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Auteur Goulven MARÉCHAL |
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Amendements calcaires et AB : Des producteurs bio réagissent
Goulven MARÉCHAL, AuteurSuite à l'enquête de la FRAB Bretagne sur l'utilisation d'amendements calcaires en bio et les alternatives aux calcaires d'origine marine, des agriculteurs adhérents ont réagi. L'article propose de lire 2 de ces témoignages : celui de Pierre Chesnot (22), éleveur laitier, qui souhaite continuer d'utiliser la ressource locale en calcium marin (traëz, maërl), mais avec une réflexion sur son usage (1t/an/ha en moyenne), considérant qu'il n'y a pas une entrée unique dans la recherche de cohérence, et jugeant aberrant de faire venir du calcaire par camions depuis le centre de la France ; celui de Pierre Tranchant (56), paysan-boulanger, qui met en avant les dégâts environnementaux dus à l'extraction du lithothamne (effondrement de l'archipel des Glénans, affaiblissement de la biodiversité marine...), et pour qui le problème d'acidité des parcelles doit trouver d'autres solutions, comme l'agroforesterie, l'utilisation de plantes acidophiles ou encore l'arrêt du labour.
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Amendements calcaires et AB : Quelles sont les pratiques des producteurs bio bretons ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn Bretagne, l'association "Le Peuple des Dunes" a sollicité le réseau GAB-FRAB au sujet du projet controversé d'extraction de sables coquilliers en baie de Lannion. Ces sables représentent en effet 57 % des volumes de produits utilisés par les producteurs bio de la région pour leurs amendements calcaires. A partir d'une enquête auprès de leurs adhérents, les GAB bretons ont réalisé un état des lieux, dans la perspective de connaître plus précisément ces pratiques pour proposer ensuite aux agriculteurs des alternatives à l'utilisation de ces amendements d'origine marine. Les principaux résultats de l'enquête sont exposés. Ils montrent, entre autres, que 21 % des producteurs interrogés n'apportent jamais d'amendements calcaires sur leurs terres et que, si la moitié d'entre ceux qui effectuent ces apports le font par principe, 35 % en revanche se basent sur des analyses de sol avant de le faire. D'autres critères de décision peuvent intervenir : observation de la flore, intuition, formation, observation du sol...
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APLFBB : L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs
Goulven MARÉCHAL, AuteurL'Association des Producteurs de Fruits et Légumes Biologiques Bretons (APLFBB) a tenu son assemblée générale le 3 juillet dernier. L'article retranscrit un entretien avec le chargé de communication de la structure, qui revient sur les bilans et perspectives de l'organisation de producteurs. Il met en avant un fonctionnement amélioré grâce à la planification entre producteurs, expéditeurs et distributeurs, ainsi que le développement d'une gamme d'environ 90 produits. Une réflexion a été engagée par tous les adhérents concernant les semences paysannes. Le cahier des charges BioBreizh, permettant de valoriser des variétés locales, fait partie des outils destinés à choisir les variétés population. L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs afin de développer les circuits longs pour 6 ou 7 variétés de légumes. Enfin, la révision en cours des statuts de l'association devrait déboucher sur un nouveau statut de coopérative et la constitution d'un capital social.
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Approvisionnements bio : Avec Picard, la FRAB teste un nouveau type de partenariat
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anne RANDALL, AuteurEn 2016, la FNAB a été sollicitée par l'entreprise de surgelés Picard pour l'accompagner dans son projet de relocalisation de ses approvisionnements bio dans le but de développer une gamme de produits bio locaux. Pour la FNAB, ce projet est l'occasion de démontrer que des acteurs de la distribution peuvent s'engager aux côtés des producteurs dans des démarches de co-construction de filières biologiques, rémunératrices et pérennes pour les producteurs bio, et sur le long terme. L'article présente les étapes du projet à partir de 2016. La filière surgelés pourrait, par ailleurs, ouvrir des perspectives dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en générant une meilleure valorisation pour les producteurs. Pour Jean-Paul Gabillard, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine et administrateur de la FRAB, cette initiative est un véritable test grandeur nature d'une relation de type commerce équitable nord-nord. Les partenariats privés, en outre, ont été identifiés par le réseau GAB-FRAB comme un levier potentiel important de son autonomie financière.
