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Auteur Cécile WALIGORA |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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L'agriculture en 2050 : Copier la nature
Cécile WALIGORA, AuteurL'IAD, Institut de l'agriculture durable, qui regroupe plusieurs acteurs du monde agricole, a tenu ses troisièmes rencontres le 28 janvier dernier. Le thème de cette année était « Pays du Nord, pays du Sud : comment réinventer l'énergie de la terre ? ». De nombreux intervenants se sont exprimés sur l'agriculture durable, qui prend en compte les trois objectifs essentiels pour nourrir deux milliards de personnes supplémentaires d'ici 2050 : le respect de l'environnement, l'économie et le maintien des liens sociaux. La croissance devra être verte pour être durable. Les débats ont mis en évidence la nécessité de rapprocher les chercheurs et les producteurs. Ces derniers ont en effet de nombreuses connaissances empiriques, notamment en agriculture de conservation, à mettre en relation avec les résultats des recherches, si possible à une échelle régionale. Pour évaluer la durabilité d'une exploitation agricole, l'IAD a créé, en 2009 et 2010, 28 indicateurs de la durabilité. Réalisé régulièrement, ce test permet de visualiser les postes et pratiques à améliorer.
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Agriculture bio : S'installer à 20 ans
Guillaume Cathelat vient de s'installer sur l'exploitation familiale déjà convertie en agriculture biologique depuis plusieurs années. Si cette installation est plutôt réussie, il le doit à la technique déjà acquise auprès de son père, mais aussi à une situation d'exploitation confortable. De quoi s'armer pour l'avenir et faire perdurer ce qui a déjà été entrepris avec succès. Son installation avec son père s'est faite en 2007 suite à la reprise des terres d'une autre ferme proche et également conduite en bio depuis 1976. La SAU du GAEC (2,5 UTH) est de 274 ha, principalement en cultures (seuls quarante chevaux sont en pension au pré). La rotation requiert toute l'attention des agriculteurs. Les résultats économiques sont bons.
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Agriculture de conservation : Diversification de la rotation et des couverts : Indispensables légumineuses
Cécile WALIGORA, AuteurL'article revient sur le fonctionnement et les intérêts des légumineuses : mise en place et fonctionnement de la symbiose et des nodules, fixation d'azote (100 à 300 kg/ha/an) et dynamique de l'azote au cours du cycle cultural (besoin d'azote à l'implantation de la culture posant parfois des problèmes les premières années de non labour), vie microbienne favorisée
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Allemagne : Les TCS font des émules
Outre Rhin, le non-labour fait, chaque année, de plus en plus d'adeptes. Les surfaces non labourées représentent aujourd'hui un tiers des surfaces agricoles arables. Les grandes exploitations de l'ex-Allemagne de l'Est ne sont pas étrangères à ce développement.
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Bertrand Patenotre - Aube : Des moutons dans les couverts
Cet article évoque le parcours de Bertrand Patenotre, céréalier qui détaille techniquement l'évolution et les différents stades de son système de culture. Il part d'assolements traditionnellement assez diversifiés, rallonge progressivement la liste des cultures, implante des couverts simples, puis plus complexes, pour finalement introduire un troupeau de 400 moutons dans un paysage agricole qui ne comptait plus d'ovin depuis cinquante ans. L'élevage et la diversité des cultures lui permettent à la fois de créer un emploi, de valoriser ses sols et sa production, d'avoir plus d'autonomie et de sécurité, et d'être plus performant agronomiquement, mais aussi économiquement. Cette évolution est le résultat du travail en commun avec d'autres agriculteurs de la filière chanvre dont il est responsable. A force d'observations et d'échanges avec eux, il a simplifié son travail du sol, a introduit des couverts en interculture qu'il a fait pâturer après avoir vu l'amélioration du sol que cela permettait chez un confrère.
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Biodiversité et agriculture de conservation : Des alliées à bien des égards
Ce dossier donne la définition de la biodiversité, quelques indicateurs de biodiversité pour les exploitations et rappelle l'intérêt de la biodiversité pour l'agriculture. Les conséquences néfastes du développement agricole dominant lors des trente glorieuses sur la biodiversité sont également mentionnées. Certaines pratiques réalisées dans le cadre de l'agriculture de conservation (rotations longues, utilisation de mélanges, couverts ) sont favorables à la biodiversité. D'autres pratiques se révèlent également intéressantes (zones écologiques réservoirs ) et sont à développer.
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Biomasse : Des coproduits aux cultures annuelles
Actuellement, ce sont essentiellement les coproduits de la production végétale (paille) qui sont utilisés pour produire de la biomasse à vocation énergétique. Face à la demande croissante de ce type de débouché, la ressource risque fort d'être vite saturée. D'où la nécessité de s'orienter de plus en plus vers des cultures annuelles, voire pluriannuelles, dédiées à la production de biomasse. Panorama des possibilités (exprimées pour l'agriculture conventionnelle) : triticale, sorgho, espèces prairiales, panic, miscanthus, etc.
