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Auteur Goulven MARÉCHAL |
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Evolution des ventes de produits biologiques : le point sur la situation
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes chiffres sont parfois difficiles à analyser selon les modes de commercialisation, mais un tassement des ventes de produits biologiques a été observé en 2021 (par rapport à 2020). Il faut prendre des précautions en comparant ces deux années, puisque 2020 a été une année exceptionnelle à tous les égards. Il est donc important de comparer aussi ces chiffres à 2019. Les ventes de produits bio en GMS ont augmenté de 9,4 % entre 2019 et 2021, mais elles ont reculé de 2,8 % entre 2020 et 2021. Cette baisse concerne principalement les produits frais bio en libre-service. Elle intervient dans tous les types de GMS, sauf les drives, seul secteur pour lequel les ventes de produits bio ont augmenté. En magasins spécialisés, le chiffre daffaires des ventes a également baissé, par rapport à 2020 (- 2,4 %), mais il est en hausse par rapport à 2019 (+ 10,1 %). La tendance est plus difficile à analyser du côté des circuits courts. La CAB des Pays de la Loire et Agrobio 35 ont lancé une enquête auprès de leurs adhérents qui pratiquent la vente directe. La majorité des répondants indique une baisse des ventes via ce mode de commercialisation. Cette baisse de la consommation est multifactorielle. La concurrence des autres labels engendre notamment de la confusion chez les consommateurs. Les GMS ont également sécurisé leurs gammes de produits bio, en proposant moins de nouveaux produits bio en 2021 (vs 2020), créant moins dopportunités dachat et moins de visibilité pour les consommateurs. De plus, un manque de communication sur les produits bio se fait ressentir.
Flambée des prix des céréales : La bio peut-elle saffranchir des spéculations du conventionnel ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes prix des céréales conventionnelles se sont envolés en 2022. Cette hausse sexplique par une augmentation du prix des matières premières et de lénergie et par les conséquences de la guerre en Ukraine. Les marchés bio sont censés être plus épargnés par ces variations : ils sont, en effet, moins mondialisés et moins soumis à la spéculation, car ils sont basés sur des stocks physiques et des marchés plus locaux. Toutefois, plusieurs risques entraînent un manque de lisibilité sur léquilibre entre loffre et la demande des céréales bio : le risque de sécheresse qui amène des incertitudes sur les rendements ; une augmentation des prix des fertilisants organiques ; des changements réglementaires ; une consommation de produits bio en baisse ; le risque de voir les céréales biologiques partir sur le marché conventionnel (compte-tenu du rapprochement des prix en bio et en conventionnel). Dans ces conditions, il est très difficile, pour les coopératives, détablir et de tenir des contrats de collecte des céréales. Certaines coopératives sengagent tout de même à défendre des prix « campagne » bio, « pour que les grains bio restent en bio sur les marchés bio ». Le réseau GAB-FRAB Bretagne demande à bien déconnecter les prix bio des prix conventionnels. Lobjectif étant que toutes les céréales produites en bio soient valorisées en bio, afin de ne pas pénaliser la structuration des marchés biologiques. Cet article est complété par le témoignage dAntoine Person, polyculteur-éleveur bio, membre de la commission Culture du réseau GAB-FRAB Bretagne.
Légumes industrie bio : Limportance du désherbage mécanique
Clara GUEGUEN, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurUn projet de recherche (ILICO, Introduction de Légumes Industries dans les systèmes Céréaliers bio de l'Ouest) a été mis en place par le réseau GAB-FRAB Bretagne afin dacquérir des références technico-économiques et de comparer différents itinéraires techniques pour des cultures de légumes industrie bio. Cet article fait le point sur les résultats des expérimentations relatives au désherbage mécanique en pré-levée sur haricots verts. Il apparaît que le désherbage en prélevée nest pas toujours efficace, voire peut avoir parfois un impact négatif. La dernière année dessai permettra de confirmer les tendances observées et de formaliser des règles de décision pour juger de lutilité ou non dun passage en prélevée selon la date de semis et le contexte pédoclimatique.