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Après quota : Quelle stratégie laitière adopter ?
Guillaume MICHEL, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLa question de l'après quota, avec les risques et les opportunités liés à la fin de la régulation de la production, ainsi que les marges de manuvre possibles pour le producteur laitier, bio ou non, sont des sujets d'actualité. Cet article reprend les temps forts d'une journée d'échanges sur cette question, qui s'est tenue au lycée agricole de la Ville Davy (22), et qui a regroupé agriculteurs et experts. Il en ressort notamment que le marché mondial n'est pas une opportunité pour la production française. Très concurrentiel avec des volumes limités, il est approvisionné essentiellement par la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l'Europe. La production laitière sous signe de qualité et la production fromagère sont des opportunités plus sérieuses. La question de la maîtrise des coûts de production est aussi fondamentale. Il est essentiel d'optimiser au mieux ses ressources, dont l'herbe. Le pâturage et les prairies doivent être, en effet, au cur de la réflexion. Il faut aussi raisonner humain, veiller notamment à la charge de travail, aux risques liés à un capital trop important ou encore à son autonomie décisionnelle. Par ailleurs, face à un marché dérégulé où les metteurs en marché ont un pouvoir important, le développement d'organisations de producteurs (OP) peut être une solution, comme le montre la filière bovin lait bio. Dans cette dernière, 30 % des producteurs livrent via des OP commerciales et 30 % sont coopérateurs. Dans le contexte actuel, reprendre la maîtrise de la commercialisation de sa production est un enjeu majeur pour le producteur.
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Arboriculture bio : Des bons rendements mais une commercialisation plus difficile
Goulven MARÉCHAL, AuteurLa production de pommes bio a été relativement importante en 2013, mais les ventes ont mis du temps à décoller. Jérôme Le Pape, technicien arboriculture au GAB29, relève des difficultés de certains producteurs pour écouler leur production. Même si la vague d'installations et de conversions se tasse, elle contribue encore néanmoins à la saturation des circuits de commercialisation locaux. Quelques éléments de prix sont donnés pour le début 2014, concernant les pommes à couteaux en vente directe, le jus de pomme couteaux et le cidre brut. Fait marquant de cette année, la présence de pommes françaises bio sur le marché de Rungis à des prix faibles et relativement tôt. Le réseau des producteurs bio souhaite rester vigilant sur une filière qui a pris de l'ampleur récemment et qui offre peu de visibilité aux producteurs. Deux témoignages, celui de Serge Le Heurte, responsable productions végétales chez Biocoop, d'une part, et celui de Mickaël Pont, de l'EARL Le Pépin et la Plume dans le Finistère, d'autre part, illustrent ces difficultés.
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Breizh Sukr : Vers une filière betterave sucrière bio en Bretagne ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurEn Europe, seules l'Allemagne et l'Autriche produisent du sucre de betterave biologique, en petite quantité. Le projet Breizh Sukr propose de développer une filière de betterave sucrière biologique bretonne totalement relocalisée à partir de 2017, avec une unité de transformation qui pourrait être, à terme, implantée à Pontivy (56). En 2016, des essais de culture et de transformation ont eu lieu, avec pour objectif de développer une méthode compatible avec le cahier des charges bio. 3 acteurs impliqués dans le projet témoignent : Bernard Cano, initiateur du projet, Yves Caroff, éleveur laitier bio (29), et Jean-Louis Le Roc'h, agriculteur bio (56).
