Détail de l'auteur
Auteur Sonia REYNE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (17)


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Marché global, arbre local
Sonia REYNE, AuteurC'est à 600 mètres d'altitude, aux limites du Cantal et de la Corrèze, que Nicolas Lachaze a installé sa pépinière. Son activité permet de fournir à l'Auvergne des arbres champêtres, alors que, au cours des trente dernières années, ceux-ci provenaient quasiment exclusivement des Pays-Bas, de Pologne, d'Asie, ou d'autres pépinières françaises installées en climat océanique. Avec des patrimoines génétiques inadaptés aux conditions locales, certains arbres dépérissaient et attrapaient des maladies. La pépinière de Nicolas Lachaze a reçu le soutien de la communauté de communes de Sumène-Artense (63) et a pu réaliser ses premiers semis en 2014. Après 3 saisons, sa pépinière compte 25 espèces locales différentes : aubépine, alisier, troène, cassis, églantier, aulne... De 2011 à 2013, la mission Haies Auvergne a expérimenté la récolte de graines que Nicolas Lachaze assure seul, mais avec l'appui désormais de lycées, d'associations, de récolteurs privés... Il commercialise une partie de sa production sous la marque "Végétal local". Sylvie Monier, directrice de la mission Haies Auvergne-Union régionale des forêts d'Auvergne, témoigne sur la marque "Végétal local", déposée à l'INPI en 2015, qui garantit la provenance locale et la qualité des plants.
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La première ferme de spiruline en Auvergne
Sonia REYNE, AuteurAmandine Soyez et son compagnon, Vincent, ont découvert la spiruline sur un marché, alors qu'ils projetaient de s'installer en maraîchage. Après s'être informés sur cette petite algue (dont on fait un complément alimentaire), sur la façon de la cultiver, sur les contraintes de production, ils ont décidé de se lancer dans l'aventure. Le projet a démarré avec des stages et des formations (notamment auprès de la Fédération des spiruliniers de France), puis ils ont trouvé leur lieu d'installation, tout près de Lapeyrouse (63), sur un terrain qui comprend deux puits et une source. Ils sont ainsi devenus les premiers spiruliniers d'Auvergne. Lorsque la production sera bien installée, ils projettent d'ouvrir une ferme pédagogique. Pour l'heure, il s'agit de conforter la production, qui sera vendue sur place et sur internet.
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Les roses biologiques de Damas agrémentent l'agriculture turque
Sonia REYNE, AuteurLa Turquie fournit 25 % de la production mondiale de roses. La culture, la cueillette, puis la transformation (eau florale et huile essentielle) font vivre les paysans des montagnes d'une petite région de ce pays. La rose de Damas, variété la plus utilisée en parfumerie, est d'une culture délicate et nécessite une importante main-duvre. Özgür Özer travaille dans l'entreprise familiale Sebat, qui transforme 1500 à 2000 tonnes de roses cultivées par des paysans locaux, dont une partie en AB. Il raconte comment se déroulent les étapes de la distillation, réalisée sur place. L'entreprise travaille pour des grandes marques bio, essentiellement allemandes et françaises.
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Vaches laitières : S'installer progressivement au Gaec de la Licorne
Sonia REYNE, AuteurMarc Giraud et Marie Couval sont installés depuis 1977 dans l'Allier. Leur troupeau d'une trentaine de vaches laitières (Montbéliardes) est conduit en biodynamie. Les deux gérants du Gaec de la Licorne s'engagent aujourd'hui dans une démarche de transmission reprise. Ils ont à cur de transmettre leur troupeau, leur ferme, mais aussi leur savoir et les connaissances accumulées toutes ces années. Pour cela, ils souhaitent prendre leur temps pour trouver les bonnes personnes, et pour aider les futurs repreneurs à s'installer dans les meilleures conditions possibles. Marie, quant à elle, est également administratrice de Biolait.
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Volaille : L'énergie et l'envie de transmettre la ferme
Sonia REYNE, AuteurDepuis que Joëlle et Jean-Luc Moncouyoux sont installés, en volailles bio, à Saint Bonnet de Four (03), la recherche d'une production de qualité a guidé leurs choix. En bio depuis 2009, en plus de leurs 3 poulaillers, ils cultivent aujourd'hui des céréales bio, collectées par la coopérative Axereal. Pour leurs poules, ils ont opté pour des races rustiques locales. Celles-ci disposent de 1,6 ha de parcours. "Être en bio permet de gagner environ 1 000 euros supplémentaires par lot de volailles", estime Joëlle. Joëlle et Jean-Luc ont décidé de transmettre leurs poulaillers bio, pour passer à une nouvelle étape de leur vie.
