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Auteur Mark SCHONBECK |
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Bring Existing Weeds Under Control Before Planting Weed-Sensitive Crops
Un sol en santé, une fertilisation optimale, des dates de plantations appropriées et de meilleures pratiques culturales sont autant de facteurs favorisant la capacité des plantes à tolérer la pression des mauvaises herbes. Toutefois, certaines cultures, pérennes ou annuelles, demeurent particulièrement sensibles et requièrent une gestion adaptée pour les protéger contre les mauvaises herbes compétitives. Dans le cas des cultures pérennes comme les asperges, les bleuets ou les framboises, un contrôle rigoureux durant les deux premières années d'implantation est nécessaire pour l'obtention d'un bon établissement de la culture. Parmi les bonnes pratiques de prévention et de lutte aux mauvaises herbes, on peut citer : choisir un site approprié (topographie, circulation de l'air, qualité du sol, pH, etc.), éviter les sites avec des vivaces agressives, choisir des variétés vigoureuses et adaptées au climat et au sol, consacrer une saison complète à la préparation du sol (surtout pour les plantes vivaces), mettre en place la rotation des cultures annuelles et utiliser certaines techniques comme la solarisation. Cette dernière consiste à couvrir le sol à nu par un plastique transparent et non poreux pour piéger la chaleur du soleil dans la couche supérieure du sol. Il est recommandé de laisser la bâche plusieurs semaines durant l'été afin qu'une température de 120 °F (env. 50 °C) détruit les semences des mauvaises herbes ou les pousses végétatives. Par contre, cette méthode est coûteuse et peut aussi éliminer les organismes bénéfiques. L'article présente aussi, en plus de détails, des pistes de solutions et des techniques adaptées pour les cultures d'asperges, d'oignons, d'ail et de fraises.
Twelve Steps Toward Ecological Weed Management in Organic Vegetables
La gestion écologique des mauvaises herbes est une méthode qui se repose sur un ensemble d'outils connus sous le nom de « multiples petits marteaux ». Elle comprend des contrôles indirects tels que le choix de variétés de légumes, la date de semis, ainsi que des contrôles directs, c'est-à-dire les opérations culturales sur les mauvaises herbes. Cet article présente douze étapes pour une gestion écologique de ces mauvaises herbes. Ces étapes sont essentielles, mais elles ne sont pas nécessairement en ordre. Elles sont divisées en 4 grands groupes. Le premier groupe consiste à planifier la gestion des mauvaises herbes. Cette gestion passe par une bonne connaissance des adventices présentes sur la parcelle, par une succession des cultures qui empêchent leur développement et par une préparation de sol qui leur est défavorable. Le deuxième groupe de mesure concerne les mesures préventives à prendre pendant la mise en place des cultures. Les cultures sélectionnées doivent être vigoureuses et prêtes à concurrencer les mauvaises herbes. Les producteurs doivent éviter d'épandre des semences de mauvaises herbes durant les opérations culturales. Ils doivent utiliser des méthodes qui réduisent la multiplication de semences de mauvaises herbes et mettre en place des cultures de couverture. Le troisième groupe de mesures vise à attaquer les mauvaises herbes durant la saison de cultures au moment de la compétition. Les mauvaises herbes doivent être détruites à leur stade critique pour éviter leur propagation et la compétition avec les cultures. Avant d'implanter de nouvelles cultures sensibles aux mauvaises herbes, il faut s'assurer de leur destruction en utilisant des méthodes d'agriculture biologique. Le dernier groupe de mesure vise à renforcer la gestion biologique des mauvaises herbes par l'observation, l'adaptation et l'expérimentation. Durant cette phase, l'ensemble des actions et les évolutions des cultures doivent être enregistrés afin d'assurer un suivi et faire les modifications subséquentes.
Mulching for Weed Management in Organic Vegetable Production
Les paillis contribuent à la gestion des mauvaises herbes dans les cultures biologiques en réduisant la germination des graines de mauvaises herbes, en bloquant leur croissance, en favorisant la conservation de l'humidité du sol et parfois en modifiant la température du sol. Cet article examine les usages, les avantages et les limites des différents systèmes de paillage dans le contrôle des mauvaises herbes en production maraichère biologique. Le paillis synthétique opaque comme le plastique noir sont posés sur un lit de semence préparé juste avant la transplantation ou avant l'ensemencement d'une culture de légumes. Ils fournissent une barrière efficace contre la plupart des mauvaises herbes. Des équipements mécaniques permettent à l'agriculteur de les poser rapidement et de planter en une journée. Malgré les coûts, le plastique demeure l'option de gestion de mauvaises herbes la plus économique pour de nombreux producteurs biologiques. Les paillis organiques tels que le foin, les feuilles sont généralement appliqués lorsque la culture maraichère est bien établie, et le sol réchauffé à des températures proches de l'optimum. Ils détruisent la semence des mauvaises herbes, conservent l'humidité, et ajoutent de la matière organique, mais la mise en place demande beaucoup de main-d'uvre. Dans certaines circonstances, le paillage peut aggraver les problèmes. Les paillis organiques peuvent transporter des graines de nouvelles espèces de mauvaises herbes dans le champ. Les paillis de plastique non poreux peuvent entraver l'infiltration de l'eau de pluie ou d'irrigation par aspersion. Ainsi, presque tous les producteurs qui utilisent le plastique installent un système d'irrigation goutte à goutte afin de fournir de l'eau aux cultures. Le paillage prématuré ou l'utilisation du mauvais paillis pour une culture donnée peut ralentir sa croissance et la laisser plus vulnérable à la concurrence des mauvaises herbes. Il est recommandé de combiner le paillage à d'autres pratiques de gestion biologique de mauvaises herbes.
Twelve Steps Toward Ecological Weed Management in Organic Vegetables
La gestion écologique des plantes nuisibles demeure une des principales problématiques au sein de productions maraîchères biologiques. Bien qu'énoncées en étapes, les informations présentées demeurent pour la majorité des concepts interdépendants qui permettent de prévenir et de contrôler les infestations des plantes qui font compétition aux cultures. Différents outils de prévention et de contrôle sont présentés. Les douze étapes sont liées à la planification, aux actions préventives, à la répression pendant la saison de croissance et à l'adaptation des méthodes. Les actions à entreprendre visent une optimisation de la vigueur de la culture ainsi qu'une limitation des facteurs d'implantation et de prolifération des plantes nuisibles.