Détail de l'auteur
Auteur Elise COMERFORD-POUDEVIGNE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (10)


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Trophées des Cuma 2021 : Les 4 Cuma lauréates
Pierre CRIADO, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Pascal BORDEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLe réseau national FNCUMA a lancé, en 2021, sa première édition des Trophées des CUMA. L'objectif est de valoriser les innovations issues de ces collectifs, selon quatre catégories : Terres, Territoires, Organisation et Métiers. Les quatre lauréats, choisis parmi 70 CUMA candidates, sont présentés dans cet article. Dans la catégorie Métiers, c'est la CUMA Haria Blanca, dans les Landes, qui s'est démarquée. Ce groupe d'une quinzaine d'agriculteurs, dont la majorité en agriculture biologique, s'est formé en 2019, avec comme objectif la transformation en farine de sa production de blé tendre d'hiver. A terme, les agriculteurs prévoient de transformer d'autres cultures. Dans la catégorie Territoires, c'est la CUMA de Castandet, elle aussi landaise, qui est lauréate. Sur son territoire, le syndicat des eaux a demandé aux agriculteurs de réduire l'usage de S-métolachlore, qui contamine fortement les eaux. La Cuma a permis aux fermes concernées de travailler sur de nouveaux itinéraires techniques et d'acheter en commun du matériel de désherbage mécanique. L'objectif d'une réduction de 50 % des herbicides a été atteint, et deux des agriculteurs réfléchissent à une conversion à l'agriculture biologique. Dans la catégorie Organisation, la Cuma de la Trézée est sortie du lot grâce à son activité "groupement d'employeurs" qui vise à répondre au manque de main d'oeuvre sur ce territoire du Loiret. Dans la catégorie Terres, le trophée a été attribué à la Cuma des Grands Trèfles, dans le Rhône. Initiée par deux agriculteurs conventionnels désireux de passer à l'agriculture biologique, la raison d'être de cette Cuma est justement de faciliter le passage à l'AB. En 2022, trois des six exploitations adhérentes sont converties. Leur projet passe par la diversification des assolements, afin de répondre à la demande (lentille, pois chiche, sarrasin...) ; la mise en commun d'une partie des assolements ; ou encore l'investissement dans des formations agronomiques.
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Lagriculteur à rebours
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurFelix Noblia est un éleveur installé dans le Pays Basque. Initialement, il ne souhaitait pas reprendre la ferme familiale. Il a néanmoins envisagé cette possibilité à la fin de ses études afin de pouvoir rester auprès de ses proches et jouer de la musique. En 2008, il reprend lexploitation de son oncle. Il a alors 170 000 demprunts et doit payer 29 000 dannuités. Il comprend très vite que, sil ne change pas son système de production, il ne va pas pouvoir sen sortir dun point de vue financier. En quatre ans, il effectue de multiples changements : il implante des couverts végétaux, arrête de produire du maïs, ne travaille plus ses sols en passant en TCS, met en place un pâturage tournant, optimise certaines complémentarités cultures/élevage, change de race de vaches (pour des Angus) et commercialise en circuits courts. Les comptes de lexploitation repassent alors au vert. Tous ces changements ne sont pas pour autant faciles à accepter pour son oncle qui avait gagné sa vie et bâti lexploitation sur lancien système. En 2017, Félix Noblia présente son dossier aux Trophées de lAgroécologie 2016/2017 et en sort lauréat. Suite à ce succès, il décide de relever un autre défi : convertir son exploitation en bio. Parallèlement, il devient un YouTuber de lagroécologie pour communiquer sur ce quil fait. Actuellement, il consacre deux jours par semaine à la communication.