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Alimentation animale : Cizeron bio participe au Sommet depuis une quinzaine d'années
Sonia REYNE, AuteurJean-Charles Cizeron est à la tête de l'entreprise familiale Cizeron Bio, implantée aux abords de Saint-Étienne (Loire), qui propose de l'alimentation animale biologique. Jean-Charles, présent chaque année au Sommet de l'Élevage depuis 2000, a été témoin des évolutions au cours de ces quinze dernières années : évolution du salon, qui, aujourd'hui, permet d'entrer en contact avec des interlocuteurs aux niveaux national et international, évolution de l'offre proposée par sa propre entreprise, mais aussi évolution du public accueilli sur son stand, visité à la fois par des paysans bio et des éleveurs en conventionnel. Jean-Charles Cizeron décrit brièvement l'histoire de son entreprise. Il apprécie particulièrement ce rendez-vous du Sommet de l'Élevage où, selon lui, la bio a toujours trouvé sa place.
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Bioagri relocalise la production en nutrition animale
Sonia REYNE, AuteurIl y a quelques années, Jean-Charles Cizeron a créé Bioagri, une structure en conseil et développement destinée aux agriculteurs bio ou en conversion. Jean-Louis Mosnier en est le responsable. Bioagri fournit des semences aux céréaliers bio et collecte leurs productions par le biais d'Euréa, groupe partenaire. Il gère intégralement la qualité et la traçabilité de ses matières premières. Avec une plate-forme logistique et un réseau de distribution bien implanté dans la nouvelle grande région, l'approvisionnement en semences céréalières, fourragères et oléoprotéagineux nutritionnels, amendements et engrais est assuré. Les produits collectés sont transformés par des entreprises locales.
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Les légumes de Rémi ramènent leur fraise en ville
Sonia REYNE, AuteurC'est à Saint-Germain Lembron (63) que Rémi Bergot s'est installé comme maraîcher bio. Diplômé de l'école d'ingénieurs agricoles de Purpan (Toulouse), il a d'abord travaillé en Guadeloupe, puis au Pays Basque, a vendu des insectes destinés à l'agriculture biologique, travaillé chez plusieurs agriculteurs en Auvergne... Installé à l'été 2014, il a pu bénéficier, début 2015, d'un accompagnement par la Chambre d'agriculture. Il propose sa production aux salariés d'une entreprise d'Issoire et d'une autre de Lempdes, livre l'AMAP d'Aubière et, plus récemment, commercialise en vente directe sur place.
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Maraîchage : Traction animale à la ferme de la Terre native
Sonia REYNE, AuteurMaxime Teneul rêvait de trouver un projet qui lui corresponde et qui lui permette de vivre au grand air. Après un BPREA en maraîchage, option traction animale, à la Roche-sur-Yon, et un stage chez un agriculteur dans l'Allier, il achète sa première kassine (porte-outil pour la traction animale). Aujourd'hui, installé dans la commune de Blot l'Église (63), sa ferme accueille des stagiaires désireux de découvrir la traction animale. Maxime travaille avec ses deux ânes, cultive 5 000 m2 de légumes bio en plein champ, complétés par deux tunnels de culture, à 700 m d'altitude. Il vend sa production sur les marchés, ravitaille l'AMAP locale et quelques restaurateurs. Il a pour projet la construction d'un bâtiment agricole autonome en énergie, pour stocker ses légumes.
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Tout quitter pour le territoire d'Auvergne
Sonia REYNE, AuteurOriginaire de Normandie, Vincent Marie a découvert, lors d'une dégustation, les vins naturels de Pierre Beauger et de Patrick Bouju, viticulteurs bio auvergnats. A l'époque, il travaillait en Alsace dans le secteur du commerce et de l'informatique, mais il a tout lâché pour préparer un BTS en viticulture, puis a effectué un stage en biodynamie. Aujourd'hui, il reprend le Domaine sous Tournoël d'Alain Gaudet (63), avec pour objectif de passer les 5 ha de vigne en bio les trois prochaines années, puis en biodynamie les trois suivantes. Pour lui, c'est un rêve qui se réalise, en plus d'un projet familial. Il a bénéficié des conseils de Patrick Meyer, une des références en biodynamie, et de trois vignerons alsaciens, pour cultiver des cépages Chardonnay, Pinot et Gamay, "sur le seul terrain granitique primaire d'Auvergne", comme il aime le préciser.