Biodiversité : Le Synabio propose d'aller au-delà du cahier des charges bio
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2020, le Synabio, qui rassemble 200 transformateurs et distributeurs bio français, a mis en place un groupe de travail visant à mettre en évidence les liens entre agriculture bio et biodiversité et à identifier des leviers d'actions en faveur de la biodiversité. 19 indicateurs ont ainsi été formalisés et proposés. Ils concernent toutes les étapes de la chaîne de valeur, de la production des produits bio à la transformation et à la distribution de ces produits. En 2021, ces indicateurs, avec des objectifs à atteindre à l'horizon de 2023 et 2030, vont être testés par les entreprises du groupe de travail, qui vont évaluer leur pertinence et, si besoin, les réajuster, avant d'être diffusés à l'ensemble des adhérents du Synabio. Ces derniers pourront les prendre en main via des outils pédagogiques, des formations ou des exemples de bonnes pratiques.
Céréales et blé panifiable : Il reste du pain sur la planche
Cécile ROLLAND, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa transformation de blé meunier et dautres céréales biologiques se développe en Bretagne : le nombre dunités certifiées bio est passé de 834 à 1 236 entre 2015 et 2019 (principalement des boulangeries-pâtisseries, meuniers, biscuitiers ). Ces derniers transforment une part relativement faible de céréales bio produites localement. Une enquête, réalisée par la Maison de lAgriculture Bio du Finistère (MAB29) auprès de 116 transformateurs, a révélé lintérêt de plusieurs dentre eux de sapprovisionner plus localement. Pour répondre à ce besoin, différents schémas et échelles dapprovisionnement en blé meunier bio sont actuellement testés. Des référentiels communs sur la qualité du grain sont également en discussion. Si la teneur en protéines nest pas un critère discriminant pour les meuniers, elle lest pour tous les autres transformateurs (elle doit être au-dessus de 10,5 %). La gestion de lazote reste donc un enjeu majeur en agriculture biologique. Il faut aussi que le grain respecte dautres critères : humidité, PS, temps de chute de Hagberg et force boulangère W. Cet article est accompagné dun tableau qui synthétise des informations (semis, variétés, place dans la rotation, prix de vente ) sur plusieurs céréales bio panifiables. Deux producteurs bio et un boulanger bio apportent également leurs témoignages.
Houblon bio : Liane Folie
Sarah CHOUPAULT, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurAntoine Floury et Anaïs Langlais ont mis en place, il y a trois ans, la Houblonnière de Lezerzot (22). Ils sont installés sur 24 ha, dont 4 ha de houblon, 4 ha de céréales, 1,5 ha de légumes et le reste en herbe. Ils font part, dans cet article, de leur expérience en culture de houblon : installation, formation, choix de la ferme en fonction de critères pédologiques, achat des plants, choix des variétés, investissements, protection des cultures, temps de travail, suivi cultural, commercialisation, difficultés rencontrées. La maîtrise de litinéraire technique est assez complexe et, pour eux, la diversification est nécessaire pour assurer la durabilité de leur projet en houblon.
Résultats de l'enquête Grand Ouest sur la résistance au mildiou de la pomme de terre biologique Octobre 2021
Goulven MARÉCHAL, AuteurUne enquête, réalisée par la commission légumes Grand Ouest de la FNAB à lautomne 2021, avait pour objectif dacquérir des données sur la résistance au mildiou de différentes variétés de pommes de terre disponibles en agriculture biologique. La campagne 2021 offre malheureusement de bonnes références en la matière puisque les conditions climatiques ont favorisé le développement de cette maladie. Au total, 63 maraîchers bio du Grand Ouest ont répondu à cette enquête entre le 22 septembre et le 12 octobre 2021. Des graphiques illustrent le niveau de résistance de 22 variétés de pommes de terre à chair tendre et de 12 variétés de pommes de terre à chair ferme. Pour chacune dentre elles, plusieurs indicateurs sont évalués : la résistance globale au mildiou, la résistance au niveau des feuilles, la résistance au niveau des tubercules et le rendement. Ces résultats permettront daméliorer laccompagnement technique des producteurs et seront valorisés dans un guide variétal.
Commission Légumes Grand-Ouest : Des expérimentations tous azimuts
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes maraîchers biologiques sont perpétuellement en recherche dinnovations. Pour répondre à leurs attentes et déployer leurs idées, les GAB et GRAB de lOuest de la France se sont engagés dans de multiples projets de recherche-développement. En 2020, les structures du réseau FNAB Ouest étaient ainsi impliqués dans 18 projets expérimentaux. Huit dentre eux ont pour objectif de perfectionner les itinéraires techniques en maraîchage biologique, à travers différents leviers : gagner en précocité, mieux gérer les adventices, renforcer le nombre de références variétales. Six autres dédiés à la lutte contre les maladies et les ravageurs, trois autres portent sur la fertilisation et un projet cherche à optimiser la gestion de leau. Cet article précise la thématique, les leviers et les espèces visées pour chacun de ces projets.
