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Auteur Goulven MARÉCHAL |
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APLFBB : L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs
Goulven MARÉCHAL, AuteurL'Association des Producteurs de Fruits et Légumes Biologiques Bretons (APLFBB) a tenu son assemblée générale le 3 juillet dernier. L'article retranscrit un entretien avec le chargé de communication de la structure, qui revient sur les bilans et perspectives de l'organisation de producteurs. Il met en avant un fonctionnement amélioré grâce à la planification entre producteurs, expéditeurs et distributeurs, ainsi que le développement d'une gamme d'environ 90 produits. Une réflexion a été engagée par tous les adhérents concernant les semences paysannes. Le cahier des charges BioBreizh, permettant de valoriser des variétés locales, fait partie des outils destinés à choisir les variétés population. L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs afin de développer les circuits longs pour 6 ou 7 variétés de légumes. Enfin, la révision en cours des statuts de l'association devrait déboucher sur un nouveau statut de coopérative et la constitution d'un capital social.
Arboriculture bio : Des bons rendements mais une commercialisation plus difficile
Goulven MARÉCHAL, AuteurLa production de pommes bio a été relativement importante en 2013, mais les ventes ont mis du temps à décoller. Jérôme Le Pape, technicien arboriculture au GAB29, relève des difficultés de certains producteurs pour écouler leur production. Même si la vague d'installations et de conversions se tasse, elle contribue encore néanmoins à la saturation des circuits de commercialisation locaux. Quelques éléments de prix sont donnés pour le début 2014, concernant les pommes à couteaux en vente directe, le jus de pomme couteaux et le cidre brut. Fait marquant de cette année, la présence de pommes françaises bio sur le marché de Rungis à des prix faibles et relativement tôt. Le réseau des producteurs bio souhaite rester vigilant sur une filière qui a pris de l'ampleur récemment et qui offre peu de visibilité aux producteurs. Deux témoignages, celui de Serge Le Heurte, responsable productions végétales chez Biocoop, d'une part, et celui de Mickaël Pont, de l'EARL Le Pépin et la Plume dans le Finistère, d'autre part, illustrent ces difficultés.
BVB : Développer la production : Un enjeu d'avenir
Goulven MARÉCHAL, AuteurBretagne Viande Bio (BVB) a été créée en 1991 sous forme associative et est aujourd'hui une SICA regroupant des éleveurs (de l'ordre de 400, dont 300 producteurs de bovins), des transformateurs et des bouchers. Cette société commercialise, aussi bien en circuits longs que courts, de la viande bovine, ovine, porcine et des lapins. Cet article reprend l'interview de la directrice de cette structure, après une année 2013 mouvementée, notamment à cause de fortes variations du prix de la viande en conventionnel. BVB, dans un tel contexte, a dû faire face, avec un certain succès, au besoin d'une revalorisation des prix de la viande bio face aux prix en conventionnel, et à des fortes variations dans les volumes de viande bio disponibles. A ce jour, les perspectives sont plutôt bonnes avec une augmentation des ventes, notamment en viande bovine et porcine, au cours du premier trimestre 2014, en particulier dans le secteur de la boucherie. Restent certaines préoccupations, qui amènent des freins au développement de la production : une faible visibilité pour les producteurs par rapport à la future PAC, des départs à la retraite à venir significatifs, notamment en ovins.
Lait bio : Conjoncture favorable pour un secteur en pleine mutation
Goulven MARÉCHAL, AuteurCet article présente des repères sur la filière lait bio à l'échelle nationale. La France est devenue le 2ème producteur européen de lait de vache bio et la collecte représentait, fin 2013, 2,2 % de la collecte nationale de lait de vache. Depuis 2012, la collecte a atteint un niveau permettant de satisfaire les besoins du marché. L'entrée massive de lait bio a été bien gérée par toute la filière. Depuis 2013, la progression des marchés a repris et des besoins nouveaux pourraient apparaître. Les prix du lait bio sont à la hausse, avec une moyenne d'environ 449 /1000 L. Ce contexte favorable ne doit pas faire oublier les enjeux auxquels est confrontée cette filière : transmission des fermes et sécurisation des prix et des volumes suite à la fin des quotas. Des Organisations de Producteurs (OP) ont été créées pour relever le défi, ainsi qu'une association nationale : Lait Bio de France (qui regroupe près de 50 % de la collecte nationale).
