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Auteur Maryse LEBLANC |
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Beneficial and pest insects associated with ten flowering plant species grown in Québec, Canada
Les méthodes curatives pour lutter contre les insectes nuisibles sont plutôt limitées en agriculture biologique. Par conséquent, la lutte aux insectes en agriculture biologique repose principalement sur des méthodes préventives, dont la lutte biologique par conservation. La manipulation de l'habitat fait partie de cette approche et vise à rendre l'agroécosystème favorable aux ennemis naturels et défavorable aux attaques de ravageurs. Les plantes à fleurs ayant les particularités de procurer du nectar et du pollen ainsi que d'être colonisées par des hôtes et des proies alternatifs, leur utilisation en bandes pourrait augmenter la présence d'insectes bénéfiques, dont les parasitoïdes et les prédateurs. Réalisée à la Plateforme d'innovation en agriculture biologique (Saint-Bruno-de-Montarville, Québec), cette étude de 3 ans avait comme objectif de déterminer le potentiel de dix espèces de plantes à fleurs à accroître la diversité et l'abondance d'ennemis naturels. Les espèces à l'étude étaient : l'achillée millefeuille (Achillea millefolium Colorado'), l'alysson maritime (Lobularia maritima Easter white bonnet'), la capucine (Tropaeolum majus California giant'), la coriandre (Coriandrum sativum Santo monogerm'), le cosmos (Cosmos bipinnatus Sensation mix'), la luzerne (Medicago sativa), le pétunia (Petunia grandiflora Ultra mix'), la phacélie (Phacelia tanacetifolia), la moutarde blanche (Sinapis alba) et l'illet d'Inde (Tagetes patula Bonanza mix'). En 2010, 2011 et 2012, chaque espèce a été cultivée en petites parcelles et un échantillonnage hebdomadaire a été réalisé à l'aide de pièges collants jaunes installés dans chaque parcelle. Dans une première étape, la présence et l'abondance de différentes espèces de coccinelles ont été évaluées sur chaque espèce. Certaines plantes peuvent également attirer des espèces nuisibles, et ainsi jouer un rôle de plantes trappes ou de réservoir de ravageurs, ce qui pourrait être néfaste pour les cultures avoisinantes. Conséquemment, certains insectes ravageurs, dont la punaise terne (Lygus lineolaris) et les altises (Chrysomelidae - Alticinae), ont également été inventoriés.
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Compagnonnage poireau-carotte en mode de production biologique
Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2012Selon les principes de l'agroécologie, les relations entre les espèces méritent d'être bien connues afin de favoriser la synergie et la complémentarité des cultures. Une étude a été réalisée au Québec afin de mettre en lumière l'impact de la carotte sur les ennemis du poireau et vice-versa. Elle a été réalisée sur trois ans et différentes régies ont été appliquées. Neuf traitements étaient à l'essai et trois régies de désherbage ont été adoptées : manuel, mécanique, témoin enherbé. Les données recueillies à la suite de ces années d'expérimentation ont permis de conclure que la carotte ne permet pas une réduction des dégâts de la teigne du poireau. La pression de la mouche de la carotte était faible, ce qui n'a pas permis de déterminer si le poireau a un potentiel répulsif sur cet insecte. Par contre, ce compagnonnage poireau-carotte a permis un meilleur contrôle des mauvaises herbes. Cette pratique mérite d'être adopté pour ses effets positifs sur le contrôle des mauvaises herbes, même s'il n'apporte pas de bénéfice majeur dans la gestion des ennemis des cultures.
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Cultiver des légumes bio en planches permanentes : de nombreux avantages!
Maryse LEBLANC, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; Denis LA FRANCE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2016
Le système des planches permanentes a été étudié durant cinq ans au site de la Plateforme d'innovation en agriculture biologique à Saint-Bruno-de-Montarville. Ce projet a permis d'observer l'évolution de sols argileux compactés sous la régie des planches permanentes comparée à un itinéraire classique. Les résultats de ces trois dernières années ont démontré que le système des planches permanentes en cultures maraîchères biologiques améliore la structure du sol, favorise sa colonisation par les vers de terre, permet un désherbage efficace et l'obtention de rendements de cultures égaux ou supérieurs à l'itinéraire classique et offre des perspectives d'augmenter la rentabilité de l'entreprise.
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Évaluation d'un porte-outil européen (Weed Master) conçu pour le désherbage des petites fermes maraîchères biologiques
Maryse LEBLANC, Auteur ; Christiane COSSETTE, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2012Le désherbage manuel est la principale méthode de désherbage utilisée par les fermes maraîchères biologiques qui cultivent à petite échelle. Cette opération est coûteuse en temps et en argent pour ces agriculteurs. Le Weed Master® est un porte-outil innovateur poussé manuellement pour semer, sarcler et pyrodésherber. Il a été conçu spécifiquement pour de petites fermes maraîchères ayant une surface cultivée pouvant atteindre deux ha. Différents équipements de désherbage peuvent être fixés sur une même barre porte-outil tels que des disques, des unités de sarcleurs à doigts, des pattes d'oie et un pyrodésherbeur utilisé en pré-levée ou en post-levée des cultures. À la Plateforme d'innovation en agriculture biologique située à St-Bruno au Québec, il a été testé dans une culture de laitue (Lactuca sativa cv. Gandhi), de chou (Brassica oleracea cv. Busoni) et de carotte (Daucus carota cv. Enterprise). À St-Anaclet-de-Lessard, l'outil a été testé dans une culture de carotte, d'oignon et de haricot.
