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Auteur Thérèse PIEL |
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Biner les passe-pieds : Une bineuse adaptée en outil performant
Thérèse PIEL, AuteurBrice Tandille, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine, a mis au point un outil adapté à son système. Travaillant sur des planches permanentes de 1,30 m de largeur, il a modifié une bineuse de façon à ce qu'elle ne passe qu'au niveau des passe-pieds, entre les planches. Cet outil est donc constitué, à chacune de ses extrémités, de deux griffes à trois dents, espacées de 1,30 m, et d'une roue de terrage pour régler la profondeur du travail. Les deux griffes travaillent chacune sur une largeur de 45 cm, correspondant aux passe-pieds. Ainsi, sans démontage ou réglage à effectuer à chaque intervention, le maraîcher bio peut maîtriser son temps de travail. Utilisable aussi bien en champ que sous serre, cet outil est particulièrement efficace contre le mouron et le pâturin présents sur les parcelles de Brice, à condition d'intervenir au bon moment.
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Désherbage mécanique des légumes : Quelle stratégie globale ?
Thérèse PIEL, AuteurComment gérer la pression adventice en maraîchage bio ? Des clés de réussite sont proposées. Pour une bonne stratégie de désherbage mécanique, c'est tout d'abord l'importance d'une organisation préalable bien pensée qui est mise en avant. Pour les parcelles et les planches de culture, il convient d'être attentif à la largeur des planches de passage, à la distance interrang afin d'obtenir un désherbage précis. En matière de prévention, la mise en place de rotations et de faux-semis sera un aspect important. Un binage précoce et efficace sera favorisé par un démarrage rapide des cultures. La prise en compte des aspects pédoclimatiques, l'anticipation des fenêtres météo, et des interventions régulières au bon moment sur les parcelles, contribueront également à les garder propres au fil du temps. Les outils (herse étrille, bineuse, les types de socs...) feront naturellement aussi l'objet d'une attention particulière.
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Dossier : Installations en agriculture bio : quels accompagnements pour quels profils ? ; Installations en maraîchage : des projets, des objectifs, des stratégies
Véronique SEGUY, Auteur ; Thérèse PIEL, AuteurCet article présente les résultats d'une étude concernant l'accompagnement de porteurs de projets durant le parcours d'installation en agriculture biologique. Au total, 28 fermes ont été visitées, réparties sur l'ensemble de la Bretagne, avec des agriculteurs installés entre 2006 et 2008. Les productions rencontrées reflètent une forte proportion de maraîchers (plus d'un tiers des installations en AB), suivie de celle des éleveurs laitiers, puis des éleveurs ovins et caprins. Les entretiens ont fait ressortir l'importance de certains facteurs sur le profil des nouveaux installés en fonction desquels quatre groupes de producteurs ont été identifiés. Un tableau les présente (atouts, faiblesses, propositions d'accompagnement) : Groupe 1 : Reprise de l'ensemble de l'outil de production et parfois même des débouchés ; Groupe 2 : Système économiquement performant, producteurs impliqués mais dont la charge de travail est jugée trop forte ; Groupe 3 : Système économiquement fragile, producteurs impliqués dont la charge de travail n'est pas un problème ; Groupe 4 : Difficultés causées par un isolement social et/ou une charge de travail trop élevée et/ou des résultats économiques très faibles. Des pistes d'accompagnement adaptées à chaque profil d'agriculteurs ont émergé : étude de marché valorisable, mutualisation des connaissances, sensibilisation avant l'installation, point à faire, 2 à 3 ans après l'installation, révision des critères d'attribution du crédit d'impôt formation. Trente-cinq maraîchers d'Ille-et-Vilaine, récemment installés, ont pu bénéficier de visites sur le terrain, au cours de l'année 2011. Ont été observés : la formation et la référence que constituent les stages professionnels, le projet de vie et ses difficultés, le nécessaire esprit d'entreprise, la viabilité économique du système de production.
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Dossier permaculture
BIODYNAMIS, Auteur ; Thérèse PIEL, Auteur ; Sandrine LE ROCH, AuteurTrois articles composent ce dossier : - La permaculture vue par un agriculteur biodynamiste ; entretien avec Didier de la Porte, maraîcher-éleveur biodynamiste en Normandie, qui utilise à la fois les concepts de la permaculture et ceux de la biodynamie et qui s'exprime sur la façon de concilier ces deux méthodes ; - Permaculture : Ni miracle, ni arnaque ; la permaculture renvoie à une approche systémique et de conception ("design", en anglais) qui permet d'organiser efficacement un cadre pour la mise en place d'une culture permanente. Les stratégies de la permaculture se concentrent davantage sur les opportunités que sur les obstacles ; - Permaculture et biodynamie, deux visions du monde ; mise en perspective des principes de la permaculture avec ceux de la biodynamie par l'auteure, volontaire en service civil au MABD, et qui a suivi un stage sur la permaculture.