Orgaleg : Une réponse aux attentes sur le pilotage de la fertilisation
Vincent LE CAM, Auteur ; Maxime RENOU, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa conduite de la fertilisation sur les exploitations de maraîchage diversifié peut être particulièrement compliquée. Afin d'aider les maraîchers concernés dans leurs pratiques, et éviter d'éventuelles erreurs de sur- ou de sous-fertilisation, le réseau GAB-FRAB Bretagne a mis en place, en 2013, l'outil Orgaleg. En 2020, avec l'appui de la FNAB, cet outil évolue vers une version web. Il permet de réaliser des plans de fumure prévisionnels à partir des caractéristiques des parcelles, mais aussi de construire le planning de cultures de la ferme. Aujourd'hui utilisable avec l'appui d'un technicien, Orgaleg devrait pouvoir, à terme, être utilisé de manière autonome par les maraîchers.
Tomates et concombres biologiques : Une campagne 2020 compliquée sur les marchés
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans lOuest, les producteurs biologiques de tomates et de concombres qui commercialisent leurs productions en circuits longs ont été confrontés à dimportantes difficultés de commercialisation, de mai à août 2020. Le marché était en effet saturé, ce qui a engendré des baisses au niveau des prix payés aux producteurs : - 25 % pour les tomates grappes par rapport à 2019 et - 35 % pour les concombres. La filière manque de données objectives pour expliquer cette saturation du marché, mais plusieurs hypothèses, conjoncturelles et structurelles, ont été relevées : un pic de production national (année propice pour ces cultures) ; une croissance trop rapide de la production bio (hausse de 20 % des surfaces engagées en bio par rapport à 2018) ; une importation conséquente de létranger par les distributeurs (donnée actuellement difficile à chiffrer) ; un effet secondaire du confinement (les particuliers ont eu plus le temps de jardiner) ; un afflux de production dès le 1er mai en raison de la réglementation sur lutilisation des serres chauffées en AB (la loi ninterdit pas dutiliser cette pratique, mais interdit de commercialiser les produits issus de serres chauffées avant le 1er mai).
Essais carottes : Pour avoir des variétés au poil
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2018, la Commission Légumes Grand Ouest, constituée de maraîchers et de techniciens Légumes des GAB de l'Ouest, a mené des expérimentations sur les cultures de carottes et d'épinards, visant à comparer le comportement de différentes variétés sur divers sites. La méthodologie est présentée, puis l'essai sur carottes est détaillé. 5 variétés ont été testées. Les résultats portent sur la vigueur de la levée et sur le rendement commercialisable. Les producteurs ont aussi enrichi ces résultats en donnant leur avis sur les qualités gustatives des différentes variétés. Globalement, les producteurs font ressortir les variétés Nipomo, Negovia et Norway comme robustes en matière de rendement commercial et de présentation sur l'ensemble du territoire concerné. Les résultats de cet essai seraient à confirmer, en 2020, par un autre dispositif d'expérimentation similaire permettant de réduire les sources de biais, en particulier les biais dus à l'hétérogénéité de calibres entre lots de graines fournies par les semenciers.
Filières de territoire : Grandes cultures : Retours dexpériences Savoirs et savoir-faire
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anaïs BIOCHE, Auteur ; Nathalie SEVAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document décrit la mise en place et le fonctionnement de douze filières en grandes cultures bio, inscrites dans leur territoire. Il illustre ainsi, à travers des exemples concrets, des initiatives d'agriculteurs bio pour organiser et structurer une filière à léchelle de quelques communes, située entre circuit court traditionnel et filière longue. Les filières suivantes sont ainsi détaillées : Les Greniers Bio dArmorique (Bretagne), De la Terre à la Bière (Bretagne), Terres du Pays dOthe (BourgogneFranche-Comté), Le Grain Libre (Centre-Val-de-Loire), GIE Légumes secs (Grand-Est), LOr des Graines (Grand-Est), Ferme de Chassagne (Nouvelle-Aquitaine), Raspaillou (Occitanie), LOdyssée dEngrain (Occitanie), Bio Ribou Verdon (Pays de la Loire), Grenier Bio dici (Pays de la Loire), Farine et Pain Paysans de Provence (PACA). Pour chacune dentre elles, les informations suivantes sont fournies : lorigine du projet, le montage du projet, les différents acteurs impliqués, laccompagnement du projet, lorganisation de la filière, les produits commercialisés (transformation et conditionnement), les volumes produits, les débouchés Des témoignages dagriculteurs impliqués dans ces filières sont également retranscrits.
