Détail de l'auteur
Auteur Matthias MEIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur


![]()
![]()
Les écobilans ne sont pas encore parfaits
Matthias MEIER, AuteurEn Suisse, la méthodologie des écobilans est de plus en plus utilisée pour l'évaluation environnementale de l'agriculture et la comparaison entre eux des produits agricoles de différents systèmes de production. Un point est fait sur l'évaluation des produits agricoles (jusqu'à leur sortie de la ferme) et sur les modes de calcul utilisés. Cependant, l'utilisation actuelle des écobilans ne tient pas compte des deux aspects qui caractérisent les systèmes agricoles durables (produire de bons rendements dans le cadre des contraintes naturelles tout en limitant les conséquences négatives à un minimum supportable). En effet, les écobilans fournissent une évaluation environnementale incomplète des produits agricoles et des impacts environnementaux les plus importants de l'agriculture comme la biodiversité et la qualité des sols (manque de méthode) ; les bilans écologiques ne tiennent pas compte de la multifonctionnalité de l'agriculture (produits de l'agriculture mais aussi protection du paysage ) ; les écobilans dissocient encore trop peu certaines différences entre les divers systèmes agricoles (calcul des émissions de méthane des ruminants avec un affouragement basé sur les concentrés, manque de différenciation entre les engrais minéraux et organiques lors du calcul des émissions de protoxyde d'azote).
![]()
![]()
Improving Crop Yield and Nutrient Use Efficiency via Biofertilization A Global Meta-analysis
Lukas SCHÜTZ, Auteur ; Andreas GATTINGER, Auteur ; Matthias MEIER, Auteur ; ET AL., AuteurCette méta-analyse, conduite à léchelle mondiale, s'intéresse aux effets des biofertilisants (activateurs de sol) sur le rendement des cultures et sur la disponibilité en éléments minéraux dans le sol (azote et potassium). Des microorganismes appartenant à différents taxons sont actuellement utilisés en tant que biofertilisants, choisis pour leur capacité à rendre disponibles les éléments minéraux, à fixer lazote atmosphérique, à améliorer labsorption de leau, ou encore pour leur fonction dagent de biocontrôle. Toutefois, avant cette méta-analyse, aucune étude globale nétait disponible pour faire le point concernant les performances de ces produits sur différentes cultures. Cette étude offre ainsi des bases pour orienter les agriculteurs dans leur choix et sur les conditions dapplication. Le matériel et la méthode utilisés sont tout dabord détaillé avec une description des données obtenues (critères de sélection des publications prises en compte, traitement et analyse des données), une présentation précise des indicateurs de performances des biofertilisants, ainsi qu'avec tous les facteurs pris en compte dans lanalyse (cultures, catégories de biofertilisants, contextes pédoclimatiques ). Les résultats obtenus sont ensuite présentés : de manière générale, les biofertilisants sont plus performants dans les climats secs que dans les autres régions ; les augmentations de rendement sont faibles dans les sols à faible teneur en phosphore et l'efficacité des biofertilisants augmente pour des sols qui en sont riches ; l'inoculation de champignons mycorhiziens réussit mieux dans les sols ayant une faible teneur en matière organique et un pH neutre. Cet article discute ensuite de lutilisation de ces produits afin de savoir sils sont une option crédibles en zone aride et quel biofertilisant est potentiellement le meilleur.
![]()
Organic farming, climate change mitigation and beyond: reducing the environmental impacts of EU agriculture
Adrian MÜLLER, Auteur ; Lin BAUTZE, Auteur ; Matthias MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2016Nourrir de façon durable une population mondiale croissante et limiter le changement climatique et ses impacts sont deux défis majeurs auxquels nous devons faire face actuellement. La complexité des liens qui les unissent est de plus en plus prise en compte. Toutefois, l'évaluation de la contribution des systèmes agricoles et alimentaires au changement climatique est encore trop souvent limitée à celle de leurs émissions de gaz à effet de serre, négligeant les effets sur les sols, la biodiversité, ou encore les ressources naturelles. Pour une compréhension complète des éléments en jeu, et de leurs impacts, négatifs ou positifs, ce sont les pratiques agricoles, le gaspillage alimentaire et les régimes alimentaires qui doivent être considérés tous ensemble. A travers ce rapport, les auteurs ont cherché à amener des éléments de réflexion complets pour une meilleure compréhension de l'ensemble de ces problématiques interconnectées, ainsi que sur les outils - législatifs, politiques - mobilisables à l'échelle européenne. Dans ce contexte, l'agriculture biologique semble avoir un potentiel intéressant.
![]()
![]()
Quantification of the effectiveness of GHG mitigation measures in Swiss organic milk production using a life cycle assessment approach.
Christian SCHADER, Auteur ; Katja JUD, Auteur ; Matthias MEIER, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2004, l'agriculture a contribué directement environ 14 % des émissions anthropiques mondiales de GES. Les pratiques de l'agriculture biologique sont considérées comme ayant un potentiel important d'atténuation des GES à travers le renforcement des stocks de carbone des sols, la réduction des émissions de N2O des sols dérivés, etc. Cette étude avait pour objectif de quantifier le potentiel d'atténuation des émissions de GES de certaines mesures sur deux fermes biologiques typiques (une laitière et une mixte, lait et viande) en Suisse. Les chercheurs ont mis en place un modèle propre à chaque ferme qui leur a permis de calculer leurs émissions de GES et leur consommation d'énergie en utilisant une approche d'analyse du cycle de vie (ACV). Les fermes ont été sélectionnées en fonction du type d'exploitation, de la taille, du portefeuille de production. 13 mesures d'atténuation typiques ont été quantifiées. Les mesures techniques comprennent l'utilisation de l'énergie photovoltaïque et la récupération de la chaleur des dispositifs de refroidissement du lait. Les mesures agronomiques comprennent la conversion vers des systèmes de pâturage exclusif, le compostage du fumier du bétail et l'utilisation des races de vaches à double vocation. Les mesures techniques peuvent occasionner une atténuation de 5,4 % et de 5,5 % des émissions totales de GES dans les fermes laitière et mixte. 15,4 % et 12,9 % des atténuations peuvent être réalisées par des mesures agronomiques toujours dans les 2 types de fermes respectives. Le potentiel d'atténuation total des mesures analysées est de 20,8 % moins d'émissions de GES pour la ferme laitière et 18,5 % de moins pour la ferme mixte. Cependant, l'efficacité des mesures d'optimisation dépend des caractéristiques spécifiques de la ferme.