Maïs Pop : Bilan de deux années d'expérimentation
Goulven MARÉCHAL, AuteurMaïs Pop est le nom du projet de sélection participative en maïs population breton impliquant la Frab, les Gab, le Civam Adage 35 et l'Inra. Pendant deux ans, les agriculteurs impliqués dans le projet ont semé des populations et ont sélectionné les épis selon leurs propres critères. L'Inra a montré que les populations ont un taux de protéines moyen supérieur aux hybrides et que la précocité est positivement corrélée avec le taux de protéines. Les résultats de rendements sont présentés, ainsi que les comparaisons de précocité (toujours supérieures pour les populations), la vigueur, la qualité du fourrage et la mycorhization. Sur ce dernier point, il n'a pas été démontré que les particularités de symbiose mycorhizienne des populations leur confèrent un avantage par rapport aux hybrides.
Oeufs bio : La consommation augmente, quelles perspectives pour la filière ?
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans le contexte de l'augmentation de la consommation de produits bio en 2013, les achats d'ufs bio ont progressé de près de 7% sur la même période, contre 2% pour l'ensemble des ventes d'ufs. Les ufs bio sont même devenus un véritable produit phare bio, puisqu'ils représentent 10% du marché total de l'uf français en volume et 15% en valeur, alors que les produits biologiques ne représentent que 2,5% du marché alimentaire total. En Bretagne, des réformes anticipées de pondeuses biologiques ont eu lieu récemment dans certains élevages, et l'augmentation globale des ventes s'accompagne aussi d'une baisse du prix des ufs à la consommation : -0,7% entre 2012 et 2013. Mais, pour l'instant, les baisses de prix à la consommation n'ont pas eu d'incidence sur les contrats d'ufs bretons. Il reste difficile d'avoir une vision précise des perspectives qu'offre la filière et des stratégies à long terme des opérateurs régionaux.
Le dossier du mois : Poules pondeuses : Ne pas laisser la filière devenir une coquille vide
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Régis LE MOINE, AuteurAujourd'hui, diverses questions sont au cur des débats sur la filière poules pondeuses biologiques. Cette filière, très structurée, représentant 3.4 millions de poules, soit 7 % du cheptel national en 2012, traverse une crise de surproduction. Les divers articles et témoignages de ce dossier illustrent certains des points clés qui font débat pour l'avenir de cette filière, à partir d'exemples bretons, la Bretagne étant la première région productrice d'ufs biologiques de France. Premier problème : la sécurisation de l'approvisionnement et le lien au sol. Avec l'important développement récent de la filière (+ 60 % de poules pondeuses bio de 2009 à 2012), la demande en aliments a augmenté ainsi que les prix. Or, beaucoup des élevages, surtout bretons, répondent à l'impératif du lien au sol par des achats d'aliments produits sur la région. A cela, s'ajoute la question de la fin normalement prévue au 31 décembre 2014 de la dérogation permettant 5 % d'aliments non bio dans la ration, notamment pour répondre au manque de protéines biologiques. Pour beaucoup, la question de l'autonomie et du lien au sol doit être mieux raisonnée, soit au niveau des exploitations, soit au niveau des régions. Un lien au sol plus fort, voire une évolution du cahier des charges limitant la taille des élevages, permettrait de ne pas tomber dans certains travers du modèle conventionnel, de maintenir un maximum d'exploitations, de taille adaptée au potentiel de leur territoire et d'arrêter la course au développement maximal de la vente d'aliments, synonyme d'achats importants de matières premières hors régions, voire hors pays, assez loin au final de l'esprit de l'agriculture biologique.
Evolution dans le guide de lecture : Animaux et pâturages bio et non bio
Goulven MARÉCHAL, AuteurLors du dernier Comité National de l'Agriculture Biologique (Cnab) qui s'est tenu en mars 2013, a été éclairci l'aspect relatif à la place des animaux conventionnels sur des pâturages biologiques. Ce point est précisé dans le dernier guide de lecture. Cependant, l'objectif de la Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (Fnab) est d'aller vers une suppression totale de la possibilité de dédier des pâturages bio à un troupeau uniquement conventionnel... Dans ce cadre, le conditionnement des aides de conversion et de maintien à la bio est rappelé. Des animaux biologiques (y compris en conversion) peuvent paître sur des terres domaniales ou communales sous conditions : par exemple, les terres dédiées ne doivent pas avoir été traitées avec des produits non autorisés dans le cadre de la production biologique
La recherche : Maïs population : Bilan d'une première année d'expé bretonne
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Emma FORST, AuteurLe projet Maïs POP développe un réseau régional de sélection participative pour expérimenter et promouvoir la diversité du maïs "population" en Bretagne. En 2012, 32 paysans bretons ont mené des observations sur 10 variétés de maïs populations. Ces variétés sont testées, depuis plusieurs années déjà, dans le Périgord et, depuis 2010, chez des adhérents du CIVAM Adage 35. L'enjeu est de savoir si elles seront capables de s'adapter au climat breton. Les variétés observées sont : Aquartzan, Blanc de Monein, Borie Lautrec, Grand Roux Basque, Green, Lavergne Joly, Lavergne, Poromb, Rouge d'Astarac, Sireix. Présentation de l'expérimentation : Les hypothèses ; Le protocole ; Résultats 2012 ; Composition des grains.
