Détail de l'auteur
Auteur Yoan MICHAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (13)


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Portrait : Rencontre avec Renaud Pierson, arboriculteur-viticulteur dans les Côtes de Meuse, à Billy-sous-les-Côtes (55)
Yoan MICHAUD, AuteurEn 2010, Renaud Pierson a repris la ferme familiale en arboriculture-viticulture, à Billy-sous-les-Côtes, dans la Meuse. Il a démarré la conversion de la ferme en bio en 2012. Il a d'abord passé en bio les mirabelles, qu'il cultive sur 20 ha et dont les 3/4 sont vendues à des grossistes. Une petite partie est transformée à la ferme et est commercialisée sous forme d'eau de vie, de confitures et de nectars. La conversion des cerisiers (1 ha de cerises aigres) s'est faite en 2016 et celle des 9,5 ha de vignes s'est faite en 2017 : Renaud a préféré prendre le temps de commencer les pratiques bio avant la conversion, pour voir si cela fonctionnait. Toute la production de raisins est transformée en vin, commercialisé en bouteilles, principalement en vente directe à la ferme, mais aussi à des restaurants, à des cavistes et à des magasins de producteurs. Membre du GIEE BECO, Renaud participe à la recherche de solutions techniques avec d'autres producteurs.
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Dossier : Fertilisation et fertilité des sols en agriculture biologique : Evolutions à prévoir, nouveautés et recherche d'autonomie et de résilience
Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Julie GALL, AuteurLa fertilisation et la fertilité des sols sont 2 thèmes qui suscitent de nombreux débats dans les réseaux de l'agriculture biologique. Entre l'actualité (avec, en ligne de mire, la nouvelle interprétation de la règlementation qui interdit, en bio, l'utilisation d'effluents d'élevage dits "industriel"), les expérimentations portant sur l'apport d'autres types de roches broyées comme amendements, la recherche d'autonomie et l'adaptation au changement climatique, la fertilisation et la fertilité des sols sont au cur des réflexions des agriculteurs bio pour progresser dans leurs pratiques. Ce dossier fait un point sur plusieurs notions relatives à ces sujets.
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Dossier : Le verger bio du Grand Est : panorama
Yoan MICHAUD, Auteur ; Baptiste GRIS, AuteurAprès un retour sur loffre et la demande en fruits bio, ce dossier fait le point sur le changement de réglementation entré en vigueur en janvier 2022, ainsi que sur des actions en cours dans le réseau Bio en Grand Est. Il traite également des différents systèmes de production, en citant, pour exemple, le cas de producteurs en Grand Est : - Les vergers palissés ou haute densité ; - Le pré-verger ; - Les vergers demi-tige, - Les vergers de « diversification », - Les vergers permaculturels, - Les vergers-maraîchers. Pour terminer, un encadré présente le « GIEE BECO », qui réunit des producteurs des Côtes de Meuse autour de la volonté de trouver collectivement des pratiques agricoles respectueuses de lenvironnement.
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Dossier : Agriculture, biodiversité et climat : Les agriculteurs bio proposent des solutions
Yoan MICHAUD, Auteur ; Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Marvin SOPHIE, Auteur ; ET AL., AuteurDes agriculteurs bio du Grand Est participent à des projets innovants visant à lutter contre l'érosion du vivant et à s'adapter au changement climatique. Dans la Vallée du Longeau (Meuse), 5 fermes en maraîchage, viticulture, arboriculture, grandes cultures et élevage bovin et ovin se sont engagées dans différentes actions, notamment pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; les agriculteurs ont créé des puits de carbone, planté des haies, etc. Un réseau de 80 fermes bio-diversité a été mis en place dans tout le Grand Est pour favoriser les échanges de savoirs et de savoir-faire en matière d'actions concrètes (haies, bandes enherbées, mares...). Une formation sur l'intérêt des nichoirs en haute densité en maraîchage bio a permis de construire 210 nichoirs qui ont ensuite été installés sur des parcelles. L'association Bio en Grand Est poursuit ses actions en faveur des semences paysannes qui font aussi partie des leviers pour la biodiversité. En matière de réduction des gaz à effet de serre dus à l'agriculture, des pistes restent à explorer dans les fermes du Grand Est. L'application "Je diagnostique ma ferme", élaborée en collaboration avec Bio de PACA, permet à chaque ferme d'évaluer sa propre empreinte carbone et d'identifier des actions pour améliorer son système.