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Impact de la biofumigation sur la levée printanière des mauvaises herbes
La gestion des adventices en agriculture biologique reste encore aujourd'hui un point sensible. Au Canada, l'IRDA, l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, a mis en place des essais pour tester l'efficacité de la biofumigation sur les levées printanières d'adventices. Cette technique consiste à permettre la diffusion dans le sol de molécules toxiques, comme les isothiocyanates, issues d'une réaction enzymatique qui se produit lors de la décomposition des plantes de la famille des brassicacées, comme la moutarde. Cinq combinaisons différentes d'engrais verts, implantés au printemps et à la fin de l'été, ont été comparées : moutarde/moutarde, moutarde/avoine, avoine/moutarde, avoine/avoine, témoin enherbé sans engrais vert. Globalement, les résultats montrent une forte variabilité, fortement dépendante des conditions de réalisation de cette pratique (conditions environnementales, variations saisonnières d'une année à l'autre, disponibilité du soufre dans les sols...). Ainsi, des conditions particulières de réalisation sont à respecter pour optimiser l'efficacité de la technique. Par ailleurs, dans un essai réalisé en parallèle en laboratoire, l'IRDA a mis en évidence une certaine capacité d'adaptation des graines d'adventices aux isothiocyanates. En effet, les graines qui survivent à une première biofumigation produisent des plantes dont les graines seront globalement plus résistantes à une nouvelle biofumigation.
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Interférence de la moutarde biofumigante avec les mauvaises herbes
La biofumigation est une technique culturale utilisée dans le cadre de la lutte contre des pathogènes du sol (nématodes notamment) mais qui peut aussi jouer un rôle dans la gestion des adventices. Elle consiste en la mise en place dun engrais vert à base de brassicacées, plantes qui sécrètent des composés allélopathiques dans le sol pendant leur culture, ainsi que des composés organiques volatils toxiques lorsquelles sont fauchées et enfouies. LInstitut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA, Canada) a évalué, de 2014 à 2016, leffet sur les adventices de différentes combinaisons dengrais verts, à base de moutarde et davoine, semés au printemps et à la fin de lété. Lobjectif était notamment de faire le lien entre le pouvoir biofumigant de telles cultures et leur capacité à entrer en compétition avec les adventices. Ce dispositif expérimental était conduit en agriculture biologique. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, montrent que la compétition avec les adventices est dautant plus forte que le potentiel biofumigant est élevé.
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Production biologique de citrouilles à graines sans écale : une nouvelle avenue au Québec. Volet 2- Stratégies de désherbage
Geneviève RICHARD, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2014La gestion des mauvaises herbes dans la culture de citrouilles est très délicate. Cette plante est peu compétitive contre les mauvaises herbes et les opérations désherbage sont compliquées du fait les plantules sont fragiles et le port rampant de certains cultivars complique le passage des outils à proximité des plants. L'IRDA a mis en place ce 2e volet d'une étude sur la production biologique de citrouilles à graines sans écale au Québec dans le but d'évaluer 4 régies de lutte contre les mauvaises herbes en bio : sarclage mécanique en contexte de fermes horticoles (SH), Sarclage mécanique en contexte de fermes de grandes cultures, utilisation de paillis de seigle roulé-crêpé (PSR), utilisation de paillis biodégradable noir (PBN). La densité et la biomasse des mauvaises herbes ainsi que les rendements des différents cultivars ont été les indicateurs utilisés pour évaluer l'impact de la stratégie de désherbage. Le temps et le type de machinerie requis pour effectuer les opérations de désherbage ont aussi été évalués. En 2011 et 2012, à part le paillis, les autres régies de désherbage ont permis une réduction de la biomasse des mauvaises herbes. Sans surprise, le désherbage manuel a nécessité le plus d'heures de travail par ha suivi du PBN. Le désherbage mécanique en contexte horticole ou en grandes cultures et l'utilisation du PBN ont permis un bon contrôle des adventices et ont du même coup contribué à maintenir un bon rendement des cultivars, similaire au désherbage manuel. Par contre, le paillis de seigle n'a pas réussi à permettre une gestion efficace des mauvaises herbes dans le cadre de ce projet.