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Bourgogne : Quatre implantations étudiées à la loupe
A l'initiative du constructeur de matériel agricole Väderstad, Arvalis-Institut du Végétal a chiffré l'enjeu de différentes techniques d'implantation des cultures dans une exploitation-type de Bourgogne : deux scénarios avec labour et deux autres avec TCS (Technique Culturale Simplifiée). L'Institut s'est ensuite servi d'un logiciel pour calculer les charges de mécanisation. Globalement, plus on augmente la surface, plus les charges baissent, mais jusqu'à une surface maximale (risque climatique par rapport aux jours disponibles). Le matériel TCS permet des économies : moins de temps dans les parcelles, moins de carburant et d'usure. Même s'il est plus cher à l'achat, les charges de mécanisation sur une rotation sont proches du système avec labour.
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Choix de votre couvert d'interculture en quelques clics
Cécile WALIGORA, AuteurLes bénéfices apportés par les couverts végétaux, ou intercultures, sont aujourd'hui bien connus, mais pour en tirer le meilleur parti, il convient de bien choisir la ou les espèces à implanter. Pour aider les agriculteurs dans ce choix, Arvalis-Institut du végétal a développé un outil informatique, accessible gratuitement en ligne, nommé « Choix des couverts ». A partir de certains critères renseignés par l'agriculteur (climat, type de couvert recherché, période de semis, mode de destruction souhaité, fonctions du couvert implanté...), l'outil propose une liste des couverts les plus pertinents.
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Collecte 2002-2003 : les céréales bio progressent
La dernière campagne (2002-2003) de collecte de céréales biologiques a enregistré une augmentation de 42 % par rapport à la précédente collecte. Les grains issus de deuxième année de conversion compris, cette collecte s'élève à 125 000 tonnes. La collecte en conversion est de 32 740 tonnes, soit 26 % de la collecte toutes céréales. Plus de la moitié de la collecte de céréales biologiques est concentrée dans quatre régions : Nantes (20 %), Lyon (13 %), Poitiers (11 %) et Rennes (10 %). Ces régions diffèrent des grandes régions de production de céréales conventionnelles comme le bassin parisien.
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Colza en non-labour : l'implantation se réfléchit dès le précédent
Le colza est une culture qui s'adapte plutôt bien aux TCS, voire au semis direct. Le souci vient souvent de la paille du précédent, notamment lorsqu'il s'agit d'un blé d'hiver ou d'une orge de printemps dont la moisson est peu espacée du semis de colza. L'important est de raisonner cette implantation et la gestion de la paille dès le précédent : hauteur de chaume, déchaumage, etc. A côté d'informations pratiques utiles aux agriculteurs bio, quelques conseils donnés ne les concernent pas (raccourcisseur...)
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Connaître les matières organiques du sol pour les protéger
Cécile WALIGORA, AuteurL'auteur reprend le cycle de la matière organique (MO) dans le sol en présentant les trois formes principales de celle-ci : la MO vivante, la MO fraîche et la MO amorphe (dont l'humus). L'agriculture de conservation (non-labour, couverts en interculture et rotation diversifiée) joue à trois niveaux sur les MO du sol : leur répartition, leur quantité et leur qualité. Les champignons et les mycorhizes sont notamment plus importants dans les premiers centimètres du sol. Si, dans les premières années, la minéralisation est moins importante qu'en labour, léquilibre revient favorablement avec le temps.
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Crédits Carbone : La roue de la fortune
Cécile WALIGORA, AuteurEn plus des avantages techniques des pratiques telles que le semis direct, les agriculteurs nord-américains qui les utilisent peuvent bénéficier de crédits carbone. Mesurés en fonction de la quantité de carbone que ces techniques culturales peuvent séquestrer dans le sol, les crédits des exploitants peuvent être revendus aux industriels sur le marché d'échange qui leur est consacré. En attente d'une loi fédérale, des experts américains sont venus expliquer ce système en Bourgogne et en Bretagne, lors de deux conférences organisées par l'Association pour la Promotion d'une Agriculture Durable (APAD) et la SARL Gässler.
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David Mennegaux, Haute-Saône : De l'AC à la bio
Cécile WALIGORA, AuteurCéréalier sur 200 ha en Haute-Saône, David Mennegaux a abandonné le labour il y a sept ans. Il a depuis passé deux autres étapes importantes dans le fonctionnement de son exploitation en adoptant le semis direct, en 2010, et en entamant une conversion à l'agriculture biologique au printemps 2014. L'adoption des techniques culturales simplifiées avait au départ pour objectif, pour l'agriculteur, de réduire son temps de travail, après s'être retrouvé seul sur la ferme. L'expérience étant plutôt concluante, il a poursuivi dans cette voie. Il estime par ailleurs que ses choix lui permettent de mieux protéger son sol, tout en soulignant l'importance d'une bonne gestion agronomique, et de réduire considérablement ses charges (diminution de moitié des charges de carburant). Même si les rendements sont moins élevés que précédemment, ils sont plus réguliers. Si le céréalier n'avait pas réduit son poste lié aux herbicides avec le passage à une agriculture de conservation, ça sera chose faite avec la conversion à l'agriculture bio (un encart présente la conduite d'un couvert permanent de trèfles avant cette conversion).
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Le déchaumage dans tous ses états
Si le déchaumage est une étape importante avant labour, il l'est également en TCS et peut-être même davantage. Les habitudes font pourtant qu'on oublie souvent les objectifs attendus d'une telle pratique. Pourquoi déchaume-t-on ? Et quels sont les atouts et limites de chaque catégorie d'outils ?