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BVB : Développer la production : Un enjeu d'avenir
Goulven MARÉCHAL, AuteurBretagne Viande Bio (BVB) a été créée en 1991 sous forme associative et est aujourd'hui une SICA regroupant des éleveurs (de l'ordre de 400, dont 300 producteurs de bovins), des transformateurs et des bouchers. Cette société commercialise, aussi bien en circuits longs que courts, de la viande bovine, ovine, porcine et des lapins. Cet article reprend l'interview de la directrice de cette structure, après une année 2013 mouvementée, notamment à cause de fortes variations du prix de la viande en conventionnel. BVB, dans un tel contexte, a dû faire face, avec un certain succès, au besoin d'une revalorisation des prix de la viande bio face aux prix en conventionnel, et à des fortes variations dans les volumes de viande bio disponibles. A ce jour, les perspectives sont plutôt bonnes avec une augmentation des ventes, notamment en viande bovine et porcine, au cours du premier trimestre 2014, en particulier dans le secteur de la boucherie. Restent certaines préoccupations, qui amènent des freins au développement de la production : une faible visibilité pour les producteurs par rapport à la future PAC, des départs à la retraite à venir significatifs, notamment en ovins.
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Le dossier du mois : Céréales bio : Une année moyenne mais une volonté d'aller de l'avant
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Sébastien BONDUAU, AuteurLa campagne 2014, en particulier pour les céréales, a été caractérisée par un hiver doux et humide ou encore des récoltes perturbées par trop d'humidité. Ces aléas climatiques expliquent, en partie, une année moyenne avec, par exemple, selon France Agri Mer, une collecte de blé tendre bio en baisse de 17 % par rapport à 2013. Ce dossier « Cultures Bio Bretagne et Pays de la Loire » détaille diverses données chiffrées sur les résultats de cette campagne 2014 sur le Grand Ouest : surfaces cultivées, tonnages récoltés, états des stocks fin décembre ou encore l'évolution des prix. La demande en céréales bio étant croissante, les importations se poursuivent dans le secteur (ex : prévision de + 9 % d'importation sur 2014-2015 en blé tendre, soit 50 000 tonnes). Malgré ce contexte déficitaire, les prix payés aux producteurs restent stables. Cette situation est caractéristique d'une filière en structuration, et nombre d'acteurs se mobilisent pour son développement, comme le montre un encart sur les orientations de travail de Coop de France Ouest. Ainsi, la filière Grandes cultures fait partie des priorités 2015-2016 dans le plan Ambition bio en Bretagne et Pays de Loire.
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Le dossier du mois : Poules pondeuses : Ne pas laisser la filière devenir une coquille vide
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Régis LE MOINE, AuteurAujourd'hui, diverses questions sont au cur des débats sur la filière poules pondeuses biologiques. Cette filière, très structurée, représentant 3.4 millions de poules, soit 7 % du cheptel national en 2012, traverse une crise de surproduction. Les divers articles et témoignages de ce dossier illustrent certains des points clés qui font débat pour l'avenir de cette filière, à partir d'exemples bretons, la Bretagne étant la première région productrice d'ufs biologiques de France. Premier problème : la sécurisation de l'approvisionnement et le lien au sol. Avec l'important développement récent de la filière (+ 60 % de poules pondeuses bio de 2009 à 2012), la demande en aliments a augmenté ainsi que les prix. Or, beaucoup des élevages, surtout bretons, répondent à l'impératif du lien au sol par des achats d'aliments produits sur la région. A cela, s'ajoute la question de la fin normalement prévue au 31 décembre 2014 de la dérogation permettant 5 % d'aliments non bio dans la ration, notamment pour répondre au manque de protéines biologiques. Pour beaucoup, la question de l'autonomie et du lien au sol doit être mieux raisonnée, soit au niveau des exploitations, soit au niveau des régions. Un lien au sol plus fort, voire une évolution du cahier des charges limitant la taille des élevages, permettrait de ne pas tomber dans certains travers du modèle conventionnel, de maintenir un maximum d'exploitations, de taille adaptée au potentiel de leur territoire et d'arrêter la course au développement maximal de la vente d'aliments, synonyme d'achats importants de matières premières hors régions, voire hors pays, assez loin au final de l'esprit de l'agriculture biologique.