Gestion de la fertilité du sol en maraîchage biologique : traque aux pratiques innovantes dans le cadre du projet PERSYST-Maraîchage
Vincent LE CAM, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLancé par la FRAB Bretagne, le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage (2019-2024) sintéresse à lamélioration de la fertilité biologique du sol en maraîchage biologique diversifié. Une première phase denquêtes, auprès de maraîchers bio de Bretagne et de Loire-Atlantique, a permis didentifier des pratiques innovantes. Ces dernières ont été classées en quatre types différents : - rotations extensives en plein champ : - engrais verts sous abris ; - planches permanentes avec travail du sol mécanisé réduit ; - planches permanentes sans travail du sol mécanisé. Pour chacune dentre elles, les agriculteurs ont exprimé leur niveau de satisfaction sur lorganisation du travail, lautonomie en intrants, le rendement, la rentabilité économique. La suite du projet prévoit, dune part, le suivi de la mise en place de ces pratiques chez 10 maraîchers bio et, dautre part, la co-conception de deux systèmes innovants qui seront testés dans la station expérimentale PAIS, à Morlaix, dans le Finistère.
Grande distribution : La course à la bio est lancée
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Samuel FROIS, AuteurLes Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) sintéressent de plus en plus au marché des produits biologiques. Depuis deux à trois ans, elles gagnent progressivement des parts de marché sur les enseignes spécialisées. En 2018, la croissance des ventes de produits bio était de 23 % en GMS, contre 8 % dans les réseaux spécialisés. Les grandes surfaces multiplient dailleurs les annonces : campagnes de communication sur les produits bio, création ou rachat denseignes de magasins spécialisés... Cet article effectue un tour dhorizon des stratégies adoptées par les principales enseignes pour développer leurs ventes de produits bio : Carrefour, Leclerc, Système U, Auchan, Intermarché, Casino/Monoprix, Lidl France. Un encart est réservé aux magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et LEau Vive) qui sont bousculés par loffensive des GMS et tentent dafficher et de conserver leur avance en matière de connaissance du marché de la bio.
Groupements maraîchers et légumiers 100 % bio de l'ouest : Des cahiers des charges renforcés
Goulven MARÉCHAL, AuteurCes dernières années, le fort développement de l'agriculture biologique s'est aussi traduit par la volonté de se démarquer de la part de certains producteurs et d'organisations. C'est notamment le cas de trois groupements maraîchers et légumiers de l'Ouest - Bio Breizh, Bio Loire Océan et Bio Centre Loire - qui présentent, dans cet article, leurs caractéristiques en matière d'organisation (statut, volumes commercialisés, gamme, clientèle...) et de cahiers des charges. Bio Breizh et Bio Loire Océan ont chacun créé leur propre cahier des charges, alors que Bio Centre Loire exige de ses adhérents qu'ils soient labellisés Bio Cohérence. Concernant les pratiques commerciales, ces trois groupements proposent à leurs adhérents une planification des productions pour une meilleure cohérence offre-demande, même si, selon les cas, toutes les productions ne sont pas obligatoirement commercialisées via les groupements.
Projet Persyst : Requestionner la durabilité des systèmes maraîchers bio
Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLes systèmes maraîchers biologiques diversifiés se développent de façon continue dans lOuest de la France. La complexité de ces systèmes qui recourent peu, voire pas du tout aux produits phytosanitaires UAB entraîne cependant une multiplication des tâches et une utilisation intensive des sols (travail du sol répété, opérations régulières de fertilisation ), qui questionnent parfois la durabilité agronomique, sociale et économique de ces systèmes. Le programme d'expérimentation "Persyst-maraîchage", lancé en 2019 par le réseau GAB-FRAB Bretagne, vise à co-construire et expérimenter de nouveaux systèmes de culture en maraîchage diversifié bio durant 6 ans, en Bretagne. Le projet se penchera sur 2 problématiques prioritaires : la fertilité des sols et lorganisation globale du travail. Sur ces 2 problématiques, Erwann Ravary, maraîcher bio à Boisgervilly (35) et membre du comité de pilotage Persyst, apporte son témoignage. La station expérimentale IBB à Morlaix (P.A.I.S) participe au projet qui rassemble 10 fermes maraîchères de Bretagne et de Loire-Atlantique.
Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne : Les guides techniques du réseau GAB-FRAB Bretagne
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Sarah CHOUPAULT, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2018La demande en céréales et oléoprotéagineux bio reste très forte, tant pour l'alimentation animale que pour l'alimentation humaine. En parallèle, les conversions à l'AB sont de plus en plus nombreuses, entraînant un changement d'échelle de la bio qui pourrait avoir des conséquences sur les prix. Réalisé par les techniciens et animateurs du réseau GAB-FRAB Bretagne, le guide « Produire des grandes cultures biologiques en Bretagne » est un outil daide à la décision destiné aux agriculteurs bio bretons et aux producteurs en réflexion sur un repositionnement de leur système. Construit autour de données théoriques et réglementaires, il propose des clés pour raisonner son système biologique avec, pour objectif, la recherche dune cohérence économique, technique et agronomique. Les techniques présentées sont illustrées par des retours dexpérience et savoir-faire de producteurs biologiques via des témoignages qui mettent en lumière la diversité des systèmes de cultures bio en Bretagne.
Amendements calcaires et AB : Des producteurs bio réagissent
Goulven MARÉCHAL, AuteurSuite à l'enquête de la FRAB Bretagne sur l'utilisation d'amendements calcaires en bio et les alternatives aux calcaires d'origine marine, des agriculteurs adhérents ont réagi. L'article propose de lire 2 de ces témoignages : celui de Pierre Chesnot (22), éleveur laitier, qui souhaite continuer d'utiliser la ressource locale en calcium marin (traëz, maërl), mais avec une réflexion sur son usage (1t/an/ha en moyenne), considérant qu'il n'y a pas une entrée unique dans la recherche de cohérence, et jugeant aberrant de faire venir du calcaire par camions depuis le centre de la France ; celui de Pierre Tranchant (56), paysan-boulanger, qui met en avant les dégâts environnementaux dus à l'extraction du lithothamne (effondrement de l'archipel des Glénans, affaiblissement de la biodiversité marine...), et pour qui le problème d'acidité des parcelles doit trouver d'autres solutions, comme l'agroforesterie, l'utilisation de plantes acidophiles ou encore l'arrêt du labour.
Approvisionnements bio : Avec Picard, la FRAB teste un nouveau type de partenariat
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anne RANDALL, AuteurEn 2016, la FNAB a été sollicitée par l'entreprise de surgelés Picard pour l'accompagner dans son projet de relocalisation de ses approvisionnements bio dans le but de développer une gamme de produits bio locaux. Pour la FNAB, ce projet est l'occasion de démontrer que des acteurs de la distribution peuvent s'engager aux côtés des producteurs dans des démarches de co-construction de filières biologiques, rémunératrices et pérennes pour les producteurs bio, et sur le long terme. L'article présente les étapes du projet à partir de 2016. La filière surgelés pourrait, par ailleurs, ouvrir des perspectives dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en générant une meilleure valorisation pour les producteurs. Pour Jean-Paul Gabillard, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine et administrateur de la FRAB, cette initiative est un véritable test grandeur nature d'une relation de type commerce équitable nord-nord. Les partenariats privés, en outre, ont été identifiés par le réseau GAB-FRAB comme un levier potentiel important de son autonomie financière.
Nouvelles fermes laitières bio : La FRAB mène l'enquête
Goulven MARÉCHAL, AuteurAfin de mieux connaître les nouveaux éleveurs laitiers bio (en 2017, en Bretagne, 37 % de fermes bovines laitières engagées en bio de plus qu'en 2015), la FRAB a conduit auprès d'eux une enquête, en janvier 2017, en partenariat avec Agrocampus. Les questions portaient sur la situation de leur ferme avant la conversion, leurs motivations à passer en bio, ainsi que sur leurs objectifs après conversion (assolement, cheptels, volumes produits et laiteries). L'objectif final est de mieux les accompagner grâce à une évaluation des changements techniques envisagés, mais aussi de prévoir les volumes à venir sur les marchés. Quelques-uns des résultats sont présentés.
