing, le pâturage d'une petite surface par un nombre important d'animaux et en un temps limité, apportant aux sols et à ses micro-organismes de nombreuses déjections avec un niveau de piétinement acceptable. York Bayer, spécialiste allemand de la fertilisation, a abordé les questions d'équilibre minéral dans le sol et la loi des maximums qui l'accompagne. Marie-José Blazian, quant à elle, a partagé les expériences des adhérents d'Agro d'Oc en termes de non-labour et de couvert végétal.