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Dossier : Le soja, matière première à risque face aux contaminations OGM
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurCe dossier porte sur la question de la matière protéique dans l'alimentation des animaux élevés en AB. Le soja, même en bio, est une source majeure de protéines, de plus en plus utilisée avec le développement, notamment, des filières de volailles biologiques. Or, le soja, étant majoritairement importé, constitue un risque de contamination par les OGM (75 % des 90 millions d'hectares de soja cultivés dans le monde seraient des OGM). Dans le cadre d'un projet en cours sur l'alimentation protéique en AB, ProtéAB, une étude a été menée sur le déficit de production de protéines bio en France. Le dossier présente ensuite ce que le cahier des charges mentionne sur ces sujets, notamment sur la responsabilité de l'éleveur qui est engagée s'il utilise des aliments contaminés par des OGM. Ainsi, la FNAB a édité un guide des bonnes pratiques concernant les OGM afin d'aider les producteurs à limiter les risques. Le dossier détaille, par ailleurs, les enjeux actuels pour les monogastriques. En effet, au 1er janvier 2015, ces derniers devront être nourris avec des aliments 100 % biologiques. Ceci aura des conséquences importantes, surtout pour les éleveurs intégrés avec un lien au sol peu important. La filière bio développe des actions pour trouver des alternatives, mais les fabricants d'aliments voient mal actuellement comment se passer de soja. Néanmoins, le dossier présente le cas de trois éleveurs, un en vaches laitières, un en volailles et un troisième en porcs, qui ont développé des stratégies (ex : l'utilisation de lupin pour le premier) pour être totalement autonomes au niveau protéique.
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Essais carottes : Pour avoir des variétés au poil
Gonçalo GONCALVES, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurEn 2018, la Commission Légumes Grand Ouest, constituée de maraîchers et de techniciens Légumes des GAB de l'Ouest, a mené des expérimentations sur les cultures de carottes et d'épinards, visant à comparer le comportement de différentes variétés sur divers sites. La méthodologie est présentée, puis l'essai sur carottes est détaillé. 5 variétés ont été testées. Les résultats portent sur la vigueur de la levée et sur le rendement commercialisable. Les producteurs ont aussi enrichi ces résultats en donnant leur avis sur les qualités gustatives des différentes variétés. Globalement, les producteurs font ressortir les variétés Nipomo, Negovia et Norway comme robustes en matière de rendement commercial et de présentation sur l'ensemble du territoire concerné. Les résultats de cet essai seraient à confirmer, en 2020, par un autre dispositif d'expérimentation similaire permettant de réduire les sources de biais, en particulier les biais dus à l'hétérogénéité de calibres entre lots de graines fournies par les semenciers.
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Evolution dans le guide de lecture : Animaux et pâturages bio et non bio
Goulven MARÉCHAL, AuteurLors du dernier Comité National de l'Agriculture Biologique (Cnab) qui s'est tenu en mars 2013, a été éclairci l'aspect relatif à la place des animaux conventionnels sur des pâturages biologiques. Ce point est précisé dans le dernier guide de lecture. Cependant, l'objectif de la Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (Fnab) est d'aller vers une suppression totale de la possibilité de dédier des pâturages bio à un troupeau uniquement conventionnel... Dans ce cadre, le conditionnement des aides de conversion et de maintien à la bio est rappelé. Des animaux biologiques (y compris en conversion) peuvent paître sur des terres domaniales ou communales sous conditions : par exemple, les terres dédiées ne doivent pas avoir été traitées avec des produits non autorisés dans le cadre de la production biologique
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Filières de territoire : Grandes cultures : Retours dexpériences Savoirs et savoir-faire
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anaïs BIOCHE, Auteur ; Nathalie SEVAUX, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document décrit la mise en place et le fonctionnement de douze filières en grandes cultures bio, inscrites dans leur territoire. Il illustre ainsi, à travers des exemples concrets, des initiatives d'agriculteurs bio pour organiser et structurer une filière à léchelle de quelques communes, située entre circuit court traditionnel et filière longue. Les filières suivantes sont ainsi détaillées : Les Greniers Bio dArmorique (Bretagne), De la Terre à la Bière (Bretagne), Terres du Pays dOthe (BourgogneFranche-Comté), Le Grain Libre (Centre-Val-de-Loire), GIE Légumes secs (Grand-Est), LOr des Graines (Grand-Est), Ferme de Chassagne (Nouvelle-Aquitaine), Raspaillou (Occitanie), LOdyssée dEngrain (Occitanie), Bio Ribou Verdon (Pays de la Loire), Grenier Bio dici (Pays de la Loire), Farine et Pain Paysans de Provence (PACA). Pour chacune dentre elles, les informations suivantes sont fournies : lorigine du projet, le montage du projet, les différents acteurs impliqués, laccompagnement du projet, lorganisation de la filière, les produits commercialisés (transformation et conditionnement), les volumes produits, les débouchés Des témoignages dagriculteurs impliqués dans ces filières sont également retranscrits.