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Gestion des adventices : Un autre itinéraire pour la betterave
Thérèse PIEL, AuteurBernard Schmidt s'est installé, en 1984, en Ille-et-Vilaine. Il pratique le maraîchage bio diversifié en plein champ sur 1,5 ha et sous 2 000 m² de serres froides. Les terres qu'il cultive sont limono-argileuses Les premières années, les betteraves étaient semées en direct et les premiers désherbages en post-levée intervenaient fin mai-début juin. En optant pour la plantation des betteraves, il a amélioré ses conditions de travail sur cette période surchargée par le désherbage d'autres légumes. Le nouvel itinéraire technique, basé sur le semis sur mottes et repiquage, est présenté (semis, plantation, avance en développement des betteraves, buttage, première série sur couche, densité de plantation ), ainsi que ses atouts et contraintes.
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Instaurer une relation claire et efficace entre employeur et salarié
Thérèse PIEL, AuteurEn maraîchage, la nature des tâches et la charge de travail requièrent souvent lemploi de salariés. Toutefois, il arrive que la fonction demployeur pèse sur certains producteurs. Cet article permet de poser quelques bases pour favoriser une embauche sereine et efficace. Au moment de lembauche, il est tout dabord conseillé de faire un point précis sur ses besoins et ainsi de clarifier sa demande. Il est ensuite important de savoir transmettre des consignes précises et dêtre clair dans ses objectifs (quoi, comment, où, durée, niveau dexigence, critères de réussite). Certains employeurs évitent de donner trop de précisions pour ne pas « infantiliser » leurs salariés, mais ces derniers font souvent remonter, lors de formations, le manque dinformations exhaustives. Il est également important de montrer et de contrôler : beaucoup de maraîchers montrent le geste adéquat, mais oublient de contrôler sil est bien effectué. Il est aussi important de déléguer, et de le faire de manière différenciée suivant la maturité, la motivation et les compétences du salarié. Il faut aussi jouer sur la motivation au travail (responsabilité, considération, promotion, développement personnel) et davoir du matériel et une organisation adaptés (bâtiment, espace et temps de rangement, planification des travaux, répartition des tâches). Enfin, de nombreux conseils sont apportés pour communiquer efficacement, notamment en cas de difficultés.
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Maraîchage : Ils ont créé un groupement d'employeurs
Thérèse PIEL, AuteurEn Ille-et-Vilaine, cinq maraîchers biologiques ont décidé de créer un groupement d'employeurs afin de réduire les coûts de main d'uvre. Les fermes sont proches les unes des autres : entre 1 et 5 km. Un besoin commun de main-d'uvre expérimentée les a incités à créer un groupement, ce qui leur permet d'embaucher deux salariés à temps plein en CDI. L'article explique le mode de gouvernance et l'organisation collective qui est horizontale. Les responsables du groupement tournent régulièrement et les agriculteurs ont une organisation hebdomadaire rigoureuse.
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Maraîchage : Soigner les végétaux par les huiles essentielles
Thérèse PIEL, AuteurCet article revient sur le parcours de Georges Toutain, agronome de formation, qui développe une gamme de produits à base d'huiles essentielles pour traiter les végétaux, en particulier en maraîchage. Cependant, cet agronome souligne un premier point, majeur : l'importance de bonnes pratiques agronomiques pour gérer les maladies. En s'appuyant sur cela, il a travaillé sur l'usage des huiles essentielles pour le soin des végétaux, tout d'abord sur un verger. Puis, il s'est intéressé au maraîchage. Dans ses protocoles, il utilise trois huiles complémentaires : une de contact, l'autre pour « bloquer la maladie » et la dernière pour « créer une ambiance défavorable » au pathogène. L'observance du traitement (dose, fréquence, mode d'application) est essentielle pour atteindre les résultats espérés. Une trentaine de mélanges ont été testés et sont commercialisés auprès de maraîchers. Une visite faite chez l'un de ces utilisateurs montre sa satisfaction face à ces mélanges, en particulier sur le mildiou et l'oïdium de l'oignon, la mouche de la carotte ou celle du pois, ou encore l'alternaria de la carotte ou la mineuse du poireau.