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Dossier : Maraîchage : Enquête
Pascal BORDEAU, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Raphaëlle POISSONNET, Auteur ; ET AL., AuteurCes trois articles sont consacrés à la place des cuma en production maraîchère. En maraîchage, lergonomie et la pénibilité des tâches sont deux facteurs importants à maîtriser pour pérenniser une exploitation et préserver la santé du producteur. A priori, le potentiel de développement des cuma semble important dans ce secteur. En effet, de nombreuses tâches seraient mécanisables, mais à condition davoir les moyens dinvestir. De plus, le maraîchage diversifié demande de nombreux matériels spécifiques. Pourtant, les cuma peinent à se développer chez les maraîchers : distances, fenêtres météo étroites, besoins spécifiques, etc. Les principaux freins à leur développement sont plus amplement détaillés dans le premier article. Quelques maraîchers font tout de même le choix dintégrer ou de créer des sections maraîchage au sein de cuma déjà existantes. Deux responsables de sections spécialisées ont apporté leur témoignage lors de la journée « MécaLégumes », organisée, dans les Hautes-Pyrénées, en septembre 2019. Leurs témoignages sont retranscrits dans le deuxième article. Enfin, le dernier article rapporte le témoignage de Vincent Peynot, maraîcher bio installé depuis 11 ans sur 4 ha en Loire-Atlantique. Il a intégré la cuma du Sillon cinq ans auparavant avec deux autres maraîchers. Maintenant, la section maraîchage de cette cuma regroupe six producteurs bio. Vincent Peynot décrit son fonctionnement.
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Les projets collectifs de méthanisation agricole prêts à décoller
Éric AUBRY, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; Nathalie TIERS, AuteurQuils soient petits ou grands, les projets collectifs de méthanisation agricole émanent de toute la France. Quatre exemples sont détaillés dans cet article. Le premier est un projet collectif né dun besoin de chauffage pour les bâtiments de la commune de Lévignac-de-Guyenne, dans le Lot-et-Garonne. Il présente la spécificité de reposer sur une technologie innovante basée sur des poches souples qui saffranchissent des cuves en béton traditionnelles (un seul bâtiment sera construit : celui pour stocker les matières organiques qui alimenteront le méthaniseur). Le deuxième est un projet familial, celui de la famille Assemat, qui possède une exploitation sur la commune dAiguefonde, dans le Tarn. Celle-ci a inauguré, en octobre 2018, la première unité de méthanisation agricole dOccitanie qui injectera directement du biogaz dans le réseau GRDF. Le troisième exemple concerne les cuma du Grand Est : 15 projets de méthanisation devraient voir le jour dici deux ans et les cuma devront trouver des solutions pour lépandage des digestats liquides (les stratégies de trois cuma sont détaillées). Le dernier projet regroupe dix agriculteurs de Vendée et du Maine et Loire, qui ont fait le pari de vendre leur biogaz directement au consommateur sous forme de carburant.
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Autonomie alimentaire : Des friches viticoles à l'atelier de découpe
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurCinq éleveurs de bovins des montagnes sèches des Corbières minervoises (Aude), 4 en bio et un en projet de conversion, se sont lancés dans un projet commun, démarré il y a trois ans : trouver des parcelles ou des friches viticoles pour faire paître leurs troupeaux. Grâce à l'accompagnement du BioCivam de l'Aude et la FDCuma de l'Aude, ils ont pu entrer en relation avec les mairies et les propriétaires de terres et obtenir des propositions intéressantes. Pour Jackye Sicart, coordinatrice de la FDCuma, "c'est vraiment le territoire qui se met au service de ce projet". Le groupe d'éleveurs réfléchit maintenant à la possiblité de créer une CUMA.