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Gestion de la fertilité du sol en maraîchage biologique : traque aux pratiques innovantes dans le cadre du projet PERSYST-Maraîchage
Vincent LE CAM, Auteur ; Antonin LE CAMPION, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLancé par la FRAB Bretagne, le programme dexpérimentation PERSYST-Maraîchage (2019-2024) sintéresse à lamélioration de la fertilité biologique du sol en maraîchage biologique diversifié. Une première phase denquêtes, auprès de maraîchers bio de Bretagne et de Loire-Atlantique, a permis didentifier des pratiques innovantes. Ces dernières ont été classées en quatre types différents : - rotations extensives en plein champ : - engrais verts sous abris ; - planches permanentes avec travail du sol mécanisé réduit ; - planches permanentes sans travail du sol mécanisé. Pour chacune dentre elles, les agriculteurs ont exprimé leur niveau de satisfaction sur lorganisation du travail, lautonomie en intrants, le rendement, la rentabilité économique. La suite du projet prévoit, dune part, le suivi de la mise en place de ces pratiques chez 10 maraîchers bio et, dautre part, la co-conception de deux systèmes innovants qui seront testés dans la station expérimentale PAIS, à Morlaix, dans le Finistère.
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Grande distribution : La course à la bio est lancée
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Samuel FROIS, AuteurLes Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) sintéressent de plus en plus au marché des produits biologiques. Depuis deux à trois ans, elles gagnent progressivement des parts de marché sur les enseignes spécialisées. En 2018, la croissance des ventes de produits bio était de 23 % en GMS, contre 8 % dans les réseaux spécialisés. Les grandes surfaces multiplient dailleurs les annonces : campagnes de communication sur les produits bio, création ou rachat denseignes de magasins spécialisés... Cet article effectue un tour dhorizon des stratégies adoptées par les principales enseignes pour développer leurs ventes de produits bio : Carrefour, Leclerc, Système U, Auchan, Intermarché, Casino/Monoprix, Lidl France. Un encart est réservé aux magasins spécialisés (Biocoop, La Vie Claire, BioMonde et LEau Vive) qui sont bousculés par loffensive des GMS et tentent dafficher et de conserver leur avance en matière de connaissance du marché de la bio.
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Groupements maraîchers et légumiers 100 % bio de l'ouest : Des cahiers des charges renforcés
Goulven MARÉCHAL, AuteurCes dernières années, le fort développement de l'agriculture biologique s'est aussi traduit par la volonté de se démarquer de la part de certains producteurs et d'organisations. C'est notamment le cas de trois groupements maraîchers et légumiers de l'Ouest - Bio Breizh, Bio Loire Océan et Bio Centre Loire - qui présentent, dans cet article, leurs caractéristiques en matière d'organisation (statut, volumes commercialisés, gamme, clientèle...) et de cahiers des charges. Bio Breizh et Bio Loire Océan ont chacun créé leur propre cahier des charges, alors que Bio Centre Loire exige de ses adhérents qu'ils soient labellisés Bio Cohérence. Concernant les pratiques commerciales, ces trois groupements proposent à leurs adhérents une planification des productions pour une meilleure cohérence offre-demande, même si, selon les cas, toutes les productions ne sont pas obligatoirement commercialisées via les groupements.