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Dossier : Tour d'horizon sur les céréales anciennes
Aurélie PARANT-SONGY, Auteur ; Yoan MICHAUD, Auteur ; Julie GALL, Auteur ; ET AL., AuteurBio en Grand Est présente un tour d'horizon de travaux et d'actions réalisés par la structure, par certains de ses agriculteurs adhérents ou par d'autres organisations autour des céréales anciennes, du champ à l'assiette. Côté réglementation, le nouveau règlement européen n°2018/848 relatif à la production biologique autorise la commercialisation de semences population, et ce, malgré leur caractère hétérogène. Pour les agriculteurs, ces variétés anciennes, qui présentent une grande hétérogénéité, peuvent jouer un rôle-clé dans l'adaptation au changement climatique. Si elles semblent, à première vue, plus difficiles à cultiver (paille haute sensible à la verse) ou à transformer (propriétés qui ne répondent pas aux normes de la boulangerie française), certains agriculteurs et/ou boulangers ont appris à travailler avec ces variétés et en témoignent dans ce dossier : pâturage par des ovins en sortie d'hiver pour limiter la hauteur de la paille, panification avec pétrissage manuel, etc.
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Dossier : Blés paysans ou anciens : Quelles perspectives d'organisation dans le Grand-Est ?
Amandine LAURENT, Auteur ; Christophe RINGEISEN, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurCertains agriculteurs bio ne sont pas satisfaits des semences céréalières actuellement mises sur le marché et s'attachent à développer des variétés paysannes. Ils sont souvent regroupés au sein d'associations ou de collectifs et travaillent en collaboration avec des acteurs de la recherche et du développement. Quelques-uns des acteurs de la région Grand-Est sont présentés. La ferme Moyses développe, depuis 2012, un travail d'évaluation agronomique et boulangère de variétés pures dites de pays. Thierry Angelot, agriculteur en Haute-Marne, a commencé à semer des blés anciens en 2014. Il témoigne sur les particularités techniques de ces variétés et leurs intérêts, ainsi que sur l'association Graines de Noé. Cette association, fondée par Renée et Bernard Ronot, paysans céréaliers en Côte d'Or, l'a accompagné au départ pour sélectionner les variétés. En Lorraine, l'association L'Or des Graines conserve une trentaine de blés paysans, et forme les agriculteurs, en lien avec Bio en Grand Est.
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Développer l'agriculture biologique par des démarches territoriales
Yoan MICHAUD, AuteurDans ce dossier, sont examinées les conditions de réussite et les limites des dynamiques territoriales de protection de l'eau par le développement de l'agriculture biologique en Lorraine. Point en trois parties : - Concilier production agricole et protection de l'eau ; l'agriculture biologique est une des solutions les plus efficaces pour reconquérir et préserver la qualité de l'eau, notamment concernant les nitrates ; - Analyse comparative des dynamiques locales dans les sites Eau et Bio ; - Les actions "Eau et Bio" du CGA de Lorraine.
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Dossier : Des semences bio... paysannes
Christophe RINGEISEN, Auteur ; Claire VIDIE, Auteur ; Yoan MICHAUD, AuteurL'association lorraine "L'Or des Graines" et l'association alsacienne "Kerna Un Sohma" effectuent actuellement un travail sur les semences paysannes en blé, potagères et maïs, notamment en conservant les variétés anciennes et en les rendant accessibles aux paysans. Au sommaire de ce dossier : - Les semences, on n'y comprend rien ; - Conservation et évaluation des blés caucasiens, un nouveau défi pour la Ferme Moyses ; - Produire ses semences de légumes, c'est possible ? ; - Maïs populations : Essais encourageants en Lorraine.
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Couche tiède pour semis de printemps fabrication maison
Yoan MICHAUD, AuteurLe climat lorrain n'est pas propice au démarrage précoce des légumes de printemps craignant le gel. Il est pourtant nécessaire de débuter les semis en février, ce qui est possible avec la mise en place d'une couche tiède sous serre à base de fumier de cheval, ce qui présente l'avantage de ne pas nécessiter de raccordement électrique. Avec du fumier frais, il est possible d'atteindre une température stable de 20 à 25°C dans la couche de terreau pour les semis. L'article décrit les étapes de fabrication du cadre, des couches de fumier et de la fermeture de la pépinière.