Amendements calcaires et AB : Quelles sont les pratiques des producteurs bio bretons ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn Bretagne, l'association "Le Peuple des Dunes" a sollicité le réseau GAB-FRAB au sujet du projet controversé d'extraction de sables coquilliers en baie de Lannion. Ces sables représentent en effet 57 % des volumes de produits utilisés par les producteurs bio de la région pour leurs amendements calcaires. A partir d'une enquête auprès de leurs adhérents, les GAB bretons ont réalisé un état des lieux, dans la perspective de connaître plus précisément ces pratiques pour proposer ensuite aux agriculteurs des alternatives à l'utilisation de ces amendements d'origine marine. Les principaux résultats de l'enquête sont exposés. Ils montrent, entre autres, que 21 % des producteurs interrogés n'apportent jamais d'amendements calcaires sur leurs terres et que, si la moitié d'entre ceux qui effectuent ces apports le font par principe, 35 % en revanche se basent sur des analyses de sol avant de le faire. D'autres critères de décision peuvent intervenir : observation de la flore, intuition, formation, observation du sol...
Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
Breizh Sukr : Vers une filière betterave sucrière bio en Bretagne ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn Europe, seules l'Allemagne et l'Autriche produisent du sucre de betterave biologique, en petite quantité. Le projet Breizh Sukr propose de développer une filière de betterave sucrière biologique bretonne totalement relocalisée à partir de 2017, avec une unité de transformation qui pourrait être, à terme, implantée à Pontivy (56). En 2016, des essais de culture et de transformation ont eu lieu, avec pour objectif de développer une méthode compatible avec le cahier des charges bio. 3 acteurs impliqués dans le projet témoignent : Bernard Cano, initiateur du projet, Yves Caroff, éleveur laitier bio (29), et Jean-Louis Le Roc'h, agriculteur bio (56).
Qualité des sols : Le réseau impliqué dans le projet européen SoilCare
Goulven MARÉCHAL, AuteurCet article décrit les objectifs du projet européen SoilCare sur la qualité des sols, dans lequel le réseau GAB-FRAB breton sera investi pendant 5 ans aux côtés de 27 autres partenaires européens (centres de recherche, Université, PME), et notamment les six axes sur lesquels il se déploiera. En France, le réseau GAB-FRAB breton fera valoir son expérience sur l'amélioration de la qualité des sols via les pratiques de l'agriculture biologique et les méthodes spécifiques d'évaluation de cette qualité (réseau BRDA-Hérody). Le premier séminaire de lancement du projet a eu lieu du 14 au 18 mars 2016 à Louvain, en Belgique.
Le dossier du mois : Céréales bio : Une année moyenne mais une volonté d'aller de l'avant
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLa campagne 2014, en particulier pour les céréales, a été caractérisée par un hiver doux et humide ou encore des récoltes perturbées par trop d'humidité. Ces aléas climatiques expliquent, en partie, une année moyenne avec, par exemple, selon France Agri Mer, une collecte de blé tendre bio en baisse de 17 % par rapport à 2013. Ce dossier « Cultures Bio Bretagne et Pays de la Loire » détaille diverses données chiffrées sur les résultats de cette campagne 2014 sur le Grand Ouest : surfaces cultivées, tonnages récoltés, états des stocks fin décembre ou encore l'évolution des prix. La demande en céréales bio étant croissante, les importations se poursuivent dans le secteur (ex : prévision de + 9 % d'importation sur 2014-2015 en blé tendre, soit 50 000 tonnes). Malgré ce contexte déficitaire, les prix payés aux producteurs restent stables. Cette situation est caractéristique d'une filière en structuration, et nombre d'acteurs se mobilisent pour son développement, comme le montre un encart sur les orientations de travail de Coop de France Ouest. Ainsi, la filière Grandes cultures fait partie des priorités 2015-2016 dans le plan Ambition bio en Bretagne et Pays de Loire.
Lait bio : Une pénurie à venir ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes ventes de produits laitiers bio ont augmenté en 2014, et la collecte a progressé d'environ 10% sur cette même année. Mais, l'association Lait Bio de France, qui regroupe environ 50% de la collecte de lait bio française sur 5 organisations de producteurs, s'inquiète d'un risque de pénurie de lait bio dans les mois à venir. En effet, le nombre de conversions reste faible, et, surtout, de nombreux départs d'éleveurs à la retraite sont prévus. Pour l'association, le prix du lait bio payé aux producteurs en 2015 sera déterminant dans la prise de décision de nouveaux producteurs de s'engager ou non dans la filière bio. Un graphique montre l'évolution du prix de base du lait bio entre 2011 et 2014.