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Lait bio : Conjoncture favorable pour un secteur en pleine mutation
Goulven MARÉCHAL, AuteurCet article présente des repères sur la filière lait bio à l'échelle nationale. La France est devenue le 2ème producteur européen de lait de vache bio et la collecte représentait, fin 2013, 2,2 % de la collecte nationale de lait de vache. Depuis 2012, la collecte a atteint un niveau permettant de satisfaire les besoins du marché. L'entrée massive de lait bio a été bien gérée par toute la filière. Depuis 2013, la progression des marchés a repris et des besoins nouveaux pourraient apparaître. Les prix du lait bio sont à la hausse, avec une moyenne d'environ 449 /1000 L. Ce contexte favorable ne doit pas faire oublier les enjeux auxquels est confrontée cette filière : transmission des fermes et sécurisation des prix et des volumes suite à la fin des quotas. Des Organisations de Producteurs (OP) ont été créées pour relever le défi, ainsi qu'une association nationale : Lait Bio de France (qui regroupe près de 50 % de la collecte nationale).
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Lait bio : Une pénurie à venir ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurLes ventes de produits laitiers bio ont augmenté en 2014, et la collecte a progressé d'environ 10% sur cette même année. Mais, l'association Lait Bio de France, qui regroupe environ 50% de la collecte de lait bio française sur 5 organisations de producteurs, s'inquiète d'un risque de pénurie de lait bio dans les mois à venir. En effet, le nombre de conversions reste faible, et, surtout, de nombreux départs d'éleveurs à la retraite sont prévus. Pour l'association, le prix du lait bio payé aux producteurs en 2015 sera déterminant dans la prise de décision de nouveaux producteurs de s'engager ou non dans la filière bio. Un graphique montre l'évolution du prix de base du lait bio entre 2011 et 2014.
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Lait bio : Plus de 100 nouvelles fermes dans l'Ouest
Goulven MARÉCHAL, AuteurLe nombre de conversions en bio de fermes laitières était en hausse en 2015. En Bretagne, 45 fermes laitières se seraient engagées en bio entre le début de l'année et octobre 2015. Cette tendance est observable également en Pays de la Loire et en Normandie. Concernant les volumes de lait bio collectés en France, ils ont augmenté de 4,8 % par rapport à l'année précédente, selon le CNIEL.
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Maïs Pop : Bilan de deux années d'expérimentation
Goulven MARÉCHAL, AuteurMaïs Pop est le nom du projet de sélection participative en maïs population breton impliquant la Frab, les Gab, le Civam Adage 35 et l'Inra. Pendant deux ans, les agriculteurs impliqués dans le projet ont semé des populations et ont sélectionné les épis selon leurs propres critères. L'Inra a montré que les populations ont un taux de protéines moyen supérieur aux hybrides et que la précocité est positivement corrélée avec le taux de protéines. Les résultats de rendements sont présentés, ainsi que les comparaisons de précocité (toujours supérieures pour les populations), la vigueur, la qualité du fourrage et la mycorhization. Sur ce dernier point, il n'a pas été démontré que les particularités de symbiose mycorhizienne des populations leur confèrent un avantage par rapport aux hybrides.
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Nouvelles fermes laitières bio : La FRAB mène l'enquête
Goulven MARÉCHAL, AuteurAfin de mieux connaître les nouveaux éleveurs laitiers bio (en 2017, en Bretagne, 37 % de fermes bovines laitières engagées en bio de plus qu'en 2015), la FRAB a conduit auprès d'eux une enquête, en janvier 2017, en partenariat avec Agrocampus. Les questions portaient sur la situation de leur ferme avant la conversion, leurs motivations à passer en bio, ainsi que sur leurs objectifs après conversion (assolement, cheptels, volumes produits et laiteries). L'objectif final est de mieux les accompagner grâce à une évaluation des changements techniques envisagés, mais aussi de prévoir les volumes à venir sur les marchés. Quelques-uns des résultats sont présentés.
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Oeufs bio : La consommation augmente, quelles perspectives pour la filière ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans le contexte de l'augmentation de la consommation de produits bio en 2013, les achats d'ufs bio ont progressé de près de 7% sur la même période, contre 2% pour l'ensemble des ventes d'ufs. Les ufs bio sont même devenus un véritable produit phare bio, puisqu'ils représentent 10% du marché total de l'uf français en volume et 15% en valeur, alors que les produits biologiques ne représentent que 2,5% du marché alimentaire total. En Bretagne, des réformes anticipées de pondeuses biologiques ont eu lieu récemment dans certains élevages, et l'augmentation globale des ventes s'accompagne aussi d'une baisse du prix des ufs à la consommation : -0,7% entre 2012 et 2013. Mais, pour l'instant, les baisses de prix à la consommation n'ont pas eu d'incidence sur les contrats d'ufs bretons. Il reste difficile d'avoir une vision précise des perspectives qu'offre la filière et des stratégies à long terme des opérateurs régionaux.