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Mieux s'équiper en fonctionnant en CUMA
Thérèse PIEL, AuteurPour certains maraîchers, au-delà des investissements en serres et en matériel d'irrigation, la capacité d'investir dans d'autres outils est parfois réduite. Pourtant, mécaniser certaines tâches, par exemple le désherbage, pour se dégager du temps, peut s'avérer déterminant pour l'activité. Le partage de matériel agricole, notamment par le biais de CUMA, peut alors constituer une réelle solution. Agrobio 35 a réalisé un travail d'enquête auprès des maraîchers bio d'Ille-et-Vilaine afin d'identifier quels sont les freins et les motivations pour intégrer une CUMA. Ces éléments sont présentés, ainsi que les outils cités par les maraîchers pour lesquels ils souhaiteraient une mutualisation. Des indications sont ensuite données sur la façon de créer une CUMA, et Johnattan France, maraîcher bio à Campbon (44) ayant intégré une CUMA existante, apporte son témoignage.
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Permaculture : Ni un miracle, ni une arnaque
Thérèse PIEL, AuteurLa permaculture peut se définir de plusieurs façons. A son origine, deux scientifiques australiens, Bill Mollison et David Holmgren, proposent, dans les années 1970, une approche holistique visant à mettre en place des stratégies et des techniques permaculturelles pour vivre au sein des limites écologiques dans le contexte du déclin programmé des énergies fossiles. Aujourd'hui, elle recouvre aussi des principes de conception permettant d'organiser efficacement un cadre pour la mise en place d'une culture permanente. A travers la notion de design, elle capitalise un ensemble d'idées, d'aptitudes, de modes de vie propres à pourvoir nos besoins tout en accroissant le capital naturel pour les générations futures. Un des exemples emblématiques de la permaculture, la Ferme du Bec Hellouin, fait l'objet d'une étude de l'Inra visant à caractériser la viabilité de ce système. Kevin Morel, doctorant à l'Inra, a prolongé ces travaux par une thèse sur les micro-fermes et la permaculture. Il a réalisé des enquêtes sur 22 micro-fermes maraîchères biologiques au Nord de la Loire, d'où il ressort de fortes aspirations sociales et écologiques de la part des agriculteurs. Ces aspirations pourraient faire passer ces nouveaux paysans pour de doux rêveurs. L'échange et le dialogue avec d'autres maraîchers bio installés depuis plus longtemps sont déterminants pour l'enrichissement des pratiques de l'agriculture biologique et pour permettre à ceux qui sont peut-être les pionniers de l'agriculture de demain de mieux enraciner leurs rêves.
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Planification des cultures : Concilier stratégie et organisation du travail
Thérèse PIEL, AuteurSelon leurs finalités et leurs objectifs de revenu, de calendrier, de volumes, de rythme de travail, les maraîchers auront intérêt à faire des choix pertinents en termes d'organisation du travail. En se basant sur des exemples et des cas concrets, cet article apporte des éléments pour une réflexion sur une méthode et des outils d'organisation en maraîchage : agendas, tableaux de bord personnalisés, cahiers de cultures...
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Le point technique culture : Gestion de l'eau en maraîchage : Connaître l'efficacité de son irrigation
Thérèse PIEL, AuteurAgrobio 35 a organisé une formation sur l'irrigation, en septembre 2012, en présence d'Elie Dunan, ingénieur agronome à Cybèle Agro. En maraîchage, lorsque le climat devient asséchant, il est difficile de se dispenser d'irrigation notamment dans les cas suivants : variétés à cycle court très exigeantes en eau et à enracinement superficiel, sensibilités particulières au stress hydrique... Il est donc nécessaire de connaître l'efficacité de l'irrigation, l'offre en eau du sol, la demande en eau d'une culture, la classification des légumes selon leur besoin en eau, le pilotage tensiométrique de l'irrigation, les méthodes alternatives pour économiser l'eau.
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La taille au verger : Une formation sur site en Ille-et-Vilaine
Thérèse PIEL, AuteurNicolas Broussot, spécialiste de la taille des pommiers chez Aval Conseil, a apporté son expérience aux arboriculteurs d'Ille-et-Vilaine, à travers une formation sur site. Après avoir rappelé les critères à prendre en compte pour la taille (qualité du sol, variétés implantées, périodes d'intervention), Nicolas Broussot a donné quelques éléments méthodologiques. Ceux-ci, à raisonner sur plusieurs années, sont destinés à favoriser la production de fruits et non pas de bois. Ce travail manuel est important et laborieux. Ainsi, il nécessite de bons outils, adaptés à la personne qui le réalise.