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La ferme du Pô commun
Sonia REYNE, AuteurC'est à côté de Vollore-Montagne (63) que se sont installés six trentenaires, après avoir acheté à quatre la maison d'habitation et 1,5 ha de terrain. Certains d'entre eux ont une activité salariée ponctuelle ou à temps partiel en complément du travail qu'ils effectuent à la "ferme du Pô commun" : Benoît a construit lui-même son fournil et son four et fabrique du pain qu'il vend au marché en plus de sa tournée hebdomadaire ; Mélina cueille et produit des plantes aromatiques et des petits fruits ; Charly élève des volailles ; Guillaume accueille des jeunes pour des activités d'animation et des séjours de vacances... Ils restaurent et aménagent les lieux en fonction des coups de main qu'on leur propose, sans aides ni subventions.
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Gros Plan : Bio : Une gouvernance encore fragile
F. DENET, Auteur ; Sonia REYNE, AuteurA l'échelle de la région Auvergne, les acteurs de l'AB sont en plein restructuration. Une nouvelle structure est apparue : un groupement régional des agriculteurs biologiques qui regroupait en avril 2014 les quatre groupements départementaux. A contrario, une autre structure a disparu, victime d'importants problèmes financiers, malgré une volonté forte de ses membres : l'interprofession Auvergne Biologique, créée en 1993. Dans un tel contexte, les acteurs de la bio auvergnats veulent avancer et mettre en place une gouvernance efficace. Ainsi, le GRAB se positionne comme une structure faite pour échanger avec toutes les autres. Les concertations menées ces derniers mois ont permis de faire émerger un groupe de coordination et des groupes de travail au nombre de sept portant sur : la mise en place d'un Pôle de conversion, l'accompagnement technique des agriculteurs, la structuration des filières de commercialisation, l'amélioration de la communication et de la promotion de l'AB, le foncier, l'enseignement et la recherche, les références technico-économiques.
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Installation : Créer une fromagerie pour s'installer en famille
Sonia REYNE, AuteurAurélie Ménadier a pour projet de s'installer dans la ferme familiale avec son frère, rejoignant ainsi les trois associés du GAEC de la Terrasse à Courpière (63), à savoir leurs parents et leur oncle, installés depuis 30 ans en polyculture élevage, et en bio depuis 2000. Après un Master en Environnement, la jeune femme a animé le réseau des Amaps en Isère, avant de revenir en Auvergne où elle prépare, depuis 2011, son installation. A partir de 2016, avec le départ en retraite de deux des trois aînés, conjugué à l'arrivée progressive de 2 nouveaux associés (et un troisième souhaité), la ferme prendra une nouvelle identité. Aurélie envisage de prendre en charge une activité de transformation et de vente directe : dans 5 ans, 60 000 l de lait devraient être transformés et valorisés en vente directe (à la ferme, sur les marchés et dans les Amaps).
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Partage d 'expériences de fin de saison
Sonia REYNE, AuteurUne vingtaine de maraîchers bio se sont réunis au début du mois d'octobre 2014, à l'initiative de Mehdi Aït-Abbas, technicien maraîchage bio du Grab Auvergne, pour échanger sur leurs pratiques professionnelles et partager leurs expériences. Ces rendez-vous, qui se déroulent chaque fois dans une ferme différente, contribuent au maillage de la région et permettent aux participants de constater la variété des productions et l'originalité des structures. Diverses formations sont aussi prévues à destination des maraîchers bio : utilisation des huiles essentielles, auto-construction, production de plants, installation...
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La SICARAPPAM inaugure un nouveau bâtiment
Sonia REYNE, AuteurLa Société coopérative d'intérêt collectif agricole de la région Auvergne des producteurs de plantes aromatiques et médicinales (SICARAPPAM) a inauguré, en septembre dernier, un nouveau bâtiment sur son site d'Aubiat (63). À cette occasion, les visiteurs ont pu découvrir la coopérative et ses activités. Depuis 1987, cette coopérative de producteurs, cueilleurs et cultivateurs bio, répond à une demande très diversifiée de professionnels du monde entier : herboristerie, phytothérapie, laboratoires pharmaceutiques, agroalimentaire, liquoristerie... La demande étant de plus en plus exigeante en termes de qualité et de traçabilité, elle a fait le choix d'exiger, en plus de sa propre certification, celle de chacun de ses adhérents individuellement. Certains d'entre eux ont fait le choix de la biodynamie. La cueillette de plantes sauvages, cur de métier et activité fondatrice de la coopérative, évolue et se professionnalise. La coopérative fait également partie d'un projet de structuration de filière qui regroupe les acteurs du secteur PPAM sur un large quart sud-est de la France : le projet Sud Aroma Bio.