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Orgaleg : Une réponse aux attentes sur le pilotage de la fertilisation
Vincent LE CAM, Auteur ; Maxime RENOU, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa conduite de la fertilisation sur les exploitations de maraîchage diversifié peut être particulièrement compliquée. Afin d'aider les maraîchers concernés dans leurs pratiques, et éviter d'éventuelles erreurs de sur- ou de sous-fertilisation, le réseau GAB-FRAB Bretagne a mis en place, en 2013, l'outil Orgaleg. En 2020, avec l'appui de la FNAB, cet outil évolue vers une version web. Il permet de réaliser des plans de fumure prévisionnels à partir des caractéristiques des parcelles, mais aussi de construire le planning de cultures de la ferme. Aujourd'hui utilisable avec l'appui d'un technicien, Orgaleg devrait pouvoir, à terme, être utilisé de manière autonome par les maraîchers.
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Orge brassicole : Une culture adaptée agronomiquement et économiquement à la Bretagne
Yann EVENAT, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, AuteurLa culture de l'orge bio destinée à la fabrication de la bière se développe régulièrement, en Bretagne, depuis une dizaine d'années. Le débouché est assuré et la culture se plaît assez bien sur les terres bretonnes. L'article présente 4 exploitations (Finistère et Morbihan) qui cultivent l'orge brassicole. Il propose ensuite un focus sur la filière qui valorise cette culture. L'association inter-professionnelle "De la Terre à la bière" uvre, avec l'appui du réseau GAB-FRAB, pour le développement et la structuration de cette filière bio en Bretagne, de la parcelle au verre. Créée en 2006, cette association réunit actuellement un collège de brasseurs, un collège de producteurs bio, un malteur et un collecteur bio. L'enjeu est de pérenniser une filière orge brassicole unique en France : 100% bretonne, 100% bio et qui associe tous les maillons de la filière. L'article présente également deux témoignages : Jean-Pierre Le Néun, paysan bio à Carnoët (22) et président du collège producteurs de l'association ; Eric Ollive, responsable de fabrication à la Brasserie Lancelot (56) et président du collège brasseurs de l'association.
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Ovins viande bio : Des perspectives intéressantes
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurLe cheptel ovin viande biologique français est en augmentation (ex : + 64 % depuis 2006). De même, les tonnages abattus en 2014 ont progressé de 15 % par rapport à 2013. Si, en Bretagne, cette production ne représente que 3% du cheptel ovin bio national, les conversions augmentent aussi (+ 6 % entre 2013 et 2014), ainsi que la demande. Les élevages bretons se caractérisent par leur petite taille (en 2013, 50% des cheptels comptaient moins de 50 brebis, avec un autre atelier sur l'exploitation) et la moitié d'entre eux commercialisent en vente directe. Reste que la filière, pour se développer, doit faire face à divers freins : répondre à la demande, surtout pour Noël et Pâques, améliorer la qualité des carcasses, souvent très variable (par exemple, pour des raisons climatiques ou des problèmes de technicité ), appliquer des prix d'achat aux éleveurs compatibles avec la réalisation d'un travail sur la qualité de ces mêmes carcasses Diverses solutions sont possibles, aussi bien au niveau des éleveurs (viser la qualité et non la productivité, valoriser au mieux ses ressources fourragères, choisir ses races en fonction de ses objectifs de désaisonnement ), qu'au niveau des acteurs du développement ou de l'aval (améliorer le suivi technique, mettre en place une charte de qualité ou le triage des agneaux à l'abattage, sensibiliser le consommateur sur la saisonnalité du produit « agneau » et sur ce qu'est un agneau bio ).