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Dossier : Un sol fertile en bio : c'est possible, et pour longtemps !
Yoan MICHAUD, Auteur ; Apolline AUCLERC, AuteurCe dossier sur la fertilité des sols rappelle que l'important est non pas de chercher à augmenter le taux de matière organique (MO) à tout prix, mais de veiller à entretenir une activité biologique intense. Pour évaluer la fertilité de son sol, l'agriculteur doit tout d'abord observer l'évolution des rendements, la dégradation des pailles et fumiers, les défauts d'infiltration La bêche permettra de mieux comprendre ce qui se passe : zone de compaction, zone d'hydromorphie Une analyse de sol confirmera des pertes ou une accumulation de MO. Pour relancer l'activité biologique des sols, on pourra, selon les cas, chauler, gérer les excès d'eau, assainir les fumiers, etc. Ces leviers basiques sont souvent encore négligés. Enfin, le dossier rappelle des éléments sur les vers de terre, activateurs essentiels de la vie du sol, et reprend certaines idées reçues sur eux.
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Implanter un verger bio diversifié : un exemple d'Outre-Atlantique
Yoan MICHAUD, AuteurStefan Sobkowiak est arboriculteur, permaculteur et éleveur de volailles au Québec. Après avoir fait de la monoculture de pommiers bio pendant 14 ans, il décide de diversifier son système pour lutter contre les rongeurs : présence de poules et de ruches ; plantation d'arbres fruitiers et d'arbres légumineuses (argousier...), de petits fruits, de plantes grimpantes et quelques cultures légumières pérennes. Le principe est qu'aucun individu ne doit jouxter un autre individu de la même espèce. Les volailles consomment les petits rongeurs et participent à la fertilisation du verger, les oiseaux prédateurs de ravageurs sont attirés par des nichoirs. Ce système a toutefois un inconvénient : les fortes populations d'abeilles sur-pollinisent les arbres, qui doivent donc être éclaircis !
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Conséquences des associations sur la ferme
En agriculture biologique, les questions liées à l'azote sont importantes. Alors que les engrais du commerce sont rares et chers et que ceux issus d'élevages peuvent être limités, un quart des blés meuniers n'a pas une qualité suffisante par rapport aux exigences de la filière et les éleveurs sont parfois dans l'obligation d'importer des protéines végétales pour nourrir leur bétail. La culture de légumineuse(s) en association avec une ou plusieurs céréale(s) peut représenter une solution intéressante à divers points de vue. A travers l'étude d'exploitations d'élevage et/ou céréalières en Lorraine, les rotations pratiquées et la place donnée aux associations sont présentées, ainsi que la valorisation des grains récoltés, sont présentées. Les deux espèces étant destinées à des filières différentes (meunerie et alimentation animale), un tri à la ferme ou par l'organisme collecteur est nécessaire après la récolte. La meilleure qualité de la céréale produite, via une meilleure teneur en protéines, permet généralement à l'agriculteur d'obtenir une plus-value financière. La définition d'un cahier des charges, une meilleure connaissance des potentialités d'amélioration de la qualité du blé et une meilleure complémentarité des espèces cultivées pourraient faciliter à l'avenir le développement de telles cultures.
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Engrais verts et fertilité des sols : une première journée ensoleillée !
Yoan MICHAUD, AuteurA l'occasion d'une journée d'échanges organisée chez Pierre Lavaux en mai 2012, Joseph Pousset est venu présenter le fonctionnement de « l'usine du sol ». Ce dernier n'utilise plus d'intrants sur sa ferme depuis 20 ans mais connaît de nombreuses autres sources de fertilité non conventionnelles : - fixation symbiotique par les légumineuses ; - utilisation des azotobacters, bactéries aérobies ; - le mécanisme d'Ingham ; - les orages, pluies et neiges ; - les aérosols. Selon Joseph Pousset, ces éléments justifient le fait de ne pas recourir à un labour profond. En octobre, une journée similaire sera organisée autour de la thématique des engrais verts, avec une intervention de Justin Bayle.