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Production biologique de citrouilles à graines sans écale : une nouvelle avenue au Québec. Volet 3- Faisabilité économique
Luc BELZILE, Auteur ; Josée BOISCLAIR, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2014Le marché des citrouilles à graines sans écales, que ce soit pour la vente directe ou la transformation agroalimentaire, est une piste de diversification des cultures intéressante pour les fermes biologiques du sud du Québec. Ce 3e volet de faisabilité économique fait suite aux deux premiers volets qui ont conclu une faisabilité agronomique de la production biologique de citrouilles à graines sans écales au Québec. Ce dernier volet porte sur l'aspect économique de cette culture. Deux cas de figure ont été étudiés, une production en grande culture avec récolte mécanique et une production horticole avec récolte manuelle. Les prix cibles ont été comparés au prix des produits importés d'Europe et de Chine, que ce soit pour les graines ou le fruit entier. Il en est ressorti qu'au Québec, les prix cibles varient selon le cultivar de citrouilles et l'on obtient un prix cible inférieur à 7,00 $/kg pour les graines de Snackjack et Snackface et un prix variant entre 7,55 $/kg et 9,71 $/kg pour les graines de Styriaca. Les prix des produits importés d'Europe variant entre 8,00 $/kg et 10,00 $/kg, ce qui montre un avantage pour les fermes du Québec. D'après l'étude des différents scénarios, il est conseillé de privilégier le désherbage mécanique afin de réduire au maximum les coûts de production et ainsi valoriser au mieux la production surtout pour le Styriaca. Par contre, cette analyse ne prend pas en compte certains postes de dépenses comme le temps passé à la vente. Ces résultats sont donc à relativiser.
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Le pyrodésherbage de cultures maraîchères en sol minéral
Maryse LEBLANC, Auteur ; Daniel CLOUTIER, Auteur ; Katrine A. STEWART, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-HYACINTHE (3300 Rue Sicotte, C. P. 480, J2S 7B8, CANADA) : IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) | 2013Le pyrodésherbage pourrait devenir la technique par excellence pour les systèmes de production maraîchère en sol minéral. Un pyrodésherbeur passe dans les champs et envoie de la chaleur qui est produite par une flamme au propane. Il ne s'agit pas de brûler les mauvaises herbes, mais plutôt d'exposer la plante adventice à une chaleur intense pendant une fraction de seconde dans le but d'augmenter suffisamment la température des cellules végétales. Ceci aura pour effet d'endommager les parois cellulaires, de dénaturer les protéines et finalement de faire mourir la plante. L'appareil qui est utilisé à cet effet est composé de brûleurs installés sur une barre porte-outils et d'un réservoir de propane. L'angle des brûleurs, la dose de propane et la vitesse du tracteur peuvent être des facteurs qui permettent d'optimiser l'efficacité du pyrodésherbage. Lors de l'expérience, plusieurs combinaisons de débit de propane et de vitesse d'avancement ont été testées. Par conséquent, les résultats des différentes doses de propane qui sont efficaces varient entre 0.4 et 3 g/m. Les chercheurs ont fait des essais sur quatre cultures différentes de légumes, la betterave, le brocoli, les épinards et l'oignon espagnol, et quatre variétés de plantes adventices. Le pyrodésherbage était efficace autant en postlevée qu'en prélevée pour le brocoli et les oignons. Quant aux betteraves et aux épinards, le pyrodésherbage est une excellente technique quand la plantation est dans un stade de prélevée puisqu'en postlevée, le feuillage de ces légumes est trop sensible à la chaleur que dégage la flamme. Même si la mauvaise herbe n'est pas tuée par le pyrodésherbage, la destruction de la partie aérienne suffit à ralentir sa croissance.
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Système de planches permanentes en culture maraîchère
Denis LA FRANCE, Auteur ; Maryse LEBLANC, Auteur ; Maxime LEFEBVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | VICTORIAVILLE (475 Notre-Dame Est, G6P 4B3, CANADA) : CETAB+ (Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité) | 2015Des essais réalisés par une équipe de l'IRDA dirigée par Maryse Leblanc, conjointement avec le CETAB+, ont fait ressortir des différences significatives dans l'impact sur les sols d'un système de culture en planches permanentes avec buteuse à disques, cultibutte et vibroplancheuse, comparé à l'utilisation du labour et d'une rotobuteuse qui servaient de témoin. Étalés sur 6 ans, d'abord dans du sable, puis sur une argile St-Urbain et un loam argileux, les essais ont fait ressortir des différences appréciables dans le comportement des sols. L'effet le plus remarquable est la structuration en profondeur en dessous de la zone travaillée à 20 cm par les pointes du cultibutte. Pourtant, le labour et la rotobuteuse entrainent la formation de semelles de travail secondaire et en profondeur. Les études de profil réalisées par Anne Weill font ressortir l'action de forces différentes sur la structuration du sol : une structuration mécanique dans le cas du témoin, une structuration issue de l'activité biologique dans le traitement planches permanentes, de même qu'une population de vers de terre plus abondante. Des effets sur l'amélioration du rendement se sont fait sentir les deux dernières années du projet pour le traitement planches permanentes.