La règlementation : 4 ans après sa mise en oeuvre : Le règlement européen en révision
Goulven MARÉCHAL, AuteurUn rapport devrait être rendu à l'horizon 2014, donnant lieu à un nouveau plan d'action européen pour l'agriculture biologique. La procédure dite « impact assesment » s'est traduite, dès 2012, par une consultation des Etats membres, ainsi que des audits des organisations européennes. Elle inclut aussi des audits des organisations nationales, dont la FNAB, réalisés par des bureaux d'étude et une consultation de la Présidence irlandaise. En 2013, deux consultations concernent le grand public et le monde agricole. La visée de la Commission européenne est de préserver le marché européen de la bio. La FNAB, qui sait que la négociation de nouveaux textes peut prendre du temps, craint des orientations contraires à ses positions historiques, notamment avec la mise en place d'une obligation de résultat sur les pesticides
La règlementation : Contrôles sur les fermes bio : Les producteurs ont confiance en leur O.C.
Goulven MARÉCHAL, AuteurLe 31 janvier 2013, l'INAO a organisé une réunion tripartite avec les représentants des organismes de certification (OC) et les structures professionnelles du secteur de l'agriculture biologique, dont la FNAB. A l'ordre du jour : la qualité des contrôles en bio. Pour l'occasion, SymBIOse fait le point sur les contrôles délivrés par les organismes certificateurs et leur perception par les producteurs biologiques bretons. Les résultats d'une enquête sont retranscrits dans trois tableaux. Les trois quarts des producteurs biologiques bretons se disent tout à fait satisfaits de la qualité et du sérieux de leurs contrôles. Parmi les organismes certificateurs, c'est Certipaq qui recueille le plus de satisfaction Les taux d'insatisfaction sont légèrement plus élevés dans les filières plus spécifiques, comme l'apiculture, l'élevage porcin ou l'élevage ovin-caprin
Dossier : Le soja, matière première à risque face aux contaminations OGM
Emmanuelle GAUTHIER, Auteur ; Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Guillaume MICHEL, AuteurCe dossier porte sur la question de la matière protéique dans l'alimentation des animaux élevés en AB. Le soja, même en bio, est une source majeure de protéines, de plus en plus utilisée avec le développement, notamment, des filières de volailles biologiques. Or, le soja, étant majoritairement importé, constitue un risque de contamination par les OGM (75 % des 90 millions d'hectares de soja cultivés dans le monde seraient des OGM). Dans le cadre d'un projet en cours sur l'alimentation protéique en AB, ProtéAB, une étude a été menée sur le déficit de production de protéines bio en France. Le dossier présente ensuite ce que le cahier des charges mentionne sur ces sujets, notamment sur la responsabilité de l'éleveur qui est engagée s'il utilise des aliments contaminés par des OGM. Ainsi, la FNAB a édité un guide des bonnes pratiques concernant les OGM afin d'aider les producteurs à limiter les risques. Le dossier détaille, par ailleurs, les enjeux actuels pour les monogastriques. En effet, au 1er janvier 2015, ces derniers devront être nourris avec des aliments 100 % biologiques. Ceci aura des conséquences importantes, surtout pour les éleveurs intégrés avec un lien au sol peu important. La filière bio développe des actions pour trouver des alternatives, mais les fabricants d'aliments voient mal actuellement comment se passer de soja. Néanmoins, le dossier présente le cas de trois éleveurs, un en vaches laitières, un en volailles et un troisième en porcs, qui ont développé des stratégies (ex : l'utilisation de lupin pour le premier) pour être totalement autonomes au niveau protéique.