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Cuma et bio : la croisée des chemins
Matthieu GLORIA, Auteur ; Anne HUGUES, Auteur ; Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, Auteur ; ET AL., AuteurLes CUMA (Coopératives d'utilisation de matériel agricole) permettent à leurs adhérents agriculteurs de mutualiser des achats de matériel, mais aussi l'embauche de salariés, pour leurs travaux aux champs et pour la transformation de produits à la ferme. En Auvergne/Rhône-Alpes, elles sont au nombre de 1757. Dans cette même région, plus de 4000 exploitations sont engagées en agriculture biologique. Ce dossier, après un état des lieux et une présentation des CUMA et de la bio en Auvergne/Rhône-Alpes, fournit quelques témoignages d'agriculteurs bio et conventionnels qui partagent du matériel en CUMA. L'un des articles revient également sur les aides aux investissements individuels et collectifs auxquelles les CUMA sont éligibles.
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Repères : Initiative : La ruche qui dit oui ; Nouveau circuit court
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurLa Ruche Qui Dit Oui est une organisation qui "combine circuit court et achat groupé" : un groupe de consommateurs commande des produits proposés par des producteurs locaux, et tous se rencontrent pour la remise des produits. Présentation de son fonctionnement et de sa gestion (inscription, quantité minimale de commande, rétribution du responsable de la Ruche et de l'entreprise "La Ruche"..., coût du panier moyen, sélection des productions...).
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Repères : Ma vie : Etienne Lurois, pour l'installation des "Nima"
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurEtienne Lurois est cidriculteur biologique, dans le pays de Bray (Haute-Normandie). Il a planté les premiers pommiers à cidre en 1991, en zones AOC Calvados et Pommeau. Des rotations "PAC", il est passé au bio et à la commercialisation en direct de ses produits. Il expérimente tous les moyens pour transformer son exploitation en coopérative d'activité et d'emploi (CAE), pour faciliter l'installation de personnes non-issues du monde agricole, les "Nima". Le projet est suivi de près par la MSA, la Région Haute-Normandie. E. Lurois est aussi en contact avec la Fncuma qui travaille sur la coopération de production. Il évoque les atouts et les contraintes des CAE, ainsi que les perspectives : actuellement, les CAE concernent les Nima et les productions marginales mais, dans l'avenir elles pourraient intéresser des grosses exploitations.
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Repères Initiative : Un maraîcher porté par les internautes
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurLe "crowdfunding" consiste à faire financer un projet par les personnes qui s'y intéressent. Sur Internet, des sites spécialisés mettent en relation des particuliers "mécènes" avec un porteur de projet. Thomas Boonen, un maraîcher qui a l'intention de s'installer en bio dans le Nord-Pas-de-Calais, a réussi à faire financer l'achat de son cultirâteau grâce au projet "Cultirâteau pour beaux légumes bio"... Il a pu réunir les 7 884 euros, nécessaires à l'achat de l'outil. Adrien Aumont, de chez KissKissBankBank.com (site sur lequel ont été visionnés les éléments présentant le projet de T. Boonen), rappelle que sont retenus les "projets créatifs et innovants...".
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Repères : Ma vie : Carine Chassé, hors des sentiers battus
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurCarine Chassé, installée en Gaec avec son mari, conduit une exploitation laitière en Ille-et-Vilaine. Entrée au conseil d'administration de la Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) de Piré-sur-Seiche, Carine Chassé décide d'initier une formation de veille et de stratégie sur l'agriculture au sein d'un groupe d'étude et de développement agricole en Ille-et-Vilaine. A cette époque, elle obtient une bourse internationale Nuffield qui offre à un jeune exploitant le financement d'un voyage d'étude. De conférences en visites d'exploitations, Carine a pu comparer la production laitière française avec les systèmes danois, néo-zélandais, chinois et irlandais. La décision de convertir son exploitation en bio fut effective en décembre 2011. Pour Carine, le plus gros changement a été "la prise de conscience de la vie microbienne du sol". En outre, Carine et Alain adhèrent à la Coopédom, une coopérative de déshydratation à Domagné, qui permet à l'exploitation de gagner en qualité et en autonomie protéique. De son voyage en Nouvelle-Zélande, elle a notamment retenu la possible évolution d'un jeune dans le métier d'agriculteur sans qu'il s'endette massivement.